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Six gestes à adopter pour réduire le gaspillage alimentaire

  • Consommez après la date de péremption

    Les produits affichant les mentions « de préférence avant le » ou « à consommer de préférence avant le » sont encore consommables après la date mentionnée.

    « Consommer le produit au-delà de cette indication est sans risque sanitaire, même des années après. Leurs qualités organoleptiques (goût, consistance…) seront simplement diminuées. »

    « En revanche, si l’étiquette indique “à consommer avant le” ou “avant le”, la prudence reste de mise. » Ces produits peuvent être dangereux pour la santé lorsqu’ils se dégradent. « Cependant, nous avons observé en 2017 que les yaourts – des produits soumis à la DLC – conservent leur qualité trois semaines après expiration de la date limite. »

    Consommer les aliments après la date « meilleur avant » (sauf rares exceptions) pour réduire le gaspillage

  • Achetez des invendus

    De grands distributeurs, tout comme des commerçants locaux, se lancent dans la vente d’invendus de leurs stocks.

    « Plusieurs applications facilitent cet échange. Les plus connues d’entre elles, Too Good To Go et Optimiam, proposent de commander en ligne un panier surprise composé des invendus du jour d’un magasin de proximité comme une boulangerie ou un restaurant. Il suffit ensuite de récupérer son achat, le jour même, dans la boutique.

    Les denrées bientôt périmées sont aussi mises en avant directement dans les rayons de certains supermarchés. Pour faciliter la recherche du consommateur, le site web Zéro-Gâchis a développé une carte interactive qui référence ces produits dans près de 230 magasins. »

  • Acheter les bonnes quantités

    Se fournir en vrac permet de choisir la quantité exacte dont on a besoin.

    « Un nombre croissant d’enseignes comportent des rayons d’aliments en vrac, notamment des féculents. L’association professionnelle Réseau Vrac a développé une carte interactive qui recense plus de 150 commerces spécialisés dans la vente de produits sans emballage. »

    Dans les supermarchés, attention aux promotions et aux offres « format familial ». « Non seulement elles ne sont pas toujours avantageuses pour le porte-monnaie, mais elles incitent à l’achat de grandes quantités qui ne seront parfois pas utilisées. »

    « Dernière astuce au moment d’effectuer ses achats : bien vérifier les dates limites de consommation. Les produits à la plus longue DLC sont à privilégier pour éviter de les jeter s’ils sont stockés plus longtemps que prévu. »

  • Cuisinez et réutilisez

    « La peau des fruits, légumes et féculents, souvent dépréciée en cuisine, contient de nombreux nutriments. De même que bien des tiges, fanes ou trognons. De nombreux ouvrages “anti-gaspi” et “zéro gâchis” fournissent des idées simples pour utiliser ces parties de produits comestibles, mais méconnues d’un point de vue gastronomique. »

    « Le mieux est bien sûr de sélectionner les produits portant un label “agriculture biologique” pour éviter les résidus de pesticides ».

  • Conservez mieux les aliments

    Pour conserver plus longtemps les aliments, pensez à la congélation.

    « Sécher les fruits et les légumes est également un bon moyen de préserver leurs caractéristiques nutritives à long terme, à condition de maîtriser le séchage au four ou de disposer d’un déshydrateur. Il suffira ensuite de les réhydrater avant de les consommer. »

  • Adoptez le doggy bag au restaurant

    « Le doggy bag, une pratique très courante aux États-Unis, conquiert enfin la restauration française. Elle consiste pour le client à emporter chez lui les aliments ou les boissons non consommées sur place. »

    « Cependant, l’utilisation de doggy bags tient aujourd’hui uniquement au bon vouloir du restaurateur. La bonne nouvelle est qu’à partir du 1er juillet 2021, ce dernier sera dans l’obligation de remettre aux clients qui en feront la demande des contenants réutilisables ou recyclables. Seuls les établissements proposant une formule d’offre à volonté en seront dispensés. »

  • Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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    « Dry January » : les bienfaits sur le long terme du mois sans alcool

    « Dry January » : les bienfaits sur le long terme du mois sans alcool

    Le 3 janvier 2019.

    Selon une récente étude, ne pas boire une goutte d’alcool pendant 31 jours, au mois de janvier, aiderait à diminuer sa consommation d’alcool sur le long terme. Explications.

    Des bienfaits immédiats sur la santé

    Si vous avez un peu trop abusé de l’alcool pendant les fêtes, vous avez peut-être pris la résolution, au 1er janvier, de participer vous aussi au « Dry january » lancé tous les ans en Angleterre depuis 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, consistant à ne pas boire une goutte d’alcool pendant le premier mois de l’année.

    Selon une étude menée en janvier 2018 par l’université du Sussex (Angleterre) qui a suivi 800 personnes ayant participé au « Dry january », et publiée le 2 janvier 2019, arrêter l’alcool pendant un mois entier aurait des effets bénéfiques immédiats sur la santé. En effet, « 7 personnes sur 10 ont indiqué mieux dormir et ressentir un gain d’énergie ; 3 personnes sur 5 ont perdu du poids et plus de la moitié ont rapporté avoir une meilleure concentration », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.

    Un mois de janvier sans alcool aiderait à boire moins sur le long terme

    L’étude démontre également que « le simple fait de passer un mois sans alcool aiderait les gens à boire moins sur le long terme ». Selon Richard de Visser, qui a coordonné l’étude, « en août, les gens ont rapporté avoir un jour d’abstinence supplémentaire par semaine » : 3 jours avec alcool contre 4 en moyenne avant le Dry January.

    Autre constatation intéressante : les participants ont réduit d’un verre en moyenne la quantité d’alcool bue à chaque occasion. Enfin, les épisodes d’ivresse sont passés de 3 à 2 par mois. Quand on connaît les dégâts de l’alcool sur la santé, si vous avez raté le « Dry january », tentez le « Février au sec » !

    Aurélie Giraud

    À lire aussi : Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles

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    Combien de café peut-on boire chaque jour ?

    Combien de café peut-on boire chaque jour ?

    Le 2 janvier 2019.

    Dans le creux de l’hiver, l’organisme est un peu fatigué et on a parfois tendance à tenir le coup en avalant plusieurs tasses de café par jour. Mais quelle dose journalière est vraiment recommandée ?

    Un site pour vous aider à y voir plus clair

    Une tasse, deux tasses, cinq tasses ? Combien de tasses de café peut-on boire chaque jour non seulement sans se mettre en danger mais tout en profitant des bienfaits prouvés de ce breuvage ? Un site a récemment vu le jour et permet d’y voir plus clair. 

    Connaissez-vous caffeineinformer.com ? Ce portail vous aidera à calculer, selon votre poids, la dose de café à ne pas dépasser pour rester en bonne santé. Il est même possible de connaître la dose de caféine qui, si elle était avalée en l’espace de 24 heures deviendrait létale. Par exemple : si je pèse 55 kg, il est recommandé de ne pas dépasser deux tasses par jour. Si je bois 51 tasses, je meurs.

    Le café est-il vraiment bon pour la santé ? 

    Entre ceux qui recommandent de ne plus boire de café et d’autres qui en vante les bienfaits antioxydants ou ses effets cardioprotecteur, difficile de s’y retrouver. Une étude récente menée par les chercheurs de l’université de Düsseldorf nous permet d’en savoir plus.

    Publiée dans la revue Plos Biology, elle recommande de boire quatre tasses par jour pour profiter des apports bénéfiques du café. Et ce, même si vous souffrez de problème cardiaque. Tout est dans la mesure : le café ne doit ni remplacer une activité physique régulière si se substituer à une alimentation saine et variée. 

    Maylis Choné

    Vous aimerez lire aussi : 5 mythes sur le café

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    La vue des enfants menacée par les écrans

    La vue des enfants menacée par les écrans

    Le 1er janvier 2019.

    Une étude récente pointe du doigt la baisse de la vue des enfants et ce, spécialement à cause de l’exposition aux écrans.

    La vue des enfants baisse à cause des écrans

    Vos petits passent de la télévision à la tablette, ou de la console de jeux au smartphone ? Attention, les écrans représentent une véritable menace pour les yeux de nos enfants et ce, de manière proportionnelle au temps d’exposition. Pour tous les types d’écrans, la vision rapprochée et la lumière bleue sont accusées de fatiguer les yeux. 

    Une étude récente vient de mettre en lumière ces observations pourtant prévisibles : les problèmes de vue des enfants âgés de 4 à 10 ans ont augmenté de deux points ces deux dernières années et de cinq points en deux ans. En tout, 34% d’entre eux souffrent d’une baisse de la vision.

    Une augmentation liée au changement de mode de vie

    « Cette augmentation continue s’explique notamment par l’évolution de nos modes de vie et par l’utilisation croissante des écrans » explique l’Observatoire pour la vue qui a commandé cette étude à l’Institut Ispos. Le temps d’exposition des enfants est de plus en plus long, les supports de plus en plus nombreux.

    Selon cette même étude : 3 à 10 des enfants de moins de 10 ans (63%) passent entre une et deux heures par jour devant un écran. Un tiers (23%) y consacrent entre trois et quatre heures, quand 8% d’entre-eux y passent cinq heures ou plus. Seuls 6% y passent moins d’une heure. Pour protéger la vue de vos petits, éloignez-les des écrans ou réduisez au maximum le temps d’exposition. Et si on commençait par sortir le smartphone de la chambre ou par éteindre la télévision au moins deux heures avant l’heure du coucher ?

    Maylis Choné

    À lire aussi : Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

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    Alcool et conduite : encore trop de Français n’ont pas prévu de solution pour la soirée du Nouvel An

    Cette année, 87 % des Français vont consommer de l’alcool dans la soirée du Nouvel An.

    Alors que près d’un Français sur deux sera concerné par la problématique de l’alcool et la conduite, seuls 44 % ont prévu une solution, selon une enquête des associations Prévention routière et Attitude Prévention.

    Lors de la soirée du réveillon, 64 % des Français prévoient boire 3 verres ou plus. En moyenne, ils prévoient consommer 4 verres.

    Plus d’un quart des Français (26 %) prévoit de se déplacer avec un véhicule personnel ; 47 % des Français seront concernés par la question de l’alcool et de la conduite pour eux-mêmes ou leur entourage.

    Seuls 44 % des personnes concernées ont prévu des dispositions particulières.

    Parmi celles-ci :

    • 34 % choisissent des solutions inadaptées, voire dangereuses, pour rentrer du réveillon : emprunter des petites routes, conduire lentement ou attendre avant de reprendre le volant, alors même que 52 % des Français ignorent le temps nécessaire à l’élimination d’un verre d’alcool (une à deux heures par verre d’alcool consommé).

    • 27 % choisissent de ne boire qu’un ou deux verres (Qu’est-ce qu’un verre standard d’alcool ? – et alcoolémie légale au volant) ;

    • 32 % envisagent de dormir sur place ;

    • 28 % envisagent de désigner un « capitaine de soirée »

    La campagne #BienRentrer des deux associations incite les Français à anticiper leur solution de retour :

    • désigner un Sam, le capitaine de soirée,
    • dormir sur place,
    • utiliser les transports en commun, ou réserver un taxi/VTC.

    Le site bienrentrer.fr suggère des modes d’emploi et des conseils pour mettre ces solutions en œuvre.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Association Sécurité routière.
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    Quelles sont les maladies les plus recherchées sur Internet ?

    Quelles sont les maladies les plus recherchées sur Internet ?

    Le 31 décembre 2018.

    Une étude récente dévoile le classement des 100 maladies les plus recherchées sur Internet par les Français entre août 2017 et juillet 2018. Quelles maladies préoccupent le plus les internautes, dans l’Hexagone ? On vous dit tout.

    Les Français sont plus préoccupés par les maladies rares

    Qui ne s’est pas déjà fait une belle frayeur en recherchant sur Internet des informations sur une maladie, à l’énoncé du diagnostic voire à l’apparition de certains symptômes ? Newpharma, la pharmacie en ligne belge, a voulu savoir quelles étaient les maladies les plus recherchées sur Internet, dans le but de «  réaliser une enquête sur l’état de santé des Français ».

    Les résultats de l’enquête réalisée entre août 2017 et juillet 2018 grâce aux données de Google Keyword Planner France, ont été publiés le 2 novembre 2018 sur le site de la pharmacie en ligne et sont parfois assez étonnants. Il apparaît en effet que les maladies rares sont plus souvent recherchées que les maladies du quotidien.

    L’endométriose, maladie la plus recherchée sur Internet par les Français

    En tête du classement, on trouve des maladies rares comme l’endométriose, maladie gynécologique touchant 10 à 20% des femmes en âge de procréer. Cette maladie arrive en première position avec 175.500 recherches mensuelles. Arrive ensuite la maladie de Charcot avec 144.900 recherches, cette maladie dégénérative des cellules nerveuses responsables du contrôle des muscles volontaires, à évolution rapide et dont on guérit difficilement, et qui comptabilise 1.000 nouveaux cas tous les ans. La maladie de Lyme, transmise par les morsures de tiques et dont on parle beaucoup ces dernières années, figure à la troisième place avec 114.400 recherches mensuelles.

    Les maladies mentales de nos sociétés modernes arrivent également en tête de classement, puisque le burn-out occupe la 15eplace, avec 74.000 recherches, tout comme le pervers narcissique qui est juste derrière et la dépression, en 27eposition avec 50.400 recherches. En queue de classement, on trouve le purpura, l’ulcère et le ver solitaire, avec chacun 27.100 recherches chaque mois.

    Aurélie Giraud

    Pour en savoir plus : Problèmes et maladies

    Les Nouvelles de PasseportSanté.net

    L’application Google Fit pour aider à mener une vie plus active

     ».

    • Minutes d’activité

      « Gagnez des minutes d’activité pour toutes les activités physiques que vous faites et restez motivé à apporter de simples changements dans le cours de votre journée, comme prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, ou jaser avec un ami durant une promenade plutôt que dans un café. »

    • Points de cardio

      « Les activités qui font battre votre cœur plus rapidement ont d’énormes bienfaits sur la santé de votre cœur et de votre esprit. Vous gagnerez un point de cardio pour chaque minute d’activité modérée, comme marcher plus rapidement lorsque vous promenez le chien, et deux points pour les activités plus intenses, comme la course. »

    « Avec seulement 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine, vous atteindrez les recommandations de l’AHA et de l’OMS en matière d’activité physique, qui ont fait leurs preuves pour réduire le risque de maladies du cœur, améliorer la qualité du sommeil et augmenter votre bien-être mental », souligne la présentation de l’application.

    L’application permet d’obtenir « des statistiques en temps réel lors de vos joggings, promenades et balades à vélo » et de consulter les progrès quotidiens. Les points peuvent aussi être calculés pour divers types d’exercices tels que le Pilates, l’aviron, le cardiovélo… Des feedbacks et suggestions sont adaptés à l’activité des utilisateurs.

    L’application utilise les capteurs d’un téléphone Android ou le capteur de fréquence cardiaque de plusieurs marques de montres connectées.

    Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Google Play.
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    En Belgique, des salariés des banques sont incités à devenir aides-soignants ou infirmiers

    En Belgique, des salariés des banques sont incités à devenir aides-soignants ou infirmiers.

    Alors que le secteur bancaire est contraint de réduire ses effectifs, les métiers de la santé peinent à recruter. Un accord va faciliter les transferts entre les deux secteurs, a rapporté L’Echo belge, relayé par Le Monde et Le Figaro.

    Pour encadrer cette mobilité, la Fédération belge du secteur financier (Febelfin) vient de signer un protocole avec plusieurs syndicats.

    Le protocole inclut l’offre d’une formation adéquate et, si le travailleur le souhaite, la conclusion d’un nouveau contrat auprès d’un nouvel employeur.

    Le secteur de la santé proposera aux salariés des banques d’entamer une formation d’infirmier ou d’aide-soignant à partir de septembre 2019. « Une rémunération sera versée pendant le temps de cette formation, prise en charge pas le futur employeur, avec l’aide du fonds social de formation pour le secteur de la santé », précise Rodolphe de Pierpont, président de la Febelfin.

    « Après la santé, c’est le secteur de la logistique, dynamisé par l’essor de l’e-commerce, qui démarrera prochainement des discussions avec la Fédération belge du secteur financier », rapporte Le Monde. « Une première campagne d’information sera lancée en mars prochain et les premières formations devraient démarrer en septembre 2019 », précise Le Figaro.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Echo.be, Le Monde, Le Figaro.
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    Comment le cancer se propage-t-il ?

    Une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) a déterminé comment un gène modifie le contenu des messages que s’échangent les

    chez les personnes souffrant d’un glioblastome, une forme très agressive de cancer du cerveau qui se propage rapidement.

    Leurs résultats sont publiés dans la revue Molecular & Cellular Proteomics.

    « Les cellules cancéreuses nous attaquent en “bande”, toutefois, pour travailler efficacement ensemble, elles doivent communiquer les unes avec les autres », explique Janusz Rak, auteur sénior, professeur au Département de pédiatrie à l’Université McGill.

    Elles communiquent entre autres par l’intermédiaire de vésicules extracellulaires remplies de protéines agissant comme des messages transportés entre les cellules.

    Le professeur Rak et son équipe ont découvert que l’oncogène EGFRvIII, qui déclenche le développement du cancer, fait également en sorte que les cellules « parlent une langue différente ».

    « Les protéines présentes dans les VE peuvent modifier le comportement des cellules ; par exemple, elles peuvent faire en sorte que des cellules envahissent des tissus ou forment des métastases. Comme les VE envoient ces protéines entre les cellules, certaines cellules l’interprètent comme un signal afin d’être agressives ; c’est un aspect important de ce qu’est le cancer », explique le professeur Rak.

    « Ce qui est étonnant est qu’un seul gène responsable du cancer, le gène EGFRvII, peut transformer des centaines de protéines présentes dans les VE, modifiant ainsi complètement les messages que les cellules se transmettent les unes aux autres », ajoute-t-il.

    Cette découverte ouvre une voie prometteuse pour la recherche de moyens de freiner la propagation du cancer ou de diagnostiquer la maladie à un stade plus précoce.

    « Nos travaux suggèrent également que différents oncogènes peuvent agir différemment sur la communication intercellulaire ainsi que sur le type et sur le contenu des VE que les cellules cancéreuses émettent ou reçoivent ; nous devons comprendre le fonctionnement de ces oncogènes afin de mettre au point de nouveaux traitements », explique Dongsic Choi, auteur principal, qui a mené l’étude en ayant recours à un technique de microscopie de très haute résolution.

    Les VE, dont la présence peut être détectée dans des échantillons de sang, sont déjà utilisées pour diagnostiquer des cancers. Les protéines associées aux VE, découvertes par l’équipe du professeur Rak, pourraient à l’avenir être utilisées dans la mise au point de tests et de traitements personnalisés destinés aux patients ayant un glioblastome.

    Le glioblastome (ou glioblastome multiforme) peut se manifester à tout âge, mais survient principalement entre 45 et 70 ans, précise le communiqué de l’université. Au Canada, chaque année, près de 1 000 personnes reçoivent un diagnostic de glioblastome ; seulement 4 % survivent pendant cinq ans ou plus à cette maladie.

    Cancer du cerveau : résultat de l’ajout d’une chimiothérapie néo-adjuvante avant la radiothérapie

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Université McGill, Molecular & Cellular Proteomics.
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    Des chercheurs plaident pour un dépistage précoce de certains cancers par scanner

    Des chercheurs plaident pour un dépistage précoce de certains cancers par scanner

    Le 28 décembre 2018.

    Des chercheurs plaident pour un diagnostic généralisé du cancer du poumon par scanner. Selon leurs estimations, ce protocole permettrait de sauver 7.500 vies par an.

    7.500 vies pourraient être sauvées grâce à un simple scanner

    Et si une simple campagne de dépistage ciblé permettait, chaque année, de sauver 7.500 vies ? C’est l’idée que propose une trentaine de spécialistes dans un article publié dans Le Journal du Dimanche, le 18 novembre dernier. Ces pneumologues, cancérologues ou encore radiologues plaident pour une généralisation du dépistage du cancer du poumon par scanner pour tous les gros fumeurs ou anciens gros fumeurs, à partir de 50 ans.

    « En faisant passer un simple scanner aux gros fumeurs, on pourrait sauver 7.500 vies chaque année », affirme le chef du service de pneumologie du CHU de Nice, interrogé par l’hebdomadaire. Or pour le moment, la France semble assez réticente à lancer ce type de dépistage, alors même que d’autres pays, tels que les États-Unis ou de nombreux pays européens, ont déjà généralisé ces diagnostics qui sont par ailleurs remboursés par les assurances.

    Le cancer du poumon est un des plus fréquents en France

    La France suit ainsi une recommandation de la Haute autorité de santé (HAS) qui, en 2016, avait estimé que ces diagnostics représentaient un risque trop important de faux diagnostic. Risque que les experts interrogés dans le JDD réfutent en bloc tant les derniers progrès scientifiques permettent d’obtenir un résultat très fiable.

    Le cancer du poumon occupe actuellement le 2ème rang chez l’homme et le 3ème rang chez la femme des tumeurs les plus fréquentes, selon les données de Santé Publique France, avec respectivement 32.300 et 16.800 nouveaux cas par an. Le tabac constitue de loin la première cause de ce cancer, responsable de plus de 8 cas sur 10.

    Gaëlle Latour

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