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Conclusion dramatique pour le patient qui voulait se faire allonger le pénis

Conclusion dramatique pour le patient qui voulait se faire allonger le pénis

Le 19 février 2018.

Une opération chirurgicale a viré au fiasco et le patient, âgé aujourd’hui d’une trentaine d’années, vient de porter plainte contre son médecin, accusé de n’avoir pas respecté les consignes d’utilisation d’une substance qu’il lui a injectée.

Une opération de chirurgie plastique tourne au fiasco

Un homme d’une trentaine d’années vient de porter plainte au pénal contre son chirurgien plasticien. Il accuse ce dernier d’erreur médicale à son encontre, après qu’une succession d’interventions sur son pénis – qui devaient permettre, à l’origine, de l’allonger, se soient très mal terminées.

Le Parisien a mené l’enquête sur cette affaire qui démarre en 2013, quand un jeune homme de 24 ans prend rendez-vous avec un plasticien de grande renommée, dans le but de faire allonger son pénis qu’il trouve trop court, ce qui engendre chez lui une grande frustration. Deux interventions sont alors programmées, et à l’issue de la deuxième, le patient et le chirurgien constatent qu’une déformation est apparue à la base de la verge du patient.

Le chirurgien aurait utilisé une substance inappropriée

Le chirurgien explique alors que ce défaut survient parfois, et qu’il faut le traiter avec une simple injection d’acide hyaluronique. Le médecin utilise du Macrolane, une substance qui va avoir un effet catastrophique sur le patient. « Mon pénis est devenu très douloureux avec un sentiment de brûlure intense. Des boules sont apparues et mes érections étaient de plus en plus inutilisables. J’ai aussi commencé à perdre des morceaux de peau », témoigne-t-il auprès du Parisien.

Pour le plaignant, la faute est à imputer au chirurgien, qui lui a injecté du Macrolane, alors même que cette substance est, dixit la notice, « à ne pas utiliser dans les organes génitaux masculins ou féminins, ou à proximité » car « des cas de dysfonctionnement érectile ont été rapportés après traitement du pénis ». Face à ces accusations, le chirurgien aurait affirmé, par voie écrite, avoir, à maintes reprises, utilisé ce traitement sans remarquer le moindre effet secondaire. Contactée par le quotidien, l’avocate de ce médecin n’a toutefois pas voulu commenter cette affaire.

Gaëlle Latour

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Fibromyalgie : le cannabis médical testé dans une étude préliminaire

Les données sur l’efficacité du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie sont rares à ce jour, soulignent les auteurs d’une étude préliminaire publiée dans le numéro de février du Journal of Clinical Rheumatology.

George Habib et Suheil Artul de l’Université Bar Ilan (Israël) ont mené cette étude avec 26 personnes, âgées de 30 à 45 ans, ayant un diagnostic de fibromyalgie (faites le test).

La posologie moyenne de cannabis médical était de 26 g par mois et la durée moyenne d’utilisation était de 10,4 mois. Tous les participants ont rempli le Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test) avant et après le traitement.

Après le début du traitement, tous les participants ont rapporté une amélioration significative de tous les paramètres du questionnaire et 13 d’entre eux (50 %) ont cessé de prendre d’autres médicaments contre la fibromyalgie. Huit (30 %) ont présenté des effets indésirables très légers.

Le cannabis médical a eu un effet positif significatif avec peu d’effets indésirables, concluent les chercheurs.

Il s’agit toutefois d’une étude préliminaire. Seul un essai clinique comparant les effets du traitement à un placebo peut démontrer que l’efficacité est plus grande que l’effet placebo.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journal of Clinical Rheumatology.
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Les gels antibactériens de moins en moins efficaces

Les gels antibactériens de moins en moins efficaces

Le 23 février 2018.

Une étude qui vient de paraître prouve que les gels antibactériens utilisés notamment en milieu hospitalier, sont de moins en moins efficaces.

Les bactéries s’adaptent aux gels utilisés dans les hôpitaux

Une étude menée par les chercheurs de l’université de Melbourne en Australie, et publiée le 28 janvier dans BioRiv, a révélé que les gels antibactériens utilisés en milieux hospitaliers pour lutter contre les infections, sont de moins en moins efficaces.

« C’était probablement naïf de penser que les « super-bactéries » ne seraient pas en mesure de s’adapter aux désinfectants à base d’alcool. Quand on considère tout ce que nous avons introduit pour tenter de combattre les bactéries, on voit qu’elles trouvent toujours le moyen d’évoluer pour les contourner », explique Matthew O’Sullivan, de l’université de Sydney (Australie), dans les colonnes du New Scientist.

Les bactéries évoluent

Les 193 échantillons étudiés entre 1997 et 2015 leur ont permis d’observer que les bactéries avaient multiplié par dix leur résistance aux produits à base d’alcool. Grâce à ce travail, on connaît également l’évolution du chiffre des infections liées à ces bactéries. Elles ont été multipliées par cinq sur la période de l’étude.

Les scientifiques ont également constaté que leur membrane est de plus en plus résistante. Le savon n’était pas assez efficace, le gel bactérien semblait alors une solution pour éviter de nombreuses infections. Quelle solution d’hygiène faudra-t-il mettre en place pour éviter ces bactéries ? 

Maylis Choné

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Ménopause : 7 stratégies testées contre l’insomnie et les bouffées de chaleur

L’insomnie est l’un des problèmes les plus courants au moment de la ménopause, notamment en raison des bouffées de chaleur.

Entre 25 % et 35 % des femmes en souffrent au moment de la ménopause, une prévalence deux à trois fois plus élevée que celle observée dans la population en général, indique le psychologue Charles Morin de l’École de psychologie de l’Université Laval et du Centre de recherche CERVO.

Les bouffées de chaleur y sont pour quelque chose, mais elles n’expliquent pas tout. « Nos travaux montrent que les bouffées de chaleur surviennent parfois après le réveil, précise le chercheur. Par ailleurs, il se peut que ces manifestations physiologiques soient un élément déclencheur de l’insomnie, mais que des facteurs psychologiques contribuent à son maintien. Se réveiller en sueur au milieu de la nuit en se disant qu’il faut absolument se rendormir parce qu’une grosse journée de travail nous attend dans quelques heures crée un contexte propice aux pensées négatives et au cercle infernal de l’anxiété et de l’insomnie. »

Le Pr Morin et 12 chercheurs américains ont testé l’efficacité de 7 approches contre les bouffées de chaleur et l’insomnie chez 546 femmes qui souffraient d’insomnie modérée (un score de plus de 12 sur l’Indice de sévérité de l’insomnie qui va de 0 à 28) et avaient au moins 14 bouffées de chaleur par semaine. Cette étude est publiée dans la revue Sleep.

Les traitements testés pendant 8 à 12 semaines étaient :

Toutes les approches, sauf les oméga-3, ont produit une certaine amélioration du sommeil.

L’intervention la plus efficace a été la psychothérapie cognitivo-comportementale qui a réduit de 5,2 points de l’indice de sévérité de l’insomnie (faites le test). « Après 8 semaines de traitement, 70 % des participantes du groupe de psychothérapie étaient considérées en rémission d’insomnie, précise le chercheur. L’intervention n’a pas eu d’effet sur le nombre de bouffées de chaleur, mais elle a réduit leur degré d’interférence avec les activités quotidiennes. »

L’activité physique et l’antidépresseur venlafaxine (Effexor) ont produit une baisse de 2,2 points.

Développée en bonne partie par l’équipe de Charles Morin au cours des trois dernières décennies, la thérapie cognitivo-comportementale contre l’insomnie encourage un changement des croyances liées au sommeil (par exemple qu’il est nécessaire de dormir huit heures chaque nuit pour être en forme et en santé) et vise à instaurer des habitudes de vie propices au sommeil telles que :

  • aller se coucher uniquement lorsqu’on se sent fatigué ;
  • utiliser le lit exclusivement pour dormir ;
  • se lever si le sommeil ne vient pas après 20 minutes ;
  • se lever à la même heure chaque matin, peu importe le nombre d’heures dormies.

Les études indiquent qu’elle atténue la sévérité de l’insomnie chez 80 % des gens et entraîne une rémission dans 60 % des cas.

Malheureusement, déplore le professeur Morin, les personnes qui souffrent d’insomnie sortent souvent du cabinet du médecin avec une prescription de somnifères.

« Pourtant, en 2016, l’American College of Physicians a reconnu que la TCC devrait être le premier traitement recommandé aux personnes qui souffrent d’insomnie, souligne-t-il. Au Québec, pour profiter des avantages de la TCC dans des délais raisonnables, il faut consulter des psychologues qui pratiquent en clinique privée et payer de sa poche. »

Le professeur Morin et la doctorante Orlane Ballot poursuivent des travaux sur l’insomnie au moment de la ménopause et ils sont à la recherche de participantes de 45 à 55 ans avec ou sans problème de sommeil.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Fil (Université Laval).
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Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Le 23 février 2018.

Un nouveau médicament à base de lévothyroxine sera commercialisé dès le mois d’avril. Le TCAPS pourrait rendre service à de nombreux patients qui souffrent des effets secondaires que peut engendrer la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck.

Les déçus du nouveau Levothyrox pourront se tourner vers le TCAPS

Le laboratoire Genevrier vient d’obtenir l’aval de l’Agence du médicament, pour la commercialisation d’un médicament contre l’hypothyroïdie. Cette substance, baptisée TCAPS, viendra en renfort de l’arsenal déjà présent dans les officines pour traiter les 2,3 millions de patients touchés par cette maladie et qui étaient traités par le Levothyrox, pour la plupart d’entre eux, il y a quelques mois encore.

Le TCAPS devrait redonner espoir à tous les patients qui, à l’annonce de la fin de la commercialisation du Levothyrox, se sont tournés vers des formules qui ne leur convenaient pas et qui ont connu de nombreux effets secondaires très indésirables.

Plusieurs dosages pour correspondre à tous les patients

Perte de cheveux, douleurs musculaires et articulaires, troubles du sommeil, ont été signalés par des milliers de patients qui ont, sans succès, prié le laboratoire Merck de remettre l’ancien Levothyrox en circulation.

Contrairement au Levothyrox, le TCAPS ne contient que très peu d’excipients. À la molécule de base, la lévothyroxine, n’ont été associées que de la glycérine et de la gélatine, limitant ainsi les potentiels effets secondaires liés à la présence de lactose, de mannitol ou encore d’huile de ricin, dans la nouvelle version du Levothyrox. Le TCAPS sera en outre commercialisé sous différents dosages, ce qui permettra à chaque patient de trouver la posologie qui lui convient.

Gaëlle Latour

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Thé vert : des contaminants d’origines diverses dans les sachets (UFC-Que Choisir)

De la plantation à la tasse, les feuilles de thé subissent plusieurs étapes « au cours desquelles des substances potentiellement nocives peuvent s’inviter ».

L’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a testé 16 thés verts en sachets, vendus en grandes surfaces et en enseignes spécialisées. La plupart sont d’origine Chine ou Japon et estampillés bio.

Dans cette vidéo mise en ligne le 22 février, l’association décrit les contaminants qui peuvent se retrouver dans le thé vert à différentes étapes.

Également sur le site d’UFC-Que Choisir : Thés verts – Bien choisir et infuser son thé.

Thés : jusqu’à 17 pesticides et des métaux lourds (60 Millions de consommateurs)

Pour plus d’informations sur le thé, voyez les liens plus bas.

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Une consommation excessive d'alcool triplerait le risque de démence

Une consommation excessive d'alcool triplerait le risque de démence

Selon une étude française portant sur un panel très important, une trop forte consommation d’alcool multiplierait par trois le risque de développer une démence.

57% des démences liées à l’alcool

L’alcool serait aujourd’hui le premier facteur de risque de démence et de démence précoce. C’est une étude française qui vient le révéler, chiffres à l’appui, en affirmant qu’une consommation excessive d’alcool pourrait tripler le risque de souffrir d’une des maladies liées à la démence.

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude, publiée dans la revue The Lancet Public Health, ont analysé les données issues du Programme de médicalisation des systèmes d’information qui recense toutes les hospitalisations en France. Ils ont extrait de ce fichier 1.109.343 cas qui ont fait l’objet d’une consultation entre 2008 et 2013, et dont le diagnostic a conclu à une démence. En recoupant d’autres données, les auteurs de cette étude ont montré que 57% de ces démences étaient directement attribuées à des dommages cérébraux engendrés par une trop forte consommation d’alcool. Sur le nombre de cas restants, 18% ont été considérés comme « accompagnés » par une consommation excessive d’alcool.

Plus de 6% des hommes consommeraient trop d’alcool

« Nous pensons que l’alcool pourrait précipiter la survenue de ces maladies et accélérer leur progression en augmentant les dommages structurels et fonctionnels dans le cerveau », expliquent ainsi les auteurs de cette étude, dans un communiqué diffusé par l’Inserm. « Mais les mécanismes possibles sont nombreux et restent à clarifier. Cette étude interpelle donc une nouvelle fois sur les dangers de l’alcool, suggérant que des mesures préventives supplémentaires pourraient contribuer à réduire le risque de démences ainsi que leur coût financier et sociétal ».

Les autorités sanitaires estiment qu’une consommation excessive d’alcool est établie à partie de 60g d’alcool pur par jour pour un homme, soit 4 verres, et 40g pour une femme (4 verres). L’Inserm révèle par ailleurs que « pour l’ensemble des adultes hospitalisés, les taux d’alcoolisme étaient évalués à 6,2% chez les hommes et 1,5% chez les femmes ».

Gaëlle Latour

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Un “vaccin” capable d’éliminer des tumeurs cancéreuses chez des souris

©2014 – Région Nord-Pas de Calais

Un “vaccin” capable d’éliminer des tumeurs cancéreuses chez des souris !  Voilà l’annonce faite cette semaine par des chercheurs de l’université de Stanford (Etats-Unis). En injectant des immunostimulants dans des tumeurs cancéreuses chez des souris, ils ont réussi à éliminer toute trace de cancer chez les rongeurs.

Une vaccination, enfin si on peut appeler ça une vaccination, qui a non seulement permis éliminé la tumeur mais aussi fait disparaître les métastases non traitées précise Top Santé.

Concrètement les scientifiques ont injecté des quantités infimes (de l’ordre du millionième de gramme) de deux agents immunostimulants dans des tumeurs cancéreuses de 90 souris.

Et les résultats sont plus que satisfaisants : ils sont en effet parvenus à éradiquer toute trace de lymphome (cancer du système lymphatique, ndrl) chez 87 d’entre-elles. Une rechute a toutefois été observée chez 3 souris. De nouvelles injections ont fini par éliminer totalement le lymphome.

A noter, et il paraît important de le préciser, que des résultats similaires ont été observés chez des souris atteintes de cancer du sein, du côlon ou de la peau (mélanome, ndrl).

“Notre approche utilise une application unique de très petites quantités de deux agents pour stimuler les cellules immunitaires directement dans la tumeur. Chez les souris, nous avons observé des effets étonnants sur l’ensemble du corps, y compris l’élimination des tumeurs dans l’ensemble de l’animal” a expliqué le Professeur Ronald Lévy, co-auteur de cette étude dont les résultats complets ont été publiés dans la revue spécialisée Science Translational Medicine.

L’objectif, mais vous l’aurez compris, est d’obtenir les mêmes résultats chez l’homme. Un essai clinique est d’ailleurs déjà programmé et devrait concerner une quinzaine de patients atteints d’un lymphome de bas grade.

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News Santé

Malgré les pesticides, il faut continuer à manger des fruits et légumes

Malgré les pesticides, il faut continuer à manger des fruits et légumes

Le 21 février 2017.

Faut-il arrêter de manger des légumes pour éviter une intoxication aux pesticides ? Le rapport d’une association a semé le doute, des médecins font aujourd’hui la part des choses.

Des traces de pesticides sur quasiment tous les fruits et légumes

Le rapport sur la présence de pesticides dans les fruits et légumes, publié mardi 20 février par l’association Générations Futures a fait des remous. Relayé par de nombreux médias, ce texte révèle, en substance, que la plupart des produits vendus dans le commerce contiennent une grande quantité de pesticides, et que ces derniers pourraient donc être dommageables pour notre santé.

Ses auteurs expliquent ainsi que sur 72 % des 19 fruits et sur 41,1 % des 33 légumes analysés, des traces de pesticides ont été observées. Ces dernières dépassent même les limites autorisées sur certains produits en particulier : les cerises, les mangues, les oranges, les pommes ainsi que les herbes fraîches, les céleri-branches les tomates et les pommes de terre.

Il est toujours préférable de manger des fruits et légumes

Interprété de cette manière, ce rapport pourrait convaincre bon nombre de Français, qui n’ont pas forcément les moyens de consommer des produits bio, mais veulent tout de même prendre soin de leur santé, de limiter leur consommation de fruits et de légumes pour limiter les risques engendrés par ces pesticides.

Avant que cette tendance n’émerge, des spécialistes et médecins sont intervenus dans les médias pour contredire ce message et affirmer que consommer des fruits et légumes en quantité suffisante, soit 5 par jour, sera toujours préférable, et ce même si des traces de pesticides restent sur certains produits. Interrogé par France TV Info, le Dr Nicolle, médecin généraliste et vice-président de l’association Alerte médecins sur les pesticides affirme que malgré la présence de ces traces de pesticides, « il est malgré tout préférable, pour la santé, de consommer des fruits et légumes conventionnels avec des LMR (limites maximales de résidus, ndlr) respectées que de ne pas en manger du tout ».

Gaëlle Latour

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Toute activité physique semble améliorer la longévité

Cumuler 30 minutes d’activité physique légère (jardinage, promenade…) par jour permettrait aux hommes âgés de diminuer leur risque de mortalité de 17 % comparativement à ceux qui sont sédentaires, selon une étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine.

Barbara Jefferis de l’University College London et ses collègues ont mené cette étude avec 1181 hommes, âgés en moyenne de 78 ans, qui ont porté un appareil mesurant la quantité et l’intensité de l’exercice physique pendant sept jours.

Les participants ont ensuite été suivis pendant cinq ans en moyenne, au cours desquels 194 d’entre eux sont décédés.

Une demi-heure d’activité légère par jour diminuait le risque de mortalité de 17 % ; une heure diminuait le risque de 33 %.

Les directives britanniques et américaines ne mentionnent aucun avantage d’une activité d’intensité légère », souligne la chercheure, alors que toutes les activités aussi modestes soient-elle, sont bénéfiques.

Les recommandations britanniques actuelles préconisent au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée à vigoureuse durant des périodes d’au moins 10 minutes.

Dans la présente étude, seulement 16 % des participants faisaient de l’exercice d’intensité légère à modérée pendant 10 minutes. Mais 66 % accumulaient 150 minutes par semaine avec des périodes inférieures à 10 minutes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Journal of Sports Medicine, .
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