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Mal de dos : quelques astuces

Juste avant le week-end l’Assurance Maladie a lancé une campagne d’information et de sensibilisation sur le mal de dos afin développer un nouveau comportement face à la lombalgie (VOIR ICI). Trop de gens sont effet persuadés que ne pas bouger peut les aider. Or c’est tout le contraire ! L’activité physique permet en effet de faire bouger le dos en étirant et en renforçant les muscles, en stimulant les articulations, tout en empêchant certaines parties de se bloquer. Elle permet également l’amélioration de la condition physique générale.

C’est pourquoi elle d’ailleurs choisi comme slogan pour cette campagne “Mal de dos : le bon traitement c’est le mouvement”.

Et oui car peu de gens le savent mais le véritable ennemi du dos, c’est le repos. Le mal de dos peut être très douloureux, mais il n’existe pas de lien entre l’intensité des douleurs et leur gravité. Il ne faut donc pas que la crainte de la douleur entraîne la peur de bouger. Il est au contraire essentiel de reprendre une activité normale dès que possible pour favoriser la guérison.

Tenez-vous le pour le repos n’est pas une solution thérapeutique : cette inactivité risque à long terme de laisser persister les douleurs. C’est le mouvement qui soigne, car c’est par le mouvement que les muscles s’entretiennent.

Mal de dos : astuces pour le prévenir

Pour prévenir la lombalgie et éviter son retour, c’est une affaire de posture à la maison et au travail. Pour prévenir le mal de dos, il est indispensable de changer régulièrement de position, de se lever, de marcher et de s’étirer… Il est également possible de réapprendre à bien faire quelques gestes de tous les jours.

Apprendre à s’asseoir et être bien assis. Pour s’asseoir, il faut prendre appui sur les accoudoirs ou sur les cuisses avec les deux mains. Une fois assis, le dos doit reposer sur un dossier et les pieds sur le sol ou un repose-pied.

Attraper ou ramasser un objet. Se positionner face à l’objet que l’on veut prendre, s’accroupir pour l’attraper sans risque puis se redresser à l’aide des jambes. Il ne faut surtout pas se pencher jusqu’à terre !

Porter une charge, faire ses courses. Lors des courses, porter un sac dans chaque main pour répartir la charge.

S’habiller. Pour enfiler un pantalon ou mettre des chaussures, s’assoir au lieu d’être en équilibre sur un pied.

Faire le ménage ou entretenir son jardin. Pour passer le balai, l’aspirateur, bêcher dans le jardin… se mettre en « fente avant ». C’est-à-dire un pied devant l’autre, la jambe avant légèrement pliée et la jambe arrière tendue.

L’avis de Xavier Dufour, masseur-kinésithérapeute à Paris : « Au bureau, on peut soulager son dos en se levant au minimum toutes les deux heures. Placer la photocopieuse à une certaine distance de son bureau ou converser au téléphone en marchant plutôt qu’assis sont, par exemple, des habitudes faciles à prendre ».

Pour plus d’infos, rendez-vous sur Ameli.fr et/ou consultez les documents mis à votre disposition comme les brochures disponibles dans chez les professionnels de santé, sur internet ou dans votre caisse primaire d’Assurance Maladie

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Contre le mal de dos : bougez !

Contre le mal de dos : bougez ! C’est le message que souhaite délivrer l’Assurance Maladie dans le cadre de sa nouvelle campagne de sensibilisation et ce afin de développer un nouveau comportement face à la lombalgie.

Au cours de leur vie, 4 personnes sur 5 souffriront d’un mal de dos localisé en bas de la colonne vertébrale, scientifiquement appelé « lombalgie ». Pour 7% d’entre elles, la lombalgie s’installera et deviendra chronique, entraînant des douleurs invalidantes menant parfois à l’arrêt de toute activité.

Or, la douleur n’est pas synonyme de gravité et le repos retarde la guérison. Maintenir une activité,
même modeste, est la meilleure voie vers la guérison. Au regard de l’enjeu de santé publique majeur
que représente la lombalgie, l’Assurance Maladie, en partenariat avec plusieurs sociétés savantes,
lance un programme d’envergure auprès des professionnels de santé, du grand public, puis des
employeurs, afin d’améliorer les parcours de soins et de maintenir la qualité de vie des personnes
souffrant de ce qu’il est commun d’appeler « le mal du siècle ». La campagne d’information et de
sensibilisation du grand public, prévue sur trois ans, a été lancée ce vendredi 17 novembre 2017.

LA LOMBALGIE COMMUNE, DES ENJEUX HUMAIN, SANITAIRE, SOCIAL ET ÉCONOMIQUE

Couramment appelée « lumbago », « tour de rein » ou encore «mal de dos », la lombalgie commune est une douleur liée à un problème musculaire ou ligamentaire bénin se situant en bas de la colonne vertébrale, au niveau des vertèbres lombaires. C’est le mal de dos le plus répandu : au cours d’une vie, 84% de la population générale en souffrira. Ce motif de consultation fréquent altère la qualité de vie des personnes en raison des douleurs ressenties. La lombalgie comporte des risques de désinsertion sociale et professionnelle, lorsqu’elle devient chronique. C’est aussi un coût important pour la société ; aujourd’hui, par exemple, une lombalgie sur cinq entraîne un arrêt de travail. Dans ce contexte, il est essentiel de prévenir le risque de passage à la chronicité.

LE MAL DE DOS, UN ENJEU D’OPINION

Les résultats du baromètre d’opinion «Connaissances et attitudes vis-à-vis de la lombalgie » mené par l’institut BVA pour l’Assurance Maladie mettent en relief deux croyances principales : 1 personne sur 4 (24%) pense que la lombalgie est un problème grave
et près de 7 sur 10 (68 %) estiment que le repos est le meilleur remède contre la lombalgie. Or, ces croyances sont encontradiction avec les recommandations médicales actuelles :

– une lombalgie, c’est souvent très douloureux mais ce n’est pas grave. En général, ces douleurs disparaissent spontanément au bout de quelques jours : 90% des lombalgies guérissent spontanément en moins de 4 à 6 semaines ;
– le repos n’est pas une solution thérapeutique : seul le mouvement entretient la tonicité musculaire, la force ligamentaire et permet de lutter contre la lombalgie et sa chronicisation.

LE PROGRAMME DE L’ASSURANCE MALADIE POUR RÉPONDRE À CES ENJEUX

En cohérence avec ses missions, l’Assurance Maladie lance un programme de sensibilisation sur la lombalgie. L’objectif : lutter contre les idées reçues sur le mal de dos et recommander un nouveau comportement pour éviter le passage à la chronicité.

Afin d’élaborer ce programme, l’Assurance Maladie a mis en place un groupe de travail pluridisciplinaire composé de représentants de plusieurs sociétés savantes impliquées dans le parcours de soins des patients lombalgiques . En s’appuyant sur les recommandations médicales en vigueur, le groupe d’experts a fait émerger des éléments de prise en charge et émis un message clé : « en cas de lombalgie commune aiguë, le maintien de l’activité physique et professionnelle est le meilleur allié de la guérison ».

La campagne grand public qui a été lancée ce 17 novembre résume cette ambition avec la signature «Mal de dos? le bon traitement, c’est le mouvement ». Chacun peut vivre normalement en cas de mal de dos. La campagne vise aussi à améliorer les connaissances sur la lombalgie et sa prise en charge au quotidien grâce à des contenus d’information.

Le programme accompagne les professionnels de santé en mettant à leur disposition des supports résumant les éléments clés de la prise en charge de la lombalgie commune. Parmi eux, rechercher les signes d’alerte et les facteurs associés à un risque d’évolution chronique, maintenir ou reprendre rapidement une activité physique ; ne pas recourir à l’imagerie médicale avant la 4e /6e semaine. Le dialogue avec les patients est par ailleurs facilité grâce à des outils visant à lutter contre les fausses croyances et les peurs, et à favoriser l’activité physique.

Une campagne destinée spécifiquement aux employeurs sera déployée en 2018 pour créer les conditions de développement de la prévention de la lombalgie.

Mal de dos : le film de la campagne

Un petit film accompagne cette nouvelle campagne de sensibilisation et nous vous proposons de le découvrir tout de suite

Mal de dos : le saviez-vous ?

• Le mal de dos, souvent qualifié de « mal du siècle », est la première cause d’invalidité avant l’âge de 45 ans
• Les pathologies lombaires constituent aujourd’hui en France le second motif de consultation en
médecine générale1
• 80% des Français ont eu, ou auront un jour mal au dos

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Mal de dos : une campagne pour sensibiliser le grand public

Mal de dos : une campagne pour sensibiliser le grand public

Le 20 novembre 2017.

L’Assurance-maladie a décidé de lancer pour la première fois une campagne nationale contre le mal de dos. Objectif : ne pas laisser un mal de dos s’installer sans rien faire.

L’importance d’une activité physique régulière

On a souvent tendance à penser qu’un mal de dos n’est pas vraiment grave, jusqu’au jour où le dos se bloque ou que la douleur devient trop intense. Pour sensibiliser les Français à cette question, l’Assurance-maladie vient de lancer une grande campagne. En France, 1 arrêt de travail sur 5 est dû à une lombalgie, un problème musculaire ou nerveux en bas du dos, soit un coût de 661 millions d’euros pour la Sécurité sociale.

« 84 % de la population a eu, a ou aura une lombalgie », rappelle l’Assurance-maladie. Pour l’éviter, une seule solution, le sport : « Ces douleurs sont liées au développement de la sédentarité, car en l’absence d’activité, les muscles se relâchent et ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle », peut-on lire sur le site de la Sécu. Et de rappeler que ce n’est pas parce que la douleur est intense que le problème est grave.  

Le meilleur traitement du mal de dos est le mouvement

En cas de lombalgie, le meilleur traitement sera toujours le mouvement. Les muscles se relâchent quand on ne fait pas de sport. Du coup, ils ne sont pas assez forts pour jouer leur rôle et la lombalgie arrive. Mais le manque d’activité physique n’est pas le seul facteur. « L’âge est un facteur de risque puisque la fréquence des lombalgies augmente progressivement au cours de la vie », ajoute l’Assurance-maladie.

Votre activité professionnelle peut également être à l’origine de troubles musculo-squelettiques (TMS), notamment si vous devez porter des charges lourdes de manière répétée. Il faudra bien distinguer les lumbagos des douleurs chroniques. Dans tous les cas, un mal de dos ne doit pas être ignoré. Pour éviter d’avoir à en souffrir, il vous suffit de mettre en place des bons réflexes. Et si on prenait l’escalier plutôt que l’ascenseur ? 

Marine Rondot

À lire aussi : Des solutions naturelles contre le mal de dos

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Qu’est-ce qu’une neuropathie ? (types, symptômes…)

La neuropathie, également appelée neuropathie périphérique ou polyneuropathie, est une atteinte des nerfs du système nerveux périphérique qui parcourent le corps à l’extérieur du cerveau et de la moelle épinière (système nerveux central).

Il est estimé qu’au moins 8 % de la population mondiale en est atteinte.

Les causes

Les causes les plus fréquentes sont le diabète et le VIH/SIDA. Au moins 10 % des personnes âgées de plus de 40 ans souffrent de neuropathie, de même que 50 % des diabétiques et 20 % des patients recevant une chimiothérapie anticancéreuse.

D’autres causes peuvent notamment être des carences en vitamines, l’exposition à des neurotoxines, des infections ou des réactions auto-immunes. (Douleurs, fatigue, faiblesse… : il s’agit parfois d’une neuropathie auto-immune traitable)

Anatomie de la neuropathie

Le cerveau est le centre de commande qui reçoit et génère les messages transmis par le système nerveux périphérique constitué des nerfs qui parcourent tout le corps.

Chaque cellule nerveuse (neurone) est constituée de différentes parties. Le corps cellulaire contient le noyau et les mécanismes de fabrication et de transport des molécules et des organites vers les parties éloignées des neurones, par exemple vers les mains et les pieds. Les corps cellulaires des cellules nerveuses périphériques sont situés à l’intérieur ou à l’extérieur du système nerveux central. Les longues parties minces du neurone qui relient les corps cellulaires aux parties du corps sont appelées axones. Les axones sont comme des fils qui transmettent les messages à distance. Ils sont aussi comme des tunnels, puisque les molécules et les organelles sont transportées à travers les axones pour atteindre des cibles lointaines.

Neuropathies des petites et grandes fibres nerveuses

Les fibres nerveuses sont classées en fonction de leur épaisseur en petites fibres (moins que 5 micromètres) et en grandes fibres.

  • Les grandes fibres sont plus grosses car les axones sont entourés d’une gaine de tissus adipeux appelée « myéline » qui permet une accélération des signaux nerveux. Les grandes fibres véhiculent des messages aux muscles pour contrôler les mouvements. Elles reçoivent et transportent également les messages qui communiquent les sensations à la moelle épinière et au cerveau, dont le toucher, les vibrations et l’équilibre.

  • Les petites fibres du système nerveux somatique transmettent des messages concernant les maladies et les blessures, dont la douleur et les démangeaisons, le chaud et le froid. Alors que celles du système nerveux autonome véhiculent des messages contrôlant les organes internes.

    Le type de polyneuropathie le plus courant est celui qui implique des dommages aux petites fibres.

    Neuropathie des petites fibres et fibromyalgie : actualités

Neuropathies motrices, sensorielles et autonomes

Différentes cellules du système nerveux périphérique ont des fonctions différentes :

  • Les fibres motrices se connectent aux muscles squelettiques et internes pour signaler leur contraction.

  • Les fibres sensorielles sont responsables d’acheminer l’information des parties du corps au cerveau.

  • Les fibres autonomes alimentent notamment les vaisseaux sanguins, les glandes sudoripares, les organes gastro-intestinaux, la vessie et les organes sexuels.

  • Les signaux provenant des neurones à petites fibres maintiennent également la santé et le fonctionnement des cellules et des tissus de notre corps.

Symptômes de neuropathie

Les neuropathies périphériques provoquent des symptômes différents selon le type de fibres nerveuses qui est le plus endommagé.

En général, les symptômes de la polyneuropathie commencent d’abord ou sont plus sévères dans les mains et les pieds, car les longues fibres nécessaires pour connecter ces régions éloignées sont plus susceptibles de s’endommager.

  • Les symptômes de la neuropathie motrice proviennent du fait que les muscles ne fonctionnent pas bien si les fibres motrices n’envoient pas les bons signaux. Les personnes atteintes peuvent ressentir une fatigue ou une difficulté à bouger (faiblesse), une diminution de la taille des muscles et des crampes musculaires.

  • Les symptômes de neuropathie sensorielle peuvent être « négatifs » ou « positifs ».

    Les symptômes négatifs reflètent une moindre capacité à percevoir le monde en raison des dommages causés aux neurones. Des exemples sont une perte auditive, une perte d’équilibre (ataxie sensorielle) ou des blessures indolores.

    Les symptômes positifs sont dus à de faux messages de sensation. Des exemples sont la douleur et les démangeaisons neuropathiques dans lesquelles la personne ressent une sensation de coupure ou de brûlure, même si rien ne la touche.

  • Les symptômes de neuropathie autonome varient beaucoup selon l’organe atteint.

Trois types de douleur chronique (nociceptive, neuropathique et centrale) selon les mécanismes qui les causent

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Neuropathy Commons.
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Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Le 13 novembre 2017.

La Fondation Movember a donné le top départ de son opération de sensibilisation au cancer de la prostate. Il est temps pour les hommes de se laisser pousser la moustache !

Les « Mo Bros » portent fièrement la moustache contre le cancer de la prostate

En novembre, la moustache est de rigueur. Comme chaque année depuis 2003, la Fondation Movember lance sa désormais traditionnelle opération de dépistage du cancer de la prostate, en invitant les hommes à se faire dépister et à en témoigner publiquement en portant la moustache.

L’opération a officiellement débuté le 1er novembre, jour du « Shave down ». Ce jour-là, tous les « Mo Bros », autrement dit les hommes engagés pour la cause de la lutte contre le cancer de la prostate, sont invités à arrêter de se raser la moustache, et ce pendant les 30 jours qui les séparent de la fin du mois de novembre.

11 Canadiens meurent chaque jour d’un cancer de la prostate

La Fondation Movember lancera par ailleurs, durant tout ce mois, une vaste opération d’appel aux dons qui serviront à financer les multiples opérations de sensibilisation à ce cancer masculin. Les fondateurs sont aujourd’hui fiers d’être parvenus à financer plus de 1 200 projets dans le monde entier et se sont fixé pour objectif de réduire de 25 %, d’ici 2030, le nombre de décès prématurés touchant les hommes.

Le cancer de la prostate, qui frappera un homme sur sept au cours de sa vie, est aujourd’hui le troisième cancer le plus mortel au Canada. En 2017, la Société canadienne du cancer estime que 21 300 hommes ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et que 4 100 hommes en sont décédés. En moyenne, chaque jour, 11 Canadiens mourront donc d’un cancer de la prostate.

Gaëlle Latour

À lire aussi Lutter contre le cancer de la prostate, c’est possible

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L’examen médical annuel n’apporte pas de bénéfices et devrait être aboli

Les examens médicaux annuels n’améliorent pas la santé, selon une analyse du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GÉCSSP) (1) publiée dans Le médecin de famille canadien.

Le groupe réclame « la fin du bilan annuel pour le remplacer par des activités de promotion de la santé adaptées à l’âge ».

Non seulement le « bilan annuel » n’apporte pas de bénéfices mais il peut aussi « mener au surdiagnostic et à la découverte de maladies d’importance clinique incertaine, ce qui peut causer de l’anxiété et mener à des interventions médicales inutiles ».

« Nous savons depuis plusieurs années que le fait de subir un bilan de santé annuel a très peu d’avantages pour les personnes en santé et peut avoir certains inconvénients », souligne le docteur Richard Birtwhistle, professeur en médecine familiale et en sciences de santé publique à l’Université Queen (Ontario) et premier auteur de l’article.

« Un argument de longue date était que les interactions médecin-patient non spécifiques annuelles mèneraient à de meilleurs résultats de santé, mais les preuves ne soutiennent tout simplement pas cet argument », explique le docteur Brett Thombs, professeur à la Faculté de médecine de l’Université McGill, qui dirige le groupe d’étude.

« Cependant, il y a des avantages à effectuer des visites périodiques chez les médecins de première ligne pour des activités de prévention. Les femmes autour de la cinquantaine devraient consulter leur médecin pour discuter des avantages et des inconvénients de subir une mammographie de dépistage du cancer du sein et prendre une décision à cet effet, et les hommes de plus de 65 ans devraient discuter du dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale, par exemple. »

« Les Canadiens doivent être en mesure d’avoir accès facilement à leur médecin de première ligne lorsqu’ils sont malades, pour des activités de prévention adaptées à l’âge ou pour la prise en charge d’une maladie chronique, souligne-t-il. “Cependant, les visites inutiles chez le médecin pour des bilans annuels rendent ceci difficile pour de nombreux Canadiens qui n’ont pas régulièrement accès à un médecin de famille.

La campagne “Choisir avec soin(2), le Collège des médecins de famille du Canada et l’Association des infirmières et infirmiers praticiens du Canada ont émis la recommandation suivante : “Ne faites pas d’examens physiques annuels chez les adultes asymptomatiques n’ayant aucun facteur de risque important.

La docteure Kimberly Wintemute, l’une des deux dirigeants en médecine familiale de “Choisir avec soin” ajoute : “Voir votre médecin de famille pour un dépistage préventif et des conseils en matière de mode de vie est important, mais l’examen de tous les systèmes de l’organisme et faire une batterie de tests n’améliore pas l’état de santé général. Les soins préventifs doivent être personnalisés et doivent comporter une prise de décisions partagée entre votre médecin et vous.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs a été créé par l’Agence de la santé publique du Canada. Il s’agit d’un comité indépendant de professionnels de la santé qui travaillent à l’élaboration de lignes directrices pour les praticiens de première ligne ainsi que d’outils et de ressources pour la population.

(2) La campagne Choisir avec soin vise “à aider les cliniciens et les patients à engager un dialogue sur les tests et les traitements inutiles, et à faire des choix intelligents et efficaces en matière de soins de santé qui tiennent compte des besoins en soin particuliers d’une personne”.

Psychomédia avec sources : GÉCSSP, Le médecin de famille canadien.
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Espérance de vie : le secret des Amish

Espérance de vie : le secret des Amish

Le 17 novembre 2017.

Les Amish, ces personnes qui vivent loin de tout confort moderne comme aux XVIIe et XVIIIe siècles, auraient un secret pour vivre plus longtemps. On vous dit tout.

Vivre comme autrefois est bon pour la santé

Les Amish ont une espérance de vie supérieure à celle des autres Américains : 85 ans en moyenne, contre 78 ans pour un adulte américain. Les chercheurs ont longtemps pensé que cette longévité s’expliquait par un mode vie sain, mais cela ne serait pas la seule explication. Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université Northwestern de Chicago, cette longévité est due à une mutation génétique.

Ces travaux, publiés dans la revue Science Advances, mettent en effet en lumière une spécificité génétique des Amish qui les protège de certains des effets biologiques du vieillissement. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les gènes de 177 Amish, de la communauté de Berne, dans l’Indiana, âgés de 18 à 85 ans. Ils ont ainsi pu constater que 43 d’entre eux étaient porteurs d’une mutation du gène Serpine1.

Une mutation génétique qui garantit une meilleure longévité

Or, selon les chercheurs, ce gène est responsable d’une réduction de la production de la protéine PAI-1, liée au processus de vieillissement. « Nous avons été surpris de constater les bienfaits anti-âge de cette mutation génétique », a expliqué le Dr Douglas Vaughan, qui a participé aux travaux. Cette étude permettrait de comprendre comment les Amish parviennent à se protéger « contre les changements liés à l’âge ».

Par ailleurs, les auteurs de cette étude ont observé que ceux qui étaient porteurs de cette mutation génétique souffraient moins de diabète et de maladies cardiovasculaires. Leur pression artérielle était moins élevée et leurs vaisseaux sanguins plus flexibles. En règle générale, les Amish sont moins sujets à l’asthme et aux allergies. Cette mutation est-elle due à l’interdiction des mariages mixtes au sein de la communauté ? L’étude ne le dit pas. 

Claire Verdier

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Douleur du bas du dos : nouvelles recommandations internationales (inefficacité des médicaments, exercice, yoga…)

Des modifications apportées aux principales lignes directrices internationales pour la prise en charge de la douleur du bas du dos (lombalgie) dans les soins primaires, émises notamment par le

, amènent un changement important dans la façon de penser, rapportent le Dr Adrian Traeger de l’Université de Sydney (Australie) et ses collègues dans le

.

La lombalgie est la principale cause d’invalidité dans le monde et la deuxième raison de consultation des médecins généralistes, rapporte le communiqué des chercheurs. En Australie notamment, la lombalgie est la principale cause de retraite anticipée et de pauvreté monétaire.

Les nouvelles lignes directrices ne recommandent plus les analgésiques qui constituaient auparavant le traitement de référence.

« En réponse à l’escalade de la crise des médicaments opioïdes et à une quantité considérable de recherches montrant que la plupart des analgésiques n’ont que peu ou pas d’effet comparativement à un placebo pour les personnes atteintes de douleur au bas du dos, les lignes directrices ont radicalement changé leur position sur les médicaments ».

Plutôt que des médicaments contre la douleur, les omnipraticiens pourraient suggérer des approches non médicinales, dont le yoga, la pleine conscience (notamment la thérapie de réduction du stress basée sur la pleine conscience) et divers types de physiothérapie et de thérapies psychologiques.

« Jusqu’à présent, l’approche recommandée pour aider les personnes atteintes de douleur au bas du dos en médecine générale était de prescrire des analgésiques simples tels que le paracétamol ou des anti-inflammatoires », explique le chercheur. (Mal de dos : le paracétamol pas plus efficace qu’un placebo selon une grande étude)

« Ces nouvelles lignes directrices suggèrent d’éviter initialement les médicaments contre la douleur et de décourager le recours à d’autres traitements invasifs comme les injections et la chirurgie. »

« Si vous avez une douleur au bas du dos non compliquée et récente, votre médecin pourra vous donner des conseils sur la façon de rester actif et des méthodes non médicamenteuses pour soulager la douleur, comme la chaleur et le massage, et prendre des dispositions pour vous voir dans deux semaines afin de vérifier l’évolution. »

« Si votre douleur a commencé il y a longtemps, il pourra vous suggérer des traitements tels que le yoga, l’exercice ou la pleine conscience. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Sydney, NICE, American College of Physicians.
Tous droits réservés.

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Faut-il retirer la malbouffe des pharmacies au Canada ?

Au Canada, il n’est pas rare de voir des rayons entiers de nourriture peu recommandable pour un préserver une bonne santé. Comment la malbouffe peut-elle encore avoir sa place dans des lieux dédiés à la santé ?

La malbouffe trop présente dans les pharmacies au Canada ? 

Quand on rentre dans une pharmacie au Canada, une grande partie des lieux est consacrée à la nourriture. Pourtant, ces produits ne sont pas des aliments naturels, des compléments alimentaires ou des substituts de repas pour les personnes au régime. On parle alors de malbouffe : boissons gazeuses, chips, biscuits sucrés et bonbons en tout genre.

Me Bourassa-Forcier enseigne à l’université de Sherbrooke. Elle explique que de nombreux pharmaciens n’ont pas vraiment le choix d’accepter ou de refuser ces produits. Leur pharmacie est en fait associée à des grandes chaînes, qui exercent des pressions importantes sur le contenu de leurs rayons et ils ne peuvent exercer de pouvoir de décision. 

Promouvoir la santé ou le commerce ? 

La double casquette des pharmaciens est paradoxale : comment peut-on à la fois promouvoir la santé du patient et le pousser à la consommation en lui proposant des produits néfastes pour sa santé ? Au Québec, 7 % de la nourriture est achetée dans les pharmacies. Le coût des soins pour les personnes touchées par des maladies engendrées par une mauvaise alimentation est faramineux et commence à interroger l’Ordre des pharmaciens.

« On avait un levier légal pour le tabac ; pour le sucre ou les autres aliments, nous n’en avons pas. On n’a pas de levier légal pour fouiller la boutique du pharmacien et lui interdire des choses, mais on peut très certainement l’encourager à réfléchir à ça », termine Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec.

Maylis Choné

À lire aussi : Pourquoi aimons-nous manger gras et sucré ?

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Extraits de thé vert : mise en garde de Santé Canada

Des cas de graves lésions du foie liés à la consommation de produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert continuent d’être signalés dans le monde entier, rapporte Santé Canada dans un avis publié le 15 novembre. Il s’agit cependant d’événements rares et imprévisibles.

L’agence veut renforcer les mises en garde sur les étiquettes des produits de santé naturels contenant des extraits de thé vert afin de réduire ce risque.

L’extrait de thé vert se retrouve, par exemple, dans des produits destinés à la gestion du poids ou comme source d’antioxydants. Il se trouve sous plusieurs formes : capsules, comprimés, poudres et liquide.

« Qu’il soit sous forme de boisson, d’aliment ou d’extrait dans un produit de santé naturel, le thé vert est généralement considéré comme sécuritaire pour la plupart des consommateurs. »

Les mises en garde actuelles sur le risque vont être renforcées dans la monographie Extraits de thé vert pour y inclure les mentions suivantes :

« Si vous souffrez d’un trouble du foie, consultez un professionnel de la santé avant d’en faire l’usage. Cessez l’utilisation si vous développez des symptômes de troubles du foie tels qu’un jaunissement de la peau et/ou des yeux (jaunisse), des douleurs d’estomac, de l’urine foncée, de la transpiration, de la nausée, une fatigue inhabituelle ou une perte d’appétit, et consultez un professionnel de la santé.

Certains cas rares et imprévisibles de lésions du foie associées avec des produits contenant de l’extrait de thé vert ont été rapportés (au Canada et internationalement). »

Santé Canada conseille également de consommer ces produits avec de la nourriture afin de réduire les risques d’effets indésirables comme une lésion au foie. Dans la plupart des cas, l’arrêt du traitement et l’obtention de soins médicaux permettent de renverser les effets hépatiques indésirables.

« Les produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ne peuvent être consommés que par des adultes (personnes de 18 ans et plus) et ne sont pas recommandés aux personnes présentant des troubles du foie », indique l’agence.

« Au Canada, entre 2006 et 2016, 11 cas graves de lésions hépatiques associées à des produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ont été signalés à Santé Canada. Parmi ces 11 cas, seulement 2 cas avaient suffisamment d’information pour faire l’objet d’une évaluation plus approfondie ».

Une recherche dans la base de données sur les effets indésirables des médicaments de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révélé l’existence de 89 rapports mondiaux sur des lésions hépatiques associées à la consommation de thé vert.

Les études n’expliquent toujours pas la raison pour laquelle certaines personnes sont plus à risque que d’autres de développer des lésions au foie.

Thés noir et vert favoriseraient la perte de poids en agissant comme prébiotique

Pour plus d’informations sur le thé vert, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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