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Le « paradoxe de l’obésité » n’existe pas

Le « paradoxe de l’obésité » n’existe pas

Le 2 mars 2018.

Les personnes en surpoids survivent-elles davantage aux maladies cardiovasculaires ? C’est ce qui s’est dit dans le milieu médical pendant longtemps, une étude scientifique vient pourtant de prouver le contraire.

Les personnes en surpoids se font diagnostiquer plus tôt

Le « paradoxe de l’obésité », c’est ainsi que certains scientifiques expliquent qu’une personne en surpoids peut vivre plus longtemps avec une maladie cardiaque, qu’une personne de poids normal. Jusqu’ici, aucune recherche scientifique ne s’était réellement penchée sur ce sujet mais des chercheurs américains, dans une étude scientifique relayée par la revue JAMA Cardiology, ont contredit cette théorie, affirmant que les personnes obèses ne vivaient pas plus longtemps avec une maladie, mais qu’elles étaient simplement diagnostiquées plus tôt.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont comparé les données relatives à plusieurs patients, certains de poids normal, d’autres en surpoids. Ils ont alors remarqué que la plupart des patients en surpoids ou obèses étaient diagnostiqués bien avant les personnes de poids normal.

L’obésité est un facteur de risque de nombreuses maladies

Cette étude a également permis de rappeler un fait scientifique déjà prouvé : l’obésité est facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Outre le fait de ne pas avoir d’effet supposé protecteur, l’obésité favorise donc l’apparition de maladies mortelles. L’étude révèle ainsi qu’un homme âgé de 40 à 59 ans aura un risque plus élevé de 21% de faire un accident vasculaire cérébral.

Et les maladies cardiovasculaires ne sont pas les seules concernées par ce risque. Le surpoids et l’obésité sont à l’origine de nombreuses pathologies telles que l’hypertension, le diabète, et de nombreux cancers.

Gaëlle Latour

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Tops 5 des procédures et chirurgies esthétiques les plus populaires

Les procédures esthétiques minimalement invasives ont augmenté de près de 200 % depuis 2000, selon de nouvelles données publiées par l’American Society of Plastic Surgeons.

Les plus populaires incluent le botox, les produits de remplissage des tissus mous contre les rides et les peelings chimiques. En ce qui concerne les chirurgies esthétiques, l’augmentation mammaire, la liposuccion et le remodelage du nez figurent en tête de liste.

5 procédures cosmétiques minimalement invasives les plus fréquentes

  1. Botox (7,23 millions d’interventions, en hausse de 2 %)

  2. Remplissage de tissus mous contre les rides (2,69 millions, en hausse de 3 %)

  3. Peeling chimique (1,37 million, en hausse de 1 %)

  4. Épilation au laser (1,1 million, en baisse de 2 %)

  5. Microdermabrasion (740 287, en baisse de 4 %)

5 chirurgies esthétiques les plus fréquentes

  1. Augmentation mammaire (300 378, en hausse de 3 %)

  2. Liposuccion (246 354, en hausse de 5 %)

  3. Remodelage du nez (218 924, en baisse de 2 %)

  4. Chirurgie des paupières (209 571, environ le même nombre qu’en 2016)

  5. Abdominoplastie (129 753, en hausse de 2 %)

Les augmentations de lèvres en 2e position des chirurgies esthétiques en hausse (2016)

Psychomédia avec source : American Society of Plastic Surgeons.
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Votre cerveau se mange lui-même lorsqu’il manque de sommeil

Votre cerveau se mange lui-même lorsqu’il manque de sommeil

Le 1er mars 2018.

Votre cerveau est particulièrement sensible au manque de sommeil, et lorsqu’il en manque, il peut s’autodétruire. Une étude scientifique italienne vient de le révéler.

Votre cerveau peut-il se manger lui-même ?

Lorsque vous dormez mal, ou trop peu, votre cerveau s’autodétruit. C’est l’effrayante conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs italiens dans une étude publiée dans le Journal of Neuroscience. Et pour illustrer leur découverte, ces chercheurs ont utilisé un terme plutôt parlant puisqu’ils expliquent qu’un cerveau qui manque de sommeil pourrait littéralement se manger lui-même.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont mené des expériences sur quatre groupes de souris. Certaines dormaient entre 6h et 8h, d’autres dormaient de façon intermittente, d’autres encore étaient privés de sommeil pendant 8h et le dernier groupe était maintenu éveillé pendant 5 jours.

Le manque de sommeil mis en cause dans l’apparition de nombreuses pathologies

Au terme de cette observation, les chercheurs ont fait des analyses sur les cerveaux des cobayes, qui ont montré que chez ceux qui avaient le moins dormi, les cellules qui sont censées « nettoyer » le cerveau durant le sommeil, s’attaquaient aux synapses, ces zones de contact entre les neurones, qui permettent de faire circuler l’information.

Ce n’est pas la première fois que le manque de sommeil est mis en cause dans l’apparition de différents troubles. Des études ont déjà montré que dormir trop peu peut entraîner une diminution de la concentration et de la vigilance. Un manque de sommeil peut également favoriser un état dépressif, un surpoids, un affaiblissement du système immunitaire ainsi que du diabète, une hypertension et certains cancers.

Gaëlle Latour

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Trouble bipolaire : l’efficacité à long terme du lithium et des antipsychotiques comparée

Le trouble bipolaire est habituellement traité avec des médicaments stabilisateurs de l’humeur ou des médicaments antipsychotiques.

Le lithium est considéré comme le stabilisateur le plus efficace, mais quelques études seulement ont comparé les effets à long terme de ces différents médicaments.

Afin de déterminer quel traitement est le plus efficace, Jari Tiihonen et ses collègues de l’Institut Karolinska ont comparé le risque de réadmission chez plus de 18 000 patients hospitalisés pour un trouble bipolaire en Finlande.Chaque patient était considéré comme son propre témoin et comparé pendant les périodes avec et sans traitement.

Au cours d’une durée moyenne de suivi de plus de sept ans, le traitement au lithium était associé au risque le plus faible de réhospitalisation pour maladie mentale ou physique, avec une réduction du risque d’environ 30 % par rapport à l’absence totale de traitement.

Le médicament antipsychotique le plus couramment prescrit pour le trouble bipolaire, la quétiapine (Seroquel), administré sous forme de comprimés, réduisait le risque de réadmission de 7 % seulement. Les injections d’antipsychotiques à action prolongée réduisaient le risque du tiers environ comparativement aux comprimés.

« La prescription de lithium a diminué régulièrement au cours des dernières années, mais nos résultats montrent qu’il devrait demeurer le traitement de première ligne », conclut Tiihonen, professeur au département de neuroscience clinique de l’Institut. « Les injections à longue durée d’action pourraient offrir une option sûre et efficace aux patients pour lesquels le lithium n’est pas approprié ».

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Karolinska Institutet.
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Augmentation inquiétante des médicaments en rupture de stock

Augmentation inquiétante des médicaments en rupture de stock

le 28 février 2018

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) le nombre de médicaments en rupture de stock a bondi de 30% en un an. Des raisons à trouver du côté de la production, mais aussi de la chaîne de distribution.

Forte augmentation du nombre de médicaments en rupture de stock en 2017

Il vous est probablement déjà arrivé de vous rendre dans votre pharmacie habituelle et de ne pas obtenir votre médicament car il est en rupture de stock. Une situation gênante quand il s’agit d’un vaccin, mais gravissime quand cela concerne un MITM, un médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, c’est-à-dire dont l’interruption de traitement pourrait mettre en jeu le pronostic vital des patients à court ou moyen terme. 

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les ruptures de stock ont pour origine des difficultés liées à la production de ces médicaments. Elles peuvent aussi survenir dans la chaîne de distribution. En 2017, près de 530 médicaments se sont retrouvés en rupture de stock. Un chiffre « qui reste à consolider » rapporte le Parisien.

Approvisionnement des médicaments : un problème de santé publique

Le nombre de médicaments en rupture de stock à nettement augmenté par rapport aux années précédentes. Il aurait même « bondi de 30 % en un an » d’après les calculs de nos confrères, qui précisent que « la pénurie concernait 405 spécialités en 2016 et 391 en 2015 ».

Ces ruptures d’approvisionnement de médicaments constituent une véritable préoccupation de santé publique et inquiètent l’ordre des pharmaciens. Ce dernier rappelle que l’on parle de rupture de stock lorsque l’officine ne parvient pas à fournir le médicament sous 72 heures.

Face à ce problème d’approvisionnement, les pharmaciens placent leurs espoirs dans la loi de modernisation de notre système de santé, qui « viendra renforcer le système français qui repose déjà sur plusieurs obligations de santé publique, comme celles que doivent respecter les grossistes-répartiteurs (toujours disposer de 15 jours de stock, avoir 90% de la collection des médicaments en stock, fournir la France avant d’exporter…) ».

Perrine Deurot-Bien

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Dépression sévère : la kétamine, à l’effet très rapide, testée en France

La kétamine est un médicament utilisé à l’origine pour anesthésier les animaux ou les humains. Elle est aussi détournée comme drogue récréative. Son effet antidépresseur est puissant et rapide.

Les molécules commercialisées depuis les années 1950 contre la dépression ont quasiment toutes le même mécanisme d’action, ce n’est pas le cas de la kétamine, commente le Dr Pierre de Maricourt, chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, relayé par Le Figaro.

La kétamine se fixe sur les récepteurs NMDA du glutamate, le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central.

Elle agit en quelques heures comparativement à 4 à 6 semaines pour les antidépresseurs traditionnels et elle s’avère efficace chez des personnes souffrant de dépression sévère (faites le test) résistante aux antidépresseurs.

Actuellement, aucun pays n’autorise la kétamine dans le traitement de la dépression. Le seul moyen pour recevoir ce traitement consiste à participer à un protocole de recherche. L’un d’eux, mené par le laboratoire pharmaceutique Janssen, se déroule à l’hôpital Sainte-Anne sous la direction du Dr de Maricourt, rapporte Le Figaro.

L’essai clinique compare l’efficacité de la kétamine, plus précisément, l’eskétamine, une molécule dont la structure est très proche de la kétamine, en spray intranasal, à celle d’un placebo.

Contrairement à la perfusion par voie intraveineuse, l’inhalation peut être faite par le patient sans l’aide d’un professionnel. En parallèle, tous les participants à l’étude reçoivent un antidépresseur standard, afin d’éviter que certains n’aient pas de traitement du tout. Les doses sont cinq à dix fois plus faibles que celles utilisées en anesthésie, précise le Dr de Maricourt.

Des études ont montré une efficacité dans 70 à 80 % des cas. « On constate généralement une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque dans les minutes qui suivent l’administration du médicament, mais ces effets s’arrêtent dans les deux heures », indique le Dr de Maricourt. « Certains patients présentent également des symptômes dissociatifs, comme des expériences de déréalisation ou de dépersonnalisation. Mais, là aussi, c’est transitoire. »

La kétamine a un effet antisuicide quasiment immédiat, comme l’a démontré une étude publiée en 2009 dans la revue Biological Psychiatry. « Dès 40 minutes après l’injection, la diminution du risque suicidaire est très significative », indique le chercheur. En France, un essai clinique national est actuellement mené sous la direction du Dr Abbar afin d’évaluer cette utilisation, précise Le Figaro.

Mais l’action de la kétamine est de courte durée, s’estompant au bout de quelques jours. « La piste la plus explorée consiste à répéter les administrations de kétamine pendant plusieurs semaines, avant d’espacer progressivement les prises », indique le Dr de Maricourt.

Pour ce qui est des effets d’un traitement à long terme, « certaines études mettent en évidence une potentielle neurotoxicité, d’autres au contraire un effet neuroprotecteur, explique-t-il. Des études sont nécessaires pour évaluer la tolérance à long terme. »

L’Agence du médicament américaine (la Food and Drug Administration) a lancé une procédure d’étude accélérée afin de rendre plus rapidement disponible la kétamine aux États-Unis.

Article du Figaro : La kétamine révolutionne la prise en charge de la dépression sévère

Pour plus d’informations sur la kétamine pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

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Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Le 27 février 2018

Un bon thé chaud, une cuillère de miel et un jus de citron. Tout le monde s’est déjà vu conseiller l’un de ces trois remèdes ou souvent les trois associés pour soigner un mal de gorge. Mais ce remède de grand-mère est-il vraiment efficace ? Trois médecins ont donné leur avis à NPR, la National Public Radio.

Le thé dégonfle le pharynx

Selon le Docteur Damrose, chef du service de laryngologie à Stanford, le thé, et notamment le thé vert, pourrait permettre de faire dégonfler le pharynx. En effet, cette partie de la gorge peut avoir tendance à gonfler lorsqu’elle est infectée par une bactérie ou un virus. Il est ensuite difficile de déglutir et donc d’avaler quoi que ce soit. Mais le thé peut également permettre de dégager une gorge encombrée, comme toute boisson chaude.

Le médecin américain estime ainsi que « le fait de siroter et d’avaler permet de prévenir des toux irritantes ». Toutefois, ses confrères les docteurs Long et Sardesai voient un défaut au thé : la caféine. Celle-ci contribue à augmenter la production d’acides. Or, l’acide a tendance à irriter la gorge. Il est donc préférable de boire un thé léger en caféine, voire sans théine. 

Le miel, pas de contre-indications

Selon le Docteur Long, professeur assistant à l’École de médecine David Geffen à UCLA, il est « vraiment très spéculatif » de prêter des vertus de remède pour la gorge au miel. Néanmoins, aucun des trois médecins interrogés par NPR ne voit un côté dangereux ou aggravant à manger du miel lorsque l’on a la gorge enrouée. Serait-ce juste son côté doux qui réconforte ?

Le citron pour faire le plein de vitamine C

Le Docteur Long ne voit pas le citron d’un très bon œil à cause de son acidité, lorsqu’il s’agit de soigner un mal de gorge. Sa collègue le Docteur Sardesai, professeur assistante d’otorhinolaryngologie à l’École de médecine de l’université de Washington, met en avant l’importance de la vitamine C dans le citron. « Et la vitamine C est connue pour aider à combattre certaines infections», rappelle NPR.

Pour appuyer ses propos, elle cite une étude parue en 1999, qui montrait « l’efficacité de la vitamine C pour prévenir et soulager les infections respiratoires provoquées par des virus.» Un argument que confirme le Docteur Damrose, en rappelant que « le citron a des propriétés anti-bactériennes ». Au final, pour soulager un mal de gorge, il est conseillé de boire du thé sans caféine, avec un peu de miel et un quart de citron.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Soigner le mal de gorge

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Dès qu’une politique non souhaitée devient réalité, un boom de rationalisation facilite l’acceptation

Les gens expriment une plus grande approbation des décisions politiques dès qu’elles entrent en vigueur, selon une étude publiée dans la revue Psychological Science.

« Lorsque nous prévoyons que quelque chose va se produire, puis qu’il se produit effectivement, nous commençons immédiatement à trouver des moyens de modifier nos perceptions pour nous sentir mieux avec cette situation, plus que nous le faisions lors de l’anticipation », explique, Kristin Laurin de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada).

Dans des recherches précédentes, la chercheure avait montré que les gens rationalisent les choses par rapport auxquelles ils se sentent coincés, telles que des situations desquelles ils ne peuvent physiquement s’échapper ou qui sont stables.

La chercheure rapporte les résultats de trois études sur le terrain testant l’hypothèse selon laquelle une réalité anticipée qui devient actuelle déclenche une augmentation observable dans les rationalisations visant à faciliter l’acceptation.

Les San Franciscains rationalisaient l’interdiction des bouteilles d’eau en plastique, les Ontariens, l’interdiction de fumer dans certains endroits et les Américains, la présidence de Donald Trump, davantage dans les jours suivant immédiatement ces réalités que dans les jours précédents.

Ces attitudes plus positives ne sont pas rationnelles, explique la chercheure, ce sont des rationalisations : « quand quelque chose devient une partie de la réalité présente, même quand elle vous déplaît, vous trouvez des façons de vous faire croire que ce n’est pas si mal ».

Ces études mettent en lumière ce que nous pourrions ressentir face aux nouvelles réalités politiques, mais elles ont des implications qui s’appliquent à divers scénarios, souligne la chercheure. « Si vous allez avoir un nouveau patron au travail, ou si vous devez commencer une nouvelle diète pour des raisons médicales, votre “système immunitaire psychologique” va probablement agir et vous faire sentir mieux face à tout aspect désagréable de ces nouvelles réalités une fois qu’elles s’installeront. »

Opinions publiques et politiques : qu’est-ce que la fenêtre d’Overton ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Psychological Science.
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Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

Le 26 février 2018.

Vous avez la paupière qui tremble ? Cela arrive souvent et, rassurez-vous, dans la plupart des cas, c’est totalement anodin.

Une fatigue passagère ou une carence en magnésium

C’est une sensation très étrange qui ne vous est sans doute pas inconnue. Soudainement, votre paupière se met à trembler, de manière presque imperceptible, comme si elle vibrait à toute vitesse. Puis, tout aussi soudainement, ce tremblement disparaît, parfois après quelques secondes, parfois après plusieurs minutes.

En termes médicaux, ces tremblements portent le nom de « fasciculation ». Ces tressautements musculaires sont quasiment tout le temps bénins et apparaissent lorsqu’une personne présente une forte anxiété, une carence en certains nutriments, notamment en magnésium, ou consomme simplement trop de caféine. Cela peut également survenir après un exercice physique intense.

Les tremblements de la paupière peuvent-ils être graves ?

Si ces tremblements anodins persistent, ils peuvent être traités facilement par un peu de repos, du calme ou une cure de magnésium. Cependant parfois, ils sont symptomatiques de pathologies beaucoup plus lourdes et en cas de doute, des examens approfondis doivent être envisagés.

Ainsi, les tremblements de la paupière peuvent, dans des cas beaucoup plus rares, être associés à certaines maladies auto-immunes comme le syndrome d’Isaac, ou certaines affections du système nerveux comme une sclérose latérale amyotrophique, une myopathie, une amyotrophie spinale ou encore la maladie de Creutzfeld-Jakob.

À lire aussi Tout savoir sur vos yeux et leurs pathologies

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Montréal : langue, revenus, logements… 10 cartes interactives pour explorer la démographie de la ville

Les données du recensement de 2016 de Statistique Canada permettent de comparer les caractéristiques sociodémographiques des arrondissements et des villes liées à Montréal.

Le Devoir présente 10 cartes à zoomer et dézoomer pour explorer diverses caractéristiques démographiques : langue maternelle, immigration, scolarité, âge médian, nombre de centenaire, revenu des ménages, taux de chômage, familles monoparentales, prix et taille des logements.

Notamment, « dans l’agglomération de Montréal, 1 823 085 citoyens, soit 95 % de la population, n’ont appris qu’une seule langue maternelle. Parmi ces personnes, 49 % ont grandi en français, 17 % en anglais et 34 % dans une autre langue. L’arabe, l’espagnol et l’italien font partie des langues non officielles les plus parlées à Montréal ».

« La population née au pays demeure majoritaire à Montréal, comptant pour 63 % de l’ensemble des habitants. Les 570 940 personnes issues de l’immigration et qui sont nées à l’extérieur du pays représentent quant à elles 34 % des citoyens de la ville. Uniquement 3 % des Montréalais sont considérés comme des résidents non permanents. Haïti occupe le premier rang des pays d’origine de ces immigrants, suivi de l’Algérie et de l’Italie. »

« Le Plateau-Mont-Royal abrite la population la plus jeune avec une médiane de 33,6 ans et Westmount, la plus vieille, avec une médiane de 48,3 ans. »

Sur le site du Devoir : Connaissez-vous la démographie de Montréal ?

Carte interactive : voyez quel est le revenu médian dans votre quartier et partout au Québec

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