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Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Le 18 janvier 2018.

Une nouvelle étude scientifique s’est intéressé aux méfaits des boissons énergisantes. Des chercheurs canadiens viennent d’illustrer le danger de ces substances en révélant que plus de la moitié des jeunes qui en consomment en ressentent les effets néfastes sur leur santé.

Palpitations cardiaques, nausées, voire même convulsions

Les jeunes qui consomment des boissons énergisantes sont très nombreux à ressentir les effets négatifs des ingrédients qu’elles contiennent. C’est le constat dressé par des chercheurs de l’université de Waterloo, au Canada, dans une récente étude publiée dans la revue de l’Association Médicale canadienne, CMAJ Open.

Les auteurs de cette étude affirment en effet que pas moins de 55,4 % des jeunes, amateurs de ces boissons, ressentiraient des effets néfastes sur leur organisme. La taurine, la caféine ou toute autre substance contenue dans tous ces breuvages sont responsables de ces effets, qui peuvent se traduire par divers symptômes.

Les boissons énergisantes sont particulièrement déconseillées aux enfants et aux femmes enceintes

Dans le détail, les jeunes qui ont été interrogés au cours de cette étude ont remarqué avoir ressenti des tremblements, des nausées, des palpitations cardiaques, voire même des convulsions pour certains. S’ils sont nombreux à ne pas avoir réagi à ces manifestations, plus de 3 % d’entre eux ont déclaré être allé voir un médecin à la suite d’une réaction anormale de leur organisme.

Les boissons énergisantes font régulièrement l’objet d’études scientifiques qui sont unanimes pour déconseiller leur consommation, surtout lorsque celles-ci sont mélangées avec de l’alcool. Elles sont en outre particulièrement nocives chez les enfants et les femmes enceintes.

Gaëlle Latour

À lire aussi Sport et performance : les boissons énergisantes ont-elles un « effet dopant » ?

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Grippe : le pic pourrait être atteint la semaine prochaine

Grippe, news, actu. Toute la France est désormais concernée par l’épidémie de grippe dont le pic pourrait être atteint la semaine prochaine. Et c’est la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur, ndrl) qui est aujourd’hui la région plus touchée par la grippe avec 785 cas pour 100.000 habitants.

Comme l’a plusieurs fois annoncé Santé Publique France dans ses communiqués, la grippe semble toucher davantage les jeunes cette année. Un excès de mortalité a ainsi été observé chez les 15-64 ans. L’an dernier ce sont les 75 ans et plus qui étaient les plus touchés par les différentes souches du virus.

pixabay

Dans son dernier bulletin hebdomadaire, et en ce qui concerne la surveillance des cas graves de grippe admis en réanimation, on peut lire que parmi les 70 décès répertoriés 3 étaient âgés de moins de 5 ans, 29 de 15 à 64 ans et 38 de 65 ans et plus.

Face à ces chiffres inquiétants, et juste avant la rentrée des classes, Agnès Buzyn, notre ministre de la Santé, a d’ailleurs demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de lancer en urgence une campagne d’information en prévention.

D’abord en raison d’une épidémie d’une ampleur exceptionnelle mais aussi parce que 19% des passages aux urgences pour syndrome grippal ont concerné les moins de 15 ans, et près de 20% ont conduit à une hospitalisation. Et d’appeler au renforcement des mesures de prévention contre le virus de la grippe en milieu scolaire.

Grippe : pourquoi les jeunes sont-ils davantage touchés cette année ?

Pourquoi les jeunes sont-ils davantage concernés cette année ? Cité par France 3 le professeur Bruno Lina, responsable du réseau Sentinelles à Lyon, a expliqué que le principal virus en circulation était de type A(H1N1), suivi du virus de type B de lignage Yamagata.

“Les virus de type B touchent plutôt les enfants de 5 à 20 ans à peu près. Quant aux virus H1N1, les jeunes aussi, les enfants, mais plutôt les 15 à 65 ans. Par contre, ces deux virus épargnent plutôt les personnes âgées” a t-il ensuite précisé

Grippe : appel à la vigilance et au respect des gestes barrières

C’est pourquoi la direction générale de la Santé (DGS) en appelle aujourd’hui à la contribution de chacun pour limiter la progression rapide de ce virus : il suffit d’adopter des gestes simples pour prévenir la transmission de la maladie

Ces gestes « barrières » sont rappelés par des spots TV et radio d’urgence élaborés avec Santé publique France en cas d’épidémie de grippe de grande ampleur

Lavage des mains
Pour limiter la diffusion des germes et peut être éviter de passer quelques jours au fond du lit avec de la fièvre, quelques gestes simples de prévention doivent être adoptés comme le lavage des mains plusieurs fois dans la journée. Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. Pour un bon lavage des mains, on conseille d’utiliser un savon liquide (le pain de savon n’est pas aussi hygiénique car il reste humide) pendant trente secondes et de ne pas oublier de frotter les ongles et le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets. Le séchage doit se faire avec une serviette propre ou à l’air libre. Une solution hydro alcoolique peut aussi remplacer le lavage des mains sur des mains non souillées.

Mouchoir en papier
Se couvrir la bouche dès que l’on tousse ou éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) est un bon préalable qu’il faut également transmettre aux enfants. Utiliser un mouchoir en papier à jeter dans une poubelle fermée tout de suite après usage et se laver les mains ensuite.

Port du masque
Si l’on est malade, un masque chirurgical (que vous trouverez à acheter en pharmacie) permettra d’éviter la diffusion des microbes. Il faut se laver les mains avant de le manipuler, le changer toutes les 4 heures ou dès qu’il est mouillé, ne pas le réutiliser et le jeter dans une poubelle couverte avant de se laver les mains.

Éviter…
Enfin il faut éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette…), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants.

Aérer
Enfin, pensez à aérer chaque pièce du logement tous les jours pendant au moins 10 minutes pour renouveler l’air.

Votre enfant à la grippe ? Il doit rester à la maison

Il va de soi que si votre enfant a la grippe, vous devez impérativement le garder à la maison pour éviter qu’il ne contamine ses petits camarades

 
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Pourquoi il est dangereux de retenir un éternuement

Pourquoi il est dangereux de retenir un éternuement

Le 17 janvier 2018.

Pour ne pas faire trop de bruit, quand l’éternuement arrive, certains le retiennent. Mais cette pratique serait très dangereuse.

Une pression de l’air trop forte

Selon une étude publiée, mardi 16 janvier, dans la revue médicale BMJ Case Reports, se boucher le nez ou la bouche pour ne pas éternuer violemment pourrait être très dangereux. Les auteurs de cette étude révèlent en effet que cette pratique pourrait entraîner une déchirure dans la gorge, percer un tympan voire même endommager des vaisseaux sanguins du cerveau. Certes, ces situations sont rares, mais elles peuvent arriver.

Un homme de 34 ans en a fait les frais en Angleterre. Il a été admis aux urgences d’un hôpital de Leicester, avec le cou gonflé qui lui faisait très mal. « Le patient a expliqué qu’il avait ressenti une sensation de craquement dans le cou après avoir tenté de bloquer un éternuement en se pinçant le nez et en fermant la bouche », notent les chercheurs. Réprimer un éternuement crée une pression de l’air très forte dans la gorge et dans la tête.

Risque de rupture d’anévrisme

Le jeune homme en question souffrait d’une déchirure à l’arrière de sa gorge. Ce qui n’est pas rien. Il lui a fallu une semaine pour s’en remettre. Il a suivi un traitement à base d’antibiotiques et a été nourri avec une sonde le temps que sa gorge cicatrise. Selon les chercheurs, réprimer un éternuement pourrait même conduire à « la perforation de la membrane tympanique et même à une rupture d’un anévrisme cérébral ».

Il est indispensable, notamment en période d’épidémie de grippe, de mettre le coude devant la bouche quand on éternue. Mais ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de bloquer l’air. Selon les études les plus récentes sur le sujet, la vitesse d’un éternuement peut atteindre jusqu’à 50 km/h et projeter des microbes à quelque 9 mètres de distance. Réjouissant !

Marine Rondot

À lire aussi : Peut-on garder les yeux ouverts tout en éternuant ?

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Produits et régimes amaigrissants : mieux détecter les nombreuses arnaques

« Soyez prudent au moment de dépenser votre argent sur des produits ou des régimes amaigrissants », conseille le Bureau de la concurrence du Canada. « Les arnaques sur la perte de poids promettent des pertes de poids importantes sans effort, ou avec très peu d’effort ».

Méfiez-vous des publicités d’appareils ou de régimes qui promettent :

  • « une perte de poids sans régime ni effort » ;

  • « une perte de poids garantie, peu importe ce que vous mangez » ;

  • « une perte de poids qui durera, même en cessant d’utiliser le produit » ;

  • « d’empêcher l’absorption du gras ou des calories, ce qui vous permet de perdre beaucoup de poids » ;

  • « d’importantes pertes de poids pour tout le monde » ;

  • « d’importantes pertes de poids en portant un produit sur vous ou en l’appliquant sur votre peau ».

« Assurez-vous de lire les clauses de non-responsabilité et les textes en petits caractères. »

« Il n’y a tout simplement pas de produit magique comme des timbres, des crèmes, des lotions, des enveloppements, des ceintures de sudation ou des boucles d’oreilles pour perdre du poids rapidement », souligne le communiqué.

Autres conseils :

  • « Faites des recherches sur des sites Web fiables. Soyez toutefois conscient que des articles ou des pages Web qui semblent légitimes peuvent en réalité être des publicités déguisées.

  • Consultez des évaluations et des commentaires de plusieurs sources avant de prendre une décision d’achat.

  • Ne vous fiez pas aux photos “avant” et “après”. Il n’y a aucune garantie que le régime ou l’appareil fonctionnera dans votre cas.

  • Faites preuve de scepticisme quant à l’appui de vedettes.

  • Consultez un professionnel de la santé avant de modifier considérablement vos habitudes. »

Le 10 janvier notamment, le Bureau de la concurrence a conclu une entente avec Thane Canada Inc. en vertu de laquelle l’entreprise a payé une sanction de 350 000 $ pour des indications trompeuses concernant les produits AbTronic X2 et Ab Command iX2, deux appareils électroniques de stimulation musculaire. Le Bureau a conclu que des indications telles qu’« Après 8 semaines, j’ai perdu 15 livres et 13 pouces de tour de taille ! » portaient les consommateurs à croire que l’utilisation de ces appareils permettait de perdre du poids et d’améliorer sa silhouette sans devoir changer son alimentation ou faire de l’exercice.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Bureau de la concurrence Canada.
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Burn-out au travail : un phénomène qui prend de l’ampleur

Burn-out au travail : un phénomène qui prend de l’ampleur

Le 16 janvier 2018.

Selon un rapport de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), publié mardi 16 janvier, les arrêts de travail pour « affections psychiques » sont en hausse en France.

Les arrêts de travail pour affections psychiques en hausse

Le travail prend de plus en plus de place dans nos vies et certains y laissent leur santé. C’est ce que révèle l’Assurance maladie dans un rapport intitulé « Santé travail : enjeux et actions ». Selon ces travaux, les accidents du travail sont en baisse en France, mais ceux qui sont liés à une « affection psychique » ne cessent d’augmenter. En 2016, 10 000 cas de troubles psychiques reconnus comme accidents du travail ont été recensés par l’Assurance maladie.

Le nombre de ces accidents du travail n’a fait qu’augmenter ces dernières années : +10 % par an de 2011 à 2014 ; +5 % entre 2014 et 2015 ; et +1 % entre 2015 et 2016. Mais ces chiffres ne concernent que les affections psychiques déclarées comme accidents du travail. Si on regarde du côté des affections psychiques reconnues comme maladies professionnelles, on observe qu’elles ont été multipliées par 5 en 5 ans.

Les femmes particulièrement touchées

Mais que recouvre le terme « affections psychiques » ? L’Assurance maladie définit ainsi les troubles anxieux, l’insomnie chronique, la dépression ou les excès de stress. Pour que des troubles psychiques soient reconnus comme des accidents du travail, il faut un certificat médical qui décrit l’accident et ses circonstances. Toujours selon ce rapport, le nombre de suicides reconnus en accidents du travail varie entre 10 et 30 chaque année.

Il faut noter que affections psychiques liées au travail touchent particulièrement les femmes. Selon ce rapport, les victimes de troubles psychosociaux liés au travail sont en effet à 60 % des femmes et elles ont généralement la quarantaine. Elles sont plus touchées parce qu’elles sont plus représentées dans des secteurs très exposés. Parmi eux, on trouve le médico-social (18 % des accidents du travail pour affections psychique), le transport (15 %) et le commerce de détail (13 %).

Marine Rondot

À lire aussi La prévention de la dépression et du burn-out

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Démence : stades, types, traitement (document de l’OMS)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, en décembre 2017, un document d’information portant sur la démence.

« La démence est un syndrome, généralement chronique ou évolutif, dans lequel on observe une altération de la fonction cognitive (capacité d’effectuer des opérations de pensée), plus importante que celle que l’on pourrait attendre du vieillissement normal », décrit le document.

« Elle affecte la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, le calcul, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. La conscience n’est pas touchée. Une détérioration du contrôle émotionnel, du comportement social ou de la motivation accompagne souvent, et parfois précède, les troubles de la fonction cognitive. »

La démence est causée par un ensemble de maladies et de traumatismes qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou l’accident vasculaire cérébral.

« Elle touche différemment chaque personne atteinte, selon les effets de la maladie et la personnalité d’origine du patient. »

Stades de la démence

  • Stade initial : le stade initial passe souvent inaperçu, la maladie apparaissant graduellement. Les symptômes courants sont notamment :

    • avoir tendance à oublier ;
    • perdre conscience du temps ;
    • se perdre dans des endroits familiers.
  • Stade intermédiaire : à mesure que la démence progresse vers le stade intermédiaire, les signes et les symptômes se précisent et deviennent plus visibles. Le malade peut entre autres :

    • oublier les événements récents et le nom des gens ;
    • se perdre à la maison ;
    • avoir plus de difficulté à communiquer ;
    • nécessiter de l’aide pour les soins d’hygiène personnelle ;
    • présenter des changements de comportement, par exemple errer ou répéter les mêmes questions.
  • Dernier stade : le dernier stade de la démence est caractérisé par une dépendance et une inactivité presque totales. Les troubles de la mémoire sont importants et les signes et symptômes physiques deviennent plus évidents. Les symptômes sont notamment :

    • perdre conscience du temps et du lieu ;
    • avoir de la difficulté à reconnaître les proches et les amis ;
    • nécessiter une aide accrue pour les soins d’hygiène personnelle ;
    • avoir de la difficulté à marcher ;
    • présenter des changements de comportement, le patient pouvant aller jusqu’à l’agression.

Formes communes de démence

La maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune et serait à l’origine de 60-70 % des cas. Les autres formes répandues sont notamment la démence vasculaire, la démence à corps de Lewy, et la démence fronto-temporale (dégénérescence des lobes frontaux du cerveau). « Les frontières entre les différentes formes de démence ne sont pas nettes et les formes mixtes sont fréquentes. »

Traitement

« À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement qui permette de guérir de la démence ou d’en modifier l’évolution. (…) Cependant, il est possible de faire beaucoup pour soutenir les personnes atteintes de démence et améliorer leur vie. »

Sur le site de l’OMS : La démence

En mai 2017, l’OMS a adopté un plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017 – 2025.

TEST : Une personne proche souffre-t-elle de démence ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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« Blue Monday » : pourquoi ce jour est le plus déprimant de l'année ?

« Blue Monday » : pourquoi ce jour est le plus déprimant de l'année ?

Le 15 janvier 2018.

Vous n’avez pas trop le moral ? C’est bien normal, nous sommes aujourd’hui le 3e lundi de janvier, le jour le plus déprimant de l’année.

Un jour qui cumule les ondes négatives

En hiver, il est toujours plus difficile d’être de bonne humeur que l’été. Les jours sont plus courts et il fait froid. Mais quand arrive le 3e lundi de janvier, la déprime est à son comble. C’est pour cela qu’on l’appelle le « Blue Monday ». Ce lundi, selon des recherches scientifiques sérieuses, on aurait toutes les raisons du monde de broyer du noir. Mais quelles sont ces raisons ?

Tout d’abord, il s’agit d’un lundi. Le sapin est parti à la poubelle et les festivités de Noël sont derrière nous. Ce qui nous reste de Noël, c’est un portefeuille vide et des kilos en trop. Côté météo, ce n’est pas mieux : pluie, grisaille, vent froid… L’été est encore loin, trop loin pour nous redonner le sourire. Pour la petite histoire, c’est Cliff Arnal, un psychologue irlandais et professeur à l’université de Cardiff, qui a établi que ce lundi était le plus morose de l’année.

Supercherie ou considérations scientifiques

C’est lui qui a mis au point une formule mathématique capable d’établir le jour où nous avons le plus de risques d’être déprimé. Cette formule prend en compte plusieurs facteurs : W Weather (la météo), D-d debt (différence entre les dettes et sa capacité de remboursement), T Time (le temps écoulé depuis Noël), Q (temps écoulé depuis nos résolutions du Nouvel An), M (Manque de motivation), Na (besoin de se bouger) :

[W = D-d)] x TQ  
———————
M x NA.

Ces considérations peuvent apparaître comme extrêmement sérieuses, mais il faut cependant signaler que ces travaux ont été menés pour les besoin d’une campagne publicitaire du voyagiste britannique Sky Travel, qui avait pour slogan : « Contre la morosité ambiante, offrez-vous une escapade au soleil ». Ce qui est vrai dans cette affaire, c’est que le meilleur moyen de lutter contre la déprime en janvier, c’est de préparer ses vacances d’été !

Marine Rondot

Tout savoir sur la dépression saisonnière

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L’Atlas de la santé mentale en France – version numérique


L’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé lancent : http://santementale.atlasante.fr, un atlas interactif qui constitue une base de données territorialisée en santé mentale inédite. Il a été conçu en collaboration avec l’Agence régionale de la santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS Paca), et avec l’appui de l’équipe Atlasanté, le projet mutualisé de système d’information géographique des agences régionales de santé.

Issu d’un groupe de travail ayant réuni les principaux producteurs de données et experts de la thématique, cet atlas propose une série d’indicateurs pertinents pour décrire et suivre les politiques de santé mentale et leurs déclinaisons territoriales. L’utilisateur peut afficher et éditer des cartes à la demande, et exporter les données rassemblant des informations relatives à la santé mentale dans les territoires de France métropolitaine et les départements et régions d’outre-mer, jusqu’au niveau de la commune, en fonction des données disponibles.

L’atlas propose ainsi environ 350 indicateurs, construits à partir de plus de dix bases de données (recensement, bases de données médico-administratives, enquêtes, recueils spécifiques), qui peuvent être mobilisés notamment pour élaborer et faire le suivi des diagnostics territoriaux partagés ou des projets territoriaux en santé mentale. Il est destiné à l’ensemble des acteurs intervenant dans le champ de la santé mentale : usagers, professionnels, décideurs et chercheurs.

L’atlas est organisé sous forme de rubriques thématiques qui présentent le contexte territorial, l’offre de santé mentale, et différentes entrées populationnelles : adultes, enfants et adolescents, personnes âgées et personnes vulnérables.

Il sera complété par la publication de l’ouvrage L’atlas de la santé mentale en France, coédité par l’Irdes et la DREES. Ce panorama actualisé de la santé mentale en France proposera une analyse des disparités territoriales en termes d’offre, de recours aux soins et de besoins.

News Santé

Grippe : la rentrée scolaire fait craindre une amplification de l’épidémie

Grippe : la rentrée scolaire fait craindre une amplification de l’épidémie

Le 8 janvier 2018.

La rentrée des classes a eu lieu ce lundi 8 janvier et les autorités sanitaires craignent que cette rentrée offre à l’épidémie de grippe un nouveau souffle.

Les moins de 15 ans sont particulièrement visés

Les vacances de Noël viennent de s’achever et, dans de nombreuses familles, elles ont été marquées par l’épidémie de grippe. Selon Santé Publique France, toutes les régions en métropole seraient en « phase épidémique », sauf la Corse, qui serait en « phase pré-épidémique ». Certains élèves qui ont fait leur rentrée sont peut-être porteur du virus, il faudra donc être très prudent.

Il faudra être d’autant plus vigilent que, selon le ministère de la Santé, le virus de type A (H1N1), « touche particulièrement les jeunes de moins de 15 ans ». Cette catégorie de population a en effet représenté « 49 % des passages aux urgences pour syndrome grippal, dont 20 % ont conduit à une hospitalisation » ces dernières semaines. Les autorités sanitaires appellent donc les parents à être responsables.

Être très prudent car le virus est très contagieux

« En prévention de la rentrée scolaire où l’épidémie de grippe risque de se propager dans les écoles », la ministre de la Santé Agnès Buzyn a notamment demandé aux parents « de ne pas envoyer à l’école un enfant qui a potentiellement la grippe ». Le virus est très contagieux et les élèves doivent eux aussi adopter des réflexes pour ne pas tomber malades. Ils doivent se laver les mains régulièrement et garder leurs distances avec les personnes malades.

Selon Santé publique France, l’épidémie est particulièrement féroce cette année : rien que sur la semaine du 25 au 31 décembre, près de 12 000 passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal ont été recensés, soit une progression de plus de 80 % par rapport à la semaine précédente. Par ailleurs, la grippe a déjà causé la mort de 31 personnes depuis le 1er novembre parmi les « cas graves de grippe admis en réanimation ». 

Marine Rondot

Lire aussi : 5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume

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Du fentanyl trouvé dans de la cocaïne et du crack à Montréal, avertit le CIUSSS Centre-Sud

Du fentanyl a récemment été trouvé dans du crack et de la cocaïne à Montréal, avertit la Direction régionale de santé publique (DRSP) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

Deux signalements inhabituels de surdoses sévères à Montréal ont été reçus, dont l’une ayant causé un décès. « Ces cas sont survenus chez des consommateurs occasionnels ayant inhalé de petites quantités de cocaïne qui contenait du fentanyl. »

« D’autres cas de surdoses sévères chez des consommateurs de crack possiblement contaminé par du fentanyl sont également sous enquête. »

« La cocaïne et possiblement le crack s’ajoutent donc à liste des drogues comme l’héroïne qui peuvent contenir du fentanyl, un opioïde 40 fois plus puissant que la morphine.  »

Le communiqué du CIUSSS fait les recommandations suivantes :

« Les personnes qui consomment par injection mais également celles qui utilisent d’autres modes de consommation (fumé, prisé) doivent être extrêmement prudentes lors de leur consommation :

  • ne pas consommer seul
  • à plusieurs : ne pas consommer tous en même temps
  • diminuer la dose (pour voir l’effet)
  • avoir de la naloxone disponible
  • appeler le 911 en cas de surdose.

Les usagers de drogues par injection peuvent également utiliser les services d’injection supervisée (SIS). »

La DRSP de Montréal rappelle que la naloxone (antidote aux opioïdes) est maintenant disponible gratuitement dans toutes les pharmacies.

Pour plus d’informations sur les surdoses : dsp.santemontreal.qc.ca/surdose

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