Tous les articles par Santé-Avis

Un décodeur pour traduire la parole de ceux qui ne l’ont plus

Un décodeur pour traduire la parole de ceux qui ne l’ont plus

29 avril 2019.

Des chercheurs américains ont mis au point un logiciel qui fonctionne comme un décodeur et qui permettrait aux personnes qui ne peuvent plus parler de s’exprimer de nouveau, via la voix d’un ordinateur.

Redonner la parole à ceux qui ne l’ont plus

Redonner la parole à des personnes qui, en raison d’un accident ou d’une maladie, ont perdu son usage, tel est l’objectif que s’est fixé une équipe de chercheurs américains enseignant à l’université de Californie, à San Francisco. Ces derniers sont actuellement en train de mettre au point une sorte de décodeur qui permettrait de transformer les signaux envoyés par le cerveau lorsque nous nous exprimons, en langage informatique puis en langage humain.

Cette étude n’en est qu’à ses prémices mais déjà, de premières expériences ont permis de conclure à la bonne avancée de cette recherche. Cinq personnes, souffrant de graves crises d’épilepsie se sont prêtées à l’expérience au cours de laquelle de simples électrodes ont été placées sur leur tête. Les participants ont ensuite été invités à lire, à haute voix, des phrases préparées par les chercheurs pendant que les mouvements faciaux, ceux de la langue et du larynx étaient enregistrés afin que les mots soient associés à leur prononciation physique.

Les premiers résultats publiés ont été concluants

Puis le décodeur imaginé par les chercheurs a fait le reste du travail en transformant les signaux envoyés par le cerveau en mots, les premières phrases énoncées ayant pu être retranscrites et comprises. Les premiers extraits ont été rendus publics et si l’on reconnaît que cette intelligence artificielle ne prononce pas tous les mots de manière distincte, le sens de la phrase est largement compréhensible.

De quoi donner de l’espoir à ces chercheurs qui poursuivent leur mission en imaginant, bientôt, l’implantation de ces systèmes de traduction directement dans le cerveau des personnes qui n’ont plus l’usage de la parole. Du côté des patients, notamment ceux qui ont été victimes d’AVC, cette innovation représenterait un véritable changement dans leur vie quotidienne.

À lire aussi : 10 choses à savoir sur notre cerveau

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Notre-Dame de Paris et plomb : les voisins doivent procéder « au ménage de leur habitation »

En raison de la combustion de plomb lors de l’incendie, les riverains de la cathédrale Notre-Dame devraient procéder « au ménage de leur habitation », a recommandé la préfecture de police de Paris, 12 jours après l’incendie.

« Il est recommandé aux riverains à proximité immédiate de Notre-Dame de procéder au ménage de leur habitation ou local et de leurs meubles et objets, à l’aide de lingettes humides pour éliminer tout empoussièrement », a-t-elle indiqué le 27 avril dans un communiqué.

Des analyses effectuées par le laboratoire central de la préfecture ont mis en évidence « la présence de plomb dans certaines zones, très localisées, notamment dans des locaux qui ont pu être laissés ouverts au moment de l’incendie et où se sont déposées des poussières ».

Selon la préfecture, aucune intoxication aiguë (à distinguer de l’intoxication chronique) n’a été signalée dans les jours suivant l’incendie.

« Les zones présentant une présence de retombée de plomb sont d’ores et déjà interdites au public, et leur accès ne sera rouvert que lorsque ces teneurs en plomb seront redevenues normales. Il s’agit en particulier des jardins aux abords de la cathédrale qui – à la différence de la chaussée ou des espaces fermés – ne peuvent être nettoyés rapidement », a précisé la préfecture.

Le 26 avril, l’Association des familles victimes du saturnisme (AFVS) alertait, dans un communiqué, « sur les risques d’intoxication par le plomb qui peut pénétrer dans l’organisme par inhalation ou ingestion (poussières, fumées) et avoir des conséquences particulièrement néfastes sur la santé ».

L’AFVS soulignait que l’incendie « a provoqué le rejet d’une quantité très importante de particules, liées à la combustion de la charpente en bois et du plomb présent sur la toiture et dans la flèche de la cathédrale qui contenait, à elle seule, 250 tonnes de plomb, soit un total de plomb estimé à 700 tonnes ». Des résultats d’analyse d’Airparif sont attendus dans les prochains jours, mentionnait l’association.

Dans un communiqué le 19 avril, l’association Robin des bois, alertait aussi sur le « risque plomb » qui « pèse désormais sur l’île de la Cité et sur les sédiments de la Seine ». « Pendant plusieurs mois sinon années », estimait-elle, « les habitants et usagers du périmètre sinistré pourront être soumis à l’inhalation de poussières de plomb. Il serait par conséquent prudent, sous la tutelle de l’Agence Régionale de Santé, de mettre en œuvre un protocole de surveillance sanitaire et de vigilance environnementale notamment dans les jardins privés et publics en commençant par le square Jean XXIII, le square René Viviani et les jardins de l’Hôtel de Ville. »

Et d’ajouter : « En cohérence avec sa mission de détection des polluants atmosphériques, il serait logique qu’Airparif soit mandatée et équipée pour mesurer dans l’île de la Cité la quantité de poussières atmosphériques de plomb et des autres substances volatiles émises par l’incendie. Il est anormal vu la fréquence, l’intensité et la diversité des incendies à Paris et en Ile-de-France que leurs effets spécifiques ne soient pas systématiquement suivis, quantifiés et portés à la connaissance du public. »

Pour plus d’informations sur le plomb et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AFP (Le Monde), AFVS, Robin des bois.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Comment éviter l’indigestion à Pâques ?

Comment éviter l'indigestion à Pâques ?

Comment éviter l’indigestion à Pâques ?

Le 22 avril 2019

Le week-end de Pâques est le moment de l’année où l’on abuse du chocolat sans remords. Mais après la chasse aux œufs, attention aux troubles digestifs qui ne sont rarement très loin.

Manger moins et plus léger

La France est le 13e pays au monde à consommer le plus de chocolat, avec 4,5 kg par an par habitant. Mais évidemment Pâques est une période toute particulière, synonyme de chocolats en tout genre et donc d’indigestion, qui entraîne maux de ventre, des nausées, des vomissements ou encore des diarrhées… 

Mais comment éviter ce que l’on appelle habituellement et à tort une « crise de foie » ?  Premier conseil assez simple à suivre : manger moins et plus léger, afin de moins solliciter son appareil digestif. De même, il sera préférable de manger fractionné. À l’inverse, il faut boire beaucoup d’eau et éviter l’alcool autant que possible. 

Ne pas s’allonger mais marcher après le repas 

Si le repas a été plus lourd que pérvu, il est conseillé de ne pas s’allonger tout de suite après. Le sommeil ne viendra pas immédiatement, et selon les spécialistes en terme de motricité intestinale, c’est peu recommandé. En effet, en position debout il sera plus facile pour le tube digestif d’agir correctement. Le mieux est d’attendre trois heures avant d’aller se coucher.

Enfin, pensez à bien mâcher et prenez le temps de manger ! Après tout, les fêtes sont aussi des moments où l’on doit prendre son temps, et ce, même au moment des repas. Ensuite, si vous pouvez faire des balades digestives, ce sera encore mieux pour votre corps : elles permettront de diminuer votre taux de sucre dans le sang (la glycémie). Manger et bouger sera donc votre crédo du week-end.

Vous aimerez aussi : 8 conseils pour mieux digérer  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Comment le stress fait prendre plus de poids (pour un même excès de calories)

Sous l’effet du stress, il est encore plus important de surveiller son alimentation, souligne une étude publiée dans la revue Cell Metabolism.

Une alimentation riche en calories, combinée au stress, entraîne une prise de poids plus importante que la même alimentation sans stress, suggère-t-elle.

Herbert Herzog, du Garvan Institute of Medical Research, et ses collègues ont révélé une voie moléculaire dans le cerveau, contrôlée par l’insuline, qui entraîne un gain de poids supplémentaire en situation de stress.

Certaines personnes mangent moins lorsqu’elles sont stressées, mais la plupart mangent plus et, surtout, ont tendance à choisir des aliments plus riches en calories, en sucre et en gras.

Les chercheurs ont analysé les mécanismes cérébraux en jeu chez la souris. Alors que la prise alimentaire est principalement contrôlée par l’hypothalamus, une autre partie du cerveau, l’amygdale, traite les réponses émotionnelles, dont l’anxiété.

« Notre étude a montré que lorsqu’elles étaient stressées pendant une période prolongée et que des aliments riches en calories étaient disponibles, les souris devenaient obèses plus rapidement que celles qui consommaient les mêmes aliments riches en gras dans un environnement sans stress », explique le Dr Kenny Chi Kin Kin Ip, coauteur.

Les chercheurs ont découvert un rôle joué par la molécule NPY, que le cerveau des humains et des souris produit naturellement en réponse au stress, pour stimuler l’alimentation.

« Lorsque nous inhibions la production de NPY dans l’amygdale, le gain de poids était réduit. Sans NPY, la prise de poids avec un régime riche en graisses lors d’un état de stress était la même que dans un environnement sans stress », explique le Dr Ip. « Cela montre un lien clair entre le stress, l’obésité et le NPY. »

Les chercheurs ont découvert que les cellules nerveuses qui produisent le NPY ont des récepteurs pour l’insuline, une des hormones qui contrôlent l’apport alimentaire.

Dans des conditions normales, l’organisme produit de l’insuline juste après un repas, ce qui aide les cellules à absorber le glucose du sang et envoie un signal « arrêter de manger » à l’hypothalamus.

Les chercheurs ont découvert que le stress chronique seul n’augmentait que légèrement les taux d’insuline dans le sang, mais en combinaison avec une alimentation riche en calories, les taux d’insuline étaient 10 fois plus élevés que ceux des souris sans stress et ayant un régime alimentaire normal.

Ces niveaux élevés et prolongés d’insuline dans l’amygdale provoquaient la désensibilisation des cellules nerveuses à l’insuline, ce qui les empêchait de détecter complètement l’insuline. En conséquence, ces cellules nerveuses désensibilisées augmentaient leur taux de NPY, ce qui faisait manger plus et réduisait la réponse normale de l’organisme consistant à brûler l’énergie.

« Nos résultats montrent un cercle vicieux, où des taux d’insuline élevés et chroniques, dus au stress et à une alimentation riche en calories, favorisent de plus en plus l’appétit », explique le professeur Herzog.

« Ce qui renforce vraiment l’idée que s’il est mauvais de consommer de la malbouffe, le faire en état de stress favorise doublement l’obésité. »

« Bien que le déséquilibre de l’insuline soit au centre d’un certain nombre de maladies, l’étude indique que l’insuline a des effets plus étendus dans le cerveau qu’on ne le pensait auparavant », note-t-il.

« Nous avons été surpris que l’insuline ait eu un impact si important sur l’amygdale », dit-il. « Il devient de plus en plus clair qu’elle n’a pas seulement un impact sur les régions périphériques du corps, mais qu’elle régule des fonctions du cerveau. Nous espérons explorer ces effets plus en profondeur à l’avenir. »

Pour plus d’informations sur le stress et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Garvan Institute of Medical Research, Cell Metabolism.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La carte Vitale et l’ordonnance dématérialisées testées dès cet été

La carte Vitale et l’ordonnance dématérialisées testées dès cet été

Le 26 avril 2019

Pouvoir présenter sa carte Vitale aux praticiens directement depuis son smartphone est prévu pour 2021, grâce à l’ »appli carte Vitale », qui sera testée dès cet été. L’ordonnance dématérialisée devrait également être expérimentée dès cette année, pour une généralisation en 2020.

L’ »appli carte Vitale » testée avant la fin 2019

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté le 25 avril sa « feuille de route du numérique pour la santé ». Parmi les 26 « actions », dont le fameux dossier médical partagé ou le développement de la télémédecine, figure l’ »appli carte Vitale », c’est-à-dire une carte Vitale dématérialisée grâce à une application mobile

Selon la ministre, « l’ »appli carte Vitale », destinée à devenir l’outil d’identification et d’authentification dans le système de santé, répond à la demande des patients d’accéder à des droits à jour en toute circonstance et de bénéficier de démarches en ligne ». Elle sera testée à partir de cet été, pour une généralisation prévue en 2021.

Des ordonnances dématérialisée expérimentées dès 2019

Autre grande nouveauté annoncée par la ministre : la « e-prescription ». Il s’agit de donner la possibilité de prescrire des ordonnances dématérialisées, pour les médicaments dans un premier temps, puis pour les actes infirmiers et les analyses biologiques. 

Pour Agnès Buzyn, la « e-prescription » doit permettre de « sécuriser le circuit de transmission de l’ordonnance et favoriser la coordination entre les professionnels ». L’expérimentation doit débuter, elle aussi, dès 2019, pour une généralisation à partir de 2020. Par ces mesures, le gouvernement souhaite « accélérer le virage numérique » dans le secteur de la santé.

Aurélie Giraud

À lire aussi : La carte vitale : l’essentiel à retenir

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

À quel point les arbres apportent-ils de la fraîcheur dans les quartiers urbains ?

Les arbres en zone urbaine peuvent abaisser considérablement la température des environs immédiats, suffisamment pour qu’on ressente une bonne différence, même dans un périmètre de quelques pâtés de maisons, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

« Les températures varient autant à l’intérieur même de la ville qu’entre la ville et la campagne environnante », montre l’étude.

Carly Ziter et ses collègues de l’Université du Wisconsin-Madison ont conçu de petites stations météorologiques mobiles à piles, qu’ils ont fixées sur des vélos. Ils ont pédalé à travers la ville et recueilli des lectures à raison d’une par seconde, soient environ tous les cinq mètres. Ils ont ainsi pu avoir une idée claire de la température à différents endroits de la ville, et établir une comparaison avec l’étendue du couvert arborescent.

« Nous avons découvert que pour optimiser le refroidissement, il est nécessaire d’avoir environ 40 % de couvert arborescent », précise Carly Ziter, maintenant professeure à l’université Concordia (Montréal, Québec). « Ainsi, si votre quartier compte moins de 10 % de couvert arborescent, vous ressentirez un certain refroidissement, mais pas beaucoup. Une fois le seuil atteint, vous constaterez réellement à quel point vous pouvez rafraichir des secteurs complets. »

L’écart entre une zone à fort couvert arborescent et une zone sans arbres peut aller jusqu’à 4 ou 5 °C, même si elles ne sont séparées que de quelques centaines de mètres.

Les arbres procurent de l’ombre, mais ils rafraichissent aussi en transpirant. « Ils dégagent de la vapeur d’eau, presque comme de petits climatiseurs. » Cette transpiration a lieu principalement durant le jour. Les travaux de l’équipe montrent que la nuit, l’écart de température entre les secteurs à fort couvert arborescent et ceux qui n’en possèdent pas est plus faible.

Les secteurs les plus feuillus tendent à se trouver de manière disproportionnée dans les quartiers riches, souligne la chercheure.

La plantation d’arbres dans les quartiers défavorisés permettrait non seulement de réduire les températures, mais contribuerait en plus à la santé physique et mentale des résidents, mentionne-t-elle. (Quelle dose [en minutes] d’espace vert urbain pour une diminution optimale du stress ?)

« Une fois qu’on atteint un certain seuil critique de couvert, chaque arbre contribue encore plus à réduire la température. Cela a des répercussions considérables sur notre façon de concevoir nos villes et d’aménager nos quartiers  », conclut-elle.

Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université Concordia, PNAS.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Grippe saisonnière : tous les pharmaciens pourront vacciner dès l’automne 2019

Grippe saisonnière : tous les pharmaciens pourront vacciner dès l’automne 2019

Le 26 avril 2019

Dès l’automne 2019, vous pourrez vous faire vacciner contre la grippe saisonnière dans n’importe quelle pharmacie.

La possibilité de se faire vacciner contre la grippe saisonnière en pharmacie étendue

Afin de faciliter le parcours de soins et renforcer la couverture vaccinale, la possibilité pour les pharmaciens de vacciner contre la grippe saisonnière, testée depuis octobre 2017 dans quatre régions, est étendue à l’ensemble des pharmaciens. Jusqu’au 1er mars dernier, seuls les pharmaciens d’Auvergne Rhône-Alpes, de Nouvelle-Aquitaine, des Hauts-de-France et d’Occitanie en avaient en effet l’autorisation.

« Les pharmaciens d’officine, des pharmacies mutualistes et de secours minières peuvent administrer la vaccination contre la grippe saisonnière » : l’arrêté fixant la liste et les conditions de la vaccination par les pharmaciens d’officine a été publié au Journal officiel le jeudi 25 avril

Les pharmaciens autorisés à vacciner contre la grippe sous certaines conditions

« Cette vaccination s’adresse aux personnes majeures, ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur, à l’exception des personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure » précise l’arrêté. 

Pour pouvoir vacciner contre la grippe saisonnière, les pharmaciens doivent toutefois respecter un certain nombre de conditions, comme la déclaration de cette activité de vaccination auprès des directeurs généraux des agences régionales de santé, un entretien préalable avec le patient ou encore la transmission des informations au médecin traitant de la personne vaccinée.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Vaccination: idées et débats actuels

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Sauter le petit-déjeuner augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires

Sauter le petit-déjeuner augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires

Le 25 avril 2019

Une récente étude américaine confirme l’importance de prendre un petit-déjeuner avant de commencer la journée : sauter ce repas augmenterait le risque d’accident voire de mortalité cardiovasculaires.

Sauter le petit-déjeuner est associé à un risque accru de mortalité par maladie cardiovasculaire

Si vous faites partie de ces personnes qui préfèrent gagner quelques minutes de sommeil le matin au détriment du petit-déjeuner, sachez que vous mettez votre santé en danger ! Selon une récente étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, ne pas prendre de petit déjeuner le matin augmenterait les risques de développer des maladies cardiovasculaires, voire même d’en mourir. « Le fait de sauter le petit-déjeuner a été associé à une augmentation significative du risque de mortalité par maladie cardiovasculaire » rapportent en effet les auteurs de l’étude.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 6.550 Américains âgés de 40 à 75 ans ayant participé à l’Enquête nationale de contrôle de la nutrition de 1988 à 1994. Parmi eux, 5% ne prenaient jamais de petit-déjeuner, 11% que rarement , 25% certains jours et 59% tous les jours.

87% de risques supplémentaires d’accident cardiovasculaire 

En combinant ces données aux autres facteurs, dont l’âge, le sexe, la race, le statut socioéconomique, le régime alimentaire, le mode de vie et bien sûr leur état de santé général, les chercheurs ont déterminé que ceux qui ne prenaient jamais de petit-déjeuner le matin, avaient 87% de risques en plus de mourir d’un accident cardiovasculaire que ceux qui en prennent tous les matins.

Dans un communiqué, l’un des auteurs de l’étude, Wei Bao, explique notamment que les personnes ne prenant pas de petit-déjeuner prennent de mauvaises habitudes alimentaires, les poussant à manger plus au cours de la journée, ce qui augmente le taux de mauvais cholestérol et la pression artérielle, et donc le risque de problèmes cardiovasculaires. Selon lui, « Les calories matinales relancent le métabolisme du corps et donnent aux gens l’énergie et les nutriments nécessaires pour bien commencer la journée ».

Aurélie Giraud

À lire aussi : Bien manger

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Gras trans dans les aliments : la Commission européenne impose une limite

La Commission européenne a annoncé, le 24 avril, la décision de limiter les gras trans. Ceux-ci sont présents dans de nombreux aliments industriels tels que les aliments frits, les viennoiseries industrielles, les gâteaux et biscuits, les en-cas salés…

A partir d’avril 2021, la limite maximale autorisée sera de 2 grammes de gras trans produits industriellement pour 100 grammes de gras.

Les gras trans contribuent notamment aux maladies cardiovasculaires.

Présents dans les huiles végétales partiellement hydrogénées, ils sont largement utilisés depuis les années 1950 pour améliorer la stabilisation et la conservation des aliments produits industriellement.

En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une campagne visant à éliminer les gras trans dans les aliments industriels à travers le monde à l’horizon 2023.

Depuis septembre 2018, les gras trans sont totalement interdits au Canada. Aux Etats-Unis, ils ont été bannis en 2015. Le Danemark a été le premier pays, en 2003, à avoir imposé des restrictions sur les gras trans. Elle a été suivie par la vielle de New York.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, OMS.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Le 24 avril 2019

Si l’alerte à la pollution de l’air aux particules fines, causée notamment par le beau temps et la hausse des températures des derniers jours, a été levée le 23 avril dernier, la qualité de l’air en France reste préoccupante. Voici le top 10 des villes les plus polluées en France en 2018.

La pollution de l’air aux particules fines à l’origine de graves infections

Les particules fines, en suspension dans l’air ambiant, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, ont la particularité de s’infiltrer profondément dans les poumons, jusque dans les alvéoles. Lorsqu’elles sont très concentrées, notamment lors des pics de pollutions, elles sont à l’origine d’infections respiratoires pouvant être graves. Elles auraient été responsables en 2017 de 48.000 décès en France, selon les derniers chiffres officiels du ministère de la Transition écologique et solidaire, rapportés par nos confrères de BFMTV.

À l’origine de ces particules fines, les émissions liées aux gaz d’échappement mais aussi le chauffage par combustion notamment ou encore les rejets de l’industrie, qui explosent lorsque certaines conditions climatiques sont réunies, comme, par exemple, lors des journées de soleil et de chaleur de ces derniers jours. Si le ministère de la Transition écologique et solidaire établit à 40 microgrammes par mètre cube (μg/m3) en moyenne annuelle le seuil de particules fines qu’il est recommandé de respecter, l’Union européenne le fixe à 20 μg/m3 et l’OMS, à 10 μg/m3.

Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris sont les villes françaises dont l’air est le plus pollué

Il faut dire que si la qualité de l’air s’est améliorée depuis 2000, la France dépasse encore les normes réglementaires de qualité de l’air pour au moins un polluant : elle aurait d’ailleurs « reçu plusieurs avertissements de la Commission européenne pour le non-respect des normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé humaine » peut-on lire dans le rapport du Commissariat général au développement durable.

Un rapport de AirVisual, également rapporté par les journalistes de BFMTV, établit le classement des villes dont l’air est le plus pollué, par continent et par pays. Selon leur classement, Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris arrivent en tête des villes françaises dont l’air est le plus pollué par les particules fines, avec respectivement 17,6 μg/m3, 16,2 μg/m3 et 15,6 μg/m3. Suivent Valencienes, Douai, Roubaix, puis Salaise-sur-Sanne, Srasbourg, Lille et enfin Saint-Quentin.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : quelles conséquences pour la santé ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net