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L’odeur de leur conjoint réduit le stress des femmes

L’odeur de leur conjoint réduit le stress des femmes

Le 8 janvier 2018.

Les femmes sont sensibles aux odeurs, et celle de leur conjoint leur offrirait un réconfort immédiat, réduisant considérablement leur niveau de stress. Une équipe de chercheurs canadiens vient de le prouver dans une récente étude.

Les femmes sont plus sensibles que les hommes aux odeurs

Les femmes ont généralement un odorat plus sensible que les hommes et cette étude vient une nouvelle fois de le prouver, tout en apportant une information nouvelle : les odeurs familières, et notamment celles de leur conjoint, peuvent faire baisser les niveaux d’anxiété des femmes soumises à une situation potentielle stressante.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont demandé à 96 couples de participer à une expérience. Au cours de cette dernière, des hommes ont dû, pendant 24 heures, porter un tee-shirt pour qu’il s’imprègne de leur odeur corporelle. Chaque vêtement a ensuite été donné à l’une des 96 femmes. Certaines se sont vu attribuer le tee-shirt de leur conjoint, d’autres celui d’un homme qu’elles ne connaissaient pas, et le dernier groupe, un tee-shirt propre et sans odeur.

Les odeurs étrangères provoquent un stress plus important

Ces femmes ont été invitées à sentir ce tee-shirt avant d’être soumises à une situation stressante matérialisée en une simulation d’un entretien d’embauche et des exercices de calcul. Durant toute la durée de cette épreuve, des scientifiques ont procédé à des prélèvements de salive afin de mesurer les taux de cortisol, l’hormone liée au stress, des participantes. Des questions relatives à leur anxiété leur ont par ailleurs été posées à l’issue de ce test.

En recoupant toutes ces données, les chercheurs se sont aperçus que les femmes qui avaient senti l’odeur de leur conjoint juste avant leur entretien avaient un taux de cortisol bien moins élevé que les autres. Les femmes qui avaient senti l’odeur d’un inconnu montraient, au contraire, des niveaux de stress plus importants. Un constat qui fait dire aux auteurs de cette étude que nous pourrions avoir hérité de nos ancêtres de la Préhistoire un réflexe de protection et de défense face à une odeur inconnue.

Gaëlle Latour

À lire aussi D’où viennent les odeurs corporelles ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une collégienne de 13 ans succombe à une méningite foudroyante

Pour la seconde fois depuis le début de cette nouvelle année, la méningite foudroyante a fait une nouvelle victime. Il s’agit d’une collégienne de l’établissement Jules-Verne de Rosières-en-Santerre. Âgée de 13 ans, elle est décédée dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier alors qu’elle était hospitalisée au CHU d’Amiens. Selon les informations de France 3 “Hauts-de-France-Somme” l’adolescente est décédée quelques heures seulement après son admission.

«  Un cas de méningite a bien été signalé concernant une adolescente de 13 ans résidant dans la commune de Roye. Elle est décédée des suites de cette méningite. L’ARS a procédé à l’enquête épidémiologique autour du cas, c’est-à-dire la recherche des sujets qui ont eu des contacts proches, prolongés et répétés avec la malade pour leur proposer un traitement préventif de courte durée par antibiotiques, accompagné éventuellement d’une vaccination en fonction du groupe de méningocoque identifié » a indiqué l’Agence Régionale de Santé

Selon la procédure habituelle, un  traitement antibiotique préventif est en effet prescrit aux personnes de l’entourage proche. Une fois que le sérogroupe est connu, une vaccination est éventuellement proposée aux personnes déjà traitées.

«  La méningite est provoquée par une bactérie appelée méningocoque présente dans la gorge. Elle se transmet uniquement de personne à personne par des contacts directs, répétés et rapprochés. Le risque de transmission est donc relativement faible. Dans la majorité des cas, la personne contaminée ne développe pas de maladie  » a rajouté l’ARS.

A propos de la méningite

Le méningocoque est un germe qui se transmet de personne à personne par les gouttelettes de salive par contact rapproché. Ce germe très fragile, ne survit pas dans l’environnement, ce qui ne nécessite pas de désinfection des locaux fréquentés par un malade.

Les infections invasives à méningocoques sont des maladies rares en France. La méningite est la forme la plus fréquente. Elle se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée de vomissements et une gêne à la lumière. D’autres signes, en particulier digestifs ou articulaires, peuvent survenir, ainsi que l’apparition de taches rouges qui progressent rapidement.

Notez des vaccins existent et sont efficaces contre certains types de méningocoques. Ainsi, depuis 2010, le vaccin contre le méningocoque C est recommandé et remboursé chez tous les enfants, adolescents et jeunes adultes de 1 à 24 ans.

Au moindre doute, il faut contacter en urgence le 15 ou le médecin traitant.

News Santé

A la recherche de bénévoles pour câliner des bébés malades dans les hôpitaux

Le quotidien des enfants en bas âge qui sont hospitalisés n’est pas des plus faciles. Aujourd’hui l’association “Main dans la Main” s’est fixé pour objectif de leur permettre de s’évader de l’univers hospitalier et de rejoindre l’univers de rêve où ils s’épanouissent. Pour cela elle recrute des bénévoles qui ont pour mission de câliner, de bercer et de réconforter les bébés malades en l’absence de leurs parents.

Et si aujourd’hui l’association compte déjà 600 « câlineurs » volontaires, elle n’a pas l’intention d’en rester là ! Aujourd’hui elle recrute de nouveaux bénévoles qui devront jouer avec eux, leur lire des histoires, les écouter, leur parler, les bercer si nécessaire…Etc

Une présence rassurante et apaisante qui leur permettra, quelle que soit leur pathologie, bénigne ou grave, quel que soit leur âge, de communiquer, de s’évader, de jouer, de rêver.

Pour devenir « câlineurs » sachez qu’il faut être âgé d’au moins 20 ans, être en bonne forme physique, s’engager pour un an minimum, avoir de nombreuses disponibilités et bien sûr se soumettre à certaines obligations (tous les détails sont ICI)

Interrogée il y a quelques jours par France Inter, la responsable du service pédiatrie générale à l’Hôpital Necker à Paris, Véronique Abadi, a notamment déclaré que ces “câlineuses” et “câlineurs” faisaient partie intégrante de l’équipe soignante.

Puis de préciser « Pour nous c’est un apport important parce que du coup ce sont des enfants calmes, des enfants plus faciles à apprécier sur le plan médical, des enfants qui vont mieux »

News Santé

Cancer du poumon : de plus en plus de femmes touchées

Cancer du poumon : de plus en plus de femmes touchées

Le 5 janvier 2018.

Selon le rapport sur les projections d’incidences et de mortalité par cancer en 2017, publié par Santé publique France, le cancer du poumon pourrait tuer plus de femmes dans les années à venir que le cancer du sein.

Le cancer du poumon gagne du terrain

Jusqu’à présent, le cancer le plus mortel pour les femmes était le cancer du sein. Or, il semblerait que le cancer du poumon fasse de plus en plus de victimes féminines. C’est ce que révèle Santé publique France dans son dernier rapport. Selon ces travaux, 150 000 personnes sont mortes des suites d’un cancer en 2017. Et sur les 400 000 personnes touchées par un cancer cette année, 46 % étaient des femmes.

Dans le détail, le cancer du sein reste le cancer le plus meurtrier dans la population féminine (11 900 décès), devant celui du poumon (10 200 décès) et du côlon rectum (8 400 décès). Mais la tendance pourrait être inversée. « Ces nouvelles projections montrent que la mortalité par cancer du poumon chez la femme se rapproche de plus en plus de la mortalité par cancer du sein », notent les auteurs de ce rapport.

Recrudescence du tabagisme chez les femmes

Le tabagisme ne serait pas étranger à cette augmentation du nombre de cancers du poumon : « La prévalence des fumeuses régulières est passée de 17 % en 1953 à 24 % en 2014 », précise Santé publique France. « Les femmes se sont mises à fumer sérieusement à la fin des années 60, et cette génération a été suivie par des générations qui fumaient autant sinon plus », ajoute Catherine Hill, épidémiologiste, dans les colonnes du Figaro.

« À l’inverse, les hommes ont beaucoup arrêté la cigarette. Ils étaient environ 75 % dans les années 1950 à consommer régulièrement du tabac ». Aujourd’hui, ils ne sont plus que 32 % mais le cancer du poumon reste le plus mortel chez les hommes, devant ceux du côlon rectum, de la prostate et du foie. Il ne s’agit pour le moment que de projections. Il faudra attendre 2019 et la publication des chiffres officiels pour l’année 2017, pour savoir ce qu’il en est vraiment.

Marine Rondot

En savoir plus sur le cancer du poumon

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Une étude a évalué l’efficacité du yoga facial pour rajeunir l’apparence

Des exercices faciaux, qualifiés de « yoga du visage », rajeuniraient bel et bien l’apparence, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Dermatology.

« Les exercices augmentent le volume et fortifient les muscles du visage, de sorte qu’il devient plus ferme et tonique et prend une forme plus jeune », rapporte Murad Alam de la Northwestern University, dermatologue et coauteur.

À mesure que le visage vieillit, la peau perd de son élasticité et les coussinets graisseux entre le muscle et la peau s’amincissent. Les coussinets de graisse donnent au visage une grande partie de sa forme. Au fur et à mesure que la peau s’affaisse, les coussinets amincissants s’atrophient et glissent.

« Mais si les muscles en dessous deviennent plus volumineux, la peau a plus de rembourrage et donne une forme plus pleine au visage », explique Emily Poon, coauteure. « La croissance musculaire augmente le volume facial et contrecarre les effets de l’amincissement des graisses et du relâchement cutané liés à l’âge. »

Les chercheurs ont mené cette étude avec 27 participantes, âgées de 40 à 65 ans qui ont suivi deux séries de séances de formation de 90 minutes offertes par un instructeur d’exercices faciaux. Elles continuaient à faire ces exercices à la maison. Le programme durait 20 semaines au total. Pendant les 8 premières semaines, elles faisaient les exercices quotidiennement pendant 30 minutes. De la 9e à la 20e semaine, elles les faisaient tous les deux jours.

Elles ont appris 32 exercices distincts qu’elles pratiquaient chacun pendant environ une minute. Les exercices ont été développés et fournis par Gary Sikorski de Happy Face Yoga, coauteur de l’étude.

Sur les 27 participantes, 16 ont fait tous les exercices pendant toute la durée de l’étude.

Des dermatologues ont évalué, sur des photographies, 19 caractéristiques du visage et estimé l’âge des participantes au début de l’étude, à la 8e et à la 20e semaine.

La plénitude de la joue supérieure et inférieure, en particulier, a été significativement améliorée à la suite des exercices. L’âge moyen des participantes était évalué à 50,8 ans au début de l’étude, à 49,6 ans à 8 semaines, puis à 48,1 ans à 20 semaines.

Il s’agit d’une diminution de près de trois ans sur une période de 20 semaines, souligne Alam. Les participantes se sont également dites très satisfaites des résultats et ont remarqué une amélioration dans presque tous les secteurs du visage qui étaient évalués.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, JAMA: Dermatology, .
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Citron : faut-il en consommer pour réguler l’acidité de notre corps ?

Citron : faut-il en consommer pour réguler l’acidité de notre corps ?

Le 5 janvier 2018.

Le citron a-t-il vraiment des vertus désacidifiantes ? Et faut-il vraiment « alcaliniser » notre corps ? Le Figaro répond à ces questions dans un récent article.

Le citron a des vertus alcalinisantes

Il est une idée régulièrement avancée, selon laquelle le citron aurait des vertus désacidifiantes, ou « alcalinisantes » sur notre organisme. En d’autres termes, consommer du citron permettrait de rééquilibrer le Ph de notre corps, afin que nos organes fonctionnent correctement. Idée reçue ou vérité scientifique ? Le Figaro répond à cette question dans un récent article.

L’acidité de notre corps est une valeur (mesurée en Potentiel Hydrogène) qui doit en permanence être comprise entre 7,38 et 7,42. Notre alimentation joue un rôle primordial dans cet équilibre et si certains aliments sont plutôt acides, d’autres, au contraire, sont plutôt alcalinisants. Certaines études ont en effet montré que c’était une des vertus du citron

Le citron, un aliment miracle

Mais faut-il vraiment agir dans ce processus naturel et s’alimenter de manière à maintenir un équilibre entre aliments acides et aliments alcalinisants ? Le Figaro répond à cette question en affirmant que notre corps sait parfaitement réaliser ce travail sans que nous n’intervenions. « L’organisme dispose d’un système très efficace permettant la capture des éléments acides dans le sang […] en temps normal, le corps est parfaitement capable de moduler de façon fine l’acidité qu’il produit, avec ou sans citron », explique le quotidien.

Ce n’est pourtant pas une raison pour bannir le citron de votre alimentation. Ce dernier, tout comme de nombreux agrumes, a été reconnu pour ses vertus anticancéreuses, pour son pouvoir amincissant, pour son action sur la diminution du risque de développer des maladies cardiovasculaires. Il a même été prouvé que deux substances présentes dans les agrumes auraient le pouvoir d’inhiber la réplication du VIH.

Gaëlle Latour

À lire aussi Voici les cas où le citron peut être dangereux pour vous

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La forte augmentation des prescriptions de Neurontin et de Lyrica inquiète

Les prescriptions de médicaments contre la douleur neuropathique, la gabapentine (Neurontin) et la prégabaline (Lyrica), ont plus que triplé aux États-Unis au cours des dernières années, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine, relayée par Reuters.

La proportion d’Américains ayant reçu des prescriptions de ces médicaments est passée de 1,2 % en 2002 à 3,9 % en 2015, une période qui a également vu une montée en flèche des surdoses et des décès liés aux opioïdes.

La famille de médicaments, connue sous le nom de gabapentinoïdes, comprend la gabapentine (Neurontin, Gralise, Horizant) et la prégabaline.

Près d’un adulte sur 25 prend un gabapentinoïde au cours d’une année, alors que « nous avons peu de données pour appuyer l’utilisation de cette classe de médicaments et des données minimales pour appuyer leur innocuité à long terme », souligne l’auteur de l’étude, le Dr Michael Johansen de l’Université Ohio à Athens.

« Je soupçonne qu’une grande partie de cette utilisation est motivée par la tentative de traiter la douleur chronique avec un médicament non opiacé », a-t-il indiqué à Reuters par courriel.

La gabapentine et la prégabaline ont toutes deux obtenu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour le traitement des crises épileptiques partielles et d’un type de douleur neuropathique causée par le zona. Une version de la gabapentine a également été approuvée pour le syndrome des jambes sans repos, et la prégabaline a reçu des approbations supplémentaires pour la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques liées au diabète et aux lésions de la moelle épinière.

Bien que la FDA n’autorise pas les compagnies pharmaceutiques à promouvoir ces médicaments pour d’autres conditions de santé, les médecins sont libres de prescrire ces médicaments pour des utilisations non approuvées, écrit Johansen dans le JAMA.

Johansen a analysé les données concernant les conditions médicales et les prescriptions de médicament d’un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 346 177 adultes.

Dans l’ensemble, plus de quatre ordonnances de gabapentinoïdes sur cinq concernaient la gabapentine,.

L’augmentation des ordonnances était concentrée chez les personnes âgées, les diabétiques, les personnes souffrant de problèmes de santé chroniques multiples et celles prenant déjà des opioïdes ou des benzodiazépines comme le Valium (diazépam) et le Xanax (alprazolam), rapporte Reuters.

Combiner ces médicaments avec des opioïdes et des benzodiazépines peut les rendre encore plus dangereux, a indiqué par courriel Marissa Seamans de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore qui n’a pas participé à l’étude.

« Les gabapentinoïdes sont de plus en plus souvent prescrits aux patients avec des opioïdes et des benzodiazépines, ce qui augmente le risque de dépression respiratoire et de décès », a-t-elle ajouté.

Pour plus d’autres actualités sur ces médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Reuters, JAMA Internal Medicine.
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Maladie de Lyme : des patients portent plainte contre les autorités sanitaires

Maladie de Lyme : des patients portent plainte contre les autorités sanitaires

Le 4 janvier 2018.

Une plainte inédite sera prochainement déposée par des patients atteints de la maladie de Lyme. Ils reprochent la négligence du gouvernement et la collaboration des autorités sanitaires avec les laboratoires qui fabriquent des tests de sérodiagnostics non-fiables.

Des tests de diagnostics inefficaces sont toujours commercialisés en France

Des centaines de Français atteints de la maladie de Lyme s’apprêtent à porter plainte, au pénal, auprès du parquet de Paris. Ces derniers accusent les autorités sanitaires, et notamment le ministère de la Santé, d’avoir fait preuve de négligence en autorisant la commercialisation de tests de diagnostics, alors même que ces derniers ont prouvé leur inefficacité dans la détection de cette maladie dégénérative.

Interrogé par France TV Info, Julien Fouray, l’un des avocats de ces patients, détaille les objectifs de cette plainte : « Nous reprochons précisément aux autorités sanitaires les liens de collaboration que certains de leurs membres ont entretenus avec les laboratoires fabriquant des tests sérodiagnostics dont nous avons aujourd’hui la certitude qu’ils sont totalement inefficaces ».  

Plus de 25 000 personnes sont touchées par la maladie de Lyme en France

Cette plainte vise particulièrement le Centre national de référence (CNR) de Strasbourg accusé d’avoir entretenu des liens de « consanguinité » avec les laboratoires qui fabriquent ces tests. Par extension, le ministère de la Santé est accusé de négligence dans le choix des experts formant cet organisme.

Le gouvernement a pourtant fait de la maladie de Lyme une priorité en lançant, en 2016, un grand plan national de lutte contre cette maladie qui se transmet par les piqûres des tiques. Mais les plaignants estiment que les autorités n’agissent aujourd’hui pas assez rapidement, alors même que des méthodes existent pour diagnostiquer cette maladie qui, si elle est diagnostiquée tôt, peut être totalement soignée. La maladie de Lyme touche aujourd’hui plus de 25 000 personnes en France.

Gaëlle Latour

À lire aussi Maladie de Lyme : des millions de malades qui s’ignorent ?

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De plus en plus de perfectionnisme chez les étudiants

Le désir d’être parfait chez les étudiants d’aujourd’hui a considérablement augmenté par rapport aux générations précédentes, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur leur santé mentale, selon une étude publiée dans le Psychological Bulletin, une revue de l’American Psychological Association (APA).

L’étude couvre une période allant de 1989 à 2016.

Les auteurs, Thomas Curran et Andrew Hill, respectivement des universités de Bath et York St John, définissent le perfectionnisme comme étant « un désir irrationnel de réussir en même temps qu’une critique excessive de soi-même et des autres ».

Ils ont analysé des données concernant 41 641 étudiants américains, canadiens et britanniques de niveau collégial ayant participé à 164 études, réalisées de la fin des années 1980 jusqu’à 2016. Dans ces études, les participants ont complété un test de perfectionnisme (la « Hewitt Multidimensional Perfectionism Scale ») qui mesurait :

  • le perfectionnisme orienté envers soi-même : le désir irrationnel d’être parfait ;

  • le perfectionnisme prescrit socialement : la perception d’attentes excessives de la part des autres ;

  • le perfectionnisme orienté vers les autres : l’imposition de normes irréalistes aux autres.

Les générations plus récentes ont obtenu des résultats significativement plus élevés pour chaque forme de perfectionnisme que les générations précédentes. Entre 1989 et 2016, le score de perfectionnisme orienté vers soi-même a augmenté de 10 %, celui de la prescription sociale, de 33 % et celui orienté vers les autres, de 16 %.

L’augmentation du perfectionnisme parmi les millénariaux (ou génération Y) est alimentée par un certain nombre de facteurs, note Curran.

Par exemple, les médias sociaux pourraient exercer des pressions sur les jeunes adultes pour qu’ils se perfectionnent par rapport aux autres, ce qui les rendrait insatisfaits de leur corps et augmenterait l’isolement social. Des recherches supplémentaires seraient nécessaires pour vérifier cette hypothèse.

Le désir de gagner de l’argent, la pression pour obtenir une bonne éducation et établir de grands objectifs de carrière sont d’autres domaines dans lesquels les jeunes d’aujourd’hui font preuve de perfectionnisme. Un autre exemple, cite Curran, est celui des efforts des étudiants de niveau collégial pour perfectionner leur moyenne pondérée et la comparer à celles de leurs pairs. Ces exemples, estime le chercheur, représentent une hausse de la méritocratie parmi les millénariaux, les universités encourageant la concurrence entre étudiants pour gravir les échelons sociaux et économiques.

« Les jeunes réagissent en faisant état d’attentes éducatives et professionnelles de plus en plus irréalistes. Par conséquent, le perfectionnisme s’élève parmi la génération du millénaire. »

« Les jeunes d’aujourd’hui sont en compétition les uns avec les autres pour faire face aux pressions sociétales de réussir et ils sentent que le perfectionnisme est nécessaire pour se sentir en sécurité, socialement connectés et ayant une valeur. »

L’augmentation du perfectionnisme peut en partie affecter la santé psychologique des étudiants, estime Hill, citant des niveaux plus élevés de dépression, d’anxiété et de pensées suicidaires qu’il y a dix ans.

8 facettes du perfectionnisme

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : APA, Psychological Bulletin.
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Jeux vidéo : l’addiction bientôt reconnue comme une maladie

Jeux vidéo : l’addiction bientôt reconnue comme une maladie

Le 3 janvier 2018.

Selon les informations du magazine Psychology Today, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait prochainement reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une authentique maladie.

Une maladie comme les autres ?

L’addiction aux jeux vidéo pourrait être bien reconnue comme une maladie. C’est ce que révèlent nos confrères du magazine Psychology Today. Selon leurs informations, l’Organisation mondiale de la santé pourrait classer les troubles liés aux jeux dans la catégorie des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de dépendance ». Mais pour cela, il faudrait qu’une réelle addiction soit constatée.

Selon l’OMS, on parle de syndrome de dépendance quand on constate « un ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques dans lesquels l’utilisation d’une substance entraîne un désinvestissement progressif des autres activités ». Dans le cas qui nous intéresse, il ne s’agirait pas d’une substance mais d’un jeu. Pour être considéré comme dépendant, le joueur devra présenter un certain nombre de symptômes.

Des cas rares d’addiction

Si le joueur perd le contrôle notamment en matière de temps de jeu ou si sa passion pour les jeux vidéo met en danger sa santé ou celle de son entourage, alors on pourra le considérer comme accro. En règle générale, quand l’addiction aux jeux vidéo entraîne une dégradation de la vie familiale, des relations sociales et de l’activité scolaire ou professionnelle, c’est qu’il y a un problème.

Ce ne sont pas les jeux vidéo en tant que tels qui sont pointés du doigt par l’OMS, mais la pratique abusive. En cas d’addiction, les médecins pourraient ainsi envisager un traitement et une prise en charge comme ils le font déjà pour la toxicomanie, le tabagisme ou l’alcoolisme. Pour minimiser les risques d’addiction, l’Institut fédératif des addictions comportementales (Ifac) recommande d’installer son ordinateur ou sa console de jeu dans un lieu de passage et de déterminer à l’avance un temps de jeu. 

Marine Rondot

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