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Santé bucco-dentaire : prenez soin de vos gencives !

Santé bucco-dentaire : prenez soin de vos gencives !

Le 13 mars 2018.

Selon une nouvelle étude de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), les Français ne prendraient pas assez soin de leurs dents et de leurs gencives. On fait le point.

De l’importance de prendre soin de ses dents

Alors que les autorités recommandent de se rendre chez le dentiste au moins une fois par an, les Français préfèrent y renoncer estimant avoir une santé bucco-dentaire irréprochable. Selon une étude de l’Union française pour la santé bucco-dentaire, 68% des personnes interrogées estiment que leurs dents sont en bon état. Elles sont également 93% à se considérer en bonne santé.

Selon les auteurs de cette étude, la différence entre ces deux chiffres est symptomatique de la mentalité de nombreux Français qui ne réalisent pas combien une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir des conséquences néfastes sur la santé en général. « On déconnecte la santé de notre bouche de la santé en général. Et pourtant, tout est lié… », explique Sophie Dartevelle, la présidente de l’UFSBD, dans Le Parisien.

Un saignement de gencives n’est pas anodin

L’UFSBD tient notamment à alerter sur la santé de la gencive. Une gencive qui saigne ne doit pas être prise à la légère. Pourtant selon leur étude, 76% des Français ont les gencives qui saignent régulièrement quand ils se brossent les dents, mais 64% n’y voient aucun un signal d’alerte. Seuls 9% des sondés affirment aller chez le dentiste pour ce motif. Pourtant ces saignements peuvent cacher une maladie inflammatoire.

Et de recommander de se brosser les dents matin et soir, du rose vers le blanc, avec du dentifrice fluoré qui diminue le risque de caries. Il faudrait également, selon l’UFSBD, choisir une brosse à dents souple, quitte à la changer tous les trois mois, plutôt que d’utiliser une brosse aux poils durs qui finissent par abîmer les gencives. Enfin, avoir une alimentation équilibrée et éviter les sodas reste indispensable pour garder une bonne santé buccale. 

Marine Rondot

À lire aussi : Mal aux gencives, d’où vient la douleur ?

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L’IRM « quantitative » comme outil prédictif du réveil des patients dans le coma

Crédit photo : E. Cabanis / Inserm

L’IRM « quantitative » comme outil prédictif du réveil des patients dans le coma après un arrêt cardiaque.

Les examens neurologiques de plus de 200 patients adultes dans le coma depuis plus de 7 jours après un arrêt cardiaque ont été analysés. Cette étude de cohorte observationnelle menée dans 14 centres en France, en Italie et en Belgique, a été pilotée par le Pr Louis Puybasset, chef du service Anesthésie-Réanimation à l’hôpital Pitié Salpêtrière, AP-HP, et ses collaborateurs de l’Inserm, du CNRS et de Sorbonne Université au sein du Laboratoire d’imagerie biomédicale.

Un indicateur basé sur l’analyse du mouvement des molécules d’eau dans la substance blanche du cerveau mesuré par IRM en tenseur de diffusion entre le 7e jour et le 28e jour après la survenue de l’arrêt cardiaque permet de prédire avec une très haute précision le devenir clinique à 6 mois de ces patients dans le coma. Cette technique est supérieure à tous les autres tests utilisés à ce jour. Ces résultats sont publiés dans la revue Lancet Neurology le 27 février 2018.

’IRM en tenseur de diffusion (IRM – DTI) ou IRM dite « quantitative » mesure le mouvement des molécules d’eau dans les tissus. Les chercheurs ont examiné un indicateur radiologique mesuré par cette technique : l’anisotropie fractionnelle de la substance blanche du cerveau – WWM-FA (pour « Whole–brain white matter fractional anisotropy ») comme marqueur pronostique de sortie ou non de l’état comateux.

185 patients ont été inclus dans une première cohorte entre octobre 2006 et juin 2014 dont 150 avaient une IRM interprétable. Les patients étaient éligibles à l’étude s’ils ne répondaient pas aux ordres simples au moins 7 jours après l’arrêt cardiaque.

Les valeurs de WWM-FA ont été comparées aux critères cliniques et biologiques standards tels que définis par le score OHCA, à l’EEG, et aux marqueurs dérivés de séquences d’IRM conventionnelles et de la spectroscopie par résonance magnétique de protons.

L’état neurologique des patients a été évalué à 6 mois. Trente-trois patients, soit 22 %, présentaient un état neurologique favorable. L’indicateur ayant la fiabilité pronostique la plus élevée était la WWM-FA, très supérieure à celle de tous les critères cliniques standards ou dérivés des autres séquences d’IRM.

Pour confirmer ce résultat, une cohorte rassemblant les données de 50 patients inclus entre avril 2015 et mars 2016 a été étudiée. Une valeur seuil de WWM-FA établie à partir de la première cohorte s’est avérée statistiquement prédictive d’un devenir neurologique défavorable.

Chez les survivants inconscients 7 jours après un arrêt cardiaque, la valeur normalisée de WWM-FA mesurée par IRM-DTI peut donc prédire avec précision le résultat neurologique à six mois. Ces résultats demandent à être confirmés par des essais à grande échelle, en utilisant des critères standardisés de limitation thérapeutique.

Cette étude observationnelle fait partie du l’essai MRI-COMA financée par le PHRC/2005 et a bénéficié d’un financement par l’IHU A-ICM.

Pour en savoir plus : Use of Brain Diffusion Tensor Imaging for the Prediction of Long-Term Outcome in Patients after Cardiac Arrest: a multicentre, prospective, cohort study

Lionel Velly, Vincent Perlbarg, Thomas Boulier, Nicolas Adam, Sebastien Delphine, Charles-Edouard Luyt, Valentine Battisti, Gregory Torkomian, Charlotte Arbelot, Russell Chabanne, Betty Jean, Carol Di Perri, Steven Laureys, Giuseppe Citerio, Alessia Vargiolu, Benjamin Rohaut, Nicolas Bruder, Nadine Girard, Stein Silva, Vincent Cottenceau, Thomas Tourdias, Olivier Coulon, Bruno Riou, Lionel Naccache, Rajiv Gupta, Habib Benali, Damien Galanaud, Louis Puybasset, for the MRI-COMA Investigators

Lancet Neurology, 27 février 2018

http://dx.doi.org/10.1016/S1474-4422(18)30027-9

[1] Autres laboratoires ayant contribué : l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (CNRS/Inserm/Sorbonne Université) et l’Institut de neurosciences de la Timone (CNRS/Aix-Marseille Université) Crédit/Source : CNRS Presse

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38 % des Français mangent en dehors des repas

38 % des Français mangent en dehors des repas

Le 12 mars 2018.

Selon une étude menée par Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) pour le géant de l’alimentaire Mondelez International, près de 4 Français sur 10 ont pris l’habitude de grignoter.

4 Français sur 10 grignotent

Petite pause du matin avec un café, goûter, apéritif dinatoire… Les occasions de grignoter sont très nombreuses dans une journée et les Français ne se privent pas. C’est ce qui ressort d’une étude du Credoc, révélée par nos confrères du Parisien. Selon ces travaux, 38% des Français grignotent, contre 20 à 30% en 2010. Le grignotage est une habitude qui séduit donc de plus en plus.

Mais pourquoi grignote-t-on ? « Pour le plaisir », selon 38% des personnes interrogées. 28% le font pour stopper leur faim et 17% simplement pour décompresser. Et cette habitude ne les fait absolument pas culpabiliser : 86% d’entre eux grignotent en effet sans regret. Au total, 34,4% des Français font une pause grignotage dans la matinée, 43,5% prennent un goûter l’après-midi et 22,5% remplacent le dîner par un apéritif prolongé.

Une mauvaise habitude malgré tout

Mais « contrairement aux Anglo-Saxons, pour qui le snacking tout au long de la journée est devenu le principal mode d’alimentaire, les Français ne délaissent pas pour autant les repas traditionnels à table qui sont autant de moments de convivialité », précise Thibaut de Saint Pol, co-auteur de ce premier Observatoire du snacking, dans les colonnes du Parisien. Ce n’est pas pour autant que cette pratique n’est pas à dénoncer.

En effet, le grignotage consiste la plupart du temps à consommer des aliments gras, salés ou sucrés. On grignote rarement des carottes ou des morceaux de concombres… Or les gâteaux, les chips, le fromage et la charcuterie ne sont pas des aliments recommandés pour rester en bonne santé. Consommés en grande quantité, ils peuvent augmenter le risque d’obésité ou de maladies cardiovasculaires. 

Marine Rondot

À lire aussi : Des règles à suivre pour un grignotage réussi !   

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Dépression, santé mentale : 7 nutriments essentiels et les aliments dans lesquels ils se trouvent

1. Les oméga-3

Les gras polyinsaturés, et en particulier les oméga-3, jouent un rôle vital pour le maintien d’une structure et d’une fonction neuronale appropriées, ainsi que dans la modulation d’aspects cruciaux de la voie inflammatoire dans l’organisme.

La prise de compléments d’oméga-3 semble bénéfique pour traiter les symptômes de dépression, de dépression bipolaire et du trouble de stress post-traumatique. Et elle pourrait aider à prévenir la psychose.

Les oméga-3 se trouvent dans les noix, les graines et les huîtres, bien que les quantités les plus élevées se retrouvent dans les poissons gras comme les sardines, le saumon, les anchois et le maquereau. En raison des niveaux plus élevés de mercure, les poissons plus gros, comme le maquereau, devraient être consommés avec modération.

2. Les vitamines B et folates

Les vitamines B sont essentielles pour plusieurs processus cellulaires et métaboliques, et elles jouent un rôle crucial dans la production de plusieurs de molécules chimiques du cerveau. Une carence en folate (B9) a été observée chez les personnes en dépression et chez celles qui répondent mal aux antidépresseurs.

Plusieurs études ont évalué l’effet antidépresseur de l’acide folique (la forme synthétique du folate) avec les antidépresseurs. Certaines ont obtenu des résultats positifs en améliorant les taux de réponse aux antidépresseurs.

Les folates sont présents en abondance dans les légumes verts à feuilles, les légumineuses, les grains entiers, la levure de bière et les noix. Les autres vitamines B (B3, B6, B12) se trouvent dans la viande non transformée, les œufs, le fromage, les produits laitiers, les grains entiers et les noix. Pour ce qui est des compléments, il est conseillé de prendre les différentes vitamines B ensemble car elles ont un effet synergique.

3. Les acides aminés

Les acides aminés sont les éléments constituants des protéines, à partir desquels se forment les circuits cérébraux et les neurotransmetteurs du cerveau. Certains acides aminés sont des précurseurs des neurotransmetteurs impliqués dans l’humeur ; le tryptophane, par exemple, est nécessaire pour créer la sérotonine. Un autre exemple est la cystéine, un acide aminé qui peut se convertir en glutathion, l’antioxydant le plus puissant du corps.

Utilisé en complément alimentaire, l’acide aminé N-acétyl cystéine (NAC) se transforme en glutathion dans l’organisme. Des données indiquent qu’il est utile dans la dépression du trouble bipolaire, la schizophrénie, la trichotillomanie et d’autres comportements compulsifs et d’addiction.

Un autre nutriment à base d’acides aminés est la S-adénosylméthionine (SAMe) a des propriétés antidépressives.

Les acides aminés se trouvent dans toutes les sources de protéines, notamment les viandes, les fruits de mer, les œufs, les noix et les légumineuses.

4. Les minéraux

Les minéraux, en particulier le zinc, le magnésium et le fer, jouent un rôle important dans la fonction neurologique.

Le zinc

Le zinc est impliqué dans de nombreuses réactions chimiques cérébrales. Il est aussi un élément important pour un bon fonctionnement immunitaire. L’insuffisance a été liée à une augmentation des symptômes dépressifs et des données émergentes suggèrent qu’une supplémentation en zinc pourrait améliorer l’humeur dépressive, principalement en complément à des antidépresseurs.

Le zinc est abondant dans les viandes maigres, les huîtres, les grains entiers, les graines de citrouille et les noix,

Le magnésium

Le magnésium est également impliqué dans de nombreuses réactions chimiques cérébrales et la déficience a été liée à des symptômes de dépression et d’anxiété.

Il se trouve notamment dans les noix, les légumineuses, les grains entiers, les légumes verts à feuille et le soya.

Le fer

Le fer est impliqué dans de nombreuses activités neurologiques et la carence est associée à l’anxiété et aux symptômes dépressifs ainsi qu’à des problèmes développementaux. Cela est dû en partie à son rôle dans le transport de l’oxygène au cerveau.

Le fer est présent en plus grande quantité dans les viandes non transformées et les viandes d’organes, comme le foie, et en plus petites quantités dans les céréales, les noix et les légumes à feuilles, comme les épinards.

5. La vitamine D

La vitamine D est un composé liposoluble aussi important pour le développement du cerveau que pour le développement osseux. Les données suggèrent que de faibles taux maternels de vitamine D sont impliqués dans le risque de schizophrénie et que la carence est liée à une augmentation des symptômes dépressifs. Mais il y a peu de données probantes pour appuyer l’utilisation des suppléments de vitamine D pour prévenir la dépression.

La vitamine D peut être synthétisée via la lumière du soleil : 15 minutes par jour sur la peau entre 10 h et 15 h pendant l’été. Elle se trouve également dans les poissons gras et le lait enrichi.

6. Les antioxydants d’origine végétale

Une augmentation du stress oxydatif et des dommages aux cellules cérébrales ont été impliqués dans différents troubles mentaux, dont la dépression et la démence. Les composés antioxydants (comme les « polyphénols », que l’on trouve dans les fruits et certaines herbes aromatiques) peuvent éliminer les radicaux libres qui endommagent les cellules et constituent une façon naturelle de combattre l’oxydation excessive.

Consommer des composés antioxydants naturels par le biais de l’alimentation est mieux que de prendre des doses élevées de compléments de vitamines synthétiques A, C ou E, car le système oxydatif est finement ajusté et l’excès peut être nocif.

Les fruits et les légumes contiennent ces composés antioxydants en abondance, particulièrement les mûres, les bleuets, les framboises et les baies de goji, le raisin, les mangues et le mangoustan, les oignons, l’ail, le chou frisé, ainsi que le thé vert et noir, diverses tisanes à base de plantes et le café.

7. Les probiotiques et les prébiotiques

La recherche montre un lien entre les bactéries intestinales et la santé du cerveau. Lorsque la composition du microbiote intestinal n’est pas optimale, elle peut provoquer des réactions inflammatoires qui peuvent affecter négativement le système nerveux et les fonctions cérébrales.

Les bactéries bénéfiques du microbiote peuvent être soutenues par la consommation d’aliments fermentés comme le tempeh, la choucroute, le kéfir et le yogourt, mais aussi par des aliments riches en pectine comme la peau de fruits.

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Espérance de vie : les bienfaits de l’alcool consommé avec modération

Espérance de vie : les bienfaits de l’alcool consommé avec modération

Le 5 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Californie aux États-Unis, boire de l’alcool régulièrement mais sans excès permettrait de vivre plus longtemps. Explications.

Les bienfaits chez les nonagénaires

L’alcool peut être dangereux pour la santé. L’Organisation mondiale de la Santé rappelle bien qu’outre « les maladies chroniques susceptibles de se développer chez ceux qui boivent de grandes quantités d’alcool pendant des années, la consommation d’alcool est aussi associée à une augmentation de risques sanitaires aïgus, notamment de blessures, en particulier lors d’accidents de la route ».

Cependant, selon une étude dirigée par le docteur Kawas, la consommation modérée d’alcool pourrait également permettre de vivre plus longtemps. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de ces travaux ont analysé les données de santé de 1.700 nonagénaires. Ils ont ainsi pu observer que boire deux verres de bière ou de vin par jour augmenterait les chances de vivre plus longtemps de 18%.

La pratique d’un sport est également excellente

L’alcool aurait ainsi un effet plus bénéfique que le sport sur l’espérance de vie. Pour rappel, la femme qui a vécu le plus longtemps, la française Jeanne Calment, décédée à 122 ans, buvait chaque jour un verre de Porto. Mais les chercheurs ajoutent que pratiquer entre 15 et 45 minutes de sport quotidiennement diminue le risque de mort prématurée de 11% chez les personnes âgées de plus de 90 ans.

Des conclusions un peu paradoxales que le docteur Kawas avait lui aussi un peu de mal à expliquer lors de la présentation de son étude. « Je n’ai aucune explication à cela, mais je crois fermement que la consommation modérée d’alcool améliore la longévité », a-t-il affirmé. Selon lui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, avoir un léger surpoids à 90 ans serait également bénéfique pour vivre plus longtemps. 

Marine Rondot

À lire aussi : Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles

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Hépatite C : un médicament innovant autorisé en pharmacie

Hépatite C : MAVIRET®, un médicament innovant du laboratoire AbbVie, est autorisé depuis jeudi en France, aussi bien à l’hôpital qu’en pharmacie. Et c’est une première !

pixabay

La publication du Journal officiel datée du 8 mars précise que MAVIRET® est disponible en double dispensation, à la fois en ville et à l’hôpital, permettant de simplifier la prise en charge de la maladie et l’accès au traitement pour les patients atteints d’hépatite C chronique. En effet, comme l’estime le Docteur Marc Bourlière, hépatologue à Marseille, « une des causes de la non-observance des patients est l’éloignement de l’hôpital, c’est pourquoi il est important que ces médicaments soient disponibles en officine de ville ». Cette annonce fait de MAVIRET® le premier antiviral à action directe dans le traitement de l’hépatite C chronique disponible en ville.

MAVIRET® est approuvé dans l’Union européenne dans le traitement de l’infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les adultes, quel que soit le génotype (G1 à 6). MAVIRET® est un traitement en une prise par jour, sans ribavirine qui combine le glécaprévir (100 mg), un inhibiteur de la protéase NS3/4A, et le pibrentasvir (40 mg), un inhibiteur de la protéine NS5A. Il est administré par voie orale sous forme de trois comprimés une fois par jour.

MAVIRET® est un traitement pangénotypique en 8 semaines pour les patients non cirrhotiques et naïfs de traitement. MAVIRET® est également une option thérapeutique dans certaines populations de patients plus difficiles à traiter, y compris ceux souffrant d’une cirrhose compensée, quel que soit le génotype, de co-infection VHC/VIH-1 et ceux dont les options de traitement étaient auparavant limitées : patients souffrant d’insuffisance rénale chronique sévère (IRC) ou atteints d’une infection par le VHC de génotype 3 (G3). MAVIRET® est approuvé pour les patients souffrant de tous les stades d’insuffisance rénale chronique y compris les patients dialysés.

Le glécaprévir a été découvert dans le cadre de la collaboration continue entre AbbVie et Enanta Pharmaceuticals (NASDAQ : ENTA) portant sur les inhibiteurs de la protéase du VHC et les traitements comportant ces inhibiteurs de la protéase.

Le résumé des caractéristiques du produit, les contre-indications et les mises en garde sont disponibles via ce lien : https://produits.abbvie.fr/pdf-produits/MCL-MAVIRET-100mg-40mg-comp-pelli.

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De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

Le 9 mars.

Près d’un million de Français ont abandonné leur traitement pour la thyroïde à cause des effets indésirables de la nouvelle formule du Lévothyrox.

De nombreux malades cessent leur traitement pour la thyroïde

Depuis que la formule du Lévothyrox a changé, certains malades ne se reconnaissent plus : perte de cheveux, vertiges, évanouissements, palpitations cardiaques, sommeil perturbé… Les effets secondaires du nouveau traitement sont très nombreux et parfois graves. Voilà pourquoi près d’un million de Français ont décidé de cesser totalement leur traitement. 

Un million de personnes sans Lévothyrox, cela représente un tiers des personnes malades de la thyroïde en France selon les chiffres publiés le 8 mars par l’Association Vivre sans thyroïde. Toujours selon cette source, Levothyrox a perdu 31% du marché à la fin de 2017.

Les plaintes se multiplient

De leur côté, les pouvoirs sanitaires ne semblent pas s’alarmer et « assurent encore aujourd’hui que ce n’est pas une crise sanitaire », s’indigne l’association dans son communiqué. Le 30 novembre, déjà plus de 17.000 plaintes avaient été enregistrées. Cela sans compter, les personnes âgées ou isolées qui en souffrent mais qui n’entameront pas de démarches administratives.

« Les autorités ne font en fait référence qu’aux 17.000 malades ayant rempli avant fin novembre 2017 des procédures complexes de signalement en pharmacovigilance, et non à ceux (un million au moins) qui n’ont pas supporté la nouvelle formule et ont changé de traitement sous supervision médicale », objecte Vivre sans thyroïde. Aujourd’hui, les malades attendent une alternative à ce nouveau médicament, plus de considération et une réelle prise de conscience de la part des autorités sanitaires. 

Maylis Choné

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Harcèlement à l’école : apprendre aux enfants et adolescents à se défendre

Emmanuelle Piquet, professeure à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation de l’Université de Bourgogne, et Nathalie Goujon, responsable du centre de consultation lyonnais de « A180 degrés/Chagrin scolaire », présentent sur le site The Conversation, leur approche pour aider les enfants à se défendre contre le harcèlement à l’école.

L’enfant ou l’adolescent harcelé peut acquérir les compétences pour se faire respecter s’il bénéficie, au bon moment, du soutien adéquat, soutiennent-elles.

C’est ce que propose la thérapie « brève et stratégique » développée en France par leurs équipes depuis une dizaine d’années. Cette approche fait désormais l’objet d’un diplôme universitaire, « Traiter les souffrances en milieu scolaire et péri-scolaire », à l’université de Bourgogne, et s’appuie « sur les travaux du Mental Research Institute (MRI), à Palo Alto (Etats-Unis), héritier de “l’école de Palo Alto”, un courant fondé dans les années 1950 par le psychologue américain Gregory Bateson ».

« Au lieu d’un timide “Arrête !” qui laisse entendre au harceleur qu’il n’y aura aucune conséquence à ses actes, nous les amenons à envoyer le message : “Continue et tu vas t’en mordre les doigts, notamment en ce qui concerne ta popularité”. »

Les auteures illustrent leur approche avec l’exemple d’une intervention.

Sur The Conversation : Harcèlement à l’école : apprenons aux enfants à se défendre

Emmanuelle Piquet est notamment auteure des livres Le harcèlement scolaire en 100 questions (Tallandier, 2017) et Je me défends du harcèlement (Albin Michel, 2016). Nathalie Goujon est auteure de Médecine sans souffrance ajoutée (Enrick B Editions).

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Endométriose : une maladie encore peu connue

Endométriose : une maladie encore peu connue

Le 9 mars 2017.

Du 5 au 11 mars 2018, c’est la Semaine Européenne de Prévention et d’Information sur l’endométriose. Une occasion de s’intéresser à une maladie qui touche de nombreuses femmes en France.

1 femme sur 10 touchée par l’endométriose

Aujourd’hui, 1 femme sur 10 en âge d’avoir des enfants souffre d’endométriose. Et pourtant cette maladie est encore très peu connue. Il s’agit d’une maladie gynécologique liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Très souvent, elle provoque des douleurs fortes pendant les règles et pendant les rapports sexuels. Elle peut également avoir un impact sur la fertilité.

À l’occasion de la Semaine Européenne de Prévention et d’Information sur l’Endométriose, l’Association Info-Endométriose a diffusé un clip invitant les femmes à « mettre des mots sur la maladie ». Diffusé sur les réseaux sociaux, il a pour objectif de faire connaître cette maladie notamment aux femmes qui en souffrent et qui ne le savent pas. Il faut savoir que 40% des femmes qui souffrent au moment de leurs règles sont touchées par cette maladie.

Des douleurs très violentes

Mais qu’est-ce qu’il se passe concrètement dans le corps d’une femme qui souffre d’endométriose ? « Les mécanismes qui conduisent à l’endométriose restent mal connus », explique l’Inserm. « Au cours des règles, du sang peut en passer par les trompes et parvenir à la cavité abdominale, transportant avec lui des fragments d’endomètre ». Ce sont ces cellules endométriales qui déclenchent une réaction inflammatoire très douloureuse.

Si vous souffrez de ces symptômes, sachez qu’un traitement existe. On pourra vous proposer un traitement hormonal qui peut réduire les douleurs mais cela ne stoppera pas la progression des lésions. Seule la chirurgie permet de retirer les lésions de façon efficace. Pour savoir quelle option choisir, rendez-vous chez votre médecin, il vous expliquera les mécanismes de cette maladie complexe. 

Marine Rondot

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Surdoses d’opioïdes aux États-Unis : les chiffres récents

Loin de se résorber, la crise des opioïdes s’aggrave aux États-Unis selon les derniers chiffres des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) publiés le 6 mars.

Les urgences des hôpitaux ont enregistré une hausse de près de 30 % du nombre de personnes transportées pour surdose d’opioïdes (antidouleurs, héroïne, fentanyl) entre juillet 2016 et septembre 2017.

142 557 visites aux urgences des hôpitaux concernant des overdoses aux opiacés ont été enregistrées.

Les données sur les décès liés aux opiacés seront publiées plus tard car les certificats de décès sont plus longs à collecter.

Mais en 2016 déjà, 63 632 personnes sont mortes d’overdoses aux Etats-Unis, soit une hausse de 21,4 % par rapport à 2015. Près de deux tiers des overdoses mortelles impliquaient des opiacés.

Psychomédia avec sources : CDC, Europe 1 (AFP)
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