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Mediator : condamnation confirmée pour le laboratoire Servier

Mediator : condamnation confirmée pour le laboratoire Servier

Le 25 septembre 2017.

Le laboratoire Servier vient d’être condamné par la Cour de cassation à indemniser une victime du Mediator. C’est la fin d’une longue saga judiciaire qui pourrait se poursuivre sur le plan pénal.

Des milliers de Français victimes du Mediator pendant 30 ans

La Cour de cassation vient d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’affaire du Mediator. Par un arrêt rendu vendredi 23 septembre, le laboratoire Servier, fabricant du Mediator, a été reconnu responsable de l’état de santé d’une plaignante à qui avait été prescrit cet antidiabétique pendant trois ans.

La Justice reconnaît ainsi formellement que le laboratoire Servier avait connaissance des effets secondaires – hypertension artérielle pulmonaire et valvulopathies – provoqués par cette substance largement diffusée en France par les médecins qui en prescrivaient pour son effet coupe-faim. La plaignante, qui réclamait plus de 40 000 €, a été indemnisée à hauteur de 7 650 €.

Le laboratoire Servier devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel

« Les laboratoires Servier ne peuvent plus […] affirmer qu’ils ignoraient la nocivité de leur médicament. La Cour a validé les études internationales qui signalaient dès 1998 les dangers du Mediator, et qui ont conduit à son retrait du marché dans d’autres pays européens », a commenté Maître Martine Verdier, avocate de la plaignante, dans des propos repris par l’association UFC-Que Choisir qui s’est portée partie civile dans ce dossier.

Le Mediator a été commercialisé pendant plus de 30 ans en France et environ cinq millions de personnes en ont consommé. Selon les estimations, entre 1 520 et 2 100 décès ont pu être provoqués par ce médicament. Un autre volet de cette affaire s’est également ouvert en parallèle de cet arrêt puisque les juges d’instruction du pôle de santé publique de Paris ont rendu, fin août, une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, ouvrant le droit aux victimes de se réunir en un grand procès contre le laboratoire.

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Test : évaluez six composantes de votre « bien-être psychologique »

Ce test, Échelles du bien-être psychologique de la psychologue américaine Carol Ryff (1), est l’un des plus utilisés pour mesurer le « bien-être psychologique ». Il a notamment été utilisé dans de grandes enquêtes nationales.

Le modèle de Ryff comporte six composantes issues de différentes théories du fonctionnement psychologique positif développées dans les courants de la psychologie humaniste, existentielle et développementale.

Des exemples de ces théories sont celles des stages psychosociaux d’Erik Érikson, de l’actualisation de soi d’Abraham Maslow et de la « personne fonctionnant pleinement » de Carl Rogers.

Le modèle de Ryff correspond à une conception dite eudémonique du bonheur (basée sur la croissance personnelle et le sens à la vie) plutôt qu’hédonique (basée sur les émotions positives et la satisfaction).

Voyez, au moyen de ce test de 42 questions, quelles sont ces composantes et comment vous vous situez pour chacune d’elles.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription requise)

Si vous souhaitez prendre connaissance de ces composantes sans passer le test, ou avant de le passer, voyez : 6 composantes du bien-être psychologique.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Scales of Psychological Well-Being (PWB) : Ryff, C.D. (1989), Happiness is everything, or is it? Explorations on the meaning of psychological well-being, Journal of personality and social psychology ; Ryff, C. D., & Keyes, C. L. M. (1995), The structure of psychological well-being revisited. Journal of Personality and Social Psychology.Traduction libre de Psychomédia.

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Séropositifs : une pétition pour réclamer le droit à l'oubli

Séropositifs : une pétition pour réclamer le droit à l'oubli

Le 29 septembre 2017.

Une pétition, disponible en ligne, vient d’être lancée afin de réclamer un droit à l’oubli pour les personnes séropositives, victimes encore trop souvent de discriminations. 

Une pétition pour dénoncer les discriminiations envers les séropositifs

La pétition est en ligne depuis vendredi 29 octobre. Le but ? Dénoncer les disciminations et le parcours du combattant subi par les personnes séropositives dans de nombreuses situations de la vie quotidienne. Intitulé « Nous sommes positif-ve-s », le plaidoyer signé par Camille Genton, jeune entrepreneur, a déjà reccueilli une centaine de signatures, dont celles de Marisol Touraine (ancienne ministre de la Santé). 

Le message se veut clair et rassurant pour les personnes séropositives qui vivent souvent dans la honte et le rejet : « N’ayez pas peur, n’ayez pas honte. Un patient bien traité n’est pas contaminant, sa charge virale devient indétectable et les études montrent que son espérance de vie est la même qu’un personne dite saine ». Aujourd’hui en France, 150 000 personnes sont séropositives et 7 000 le deviennent chaque année. 

Des situations difficiles et humiliantes

Pour obtenir un prêt, certains mentent sur leur séropositivité. Sinon, même si les banques ne le disent pas ouvertement, bien souvent les délais s’allongent, les assurances et les questionnaires de santé s’accumulent. Camille Genton témoigne : il est lui même « hors la loi » d’un point de vue pénal, mais milite pour ne pas être réduit au stade de malade. Il réclame un droit à l’oubli pour lui et pour tous les autres séropositifs.

Pour voyager ce n’est pas plus simple. Une quarantaine de pays interdit d’ailleurs l’entrée aux séropositifs. Parmi eux, la Russie et l’Australie, où les demandeurs de visa de plus de trois mois sont contraints de présenter aux services consulaires un test sérologique. Dans un autre registre, les séropositifs ne sont pas les bienvenus dans certains cabinets médicaux (dentistes, gynécologues).

Maylis Choné

À lire aussi : Cancer : le « droit à l’oubli » officiellement entré en vigueur

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Qu’est-ce que la salmonellose et quelles précautions prendre pour l’éviter ? (Santé Canada)

À l’occasion d’une éclosion de salmonella enteritidis liée à des produits de poulet crus panés et congelés, Santé Canada rappelle quels sont les symptômes de maladie et les précautions à prendre.

La salmonelle est couramment présente dans le poulet cru et les produits de poulet crus panés et congelés. La maladie peut être évitée en suivant de bonnes pratiques de manipulation, de préparation et de cuisson, indique Santé Canada.

« Tout le monde peut contracter la salmonellose, mais les nourrissons, les enfants, les aînés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque accru de maladie grave en raison de la fragilité de leur système immunitaire », précise Santé Canada.

« La plupart des personnes qui contractent la salmonellose se rétablissent complètement en quelques jours. » Mais, « dans certains cas, la salmonelle peut causer une maladie grave et nécessiter une hospitalisation.  »

Les symptômes de l’infection à la salmonelle, aussi appelée salmonellose, se manifestent généralement de 6 à 72 heures après l’exposition à un animal infecté ou un produit contaminé par la bactérie salmonelle.

Voici quelques-uns de ces symptômes :

  • fièvre ;
  • frissons ;
  • diarrhée ;
  • crampes abdominales ;
  • maux de tête ;
  • nausées ;
  • vomissements.

« Bien que les produits de poulet crus panés et congelés peuvent sembler précuits ou dorés, ils contiennent du poulet cru et doivent être manipulés et préparés de la même manière que les autres produits de volaille crus. »

Si vous préparez des produits de poulet des pépites, des bâtonnets ou des burgers, vous devez prendre les précautions suivantes :

  • Ne mangez pas les produits de poulet panés et congelés crus ou insuffisamment cuits. Faites cuire tous les produits panés et congelés jusqu’à ce qu’ils atteignent une température interne d’au moins 74 °C (165 °F) pour les consommer en toute sécurité.

  • Le four à micro-ondes ne cuit pas de manière uniforme, il n’est donc pas recommandé d’y faire cuire des produits de poulet crus panés et congelés, comme les pépites, les bâtonnets ou les burgers.

  • Suivez toujours les instructions de cuisson indiquées sur l’emballage de tout produit de poulet cru pané et congelé, y compris les produits dont l’étiquette porte certains énoncés, comme « non cuit », « cuire et servir », « prêt à cuire » et « prêt à mettre au four ».

  • Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau chaude savonneuse avant et après la manipulation de produits de poulet crus panés et congelés.

  • Utilisez une assiette, une planche à découper et des ustensiles distincts lorsque vous manipulez des produits de poulet crus panés et congelés afin de prévenir la propagation de bactéries nuisibles.

  • Utilisez un thermomètre de cuisson numérique afin de vérifier que les produits de poulet crus panés et congelés ont atteint au moins 74 °C (165 °F). Insérez le thermomètre de cuisson numérique dans le côté du produit, jusqu’au milieu. Les thermomètres à viande qui vont au four et qui sont conçus pour vérifier des volailles entières et des rôtis ne permettent pas de vérifier adéquatement la température des pépites, des bâtonnets ou des burgers.

10 recommandations pour éviter les intoxications alimentaires (Anses)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada
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Sédentarité : pourquoi il est urgent de bouger plus

Sédentarité : pourquoi il est urgent de bouger plus

Le 29 septembre 2017.

Selon une étude menée par l’agence Santé publique France, de plus en plus de Français renonceraient au sport. Pourtant, les effets néfastes de la sédentarité sont nombreux.

Les écrans ont remplacé le sport

Il semblerait que nous passions trop de temps devant les écrans et cela aurait un impact sur notre santé. C’est en tout cas ce qu’avance l’agence Santé publique France dans une étude. Selon ces travaux, depuis 2006, le temps passé devant les écrans chez les adultes a augmenté de 53 % (+44 % pour les hommes et +66 % pour les femmes). Avachis dans un canapé pendant des heures, nous prenons ainsi le risque de développer certaines maladies, comme le diabète ou des maladies cardiovasculaires.

Le professeur Benoît Salanave, qui a participé à l’étude, précise que le temps perdu devant les écrans est passé, en moyenne, de trois heures et dix minutes par jour à cinq heures et sept minutes, en 10 ans. Désormais, 80 % des adultes passent trois heures ou plus devant leur écran, en dehors de leur activité professionnelle. Chez les enfants également, le temps passé devant les écrans a significativement augmenté en 10 ans, quel que soit l’âge.

Les recommandations de l’OMS

On pourrait se dire que le temps passé devant les écrans n’a aucun impact sur notre activité physique. Mais rien n’est moins vrai. Selon l’étude de Santé publique France, seules 53 % des femmes respectent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d’activité physique, contre 70 % des hommes. L’OMS recommande de pratiquer au minimum 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, par semaine.

Pour combattre ces mauvaises habitudes, l’agence recommande de privilégier l’escalier plutôt que l’ascenseur, de prendre le temps de jardiner, de bricoler ou de faire le ménage, de se lever et de bouger toutes les deux heures lorsqu’on travaille assis, de se déplacer le plus possible à pied ou à vélo, ou encore d’encourager les enfants à être actifs. Et si vous décidiez de jouer avec vos enfants ? Ils seront heureux et cela vous permettra de bouger ! 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Les bienfaits de l’activité physique

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Méditation et maladies cardiaques : avis de l’American Heart Association

La méditation peut réduire le risque de maladie cardiaque, selon une première prise de position sur cette pratique émise par l’American Heart Association (AHA).

Le mot clé est « pourrait », souligne Glenn N. Levine du Baylor College of Medicine (Houston) qui a présidé un groupe d’experts ayant passé en revue des données scientifiques récentes sur le sujet. « Les recherches sont suggestives, mais pas définitives. »

« Des études neurophysiologiques et neuroanatomiques démontrent que la méditation peut avoir des effets à long terme sur le cerveau, ce qui fournit une certaine plausibilité biologique pour des conséquences bénéfiques sur l’état physiologique de base et sur le risque cardiovasculaire », estime l’avis.

Le comité a analysé 57 études portant sur les types courants de « méditation assise ».

Des types de méditation inclus étaient : le Samatha ; le Vipassana (Insight Méditation) ; la méditation de pleine conscience ; la méditation zen (Zazen) ; le Raja Yoga ; le Loving-Kindness (Metta) ; la méditation transcendantale ; et la réponse de relaxation.

Les formes de méditation incorporant l’activité physique, comme le yoga ou le Tai-Chi, ont été exclues parce qu’il est déjà montré que l’activité physique en elle-même est bénéfique pour le cœur.

Dans l’ensemble, les études suggèrent un bénéfice possible sur le risque cardiovasculaire, bien que la qualité globale et, dans certains cas, la quantité de données sont modestes, précise le communiqué de l’AHA.

Il y a beaucoup de recherche sur les effets de la méditation sur le stress, la santé mentale et des conditions telles que le trouble de stress post-traumatique. Mais la recherche est plus limitée sur la méditation et la santé cardiaque, souligne le chercheur.

Les études analysées suggèrent que la méditation pourrait :

  • être associée à une diminution des niveaux de stress, d’anxiété et de dépression, et à une amélioration de la qualité du sommeil et du bien-être général ;

  • aider à baisser la tension artérielle ;

  • aider à cesser de fumer ;

  • être associée à une diminution du risque de crise cardiaque, bien qu’il n’y ait que quelques études à ce sujet, et d’autres sont nécessaires avant de pouvoir tirer des conclusions.

Environ 8 % des Américains pratiqueraient une forme de méditation, selon une enquête nationale réalisée par les National Institutes of Health (NIH) en 2012.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
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Médicaments : que recherchent les Français sur Internet ?

Médicaments : que recherchent les Français sur Internet ?

Le 28 septembre 2017.

Selon une étude menée par la pharmacie en ligne, Newpharma, les médicaments sur lesquels les Français se renseignent le plus sur Internet sont les psychotropes, les antibiotiques et les antalgiques.

L’Amoxicilline en tête du classement

Quels sont les médicaments qui attirent le plus l’attention des Français sur Internet ? C’est à cette question qu’a souhaité répondre la pharmacie en ligne, Newpharma, afin de mieux comprendre les préoccupations des Français en matière de santé. Pour mener à bien ces travaux, l’entreprise s’est basée sur les 12 000 médicaments et remèdes recensés par l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM).

Selon le classement établi par Newpharma, c’est l’Amoxicilline qui arrive en tête des médicaments les plus recherchés sur Internet, avec plus de 84 000 recherches par mois, en moyenne. L’Amoxicilline est un antibiotique qui agit contre de multiples infections bactériennes. Il est suivi de près par le Tramadol, un antalgique, et le Lévothyrox, un médicament contre l’hypothyroïdie.

De quoi souffrent les Français ?

Le Lévothyrox a fait parler de lui ces dernières semaines car son changement de composition a entraîné de nombreux effets secondaires indésirables chez les patients. C’est certainement ce qui explique sa place dans le classement. Cette étude a permis à ses auteurs d’apprendre que les Français ont tendance à souffrir plus régulièrement de stress ou de dépression : les médicaments de la famille des psychotropes représentent en effet à eux seuls un quart des recherches.

Les Français souffrent également de troubles l’appareil digestif (16 % des requêtes) ou encore de douleurs ou maux de tête. L’Ibuprofène arrive à la quatrième place du Top 100 établi par l’entreprise, devant le Doliprane qui arrive à la 12e position. Ce qui a intéressé la pharmacie, c’est « la corrélation que l’on peut établir entre les différents types de maux ». C’est en effet très instructif. 

Marine Rondot

À lire aussi : Cybercondriaque : panique au bout du clavier

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Syndrome de fatigue chronique : financement de trois centres de recherche aux États-Unis

Les National Institutes of Health (NIH), l’agence nationale de recherche médicale américaine, a annoncé, le 27 septembre, l’attribution de quatre subventions « afin d’établir un effort coordonné de recherche scientifique » sur l’encéphalomyélite myalgique / syndrome de fatigue chronique (EM/SFC).

Les subventions appuieront la création d’un consortium de trois centres de recherche et d’un centre de coordination de gestion des données.

Les centres mèneront chacun une recherche indépendante, mais collaboreront également à plusieurs projets. Les données seront partagées avec le milieu de la recherche. L’enveloppe pour l’exercice financier 2017 s’élèvera à environ 7 millions de dollars, avec l’appui de plusieurs instituts et centres des NIH.

« L’EM/SFC, précise le communiqué du NIH, qui touche plus d’un million d’Américains, est caractérisé par une fatigue profonde qui ne s’améliore pas avec le repos, et peut inclure des problèmes de cognition et de mémoire, la douleur et d’autres symptômes qui ont un impact négatif sur la vie quotidienne. Une caractéristique clé de la maladie est le malaise post-effort, qui est une aggravation des symptômes à la suite d’une activité mentale ou physique. La maladie peut durer des années ou des décennies, et les personnes les plus durement touchées finissent par se retrouver confinées à la maison ou au lit. On ne sait pas ce qui cause la maladie et il n’existe pas de traitements prouvés. »

Les thèmes de recherche des trois centres sont les suivants :

  • Centre de l’Université Cornell dirigé par Maureen Hanson :

    Étude du rôle des gènes, de l’inflammation et du système immunitaire au moyen d’échantillons sanguins et d’images cérébrales prises avant et après un test d’exercice conçu pour entraîner les symptômes du malaise post-effort. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : différences distinctives dans le microbiote et les marqueurs d’inflammation – 2016.)

  • Centre de l’Université Columbia dirigé par W. Ian Lipkin

    Étude d’agents microbiens, tels que des virus et des bactéries, qui peuvent jouer un rôle dans la maladie. Analyses génétiques et identification de métabolites qui pourront aider au développement de tests diagnostiques. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : déséquilibre du microbiote et troubles métaboliques.)

  • Centre du Jackson Laboratory dirigé par Derya Unutmaz

    Étude des interactions du système immunitaire, du microbiome et du métabolisme. « Une meilleure compréhension de ces interactions pourrait aider à identifier les causes de la maladie et mener au développement de thérapies. »

Le syndrome de fatigue chronique regrouperait au moins trois maladies différentes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NIH
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Des substances cancérigènes dans les baumes à lèvres !

Des substances cancérigènes dans les baumes à lèvres !

Le 27 septembre 2017.

La dernière enquête de l’association UFC-Que Choisir est particulièrement préoccupante. Selon ces travaux, de très nombreux baumes à lèvres contiendraient des substances toxiques.

Des baumes à lèvres toxiques ?

Pour éviter d’avoir les lèvres gercées, nous avons le réflexe d’acheter un baume à lèvres l’hiver. Mais peut-être devrions-nous être plus attentif à la composition de ces produits. C’est en tout cas ce que suggère l’UFC-Que Choisir dans une étude qu’elle vient de publier. Selon ces travaux, de très nombreux baumes à lèvres contiendraient des substances dangereuses. Pour parvenir à cette conclusion, l’association a analysé la composition de 21 baumes de marques différentes.

Elle a ainsi pu constater que 10 références contenaient des huiles minérales potentiellement cancérogènes en cas d’ingestion, et des perturbateurs endocriniens. « On a retrouvé des résidus, l’un est cancérogène, l’autre semble être toxique », a expliqué Fabienne Maleysson, qui travaille à l’UFC-Que Choisir, sur France Info. « Or, ils s’accumulent dans le foie et les ganglions lymphatiques » et cela peut s’avérer dangereux.

Le meilleur soin est également le moins cher

Parmi les marques incriminées, on trouve des noms au-dessus de tout soupçon : le baume Macadamia d’Yves Rocher, le Trésors de miel de Garnier Ultra Doux, l’Original classiccare de Labello, le Classic moisturising lip balm de Carmex, le Nultric de LaRoche Posay, le Homéostick de Boiron, le Cold cream d’Avène, le Nutrition du petit Marseillais, le Stick lèvres hydratant d’Aptonia et le Stick lèvres hydratant d’Uriage.

Certaines de ces marques ont en effet une excellente réputation. Le consommateur a, une nouvelle fois, le sentiment d’avoir été trompé. Mais le plus surprenant est à venir : le meilleur baume à lèvres du marché, celui qui ne poserait aucun problème, serait le baume de la marque Cien, vendu chez Lidl pour la modique somme de 75 centimes. Deux autres produits sortent du lot : le Soin des lèvres de Caudalie et le stick lèvres nourrissant de Melvita. 

Marine Rondot

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Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Le 26 septembre 2017.

Selon une étude réalisée par Harris Interactive pour Cetelem, l’usage des nouvelles technologies en matière de santé est plutôt bien accueilli par les Français, mais les changements d’habitude sont longs à mettre en place.  

Des technologies utiles pour les patients

La numérisation des données de santé, la télémédecine, la possibilité de prendre ses rendez-vous de médecin en ligne, la multiplication des applications de santé, mais aussi la transmission de données de santé aux entreprises, sont autant de sujets qui divisent les Français. C’est ce que révèle l’observatoire Cetelem/Harris Interactive. Selon ces travaux, les Français ne sont pas prêts à changer leurs habitudes du jour au lendemain.

79 % des personnes interrogées estiment que l’utilisation des technologies dans le domaine de la santé est une avancée efficace pour améliorer la transmission d’informations entre les professionnels de santé et 77 % pensent qu’elle permet de mieux contrôler l’évolution des maladies des patients. Ils sont même 67 % à penser que la télémédecine est un outil efficace pour lutter contre les déserts médicaux.

La collecte de données personnelles inquiète

Cependant, les Français ne sont pas encore tout à fait à l’aise avec ces changements technologiques. 49 % des personnes interrogées ne souhaitent pas, par exemple, que leur médecin fasse sa consultation en ligne. Mais en cas de rhumes ou d’angines, 42 % des Français acceptent le principe de la télémédecine. Ce qui préoccupe le plus les Français, c’est l’usage qui sera fait de leurs données personnelles.

Les médecins avancent que cette collecte de données permet de mieux les suivre, mais 64 % des Français se disent inquiets de l’exploitation de ces données. Les 25-34 ans sont même 76 % à émettre des réserves. En règle générale, les Français sont favorables à l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine de la santé : 73 % des personnes interrogées considèrent même que ces progrès scientifiques permettront de vivre plus longtemps

Marine Rondot

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