Tous les articles par Santé-Avis

Plus de bien-être et meilleure santé mentale chez les lève-tôt, montre une grande étude génomique

Une grande étude génomique révèle certains mécanismes de l’horloge biologique, jetant un nouvel éclairage sur ses liens avec la santé mentale.

L’étude, publiée dans la revue scientifique Nature Communications, suggère qu’être génétiquement programmé pour se lever tôt peut mener à un plus grand bien-être et à un risque moindre de schizophrénie et de dépression.

Les résultats ne montrent toutefois pas de liens avec des maladies comme le diabète ou l’obésité.

L’étude a été menée dans le cadre d’une collaboration internationale dirigée par l’Université d’Exeter et le Massachusetts General Hospital (Université Harvard).

Elle met en évidence le rôle clé de la rétine de l’œil pour aider le corps à garder le temps. Elle augmente également de 24 à 351 le nombre de zones du génome connues pour influencer le chronotype (être lève-tôt ou couche-tard).

Mike Weedon de l’Université d’Exeter et ses collègues ont analysé des données provenant de 250 000 clients de 23andMe, une entreprise privée américaine d’analyse génomique, et de 450 000 personnes participant à l’étude britannique Biobank.

Les participants ont indiqué s’ils étaient une « personne du matin » ou une « personne du soir » (TEST : Quel est votre chronotype ?). Ces données ont été mises en relation avec celle de l’analyse du génome.

Les chercheurs ont ensuite confirmé leurs résultats à l’aide d’informations provenant de traqueurs d’activité portés au poignet par plus de 85 000 personnes de la Biobanque britannique. Ces informations ont montré une différence de 25 minutes de l’heure de réveil naturel entre les personnes se situant dans les 5 % portant le plus de gènes liés au fait d’être matinal et celles se situant dans les 5 % portant le moins de ces gènes.

Les zones génétiques influençaient le moment du sommeil, mais pas la qualité ou la durée du sommeil.

Les régions génomiques identifiées incluent les régions centrales des horloges corporelles, aussi appelées rythmes circadiens, ainsi que les gènes exprimés dans le cerveau et dans le tissu rétinien de l’œil.

Les horloges biologiques sont influencées par les gènes et les facteurs liés au mode de vie, notamment l’alimentation, l’exposition à la lumière artificielle et les activités, soulignent les chercheurs. Elles affectent un large éventail de processus moléculaires, dont les niveaux d’hormones et la température corporelle, ainsi que les habitudes de réveil et de sommeil.

Pour plus d’informations sur les chronotypes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Exeter, Nature Communications.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les gènes seraient en partie responsables de la minceur

Les gènes seraient en partie responsables de la minceur

Le 30 janvier 2019.

Si vous êtes mince et que vous arrivez à le rester facilement, ce serait en partie grâce à vos gènes. C’est la conclusion d’une récente étude anglaise. 

Les personnes minces prennent moins facilement de poids que les autres

Une équipe de scientifiques de l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne) a cherché à savoir pourquoi certaines personnes parviennent à rester minces tandis que d’autres prennent du poids facilement. Selon les résultats de leur étude, publiée dans la revue PLOS Genetics, les facteurs génétiques entrent en ligne de compte : certains gènes seraient impliqués dans la minceur.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les données de génotype, c’est-à-dire le patrimoine héréditaire dépendant des gènes, de 1.622 personnes minces en bonne santé, 1.985 cas d’obésité sévère dans l’enfance et 10.433 personnes dont le poids était normal. Leur ADN a été prélevé et ils ont répondu à un questionnaire sur leur état de santé ainsi que sur leur mode de vie.

Personnes obèses : « Les dés génétiques jouent en leur défaveur »

Le Dr. Inês Barroso, l’un des auteurs de l’étude, explique : « Comme nous l’avions anticipé, nous avons trouvé que les personnes obèses avaient un score de risque génétique plus élevé que les personnes de poids normal, ce qui contribue à leur risque d’être en surpoids. Les dés génétiques jouent en leur défaveur ».

À l’inverse, « ces recherches montrent pour la première fois que les personnes minces et saines sont généralement minces parce qu’elles disposent d’un fardeau plus léger de gènes qui augmentent les risques de surpoids et pas parce que ces personnes sont moralement supérieures », explique Sadaf Farooqi, professeur à l’Université de Cambridge et co-auteur de l’étude. D’autres recherches sont toutefois nécessaires pour identifier le gène influençant la minceur : « Si nous trouvons ces gènes qui les empêchent de prendre du poids, nous pourrons peut-être les cibler pour développer de nouvelles stratégies de perte de poids et aider les personnes qui ne disposent pas de cet avantage ».

Aurélie Giraud

À lire aussi Une nouvelle découverte pour expliquer l’obésité

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés (Guide alimentaire canadien)

Le type de gras est plus important pour la santé que la quantité totale, souligne le nouveau Guide alimentaire canadien publié en janvier 2019.

Il présente plusieurs idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés.

Choisissez des aliments contenant de bons gras

  • Essayez différents types de poissons gras, comme :

    • la truite
    • le hareng
    • le saumon
    • le maquereau
  • Lorsque vous préparez des aliments, utilisez des huiles saines, comme celles :

    • de lin
    • d’olive
    • de soja
    • de maïs
    • de canola
    • d’arachide
    • de carthame
    • de tournesol
  • Mangez de petites quantités de noix comme collation.

  • Essayez des beurres de noix, comme le beurre d’arachide, d’amande ou de noix de Grenoble.

  • Essayez des graines de citrouille ou de tournesol. Faites-les griller pour les manger en collation ou ajoutez-les aux salades.

  • Préparez votre propre vinaigrette avec de l’huile de canola, d’olive ou de lin. Ajoutez du vinaigre balsamique, du vin de riz ou d’autres vinaigres. Aromatisez de jus de citron, de moutarde sèche ou de Dijon, d’ail et d’herbes.

Limitez la quantité d’aliments qui contiennent des gras saturés

  • Limitez la quantité d’aliments contenant des gras saturés, comme :

    • la crème
    • les viandes grasses
    • les viandes transformées
    • certains desserts et produits de boulangerie
    • la plupart des aliments frits, comme les frites
    • le lait de coco ou la crème de coco en conserve
    • certains desserts glacés comme la crème glacée
    • les fromages et les aliments contenant beaucoup de fromage
  • Lorsque vous préparez des aliments, essayez de limiter la quantité d’huiles et de gras saturées, comme :

    • le ghee
    • le beurre
    • le saindoux
    • l’huile de palme
    • la margarine dure
    • l’huile de noix de coco
  • Choisissez des coupes de viande maigres et de la volaille sans la peau. Retirez le plus de gras possible. Égouttez le gras de la viande hachée cuite.

    Les coupes de viande maigres ou extra maigres peuvent inclure :

    • les longes de porc
    • les poitrines de poulet
    • les biftecks ou rôtis de surlonge
    • la volaille hachée maigre
    • les rôtis d’intérieur et d’extérieur de ronde
    • le gibier comme :

      • le cerf
      • le bison
      • l’orignal
      • le caribou
  • Certains aliments transformés sont faits d’ingrédients à forte teneur en gras saturés. Lisez les étiquettes des aliments pour comparer les produits. Choisissez ceux qui contiennent peu ou pas de gras saturés ajoutés.

Remplacez les gras saturés par de bons gras

Essayez ces solutions pour remplacer les gras saturés par de bons gras :

  • Sur vos rôties, remplacez le fromage à la crème par du beurre de noix.
    Sur le pain ou les petits pains, remplacez le beurre par de l’huile d’olive aromatisée au vinaigre balsamique.

  • Pour la trempette, essayez de faire votre propre houmous ou tzatziki pour remplacer les trempettes aux épinards ou aux artichauts.

  • Lorsque vous cuisinez, remplacez le shortening, le saindoux ou la margarine dure par des huiles saines comme les huiles de canola, d’olive et de soja.

« Choisir des aliments contenant surtout de bons gras peut permettre de diminuer les risques de maladies du cœur », souligne le guide.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Guide alimentaire canadien.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Une nouvelle découverte pour expliquer l'obésité

Une nouvelle découverte pour expliquer l'obésité

Une nouvelle découverte pour expliquer l’obésité

Le 29 janvier 2019.

Il n’existe pas encore de traitement à proprement parler mais les scientifiques ont découvert un phénomène qui pourrait expliquer le dysfonctionnement de l’appétit chez les personnes obèses ou en surpoids. Un enzyme servant à réguler la faim en serait à l’origine.

Manger trop gras perturbe la sensation de satiété

L’équipe de chercheurs belges de l’université de Louvain a publié les résultats de ses travaux dans la revue Nature Communication : ils ont découvert le rôle essentiel d’un enzyme de l’intestin bien particulier, le NAPE-PLD (de son vrai nom N-acyl phosphatidylethanolamine phospholipase D). Ce dernier transmet, de l’intestin au cerveau, la sensation de satiété.

Mais voilà, lorsque l’on mange trop d’aliments gras, et trop souvent, cet enzyme travaille moins, disparaît peu à peu et ne transmet plus son message au cerveau. Par conséquent, plus on mange gras, plus on a faim, plus on grossit ! L’appétit n’est plus du tout régulé, les fringales n’ont plus de limites. Ce dysfonctionnement touche les personnes obèses ou en surpoids qui représentent aujourd’hui un adulte sur deux en France.

Une étude sur des souris

Les chercheurs ont découvert, grâce des tests en laboratoire sur des souris, que celles qui n’avaient pas cet enzyme mangeaient plus, souvent sans savoir s’arrêter, grossissaient plus que les autres et étaient plus sédentaires, alors même que toutes les souris étaient soumises exactement au même régime alimentaire.

« On a donc mis le doigt sur un mécanisme clé dans la régulation du métabolisme. Cela ne va pas empêcher les personnes en surpoids ou obèses de manger, mais cela permet d’expliquer pourquoi elles ont tout le temps faim, et de chercher des solutions », explique Patrice Cani, professeur à l’université catholique de Louvain (UCL). Pour le moment, aucun traitement n’a été mis en place, mais les scientifiques espèrent pouvoir développer un complément alimentaire pour réactiver cet enzyme et restaurer le dialogue entre l’intestin et le cerveau. 

Maylis Choné

À lire aussi : 5 aliments rassasiants à mettre au menu pour une jolie silhouette !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les effets du bercement sur la qualité du sommeil et la mémorisation

« Quiconque a déjà endormi un bébé en le berçant doucement ou fait une sieste dans un hamac sait que le bercement favorise le sommeil. Mais pourquoi ? »

Des chercheurs de l’Université de Genève avaient déjà montré dans une précédente étude que le balancement pendant une sieste de 45 minutes aidait les gens à s’endormir plus rapidement et à dormir plus profondément.

Afin de comprendre les mécanismes cérébraux à l’œuvre, les chercheurs des universités de Genève (UNIGE) et de Lausanne (UNIL) ont mené deux nouvelles études : l’une avec de jeunes adultes, l’autre sur des souris.

Leurs résultats, publiés dans la revue Current Biology, montrent qu’un mouvement lent et répété durant toute la nuit induit un sommeil plus profond et permet aussi de renforcer la mémoire, qui se consolide lors de certaines phases de sommeil.

Laurence Bayer et Sophie Schwartz, du Département des neurosciences fondamentales de l’UNIGE, ont exploré, chez 18 jeunes adultes, l’impact d’un bercement continu sur le sommeil et sur les ondes cérébrales qui le caractérisent. Les participants ont passé une nuit au Centre de médecine du sommeil des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) afin d’effectuer des enregistrements polysomnographiques (rythme cardiaque, rythme respiratoire, électroencéphalogramme, etc.).

Une fois familiarisés à cet environnement, les volontaires ont passé deux nuits au Centre, l’une sur un lit en mouvement et l’autre sur le même lit, mais en position stationnaire.

Même s’ils dormaient bien dans les deux cas, les participants s’endormaient plus rapidement lorsqu’ils étaient bercés. Ils présentaient aussi des périodes de sommeil profond plus longues et moins de microéveils, l’un des facteurs fréquemment associés à une mauvaise qualité du sommeil.

« Le renforcement du sommeil profond par le bercement est la conséquence directe de la modulation de l’activité des ondes cérébrales pendant le sommeil », explique le communiqué de l’UNIGE. « Ainsi, le bercement continu permet de synchroniser l’activité neuronale des réseaux thalamo-corticaux, qui jouent un rôle important dans la consolidation du sommeil, mais également de la mémoire. »

Les participants ont aussi passé des tests de mémoire : ils devaient apprendre des paires de mots le soir et s’en souvenir le matin.

« Là aussi, le bercement s’est révélé bénéfique : le résultat des tests était bien meilleur après une nuit en mouvement qu’après une nuit immobile ! », indique Aurore Perrault, première auteure.

La deuxième étude a été réalisée chez la souris. Le bercement de leur cage a diminué le temps d’endormissement et augmenté la durée du sommeil, mais sans en augmenter la qualité, contrairement à ce qui avait été montré chez l’humain.

L’étude a mis en évidence un acteur de la qualité du sommeil : le système vestibulaire. Situé dans l’oreille interne, il gère l’équilibre et l’orientation spatiale.

Des souris dont les récepteurs sensoriels de l’oreille interne ne fonctionnaient pas, altérant ainsi la fonction vestibulaire, et des souris contrôles ont été somises aux mêmes bercements.

Contrairement aux souris contrôles, les souris au système vestibulaire altéré n’ont bénéficié d’aucun effet du balancement. La stimulation sensorielle vestibulaire pendant le bercement agit donc sur les réseaux neuronaux responsables du sommeil.

Les chercheurs poursuivent leurs travaux pour identifier les structures, voire les populations neuronales, qui reçoivent les stimuli des organes vestibulaires avant de les transférer aux structures du circuit du sommeil, explique Paul Franken.

La cartographie du réseau de communication entre les deux systèmes permettrait de développer de nouvelles approches pour le traitement de l’insomnie, soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la fonction du sommeil, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université de Genève, Current Biology.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Changement climatique, sous-alimentation et obésité : ces maux ont une corrélation

Le 28 janvier 2018.

C’est une étude qui ne va pas passer inaperçue. Mené par une quarantaine d’experts issus de 14 pays, un rapport établit une corrélation entre changement climatique, sous-alimentation et obésité. Il dénonce aussi les responsables de cette situation et propose des solutions.

Un lien existe entre changement climatique, sous-alimentation et obésité

Selon une vaste étude qui a été publiée en janvier 2019, dans la revue britannique The Lancet, il existe bel et bien un lien entre changement climatique, sous-alimentation et obésité. Cette conclusion est affirmée dans ce rapport issu de travaux réalisés par 43 experts de l’université d’Auckland (Nouvelle-Zélande), de l’université George Washington (Etats-Unis) et de l’ONG World Obesity Federation qui explique que « ces trois phénomènes interagissent ».

Les experts expliquent comment le changement climatique, à l’origine de sécheresses, entraine la baisse de production des fruits et des légumes, provoquant sous-alimentation ou consommation de nourriture industrielle, et donc de nombreux cas d’obésité. « Ces 20 dernières années, obésité, dénutrition et changement climatique ont été considérés séparément et la lenteur des réponses politiques est inacceptable ». Autre problème soulevé par les scientifiques, ce système alimentaire génère, notamment avec l’élevage de bétail « 25 à 30% des émissions de gaz à effet de serre ».

Encadrer les géants de l’alimentaire

À qui la faute ? D’après les scientifiques, il est urgent d’encadrer les géants de l’industrie alimentaire, comme cela a été fait auparavant pour les fabricants de tabac. « Ils proposent la création d’une Convention-cadre sur les systèmes alimentaires, calquée sur la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLA) » lit-on dans les colonnes de Franceinfo.

Aujourd’hui dans le monde, 1,9 milliard de personnes souffrent de surpoids tandis que 462 millions souffrent de maigreur. Il est donc urgent d’agir et de mettre en place des solutions communes pour lutter contre ces trois maux qui sont changement climatique, sous-alimentation et obésité.

Perrine de Robien

À lire aussi : Quels risques pour notre santé face aux changements climatiques ?

 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

TEST : Pourriez-vous être atteint(e) du syndrome de fatigue chronique ?

Ce test, le Questionnaire de sévérité des symptômes du syndrome de fatigue chronique, a été publié en 2013 par le médecin chercheur américain James N Baraniuk et ses collègues (1).

Le syndrome de fatigue chronique (SFC), aussi appelé encéphalomyélite myalgique, n’est pas qu’une simple fatigue excessive chronique. Il inclut plusieurs symptômes.

Aux États-Unis seulement, entre 850 000 et 2,5 millions de personnes en seraient atteintes. Le syndrome représente une crise de santé cachée, estimaient les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains en 2017.

Malgré diverses pistes prometteuses de recherche, les causes demeurent inconnues à ce jour et il n’existe pas encore de tests biologiques pour poser le diagnostic.

Celui-ci, qui repose donc sur les symptômes, est difficile à poser parce que ces symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres maladies dont la présence doit d’abord être exclue.

Le test est basé sur les critères diagnostiques dits de Fukuda, publiés en 1994, qui sont les plus connus et les plus utilisés.

D’autres critères ont été proposés en 2015 par l’Institute of Medicine américain et sont notamment adoptés par les CDC américains.

Soulignons que ce test n’est pas présenté ici dans une optique de permettre un auto-diagnostic, mais plutôt avec l’objectif d’informer. Le diagnostic ne peut être posé que par un médecin, notamment parce que les symptômes peuvent être expliqués par d’autres maladies que celui-ci pourra diagnostiquer ou exclure.

Même s’il n’existe aucun traitement curatif du syndrome, certains symptômes peuvent être traités ou gérés.

Voyez au moyen de ce bref test de 9 questions, si vous pourriez être atteint(e) du syndrome.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription requise)

Pour plus d’informations sur le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.

(1) Baraniuk JN, Adewuyi O, Merck SJ, et al. (2013), A Chronic Fatigue Syndrome (CFS) severity score based on case designation criteria, American Journal of Translational Research. Mis à jour dans : Christian R Timbol, James N Baraniuk (2019), Chronic fatigue syndrome in the emergency department, Emergency Medicine. Traduction libre de Psychomédia.

Psychomédia avec source : CDC.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Trois bébés nés sans bras dans les Bouches-du-Rhône, les autorités sanitaires inquiètes

Trois bébés nés sans bras dans les Bouches-du-Rhône, les autorités sanitaires inquiètes

Le 21 janvier 2019.

Trois nouveaux cas de bébés nés sans bras ont été signalés dans les Bouches-du-Rhône. Un taux anormalement élevé qui suscite de nouvelles interrogations.

Les mêmes malformations qui inquiètent les autorités sanitaires dans le reste de la France

Les mois passent depuis le premier signalement d’un nombre étrangement élevé de bébés nés sans bras ou sans avant-bras. Selon une information révélée par Le Parisien ce lundi 21 janvier, trois cas viennent d’être signalés dans les Bouches-du-Rhône. Trois petites filles, nées en 2016, dans un intervalle de 5 mois, toutes les trois autour de l’étang de Berre.

« Il s’agit bien de la même malformation que celle qui nous préoccupe dans l’Ain et le Morbihan », explique Emmanuelle Amar, directrice du registre des malformations en Rhône-Alpes, interrogée au micro de RTL. « À l’heure actuelle, on ne peut pas statuer d’un excès de cas parce qu’on ne dispose pas des données de naissance avec des malformations dans les Bouches-du-Rhône », ajoute-t-elle encore avant d’assurer que « ce regroupement dans le temps et l’espace interroge et qu’il faut à tout prix pousser les investigations ».

L’étang de Berre déjà pointé du doigt par des chercheurs

Au niveau national, les investigations sur le sujet ont commencé. Actuellement, les autorités sanitaires ont recensé 4 cas autour de Guidel, dans le Morbihan, entre 2011 et 2013, 3 cas près de Mouzeil, en Loire-Atlantique entre 2007 et 2008, 8 cas dans l’Ain autour de Druillat, entre 2009 et 2014 et désormais 3 cas dans les Bouches-du-Rhône. Une enquête nationale est en cours, et de premiers résultats devraient prochainement être publiés.

Ce n’est pas la première fois que l’étang de Berre est au cœur d’une affaire sanitaire. En 2017, une étude menée par un collectif de scientifiques américains et français avait révélé que les habitants des communes situées autour de cet étang avaient deux fois plus de risque de développer un cancer que le reste de la population. Selon les conclusions de ces experts, les raffineries, dépôts pétroliers et autres usines chimiques installées dans la région ne sont pas étrangères à ce taux anormalement élevé. De là à tirer une conclusion quant à l’origine des malformations de ces bébés, il n’y a qu’un pas.

À lire aussi Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Thème de la Journée internationale des droits des femmes 2019 au Québec

qu’il souhaite dorénavant appeler « Journée internationale des droits des femmes » (comme c’est déjà le cas dans certains pays tels que la France) afin de lui donner une perspective militante et féministe.

Le collectif est composé de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), du comité condition féminine de la CSN, de la FTQ et de l’Intersyndicale des femmes.

Pour la journée 2019, il propose comme thème : « Le respect, ça se manifeste ! »

Nous nous unissons pour exiger RESPECT, peut-on lire au verso de l’affiche conçue par le Collectif :

  • « Parce que nous sommes plus nombreuses à subir la violence, à vivre dans la pauvreté, à travailler au salaire minimum, à être monoparentale, à gagner un salaire moindre malgré des compétences équivalentes ;

  • Parce que nous sommes plus nombreuses à assumer les tâches ménagères, à prendre soin d’un enfant ou d’un parent malade ;

  • Parce que nous sommes moins nombreuses dans les lieux de pouvoirs, qu’ils soient politiques, économiques ou culturels, et moins nombreuses dans les livres d’histoire ;

  • Parce que la plupart des vérités énoncées ci-haut touchent de façons encore plus criantes certaines d’entre nous qui sommes autochtones, racisées, handicapées, transgenres, en situation de pauvreté, etc. »

Le Collectif invite à utiliser le mot-clic #respect dans le cadre des actions et communications entourant le 8 mars ou simplement pour commenter l’actualité.

Dépliant de la journée : Le respect, Ça se manifeste !

La Journée internationale des femmes a été officialisée par les Nations unies en 1977.

Pour l’équité salariale : une question désormais interdite des entretiens d’embauche par Amazon, Google…, des villes et des États américains

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Fédération des femmes du Québec, APTS, Centrale des syndicats démocratiques (CSD).
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Infirmiers : ces chômeurs dont on ne parle jamais

Infirmiers : ces chômeurs dont on ne parle jamais

Le 25 janvier 2019.

On parle tellement du manque d’effectifs d’infirmiers et d’infirmières dans les hôpitaux qu’on a du mal à imaginer que certains d’entre eux soient au chômage. Et pourtant, le nombre d’inscrits ne cesse d’augmenter.

De plus en plus infirmiers inscrits à Pôle emploi

Grâce à une étude publiée le 24 janvier par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), on constate que la part des infirmiers inscrits au chômage ne cesse d’augmenter depuis 2010. Elle représentait, en 2017, 4,2% des infirmiers en activité.

Les chiffres ne sont pas dramatiques et sont d’ailleurs inférieurs aux taux de chômage de beaucoup d’autres professions, alors pourquoi s’inquiéter ? Parce qu’ils sont en hausse constante depuis plusieurs années. Entre 2010 et 2017, nous sommes passés de 8.060 à 21.030 inscrits à Pôle emploi.

Des délais plus longs pour décrocher un premier emploi

L’étude tente de comprendre l’origine d’un phénomène plutôt contradictoire lorsque l’on voit le manque de personnel dans les hôpitaux ! On constate que les délais pour décrocher son premier emploi en sortant d’école (IFSI) sont de plus en plus longs. En 2013, « 74% ont trouvé leur premier emploi en moins d’un mois, contre 85% des diplômés de 2007 » précisent les auteurs.

 Mais tout n’est pas noir et la courbe du taux d’inscrits stagne au bout de quelques années : trois ans après leur sortie d’études, 96% des infirmiers et des infirmières fraîchement diplômés ont trouvé un emploi. Autre difficulté pour la profession : le taux de chômeurs de longue durée augmente : « le nombre d’infirmiers inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an a été multiplié par quatre entre 2009 et 2017. »

Maylis Choné

Vous aimerez aussi hôpitaux : L’école à l’hôpital

Les Nouvelles de PasseportSanté.net