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Source de calcium, de fibres… : attention à l’influence des mentions valorisantes des emballages de mauvais aliments

« La Commission européenne aurait dû établir en 2009 un système de profil nutritionnel des aliments, destiné à encadrer les allégations nutritionnelles et de santé parfois fallacieuses affichées par les fabricants sur les aliments transformés », selon une législation votée par l’Union européenne en 2006.

« Mais les travaux ont pris du retard », 10 ans de retard…, dénoncent des associations de consommateurs européennes, relayées par l’UFC-Que Choisir.

Ces associations, par la voix du Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), demandent depuis des années un encadrement de ces pratiques afin « qu’un aliment globalement peu intéressant du point de vue nutritionnel (trop gras, trop sucré, trop salé) ne puisse afficher des mentions valorisantes du type “source de calcium”, “pauvre en gras”, “riche en fibres” ou encore “renforce le système immunitaire” ».

Le système de profil nutritionnel attendu « empêcherait l’industrie alimentaire de fabriquer des aliments et des boissons mauvais pour la santé qui paraissent plus sains qu’ils ne le sont », rappelle le BEUC dans un communiqué.

« Seuls les produits sains méritent une allégation. »

« Le Beuc exige donc que Bruxelles publie un rapport avant les prochaines élections européennes, en mai 2019. »

Pour plus d’informations sur les aliments ultra-transformés, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, BEUC.
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Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Décès de Naomie Musenga : la ministre de la Santé veut réformer le système des urgences téléphoniques

Le 18 janvier 2019.

Un peu plus d’un an après la mort de Naomie Musenga, non secourue par le Samu de Strasbourg, la ministre de la Santé veut mettre en place une série de réformes pour améliorer le système des urgences en France.

Naomie Musenga est-elle morte à cause de la négligence d’une opératrice du Samu ?

Cela fait un an que Naomie Musenga, cette jeune femme de 22 ans, est morte dans la détresse la plus totale. Son appel au Samu de Strasbourg a été tourné en dérision par l’opératrice, aucun secours ne lui a été envoyé et elle est morte quelques heures plus tard chez elle. Depuis ses parents se battent pour savoir ce qu’il s’est réellement passé.

Nous savons désormais que leur fille, qui se plaignait d’atroces douleurs au ventre, est décédée à cause d’une intoxication au paracétamol. L’assistante de régulation est toujours suspendue, le responsable du Samu Bas-Rhin a démissionné et c’est au tour de la ministre de la Santé de s’emparer du dossier pour creuser le problème plus en profondeur : le système des urgences téléphoniques doit être réformé.

Quelles réformes pour les urgences téléphoniques ?

En France, trois numéros peuvent être composés pour joindre un service d’urgence : le 17 (police), le 18 (pompiers) ou le 15 (SAMU). Pour que les appels soient mieux traités, mieux triés, harmonisés et mieux répartis entre les service d’urgence, la ministre, Agnès Buzyn, souhaite que tous les appels arrivent au même numéro, le 112.

Elle envisage aussi des envois de messages par SMS pour ceux qui ne peuvent parler ou des appels vidéo pour montrer une plaie à l’opérateur. La géolocalisation de la victime est également une piste qui permettrait aux sercours de gagner du temps. Mais l’urgence la plus absolue est de recruter plus d’opérateurs téléphoniques de régulation médicale et de les former davantage. 

Maylis Choné

À lire aussi : Urgences

 

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Immunothérapies contre le cancer : des effets secondaires tels que des maladies rhumatismales et musculo-squelettiques

Les nouvelles immunothérapies pour le traitement du cancer de la classe dite des « inhibiteurs de points de contrôle immunitaires » sont associées à des effets secondaires indésirables liés au système immunitaire, qui incluent des maladies rhumatismales et musculo-squelettiques, selon une étude publiée dans la revue

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Un nouveau régime bon pour votre santé comme pour la planète

Un nouveau régime bon pour votre santé comme pour la planète

Le 18 janvier 2019

Comment nourrir une population mondiale croissante avec un régime alimentaire sain ? Une équipe d’experts venus du monde entier aurait trouvé LE régime idéal, bon pour la santé et la planète.

11 millions de décès prématurés par an en moins dans le monde

« Les systèmes alimentaires peuvent nourrir la santé humaine et favoriser la durabilité environnementale, mais nos trajectoires actuelles menacent les deux. » Voici le constat établi par une équipe de 37 chercheurs venus de 16 pays différents, qui se sont penchés durant trois ans sur la possibilité de se nourrir en respectant à la fois notre santé et la planète.

Selon leurs travaux, publiés dans la revue médicale The Lancet en partenariat avec l’ONG Fondation EAT, pour atteindre cet objectif, il suffirait de « diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et doubler celle des fruits, des légumes et des noix » rapportent nos confrères de RTL.  « 11 millions de décès prématurés par an » en moins dans le monde. Telle serait la conséquence de ce nouveau régime.  

14 grammes de viande rouge par jour

Il ne s’agit cependant pas d’un régime universel : « Cela ne signifie pas que la population mondiale devrait manger exactement le même ensemble d’aliments » précisent les experts. Le régime doit être adapté à chaque pays, selon « la culture, la géographie et la démographie ». Ils ont ainsi préféré fixer des « fourchettes d’ingestions recommandées par groupes d’aliments ».

Dans le détail, les chercheurs recommandent de consommer en moyenne chaque jour 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières comme le riz, blé ou le maïs, 250 grammes de lait entier (ou équivalent). La grande nouveauté consiste à préconiser la consommation de seulement 14 grammes de viande rouge, ou 29 grammes de volaille, 28 grammes de poisson ,13 grammes d’oeufs, ou encore 50 grammes de noix en tout genre.

 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande : pourquoi ?

 

 

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Grippe : huit régions désormais en phase épidémique

Grippe : huit régions désormais en phase épidémique

Le 17 janvier 2019.

Selon le dernier bulletin de Santé publique France, huit régions de l’Est de la France sont aujourd’hui au-dessus du seuil épidémique. On fait le point.

Huit régions de l’Est de la France au-dessus du seuil épidémique de grippe

« Huit régions sont en épidémie et cinq, en phase pré-épidémique ». L’agence nationale de santé publique « Santé publique France » a publié, le 16 janvier, son dernier bulletin épidémiologique sur la grippe en France. Si elle est arrivée tardivement cette année, la grippe semble progresser rapidement.

Après l’Occitanie, ce sont ainsi sept régions qui sont passées en phase épidémique : l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand-Est, les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. La Bretagne, la Normandie, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et la Corse sont quant à elles en situation de pré-épidémie.

Respecter des mesures strictes d’hygiène en période d’épidémie de grippe

Selon les derniers chiffres, près de 3.000 (2.972) passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal (contre 2.583 la semaine précédente) et 408 hospitalisations (contre 290) ont été enregistrés durant la semaine du 7 au 13 janvier 2019. Santé publique France rapporte également que, depuis le 1er novembre 2018, 171 cas graves de grippe ont été signalés, dont 40 la semaine du 7 au 13 janvier, et l’âge moyen des cas est de 58 ans.

L’agence de santé rappelle que la vaccination reste la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications. À noter qu’un délai de quinze jours après la vaccination est nécessaire pour être protégé. Si vous n’êtes pas vacciné, il convient de respecter des mesures strictes d’hygiène : se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique, utiliser un mouchoir à usage unique, éternuer dans son coude plutôt que dans ses mains et porter un masque jetable quand on présente un syndrome grippal, en particulier au contact des personnes fragiles.

Aurélie Giraud

À lire aussi : 10 choses à savoir sur la grippe

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Les bénéfices pour la santé des bouillons d’os

« Boire du bouillon d’os est une mode diététique récente qui, selon les partisans, combattrait l’inflammation, soulagerait les douleurs articulaires et favoriserait la santé intestinale. »

« La cuisson des os d’animaux libère dans le bouillon du collagène et d’autres protéines qui peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour valider ces allégations. »

Une étude, publiée en janvier dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry (JAFC) de l’American Chemical Society, a montré que les os de jambon contiennent des peptides qui pourraient avoir des effets cardioprotecteurs.

Pendant la cuisson et la digestion, les protéines des os d’animaux peuvent être décomposées en plus petits éléments, des peptides, qui ont des propriétés différentes de celles des protéines intactes, explique le communiqué des chercheurs.

Par exemple, certains peptides du collagène agissent comme antioxydants ou inhibiteurs d’enzymes liées à la maladie. Pour vérifier si les os de jambon sec peuvent être une source de peptides bénéfiques, Leticia Mora du Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol et ses collègues ont broyé les os et simulé des conditions de cuisson et de digestion humaine.

Ils ont ensuite examiné si les échantillons osseux pouvaient bloquer les activités de diverses enzymes impliquées dans les maladies cardiovasculaires.

Ils ont constaté que les peptides osseux, dont la plupart provenaient de collagène et de protéines d’hémoglobine, inhibaient les enzymes même après le chauffage et simulation de digestion.

En fait, ces traitements ont libéré d’autres peptides bioactifs, ce qui suggère que l’utilisation d’os de jambon pour faire des bouillons et des ragoûts pourrait avoir un effet positif sur la santé cardiovasculaire, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Chemical Society, JAFC.
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Le virus responsable de la mononucléose et le risque de schizophrénie seraient liés

Le virus responsable de la mononucléose et le risque de schizophrénie seraient liés

Le 16 janvier 2019.

Selon une récente étude américaine, le virus d’Epstein-Barr (EBV), responsable notamment de la mononucléose infectieuse, augmenterait le risque de schizophrénie.

Des niveaux d’anticorps contre le virus d’Epstein-Barr plus élevés chez les personnes souffrant de schizophrénie 

Dans une étude publiée le 20 novembre 2018 dans la revue Schizophrenia Bulletin, des chercheurs américains du Maryland ont mis en évidence un lien entre le virus d’Epstein-Barr (EBV), responsable notamment de la mononucléose infectieuse, et le risque de développer une schizophrénie. Pour mener leur étude, les chercheurs ont mesuré les niveaux d’anticorps anti-EBV chez 743 participants, divisés en deux groupes : le premier comptait 432 individus atteints de schizophrénie et le deuxième, 311 sujets ne présentant aucun problème de santé mentale.

Selon leurs conclusions, le premier groupe avait entre 1,7 à 2,3 fois plus de risques d’avoir des taux élevés d’anticorps anti-EBV dans leur organisme que le deuxième groupe. Par ailleurs, les analyses génétiques ont révélé que les personnes qui avaient à la fois des taux élevés d’anticorps anti-EBV et un risque génétique accru de schizophrénie présentent « un risque de diagnostic de la schizophrénie supérieur à 8,5 ».

La prévention contre la mononucléose infectieuse pour limiter le risque de schizophrénie

Selon le Dr Robert Yolken, principal auteur de l’étude, le lien de cause à effet entre mononucléose et schizophrénie n’est pas confirmé, mais l’étude « indique que la prévention et le traitement du virus d’Epstein-Barr pourraient représenter une approche de prévention et de traitement de troubles psychiatriques sévères comme la schizophrénie ».

Le problème, c’est que cette maladie très contagieuse touchant principalement le jeune enfant, l’adolescent et le jeune adulte, appelée aussi « maladie du baiser » en raison de son mode de transmission notamment par la salive, est très répandue et passe parfois inaperçue. Il convient donc d’adopter dès le plus jeune âge des règles d’hygiène très strictes, comme un lavage de mains régulier et rigoureux, ainsi que limiter les contacts rapprochés.

Aurélie Giraud

À lire aussi La réalité virtuelle pour comprendre la schizophrénie

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Insomnie : la proportion d’adultes touchés est en hausse au Canada

Entre 2007 et 2015, la proportion d’adultes touchés par l’insomnie au Canada est passée de 17 à 24 %, soit une hausse de 42 %, selon des chiffres de Statistique Canada analysés par le professeur Charles Morin de l’École de psychologie de l’Université Laval (Québec) et ses collègues.

Les données étudiées sont celles d’enquêtes menées entre 2007 et 2015 auprès de 21 826 Canadiens de 6 à 79 ans.

Les résultats sont publiés dans la revue Health Reports.

Les femmes sont davantage touchées par l’insomnie. En 2015, chez les 18 à 64 ans, 30 % des femmes rapportaient en souffrir, ce qui était le cas de 21 % des hommes.

En 2015, l’insomnie touchait 15 % des 14 à 17 ans et 9 % des 6 à 13 ans.

Dans tous les groupes d’âge, l’insomnie est en hausse.

Ce qui peut s’expliquer par deux facteurs, avance Charles Morin. « D’une part, les gens sont davantage sensibilisés au problème et ils en connaissent mieux les manifestations, ce qui fait qu’ils le rapportent davantage dans les enquêtes. D’autre part, des changements dans le mode de vie, notamment l’omniprésence des écrans rétroéclairés et leur abondante utilisation, peuvent nuire au sommeil. » (TEST : Quelle est la sévérité de votre insomnie ?)

L’insomnie, souligne le chercheur, est notamment un facteur de risque pour la dépression et l’hypertension.

« En Europe et aux États-Unis, mentionne-t-il, le traitement de l’insomnie fait maintenant partie des guides de pratiques cliniques publiés par les autorités médicales. Au Canada, une réflexion est amorcée en ce sens et les compagnies d’assurance sont particulièrement préoccupées par ce problème. »

L’étude est signée par Jean-Philippe Chaput, du Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute, par Jessica Yau et Deepa P. Rao, de l’Agence de la santé publique du Canada, et par Charles Morin.

Pour plus d’informations sur l’insomnie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), Statistique Canada.
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Une alimentation riche en fibres pour lutter contre de nombreuses maladies

Une alimentation riche en fibres pour lutter contre de nombreuses maladies

Le 15 janvier 2019.

Cancers, diabète, AVC, maladies cardiaques… Et si notre alimentation permettait de lutter efficacement contre ces maux ? Des scientifiques ont constaté les nombreux bienfaits de repas riches en fibres.

Des fibres pour rester en forme

Les chercheurs de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande et de Dundee en Ecosse ont mené de vastes travaux, en croisant les résultats de multitudes d’études pour parvenir à leurs conclusions : les fibres que nous consommons permettent de faire baisser le risque de maladies chroniques, de diabète de type 2, de cancers (colorectal, sein, oesophage, prostate, endomètre) et d’AVC.

Si l’on consulte l’étude publiée dans le magazine The Lancet, on comprend que les scientifiques on remarqué que 25 à 29 grammes de fibres par jour suffisaient à baisser de 15 à 30% le risque de maladies et de morts soudaines. Toujours grâce à cette alimentation, on baisse aussi le risque d’obésité et de ses nombreuses conséquences néfastes sur la santé (cholestérol, etc).

Les fibres, essentiels pour l’organisme

Qu’entend-on concrètement par une alimentation riche en fibres ? Il s’agit en fait d’un repas composé en partie de fruits, de légumes, de céréales complètes et de légumineuses. Pauvres en graisse, ces aliments empêchent la prise de poids trop importante et permettent effectivement de rester en forme. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a commandé cette étude, insiste sur l’importance de cet apport essentiel à l’oragnisme surtout quand on sait qu’en moyenne, dans le monde, on ne consomme que 20 grammes de fibres par jour et par habitant.

Maylis Choné

Pour en savoir plus : 8 aliments riches en fibres

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Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Alzheimer : des Français font un pas de géant dans la recherche

Le 14 janvier 2019.

Des chercheurs français viennent de découvrir comment, en se fixant sur certaines protéines de la membrane d’une cellule, des agrégats pathogéniques parvenaient à assurer la propagation de la maladie d’Alzheimer.

Des chercheurs expliquent comment la protéine Tau agit

Dans la recherche contre les maladies neurodégénératives, la question est, aujourd’hui, de savoir quelle génération connaîtra les premiers traitements curatifs. La recherche progresse rapidement et c’est une équipe de chercheurs français qui vient apporter sa pierre à ce vaste édifice. À Fontenay-aux-Roses, les scientifiques du laboratoire des maladies neurodégénératives : mécanismes, thérapie, imagerie du CNRS, en collaboration avec l’École normale supérieure, la Sorbonne et l’Inserm, viennent de découvrir par quelle porte la protéine responsable de l’évolution de la maladie d’Alzheimer entrait dans une cellule.

Pour parvenir à cette découverte, ces chercheurs ont étudié, in vitro, sur des neurones de souris, le comportement des agrégats de la protéine Tau, dont on savait déjà que la propagation et la fixation sont des étapes clés dans le développement de la maladie. Ils se sont aperçus que ces agrégats ciblaient la pompe sodium/potassium et les récepteurs de glutamate, deux protéines essentielles à la survie des neurones.

De nouveaux traitements curatifs pourraient bientôt être imaginés

Au cours de leur expérience, les chercheurs ont également découvert qu’en se fixant à la cellule, ces agrégats modifiaient la structure de sa membrane, l’empêchant ainsi de communiquer avec les autres neurones.

Pour les auteurs de cette étude, ces travaux permettent d’expliquer un des aspects de la maladie : la dégradation de communication entre les neurones. Mais pas seulement, expliquent les chercheurs : « Ils ouvrent aussi la voie à la conception de nouvelles stratégies thérapeutiques fondées sur la protection de l’intégrité synaptique, la restauration de l’activité des récepteurs membranaires de la protéine Tau, et l’utilisation de leurres pour empêcher l’interaction délétère entre agrégats pathogènes de la protéine Tau et leurs cibles membranaires ».

Gaëlle Latour

À lire aussi De la caféine pour contrer la maladie d’Alzheimer

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