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Le stress pourrait être contagieux

Le stress pourrait être contagieux

Le 12 mars 2018.

Grâce à l’effet d’une hormone, le stress pourrait être contagieux et inciter le cerveau à envoyer des signaux autour. Des chercheurs canadiens viennent de se pencher sur le sujet.

Votre stress peut-il être contagieux ?

Si vous êtes d’un naturel stressé, attention, votre angoisse pourrait être contagieuse ! C’est en tout cas ce que suggère une étude canadienne, qui s’est intéressée à l’action de l’hormone corticotrope. Cette hormone, baptisée ACTH (Adréno Cortico Trophic Hormone), a la particularité d’augmenter en situation de stress et aurait la faculté d’envoyer un signal chimique pour avertir les individus à proximité.

Cette théorie, émise à la suite de recherches sur des souris, a fait l’objet d’une publication dans la revue Nature Neuroscience. Lors de leur expérience, ils ont mis certaines souris en situation de stress pour pouvoir doser leur taux de ACTH et observer la réaction de souris situées à proximité. Or ils ont remarqué que ces dernières envoyaient, sans le chercher, un signal à leurs congénères.

Des souris aussi stressée, mais sans raison

« Ce qui était remarquable, c’est que les hormones ACTH des partenaires, qui n’étaient pas eux-mêmes exposés à un stress réel, présentaient des changements identiques à ceux mesurés chez les souris stressées », explique ainsi Toni-Lee Sterley professeur de l’Université de Calgary et co-auteur de cette étude. 

Sans en avoir la preuve – car leurs études devront désormais se poursuivre –, les chercheurs estiment que ce même phénomène pourrait se manifester chez les humains et pourrait expliquer certains mystères médicaux, comme celui de la transmission d’un traumatisme entre générations.

Gaëlle Latour

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Le traitement orthodontique au quotidien : comment le simplifier ?

Selon notre étude, suivre un régime (28%), se faire relooker (12%), suivre une thérapie ou un programme de coaching et corriger l’alignement des dents (9%)* sont, par ordre d’importance, les trois pas que les Français seraient prêts à franchir pour gagner en confiance en eux au quotidien. 

Cependant, suivre un traitement orthodontique peut sembler assez décourageant. Un brossage minutieux après chaque repas, renoncer à certains aliments et au grignotage…toutes ces restrictions peuvent paraître dissuasives.

Toutefois, il existe aujourd’hui une méthode orthodontique révolutionnaire combinant efficacité et simplicité. C’est le cas du traitement Invisalign, qui offre une alternative sur-mesure et discrète.

Pour un résultat optimal, les aligners doivent être portés 22 heures par jour, mais sont à retirer lorsque l’on mange, ce qui signifie que l’on peut manger tout ce que l’on souhaite sans s’en soucier, même mâcher un chewing-gum sans réfléchir, se rendre à un rendez-vous galant sans se retenir de sourire ou se brosser les dents comme à l’accoutumée sans y passer des heures, etc.

Les aligners Invisalign sont quasi-transparents et se portent sans que presque personne ne le remarque, ce qui vous permet de sourire fièrement lors de vos rendez-vous galants et lorsque vous êtes entre amis.

Il existe « My Invisalign Smile », une app mobile dédiée maintenant disponible pour aider les patients à suivre la progression de leur traitement en leur permettant de télécharger leurs selfies et créer des vidéos time-lapse. C’est une façon ludique et visuelle de voir les progrès réalisés, ce qui fournit une bonne motivation pour suivre le traitement.

Après chaque visite, le patient reçoit un jeu d’aligners d’avance pour gagner du temps. Les grand(e)s pressé(e)s n’ont donc plus d’excuses pour ne pas aligner leur dentition. Align Technology a également pensé aux distraits qui oublient leurs rendez-vous en intégrant un système de rappel de rendez-vous à l’appli.

Enfin, tous ces avantages ne seraient rien si le traitement Invisalign n’était pas aussi confortable et facile d’utilisation, mais aussi si la sensation de ne quasiment rien porter n’était pas au cœur de l’innovation des aligners quasi-transparents Invisalign. La matière de pointe utilisée, appelée « SmartTrack », a été étudiée pour faire bouger votre dentition de façon plus précise et confortable**.

Dans ces conditions, avoir de belles dents devient un jeu d’enfant…

*Source : enquête réalisée en mars 2017 par l’institut YouGov pour Invisalign auprès d’un échantillon de 1009 personnes (487 hommes et 522 femmes) représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus qui déclarait que 43% des personnes interrogées avaient déjà évité de montrer leurs dents en souriant et que 54% d’entre eux souhaiteraient avoir des dents plus alignées.

**Comparé aux matériaux prêts à l’emploi, matériau uni-couche .030 in (.75 mm)

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De plus en plus de cas de rougeole en France

De plus en plus de cas de rougeole en France

Le 16 mars 2017

Depuis le mois de novembre, les cas de rougeole se multiplient en France. On parle même d’épidémie. Cette dernière pourrait être liée à un taux de vaccination encore trop faible.

Le vaccin seul instrument de lutte contre la rougeole

Depuis le mois de novembre 2017, plus de 900 cas de rougeole ont été enregistrés. Parmi eux, une jeune femme est décédée des suites de complications de la maladie à Poitiers. En cause, la trop faible vaccination de la population. En effet, avant le 1er janvier 2018, ce vaccin, contenu dans l’injection de ROR, n’était pas encore obligatoire mais fortement recommandé.

En France, un tiers des cas enregistrés depuis novembre s’est déclaré ce dernier mois, et cette accélération inquiète les autorités de Santé. Elles appellent donc les parents à faire vacciner leur enfant, seule arme efficace, selon le ministère de la Santé, pour stopper l’épidémie en progression notamment dans le Sud-Ouest.

La rougeole, qu’est ce que c’est ?

« L’élimination de la rougeole est un objectif prioritaire de l’Organisation mondiale de la santé […] Pour cela, il est nécessaire d’atteindre un objectif de couverture vaccinale de 95 % chez les personnes à risque», explique Jérôme Salomon, directeur général de la Santé auprès d’Agnès Buzyn. Aujourd’hui, la couverture vaccinale navigue entre 62 et les 88 % des Français.

Rappelons que la rougeole est une maladie virale grave. Selon la définition de l’OMS, « C’est une affection due à un virus de la famille des paramyxoviridés. Le virus rougeoleux se transmet habituellement par contact direct ou par l’air, infectant les voies respiratoires puis se propageant à tout l’organisme. La rougeole est une maladie humaine et on ne connaît pas de réservoir chez l’animal. »

Maylis Choné

Lire aussi : Vaccination infantile: les deux côtés de la médaille

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Plats et aliments industriels augmentent le risque de développer un cancer

Plats et aliments industriels augmentent le risque de développer un cancer dès lors qu’il s’agit d’aliments ultra-transformés. Ainsi une nouvelle étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 (Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité, équipe EREN) suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer.

Les plats industriels supermarché

Pixabay

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé ont été inclus. Au cours du suivi (8 ans), 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Parmi les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ces résultats, la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas la seule impliquée, suggérant des mécanismes mettant en jeu d’autres composés (additifs, substances formées lors des process industriels, matériaux au contact des aliments, etc.). Ces résultats doivent donc être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. Cette étude est publiée le 15 février 2018 dans le British Medical Journal.

Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d’une augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés qui contribuent aujourd’hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d’additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.

Des études récentes ont montré des associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de dyslipidémies, de surpoids, d’obésité, et d’hypertension artérielle. Toutefois, aucune étude n’a porté sur le risque de cancer, alors que des expérimentations chez l’animal suggèrent de potentiels effets cancérogènes de plusieurs composants habituellement présents dans les aliments ultra-transformés.

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2017) ont été inclus. Les données alimentaires ont été recueillies à l’entrée dans l’étude à l’aide d’enregistrements de 24h répétés, conçus pour évaluer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments différents. Ceux-ci ont été classés en fonction de leur degré de transformation par la classification NOVA (voir encadré ci-dessous).

Au cours du suivi, 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Ces résultats étaient significatifs après prise en compte d’un grand nombre de facteurs sociodémographiques et liés au mode de vie, et également en tenant compte de la qualité nutritionnelle de l’alimentation. Ceci suggère que la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas le seul facteur impliqué dans cette relation.

Ces résultats doivent être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. De même, d’autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre l’impact relatif des différentes dimensions de la transformation des aliments (composition nutritionnelle, additifs alimentaires, matériaux de contact et contaminants néoformés) dans ces relations.

Pour poursuivre ces travaux, l’équipe de recherche lance actuellement un nouveau programme sur les additifs alimentaires, dont l’objectif principal sera d’évaluer les expositions alimentaires usuelles à ces substances et d’étudier leurs effets potentiels sur la santé et la survenue de maladies chroniques. Ceci sera rendu possible grâce à une évaluation précise et répétée de l’exposition alimentaire dans la cohorte NutriNet-Santé (mais également des compléments alimentaires et des médicaments), incluant les marques et noms commerciaux des aliments industriels consommés. Ce dernier point est fondamental pour estimer de manière précise l’exposition aux additifs au niveau individuel étant donné la grande variabilité des compositions entre les marques. Le recrutement de nouveaux volontaires pour participer à l’étude NutriNet-Santé se poursuit. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne (www.etude-nutrinet-sante.fr) et de remplir des questionnaires, qui permettront aux chercheurs de faire progresser les connaissances sur les relations entre nutrition et santé et ainsi d’améliorer la prévention des maladies chroniques par notre alimentation.

Aliments industriels ultra-transformés, c’est quoi ?

La classification NOVA permet de catégoriser les aliments selon 4 groupes, en fonction de leur degré de transformation industrielle (aliments peu ou pas transformés, ingrédients culinaires, aliments transformés, aliments ultra-transformés). Cette étude portait sur le groupe des «aliments ultra-transformés», qui comprend par exemple les pains et brioches industriels, les barres chocolatées, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les soupes instantanées, les plats cuisinés congelés ou prêts à consommer, et tous produits transformés avec ajout de conservateurs autre que le sel (nitrites par exemple), ainsi que les produits alimentaires principalement ou entièrement constitués de sucre, de matières grasses et d’autres substances non utilisées dans les préparations culinaires telles que les huiles hydrogénées et les amidons modifiés. Les procédés industriels comprennent par exemple l’hydrogénation, l’hydrolyse, l’extrusion, et le prétraitement par friture. Des colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants et d’autres additifs sont souvent ajoutés à ces produits.

Exemples :

-Les compotes de fruits avec seulement du sucre ajouté sont considérées comme des «aliments transformés», tandis que les desserts aux fruits aromatisés avec du sucre ajouté, mais également des agents texturants et des colorants sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

-Les viandes rouges ou blanches salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les viandes fumées et/ou avec des nitrites et des conservateurs ajoutés, comme les saucisses et le jambon, sont classées comme «aliments ultra-transformés».

-De même, les conserves de légumes uniquement salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les légumes industriels cuits ou frits, marinés dans des sauces et/ou avec des arômes ou texturants ajoutés (comme les poêlées industrielles de légumes) sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

Communiqué Inserm
Source : Monteiro CA, Cannon G, Moubarac JC, Levy RB, Louzada MLC, Jaime PC. The UN Decade of Nutrition, the NOVA food classification and the trouble with ultra-processing. Public Health Nutr 2018;21:5-17. http://dx.doi.org/10.1017/S1368980017000234

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Produits ultra-transformés : des risques accrus de cancers

Produits ultra-transformés : des risques accrus de cancers

Le 16 mars 2018.

Une étude française publiée en février dans la revue médicale britannique British Medical Journal (BMJ), révélait que les aliments « ultra-transformés » favorisaient le cancer. Les auteurs de cette étude s’expliquent.

La présence d’additifs pose problème

Une étude a fait grand bruit en février dernier. Ces travaux mettaient en lumière un lien entre la consommation régulière de produits ultra-transformés et le risque de développer un cancer. En analysant les données médicales de plus de 100.000 personnes, ils avaient constaté qu’une augmentation de 10 % de la part d’aliments ultra-transformés était associée à une hausse de 12 % du risque global de cancer.

Mais comment expliquer de tels résultats ? Dans une tribune publiée dans le journal Sud Ouest, les auteurs de ces travaux ont apporté de nouveaux éléments à leurs recherches. Tout d’abord, selon eux, les produits ultras-transformés sont d’une mauvaise qualité sur le plan nutritionnel mais c’est surtout la présence d’autres composés (additifs, substances formées lors des processus de transformation…) qui poserait problème.

D’autres travaux seront nécessaires

« Des études expérimentales chez l’animal ont suggéré des propriétés carcinogènes pour plusieurs des composés (exemples : additifs tels que le dioxyde de titane ou les nitrites, composés néoformés lors de la cuisson de certains aliments comme l’acrylamide ou encore bisphénol A contenu dans certains emballages plastiques) » utilisés dans les plats préparés, expliquent-ils.

Et d’ajouter que ces travaux doivent être considérés « comme une première piste d’investigation » dans ce domaine. Leur approche ne permet en effet pas encore d’affirmer qu’il existe un lien de cause à effet. Mais ce qui est certain, c’est que les aliments transformés sont, en général, plus riches en sel, sucre et acides gras saturés, et plus pauvres en fibres et vitamines. Par conséquent, il ne faut pas en abuser. 

Marine Rondot

Lire aussi : Mieux manger, les grandes préoccupations 

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Augmentation du nombre de cas de rougeole en France : la vaccination est la seule protection

whitesessions/Pixabay

La rougeole touche actuellement plusieurs régions françaises et l’augmentation rapide du nombre de cas depuis le début de l’année peut faire craindre une nouvelle épidémie importante sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Santé publique France publie un point de situation et rappelle que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre la rougeole.

Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons (79% avec deux doses de vaccin au lieu des 95% nécessaires), les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises.

Situation épidémiologique en France au 14 mars 2018

Recrudescence de la rougeole depuis novembre 2017
Au 12 mars 2018, 913 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017
59 départements touchés par la rougeole
50% des cas sont déclarés dans la région Nouvelle-Aquitaine
Incidence la plus élevée chez les moins de 1 an
Décès en Février d’une jeune femme de 32 ans non vaccinée
21 décès dus à la rougeole depuis 2008
Près de 9 cas de rougeole sur 10 sont survenus chez des personnes non ou incomplètement vaccinées

Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes

La rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. C’est une maladie qui ne touche pas seulement les jeunes enfants mais également les adolescents et les jeunes adultes. La rougeole est due à un virus respiratoire qui se transmet par la projection de gouttelettes salivaires ou respiratoires, en particulier lors de la toux et des éternuements. La contagiosité des cas de rougeole débute environ quatre jours avant l’éruption et dure jusqu’à quatre jours environ après le début de l’éruption.

La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole

Santé publique France rappelle la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population (au moins 95% avec deux doses de vaccin chez les enfants et les jeunes adultes). Une telle protection collective permettrait d’éliminer la maladie et ses complications et ainsi protéger également les personnes les plus fragiles ne pouvant être elles-mêmes vaccinées (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il est donc impératif que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu deux doses de vaccin.

À compter du 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Plus il y a de personnes vaccinées, plus on évite le risque d’épidémie

Pourquoi vacciner son enfant contre les maladies courantes de l’enfance comme la rougeole ?

Les maladies de l’enfance peuvent entraîner des complications graves. La rougeole, comme la rubéole ou les oreillons, sont des maladies infantiles très contagieuses. En l’absence de vaccination, pratiquement tout le monde «attrape» ces maladies un jour ou l’autre, souvent pendant l’enfance. Ces maladies sont le plus souvent sans gravité mais elles peuvent aussi entraîner des complications graves, voire mortelles

La vaccination permet également de protéger indirectement les nourrissons de moins de 1 an et les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées. La vaccination contre la rougeole , les oreillons et la rubéole (ROR) est une vaccination très efficace qui protège de la maladie dans presque 100% des cas si l’on a bien reçu les 2 doses de vaccin. Si l’ensemble des enfants et des jeunes adultes était vacciné, on pourrait espérer faire disparaitre ces maladies.

Pour plus d’infos sur la vaccination (fonctionnement, contre-indications, effets indésirables…etc), rendez-vous sur le site du ministère des solidarités et de la santé en cliquant ICI

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Télémédecine : vous pouvez désormais obtenir une ordonnance via votre smartphone

Télémédecine : vous pouvez désormais obtenir une ordonnance via votre smartphone

Le 15 mars 2018.

Votre smartphone pourrait être une réponse aux déserts médicaux qui vous empêchent de pouvoir consulter un médecin facilement. Désormais, à distance, vous pouvez consulter un généraliste, et ce dernier peut même vous envoyer une ordonnance.

Il est désormais possible de consulter un médecin depuis son téléphone

Lutter contre les déserts médicaux est un enjeu de santé publique auquel la télémédecine apporte un élément de réponse très intéressant, d’autant qu’il ne nécessite que peu de moyens, si ce n’est technologiques. Ces moyens se développent aujourd’hui très rapidement et, grâce à un simple smartphone, il est désormais possible de bénéficier d’une consultation médicale, en à peine quelques minutes, et même d’obtenir une ordonnance.

Faute de médecins généralistes dans de nombreuses régions françaises, ces applications de téléconsultations se développent rapidement. Mais alors qu’elles étaient, jusqu’à présent, considérées comme de simples avis médicaux par l’Assurance maladie, elles ont aujourd’hui un réel statut de consultation et pourraient d’ailleurs bientôt être remboursées par la Sécurité sociale.

Des déserts médicaux dans des dizaines de départements français

Pour Mathilde Le Rouzic, co-fondatrice d’une application de télémédecine, Hellocare, cette nouvelle forme de médecine répond à des enjeux fondamentaux du quotidien des Français, parmi lesquels l’accompagnement des « patients qui ont besoin de joindre un médecin immédiatement ainsi que ceux qui souhaitent accéder à une réponse médicale fiable sans avoir besoin de faire de nombreux kilomètres ou de se rendre aux urgences, faute de médecin disponible près de chez eux ».

Selon les prévisions de l’Ordre des médecins, les déserts médicaux devraient s’aggraver dans les années à venir. Le dernier Atlas de la démographie médicale montre en effet que le nombre de médecins généralistes en activité régulière baisse et dans 45 départements français, alors que la population générale augmente, le nombre de praticiens diminue.

Gaëlle Latour

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Le pays le plus heureux du monde selon le classement 2018 des Nations-Unies : voyez le top 10

Après la Norvège en 2017 et le Danemark en 2016, la Finlande est le pays le plus heureux du monde dans le « World Happiness Report 2018 » publié par le Réseau des solutions pour le développement durable (RSDD) des Nations-Unies (ONU) à l’occasion de la Journée internationale du bonheur qui se tient le 20 mars.

La Finlande arrive aussi en tête pour le bien-être de ses immigrés.

Voici le top 10 de ce classement :

  1. Finlande
  2. Norvège
  3. Danemark
  4. Islande
  5. Suisse
  6. Pays-Bas
  7. Canada
  8. Nouvelle-Zélande
  9. Suède
  10. Australie

156 pays ont été évalués selon leur niveau de bonheur et 117 pays selon le niveau de bonheur de leurs immigrés au moyen d’enquêtes de Gallup International dans lesquelles des milliers de personnes ont évalué différents items sur une échelle de 0 à 10.

Les États-Unis arrivent en 18e position, en recul de quatre places par rapport à 2017. La France se trouve en 23e position (+ 8), l’Allemagne en 15e (-1) et le Royaume-Uni en 19e (inchangé). La Chine passe de la 79e à la 86e place.

Le Burundi et la République centrafricaine, victimes de violences politiques, sont les pays les moins heureux pour la deuxième année consécutive.

Expliquer pourquoi un pays est plus heureux qu’un autre est une affaire risquée, mais le rapport cite six facteurs importants : le G.D.P. par habitant, le soutien social, l’espérance de vie, la liberté de faire des choix de vie, la générosité et les niveaux de corruption, résume le New York Times.

Ce classement a été initié par les Nations-Unies en 2012.

Quel est le meilleur revenu pour être heureux ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : World Happiness Report 2018, New York Times
Tous droits réservés.

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Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Le 14 mars 2018.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de mettre à jour sa liste des maladies pour lesquelles « un effort urgent de recherche et développement » est jugé indispensable. Parmi elles, la « maladie X ».

Savoir anticiper un risque de pandémie

Parmi la liste des maladies qui représentent un véritable danger pour l’avenir, l’OMS a mentionné la « maladie X ». Une mystérieuse affection qui devra faire l’objet d’une action prioritaire de recherche et de développement. Mais de quoi s’agit-il exactement ? En réalité, ce n’est pas une nouvelle maladie mais une manière, pour les autorités sanitaires, de se préparer à un risque épidémique de grande ampleur.

« La maladie X représente le fait qu’une épidémie d’ampleur mondiale pourrait être causée par un agent pathogène qu’on ignore à ce jour être transmissible à l’homme », note l’OMS. Et d’inviter les États à s’y préparer et à lancer des recherches pour réduire au maximum les risques de propagation. Le risque d’une épidémie aussi importante que dévastatrice que la grippe espagnole pourrait en effet bien voir le jour.

Se préparer au pire

Cette grippe avait touché de très nombreux pays en 1918 et avait tué entre 30 et 100 millions de personnes, soit plus que la Première guerre mondiale. Selon l’OMS, il faudrait à tout prix éviter qu’un tel drame se reproduise. « Nous savons que la prochaine grande pandémie sera quelque chose de jamais vu », a averti John-Arme Rottinger, conseiller scientifique à l’OMS, dans les colonnes du quotidien britannique The Telegraph.

Selon l’OMS, 9 maladies peuvent provoquer une urgence de santé publique : la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) ; le virus Ebola et le virus de Marburg ; la fièvre de Lassa ; le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ; les maladies henipavirales ; la fièvre de la vallée du Rift (RVF) ; et cette fameuse maladie X. 

Marine Rondot

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Tatouages : vraiment indélébiles ?

Felix_Broennimann/Pixabay/Creative Commons

Pourquoi considère t-on que les tatouages sont indélébiles ? Et d’ailleurs le sont-ils vraiment. Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et d’Aix Marseille Université regroupés au sein du Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy (CIML) se sont penchés sur la question. Et ils ont découvert que, si un tatouage peut être éternel, ce n’est pas le cas des cellules de la peau porteuses de son pigment. Celles-ci transmettent ce pigment à de nouvelles cellules lorsqu’elles meurent. Agir sur ce processus pourrait améliorer les techniques d’effacement de tatouages actuelles réalisées par laser. Cette étude est publiée le 6 mars 2018 dans le Journal of Experimental Medicine.

Pendant de nombreuses années, on pensait que les tatouages teintaient les cellules du derme de la peau, les fibroblastes. Cependant, des chercheurs ont suggéré plus récemment que les macrophages de la peau (des cellules immunitaires spécialisées résidant dans le derme) « engloutissaient » le pigment du tatouage, comme ils le feraient normalement avec un pathogène envahisseur ou un morceau de cellule mourante. Dans les deux cas, on présumait que la cellule porteuse de pigment vivait éternellement, permettant ainsi au tatouage d’être plus ou moins permanent.

Cette hypothèse est remise en question par une équipe de recherche associant des chercheurs de l’Inserm et du CNRS, dirigée par Sandrine Henri et Bernard Malissen du Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy, qui a développé avec l’aide du Centre d’Immunophénomique de Marseille une souris génétiquement modifiée capable de tuer les macrophages résidant dans son derme. Au cours des semaines, les chercheurs ont observé que les cellules ainsi détruites avaient été remplacées par de nouveaux macrophages dérivés de cellules précurseurs présentes dans le sang et en provenance de la moelle osseuse et connues sous le nom de monocytes.

Ils ont ainsi découvert que les macrophages du derme étaient le seul type de cellules à absorber le pigment lors du tatouage de la queue des souris. Malgré la mort programmée de ces macrophages, l’apparence du tatouage ne changeait pas. L’équipe a donc conclu que les macrophages morts libéraient le pigment dans la zone les environnant où, au cours des semaines suivantes, ce pigment était réabsorbé par de nouveaux macrophages

Ce cycle de capture, libération et recapture du pigment se produit continuellement dans une peau tatouée, même lorsque les macrophages ne sont pas tués en une seule fois. Les chercheurs ont ainsi transféré un morceau de peau tatouée d’une souris à une autre et découvert que, six semaines plus tard, la plupart des macrophages porteurs de pigment provenaient de l’animal destinataire plutôt que de l’animal donneur.

« Nous pensons que, lorsque des macrophages porteurs de pigment de tatouage meurent au cours de la vie adulte, d’autres macrophages environnants recapturent les pigments libérés et assurent d’une manière dynamique l’apparence stable et la persistance à long terme des tatouages », explique Sandrine Henri, chercheuse Inserm et co-responsable du projet de recherche

Les tatouages peuvent être effacés par des impulsions laser qui provoquent la mort des cellules cutanées et la libération et fragmentation de leurs pigments. Ces derniers peuvent ensuite être transportés loin de la peau via les vaisseaux lymphatiques qui drainent la peau. « Le détatouage via cette technique laser peut probablement être amélioré par l’élimination temporaire des macrophages présents dans la zone du tatouage», déclarent les chercheurs. « Ainsi, les particules fragmentées de pigment générées au moyen des impulsions laser ne seront pas immédiatement recapturées : cet état augmente la probabilité de les voir évacuées par les vaisseaux lymphatiques. »

Source : INSERM

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