Tous les articles par Santé-Avis

Des nouvelles catégories pour classer le diabète

Des nouvelles catégories pour classer le diabète

Le 8 mars 2017.

Des scientifiques ont annoncé que le diabète pouvait désormais se classer en cinq catégories au lieu de deux. Une avancée qui permettra sans doute de personnaliser davantage les traitements.

Cinq catégories de diabète au lieu de deux

Les scientifiques suédois qui ont réalisé cette étude publiée dans la revue Lancet Diabetes & Endocrinology vont sans doute permettre une meilleure prise en charge et des traitements plus affinés pour les patients atteints de diabète. Jusqu’à présent, seules deux catégories de diabète étaient connues : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.

On passe désormais à cinq catégories pour classer les personnes dont le taux de sucre dans le sang est déséquilibré. « C’est un premier pas vers des traitements personnalisés du diabète (…). La classification actuelle ne suffit pas à prédire les complications qui peuvent survenir », explique le professeur Leif Groop, de l’université de Lund en Suède, un des auteurs de l’étude.

Deux catégories bénignes, trois catégories sévères

Comment se répartissent alors les personnes touchées par le diabète ? Dans le diabète de type 1, qui touche les enfants de manière brutale et qui concerne environ 10 % des malades, le pancréas ne produit pas assez d’insuline pour maintenir un taux de sucre équilibré sans le sang. Cette catégorie n’est pas modifiée par cette dernière étude.

Les quatre autres catégories sont des subdivisions du diabète de type 2. Deux catégories sont sévères : l’une d’elles concerne les patients qui peuvent développer des risques de rétinopathie et l’autre les patients qui risquent des problèmes rénaux. Enfin, les deux dernières catégories sont plus bénignes et regroupent des patients obèses qui développent la maladie soit à un jeune âge pour la première, soit lorsqu’ils sont plus âgés. Ce groupe concerne 40 % des patients.

Maylis Choné

À lire aussi : Quoi manger contre le diabète ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

Le 7 mars 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Bonn (Allemagne), consommer régulièrement une nourriture riche en gras et en sucres serait mauvais pour notre système immunitaire.  

Une modification de notre équilibre génétique

Les hamburgers, les frites, les pizzas, les crèmes glacées… L’ensemble des plats que nous trouvons dans les fast-foods sont appréciés des petits et des grands, mais ils ne doivent pas être consommés en trop grande quantité. Ces aliments riches en gras et en sucres et pauvres en fibres peuvent en effet être des facteurs de maladies cardiovasculaires et d’obésité, mais ce n’est pas tout.

Selon une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Cell, cette nourriture est reçue par l’organisme comme une attaque infectieuse et provoque une réaction de défense du corps. L’organisme se met alors à sécréter des cellules immunitaires supplémentaires qui contribuent à modifier durablement notre équilibre génétique. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont soumis des souris à un régime riche en lipides et en glucides.

Un risque de développer des maladies

« Le système immunitaire inné a une forme de mémoire », explique le professeur Eicke Latz, principal auteur de l’étude. « Après une infection, les défenses du corps restent dans une sorte d’état d’alarme et réagissent même aux plus petits stimuli avec des réponses inflammatoires plus fortes ». Ces réponses inflammatoires pourraient favoriser le développement accéléré de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.

Selon les auteurs de cette étude, « la malbouffe provoque des modifications épigénétiques induisant une réponse immunitaire exagérée qui enflamme l’organisme ». Les personnes qui consomment régulièrement la nourriture proposée dans les fast-foods multiplieraient ainsi significativement leurs risques d’AVC et d’infarctus. Il est donc très important de préserver les enfants et de leur proposer une alimentation saine indispensable pour rester en bonne santé. 

Marine Rondot 

Vous aimerez aussi : Manger santé au resto ou à la cafétéria

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Douleur de l’arthrose : les antidouleurs opioïdes et non opioïdes comparés

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a comparé des médicaments opioïdes et non opioïdes pour le traitement de la douleur de l’arthrose.

Erin E. Krebs de l’Université du Minnesota et ses collègues ont mené cette étude avec 240 personnes, âgées en moyenne de 58 ans, souffrant de douleurs chroniques modérées à sévères du bas du dos, de la hanche ou du genou causées par l’arthrose malgré la prise d’analgésiques.

Elles ont été assignées au hasard à recevoir, pendant 12 mois, des médicaments antidouleurs opioïdes ou non opioïdes.

Chaque intervention avait sa propre stratégie de prescription qui comprenait plusieurs options médicamenteuses en trois étapes. Dans le groupe des opioïdes, la première étape était la morphine à libération immédiate, l’oxycodone ou l’hydrocodone/et l’acétaminophène. Dans le groupe non opioïde, la première étape était l’acétaminophène (paracétamol) ou un anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les médicaments étaient modifiés, ajoutés ou ajustés en fonction des réponses individuelles.

Les médicaments opioïdes, pendant 12 mois, n’étaient pas plus efficaces que les non-opioïdes pour soulager la douleur entravant des activités telles que la marche, le travail et le sommeil. La réduction de l’intensité de la douleur était légèrement plus importante dans le groupe des non-opioïdes (sévérité de 3,5 sur 10 comparativement à 4,0). Les symptômes indésirables liés aux médicaments étaient deux fois plus fréquents dans le groupe des opioïdes.

Le traitement avec des opioïdes n’était pas supérieur au traitement sans opioïdes pour améliorer la fonction liée à la douleur sur 12 mois, concluent les chercheurs. « Les résultats ne justifient pas l’instauration d’un traitement aux opioïdes pour les douleurs chroniques modérées à sévères du dos, de la hanche et du genou causées par l’arthrose. »

Pour plus d’informations sur les traitements de l’arthrose, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : JAMA.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Troubles du sommeil : comment y remédier ?

Troubles du sommeil : comment y remédier ?

Le 6 mars 2018.

À l’occasion de la 18ème Journée Mondiale du Sommeil qui aura lieu le 16 mars prochain, le laboratoire Pileje a organisé une campagne nationale d’informations et de prévention contre les troubles du sommeil. On vous dit tout.

Des conséquences directes sur la santé

Selon les différentes études menées par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, une personne sur trois souffre de troubles du sommeil, comme les insomnies. 73% des Français expliquent se réveiller la nuit et 54% jugent leur qualité ou leur durée de sommeil insuffisante. Pour y remédier, le laboratoire Pileje a lancé une campagne nationale d’informations et de prévention dans plusieurs villes pendant le mois de mars.

« Un sommeil insuffisant peut avoir de nombreuses conséquences : inattention, baisse de la vigilance et des performances, risques liés à la somnolence (accident du travail et sur la route), augmentation de la sensibilité à la douleur, irritabilité, difficultés relationnelles », note le laboratoire. À plus long terme, le risque de « prise de poids, diabète, hypertension, aggravation des troubles respiratoires et cardiovasculaires et dépression » augmente.

Ne plus consulter son téléphone avant de se coucher

Mais comment faire pour lutter efficacement contre les troubles du sommeil ? Il faudrait pour commencer éviter de regarder des écrans avant de se coucher, car ils sont « de véritables facteurs d’altération du sommeil ». Nous sommes très nombreux à avoir pris la mauvaise habitude de consulter notre téléphone portable juste avant d’éteindre la lumière. Ce comportement doit cesser.

Pour retrouver un bon rythme, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance et le laboratoire Pileje recommandent la Thérapie comportementale et cognitive, la luminothérapie, la sophrologie, phytothérapie ou encore la micronutrition. Mais pour que ces différentes méthodes soient efficaces, elles doivent s’inscrire dans une prise en charge globale. Et si on commençait par se coucher plus tôt ? 

Marine Tertrais

Vous aimerez aussi : Comment mieux dormir ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Vu du foie, le vin est bien un alcool comme un autre, répliquent 9 médecins à Macron

En termes de toxicité, les effets sur la santé ne dépendent pas du type d’alcool, que ce soit du vin, des spiritueux ou de la bière, ce qui compte, c’est la quantité d’alcool, soulignent neuf médecins dans une tribune publiée le 5 mars dans Le Figaro

Ils soutiennent ainsi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans sa prise de position sur l’alcool et le vin, le 7 février, sur France 2 :

« Zéro différence du point de vue du foie… C’est exactement la même chose de boire du vin, de la bière, de la vodka ou du whisky. (…) On a laissé penser à la population française que le vin serait protecteur, qu’il apporterait des bienfaits que n’apporteraient pas les autres alcools. C’est faux scientifiquement, le vin est un alcool comme un autre. »

« La ministre s’est trouvée bien seule dans un gouvernement qui nie les évidences scientifiques et se montre plus sensible aux intérêts de l’alcool qu’à l’intérêt général », écrivent-ils.

« En marge du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron, en déclarant boire du vin midi et soir et en affirmant qu’“il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se soûle à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin”, montre clairement son soutien à la filière vinicole. En rappelant qu’il a “porté une loi permettant la publicité sur l’œnotourisme” et en affirmant que tant qu’il sera président “il n’y aurait pas d’amendement pour durcir la loi Évin”, il laisse planer la menace d’un affaiblissement de ce qui reste d’une loi qu’il a déjà largement contribué à affaiblir. »

Mais, poursuivent les signataires :

« La consommation française de boissons alcoolisées, bien qu’en diminution depuis un demi-siècle, reste l’une des plus fortes d’Europe avec 12 litres d’alcool pur consommés par adulte annuellement, soit 26 grammes par jour (2,6 verres à 10 grammes d’alcool le verre) ; en fait, les 3/4 de la population consomment moins de 2 verres par jour, mais le 1/4 restant boit 75 % de l’alcool commercialisé en France ; par voie de conséquence, la quantité d’alcool bue par ces usagers est très importante, loin de toute “modération” ; le vin représente près de 60 % de la consommation d’alcool ; l’alcool tue près de 50 000 personnes par an et est la seconde cause de cancers après le tabac ; l’alcool, notamment le vin, est à la source de violences familiales, conjugales et de violences sur la voie publique, de “binge drinking”, d’une part importante des affections mentales, des suicides et de la mortalité accidentelle et routière. »

Les élus et le gouvernement, écrivent-ils, « auront la lourde charge de s’attaquer au tabou de l’alcool en élaborant puis en adoptant un plan national alcool. » Le débat doit s’affranchir des intérêts particuliers et des lobbys qui interviennent notamment au sommet de l’État, soulignent-ils.

Les signataires sont :

  • Bernard Basset, vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa).
  • Amine Benyamina, professeur de psychiatrie et d’addictologie université Paris-XI.
  • Gérard Dubois, professeur de santé publique, Académie de médecine.
  • Irène Frachon, pneumologue, Brest.
  • Serge Hercberg, professeur de nutrition, université Paris-XIII.
  • Catherine Hill, épidémiologiste.
  • Albert Hirsch, professeur de pneumologie, université Paris-VII, administrateur de la LNCC.
  • Michel Reynaud, professeur de psychiatrie et d’addictologie, université Paris-XI, président du Fonds action addiction.
  • Nicolas Simon, professeur de médecine Marseille, président de l’Anpaa.

Tribune dans Le Figaro : Vu du foie, le vin est bien de l’alcool !

Pour plus d’informations sur, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

3 femmes sur 4 touchées par une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie

3 femmes sur 4 touchées par une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie

Le 5 mars 2018

Démangeaisons ? Brûlures vulvaires ? Pertes blanches abondantes ? Vous faites peut-être partie des ces 75 % de femmes touchées au moins une fois dans leur vie par la mycose vaginale. Si l’infection est en général sans gravité, elle peut vite devenir très incommodante et il convient de la traiter rapidement.

La mycose vaginale, une affection bénigne aux causes multiples

Les infections vaginales, autrement appelées mycoses vaginales, sont causées 9 fois sur 10 par des champignons microscopiques appelés candida albicans, qui peuvent affecter n’importe quelle partie de l’organisme. L’origine de la mycose est complexe et résulte la plupart du temps d’une modification de la flore vaginale. C’est par exemple le cas lors de traitement antibiotique prolongé ou de port trop fréquent de serviettes hygiéniques. Le diabète, la grossesse, l’acidité vaginale, une contamination de l’intestin ou encore l’agression chimique par des savons trop acides sont autant de facteurs qui peuvent favoriser le développement d’une mycose vaginale.

Les symptômes de la mycose vaginale sont principalement des démangeaisons permanentes de l’entrée du vagin et de la vulve, qui est le plus souvent rouge et gonflée, des pertes blanches épaisses et crémeuses et parfois même des rapports douloureux ou des brûlures lors des mictions. Interrogé par nos confrères du Figaro, le Docteur Jean-Marc Bohbot, infectiologue spécialisé dans les infections urogénitales à l’Institut Fournier à Paris, précise que si elles sont très gênantes, les mycoses ne provoquent pas de complication. « Contrairement à certaines idées reçues, elles n’augmentent pas le risque de cancer du col ni celui de devenir stérile »

Un simple traitement local suffit en général à traiter la mycose vaginale

Si les symptômes de la mycose sont sans gravité, ils peuvent vite devenir très incommodants et l’infection ne disparaîtra que très rarement spontanément. Il existe des traitements sans ordonnance en pharmacie, mais il est toujours préférable de consulter un médecin, pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une simple mycose. Consultez donc toujours votre médecin traitant ou votre gynécologue en cas de symptômes spécifiques.

Pour venir à bout de cette infection vaginale, un traitement local suffira dans la majorité des cas. Votre médecin vous prescrira en général une ovule vaginale, à introduire le soir pendant 1 à 3 jours, ainsi qu’une crème à appliquer plusieurs fois par jour sur les muqueuses externes. Les femmes sujettes aux mycoses à répétition devront quant à elles suivre un traitement plus lourd, pouvant aller jusqu’à 6 mois.

Afin de limiter les risques de développer une mycose vaginale, certaines précautions peuvent être prises au quotidien, comme l’utilisation pour votre toilette intime de produits d’hygiène doux, sans savon ni antiseptique et surtout, d’éviter la douche vaginale.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Quels sont les types de mycoses existants ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Froid : attention aux maladies infectieuses

Froid : attention aux maladies infectieuses

Le 26 février 2018

Si le froid n’est pas le responsable des maladies infectieuses, il en permet la propagation. Quelques conseils sont donc utiles pour éviter les virus.

Le froid, un facteur favorisant les virus

Le froid s’est de nouveau installé en France. Et avec lui, les maladies infectieuses. Mais sont-elles vraiment dues aux températures négatives ? Selon certains chercheurs, le temps froid et sec serait d’ailleurs en lui-même un facteur favorisant le virus de la grippe. Et ses conséquences favorisent la transmission des infections saisonnières.  

En effet, contrairement aux idées reçues, le confinement n’est pas la solution. Il est même le premier responsable. Selon un rapport de 2009 de l’Institut de veille sanitaire sur la physiologie du froid, « la tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (quand il fait froid) augmente le risque d’infections croisées ». Pour éviter la propagation des maladies, Santé publique France recommande de se laver régulièrement les mains avec du savon liquide, plus hygiénique que le savon solide, et de bien les sécher ensuite. Il est aussi préférable d’utiliser ensuite des mouchoirs en papier, à jeter dans une poubelle fermée, et se couvrir la bouche si l’on tousse ou éternue.

Manger équilibré et éviter les chocs de températures

Le docteur Marie-Laure Alby, médecin généraliste, précise sur BFMTV : « Si l’on sort dans le froid sans être suffisamment couvert, on est plus exposé à attraper un virus que si on est dans une atmosphère plus tempérée ». En effet, elle explique que puisque l’organisme est déjà occupé à lutter contre le froid, il a alors moins de défenses immunitaires et est donc plus exposé aux virus. Comment s’en prémunir ? Certains produits naturels vont permettre d’aider son système immunitaire pendant une période de froid. Parmi les produits les plus connus, la gelée royale, la propolis. 

Le ravintsara, utilisé en huile essentielle, est reconnu pour ses propriétés anti-virales. « C’est une plante qui renforce le système immunitaire, qui peut également être anti-bactérienne, anti-virale et qui stimule également le psychisme, quand on est fatigués, déprimés, surtout en hiver, puisqu’on ne voit pas beaucoup de lumière », explique Florence, pharmacienne à Paris, interrogée par BFMTV. Enfin, comme le reste de l’année, une alimentation équilibrée permettra de rester en forme. Et manger trop gras n’est pas une solution : il est préférable de privilégier les fruits et les légumes, notamment ceux qui apportent des vitamines C comme les agrumes.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : 5 conseils pour survivre au froid de l’hiver

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Vitamine D et risque de mortalité : ni trop peu ni trop

Le statut en vitamine D peut affecter le développement de maladies cardiovasculaires et la survie à ces maladies, soulignent les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (JCEM).

Jutta Dierkes de l’Université de Bergen (Norvège) et ses collègues ont étudié le lien entre les concentrations du biomarqueur 25-hydroxyvitamine D dans le sang et le risque de mortalité cardiovasculaire et toutes causes confondues.

Ils ont analysé des données concernant plus de 4 000 personnes souffrant d’angine de poitrine stable, suivies pendant 12 ans. Elles étaient âgées de 62 ans en moyenne au début de l’étude.

« Nous avons découvert que la bonne quantité de vitamine D réduit considérablement le risque de décès. Mais, trop ou trop peu augmentent le risque », rapporte la chercheure.

Les résultats montrent qu’il est favorable d’avoir des valeurs sanguines entre 42 à 100 nmol/l. Des valeurs inférieures étaient liées à un plus grand risque de décès de maladie cardiovasculaire et de toutes causes. Et des valeurs supérieures, à un plus grand risque de décès de toute cause.

Il est difficile, explique la chercheure, d’établir une recommandation générale sur les apports de vitamine D. La quantité optimale de compléments varie d’une personne à l’autre. « Elle dépend de l’endroit où vous vivez (ensoleillement) et du type de régime alimentaire que vous avez ».

Les pays nordiques recommandent un apport de 10 microgrammes par jour de toutes les sources de vitamine D, les États-Unis recommandent 15 microgrammes et l’Allemagne, 20. Même si les Norvégiens reçoivent moins d’ensoleillement que les Allemands, ils consomment plus de poissons. Les poissons et l’huile de foie de morue sont des sources importantes de vitamine D pendant l’hiver, en plus des activités physiques en plein air pendant l’été, explique la chercheure.

Elle conseille à tous ceux atteints de maladies cardio-vasculaires de faire mesurer leur taux de vitamine D afin de mieux les réguler et d’évaluer le besoin en suppléments.

Ces résultats confirment ceux d’une étude danoise publiée en 2015 portant sur le lien entre les niveaux de vitamine D et la mortalité chez 247 574 personnes suivies pendant 7 ans.

La carence en magnésium, très courante, rend la vitamine D inefficace

Pour plus d’informations sur la vitamine D, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Bergen, JCEM.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Sexualité : l'érection en questions

Sexualité : l'érection en questions

Le 2 mars 2018

Cela paraît magique : en quelques secondes, le sexe masculin peut devenir long et dur, prêt à l’emploi. Mais il ne faut pas se leurrer : pour se mettre dans un tel état, il a fallut auparavant que son propriétaire ait été inspiré !

L’érection est un réflexe, difficile à contrôler

Il suffit parfois d’une simple vision un brin érotique, d’une image, d’un parfum, d’une parole ou d’un message coquin, et bien sûr évidemment, d’une caresse, d’une étreinte ou d’un baiser, pour que le sexe masculin entre en érection. Sans que son propriétaire ne puisse rien faire pour l’en empêcher, ce qui peut parfois être gênant !

On appelle cela des stimuli. Autrement dit, en théorie, l’homme n’est pas capable de provoquer l’érection de son sexe du fait de sa seule volonté. Sauf à avoir des pensées érotiques suffisamment fortes pour la déclencher…

Stress, fatigue : causes fréquentes de pannes d’érection

À l’inverse, il peut arriver que malgré les stimuli, le sexe masculin peine à réagir. C’est la panne d’érection, très inquiétante pour l’homme (et parfois, sa partenaire), quand elle n’est pas tout simplement humiliante. Mais que l’on se rassure : avant d’envisager un problème de santé, il faut d’abord chercher du côté du stress et de la fatigue, deux causes majeures de pannes sexuelles passagères. 

Autre cause de panne, pourtant méconnue des hommes : l’excès d’alcool ! Une consommation excessive ne facilite pas l’érection, bien au contraire, même si l’alcool désinhibe et réduit le stress. Tout est en fait une question de dosage….

Enfin, sachez que l’érection matinale, tout comme les érections nocturnes, sont à distinguer de l’érection provoquée par une stimulation d’ordre sexuel. Dans ces cas précis, c’est le relâchement de la tension des muscles pelviens, notamment pendant certaines phases de sommeil, qui provoque la dilatation du pénis. Ce qui n’empêche pas pour autant d’en profiter avant de se lever… 

Lire aussi : Tout savoir sur le sexe en érection

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Classement QS 2018 des universités en psychologie : seules 2 françaises se hissent dans le top 300

L’institut britannique Quacquarelli Symonds a publié l’édition 2018 de son réputé classement annuel (le « QS World University Rankings ») des universités dans le monde.

L’institut analyse les performances globales en enseignement et en recherche d’environ 950 universités dans 80 pays pour établir un palmarès des 300 meilleures. Il analyse aussi la performance des établissements dans 48 disciplines.

Parmi les universités occupant les 300 premières positions en psychologie, les États-Unis en occupent 91 et le Royaume-Uni, 43. Les 12 premières positions reviennent à ces deux pays.

L’Université Harvard occupe, d’année en année, le premier rang. L’enseignement de la psychologie y a débuté à la fin des années 1800 avec la « nouvelle psychologie » de William James, rapporte un article de l’Institut dressant un bref portait des meilleures universités américaines et britanniques. Harvard a notamment vu passer B.F. Skinner et Jerome Bruner.

Suivent les universités Stanford, de Cambridge, Oxford et de Californie à Berkeley.

Les universités autres qu’américaines qui se glissent dans le top 25 sont celles de la Colombie-Britannique au Canada (13), de Melbourne en Australie (15), d’Amsterdam aux Pays-Bas (17), de Toronto au Canada (18), de New South Wales en Australie (20), McGill au Québec (23) et de Sydney en Australie.

Deux universités françaises se hissent dans le top 300 : l’Université d’Aix-Marseille (entre le 201e et le 250e rangs) et l’Université Paris Descartes (entre le 251e et le 300e rangs). Après le 50e rang, les universités sont classées par groupes de 50.

Lors du classement 2017, nous avions détaillé les positions des départements de psychologie des universités québécoises (5), suisses (6) et belges (7).

Classement complet sur le site de Quacquarelli Symonds : QS World University Rankings – Psychology.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : QS Top Universities.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia