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La pilule contraceptive pour hommes enfin dispo ?

Pixabay/DanielReche

Cela fait plusieurs années déjà que l’on nous parle de la pilule contraceptive pour hommes. Et si jusqu’à présent rien ne paraissait très concret – tout au moins pour le grand public – cette fois il semblerait qu’un grand pas ait été fait par les chercheurs.

Un premier essai clinique concluant vient en effet d’être réalisé auprès de 83 hommes. Et cette pilule contraceptive, appelée DMAU, s’est révélée particulièrement efficace sans effet secondaire ou presque.

C’est demain, dimanche 25 mars 2018, que les résultats complets de cet essai seront présentés lors de la conférence annuelle de l’Endocrine Society.

Pour ceux que ça intéresse, cette pilule combine l’action d’une hormone androgène et d’un progestatif. Après 28 jours de tests, les scientifiques ont constaté son efficacité sur les volontaires qui ont accepté de participer à cet essai : “suppression marquée du niveau de testostérone et de deux hormones nécessaires à la spermatogenèse”

Le DMAU a été testé à trois doses différentes (100, 200 et 400 mg) et en deux formulations. Notez que c’est la dose la plus élevée qui s’est révélée être la plus efficace.

La bonne nouvelle c’est que cette pilule n’a engendré que très peu d’effets secondaires (petite hausse de poids et légère hausse du bon cholestérol) et n’a eu aucun impact sur la libido des hommes concernés.

Alors la gent masculine va t-elle bientôt connaître les joies de la pilule contraceptive ? Si oui sachez messieurs que, tout comme la pilule contraceptive pour femme, elle se prend chaque jour en une seule prise.

« Ces résultats prometteurs sont sans précédent dans le développement d’un prototype de pilule masculine (…) Des études à plus long terme sont en cours pour confirmer que le DMAU pris tous les jours bloque bien la production de spermatozoïdes » a déclaré celle qui a co-dirigé cet essai, la professeure de médecine à l’Université de Washington Stephanie Page.

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Le squelette baptisé Ata n'est pas un extraterrestre

Le squelette baptisé Ata n'est pas un extraterrestre

Le 23 mars 2018.

On a cru pendant quelque temps que ce tout petit squelette qui ressemblait à un alien était celui d’un extraterrestre. Les recherches ont établi qu’il s’agissait d’une petite fille atteinte d’un syndrome rare.

La fin des recherches autour du squelette d’Ata

Ce tout petit squelette d’à peine quinze centimètres de long a été retrouvé le 19 octobre 2003 derrière une église abandonnée du désert d’Atacama au Chili. Au début, les défenseurs de la théorie de la présence d’extraterrestre sur Terre soutenaient le fait que ce squelette était celui d’un alien. 

À la fin de l’année 2012, les scientifiques de l’université de Stanfort aux États-Unis, ont exclu cette hypothèse car l’ADN prélevé sur ce tout petit corps correspondait à celui d’un humain et plus particulièrement d’une fillette. Restait à savoir si elle avait vécu et et combien de temps.

Un foetus momifié

Les derniers résultats de la science ont été publiés le 22 mars et permettent de clore les recherches autour de cet étrange squelette momifié. L’analyse génétique a montré plusieurs mutations rares associées au nanisme, aux malformations et à un vieillissement prématuré. Les os n’appartiennent pas à une fillette de 6 ou 8 ans comme ils le pensaient auparavant mais bien à un bébé mort-né ou décédé juste après sa naissance. 

On sait même grâce à l’analyse complète du génome, que cette fillette est originaire de l’île de Chiloé au Chili. Les chercheurs espèrent que cette découverte pourra faire avancer la science sur la question des traitements des personnes souffrant de problèmes osseux. Pour le moment le squelette rejoint son pays d’origine et sera peut-être enterré selon les coutumes locales.

Maylis Choné

Lire aussi : Prenez soin de vos os!

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Symptômes de la fibromyalgie : le tai-chi comparé à l’exercice aérobique

Une étude américaine, publiée dans le British Medical Journal, a comparé les effets du tai-chi et de l’exercice aérobique sur les symptômes de la fibromyalgie.

Certains essais ont suggéré que le tai-chi soulageait la douleur et améliorait la santé physique et mentale chez les personnes atteintes de fibromyalgie, mais ont conclu que des essais plus importants et plus rigoureux étaient nécessaires pour confirmer les résultats.

C’est pourquoi Chenchen Wang de l’Université Tufts (Boston) et ses collègues ont mené cette étude avec 226 personnes atteintes de fibromyalgie qui ont été affectées au hasard à un groupe faisant des exercices aérobiques supervisés deux fois par semaine pendant 24 semaines ou à l’un de quatre groupes de tai-chi de style yang (12 ou 24 semaines, une ou deux fois par semaine). Elles poursuivaient leurs soins médicaux comme à l’habitude.

Les symptômes physiques et psychologiques étaient évalués au moyen du Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (FIQR) – (faites le test).

Après 24 semaines, les scores au FIQR se sont améliorés dans les cinq groupes, mais les groupes combinés de tai-chi se sont améliorés significativement plus que le groupe d’exercices aérobiques. Le groupe de tai-chi qui avait la même intensité et la même durée (deux fois par semaine pendant 24 semaines) que celui d’exercices aérobiques présentait un plus grand bénéfice comparativement à l’exercice aérobique (amélioration de 25 points sur 100 comparativement à 9 points.

Les participants à l’intervention de tai-chi de 24 semaines ont eu de meilleurs résultats que ceux de l’intervention de 12 semaines, mais ceux qui participaient à deux séances par semaine n’avaient pas de meilleurs résultats que ceux qui participaient à une seule séance.

« Le tai-chi, une intervention de type corps-esprit, entraîne une amélioration similaire ou plus grande que l’exercice aérobique, qui est le traitement non médicamenteux le plus couramment prescrit », concluent les chercheurs.

Dans ses recommandations 2016 pour le traitement de la fibromyalgie, l’European League Against Rheumatism (EULAR) estimait que la seule recommandation d’intervention pour laquelle les données sont solides est l’exercice.

Pour plus d’informations sur les traitements de la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : BMJ (press release), British Medical Journal.
Tous droits réservés.

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Du dioxyde de titane détecté dans des médicaments

Le 23 Mars 2018.

Selon une enquête de nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs, on trouverait des nanoparticules dans des médicaments très utilisés en automédication. Explications.

Des nanoparticules dans l’Efferalgan et le Spasfon

Des nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) ont été détectés dans plusieurs médicaments. C’est ce que révèle le magazine 60 millions de consommateurs dans une enquête. Selon ces travaux, on en trouverait dans l’Efferalgan, le Spasfon, le Zyrtecset utilisé en cas d’allergies, le Nurofen et le Doliprane pour enfants.

« Plus surprenant, on trouve dans la liste une spécialité pharmaceutique contre l’insomnie à base de plantes », expliquent les experts. Le médicament en question est l’Euphytose. Selon ces travaux, dans une boîte d’Efferalgan 1g de 8 comprimés, on trouverait pas moins de 20% des particules de TiO2 sous forme nano, c’est-à-dire 50.000 fois plus petites qu’un cheveu. Mais ces particules sont-elles dangereuses pour la santé ?

Informer le consommateur

Le véritable problème c’est que l’on ne sait pas encore quelles peuvent être les conséquences à long terme de ces nanoparticules pour l’organisme. Certaines études ont montré qu’elles pouvaient avoir un effet inflammatoire pulmonaire ou affaiblir le système immunitaire, mais cela doit être confirmé. Ce qu’il faudrait cependant, selon 60 millions de consommateurs, c’est informer les patients de leur présence dans les médicaments.

Or, sur la boîte des médicaments incriminés, ou sur leurs notices, la présence de ces nanoparticules de dioxyde de titane « n’apparaît jamais ». « Profitant de l’absence totale d’encadrement concernant l’étiquetage des nanoparticules dans les médicaments, les fabricants se gardent bien de fournir cette information devenue plus que sensible », note le magazine. Et de demander une mention obligatoire dans les médicaments, « comme c’est le cas dans les cosmétiques »

Marine Rondot

Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !

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Bientôt une pilule contraceptive pour les hommes ?

Une pilule contraceptive masculine est actuellement à l’étude par des chercheurs américains. Elle aurait l’avantage de bloquer la production de spermatozoïdes sans donner d’effets secondaires.

Une molécule efficace dès 28 jours de prise

Et si c’était au tour des hommes de prendre la pilule ? Ce que de nombreuses femmes espéraient est en passe de devenir réalité, si l’on en croit les premiers tests effectués par des chercheurs de l’université de Washington, aux États-Unis. Selon leurs conclusions, publiées dans la revue Endocrine Society, une molécule, baptisée « diméthandrolone undécanoate » (DMAU) aurait la capacité de rendre temporairement les hommes stériles.

Pour appuyer ces conclusions, ces chercheurs ont présenté les résultats d’une étude effectuée sur cent hommes âgés de 18 à 50 ans. Ces derniers ont été divisés en trois groupes et chaque groupe a testé un dosage différent de cette molécule. La plus haute dose testée (400 mg) a montré son efficacité, au bout de 28 jours de prise, pour réduire les niveaux de testostérone ainsi que de deux hormones indispensables à la fabrication des spermatozoïdes.

Une étude plus approfondie pour confirmer ces bons résultats

Au cours de leur étude, les auteurs ont également cherché d’éventuels effets secondaires. Et contrairement à de précédents moyens de contraception orale, cette pilule n’aurait aucun effet indésirable majeur. Chez quelques individus cependant, une perte de bon cholestérol et une prise de poids ont été soulignées.

Selon un sondage mené par le CSA en 2012, et relayé par 20 Minutes, 61 % des hommes se disent prêts à prendre quotidiennement une pilule comme moyen de contraception. Reste à savoir si cette dernière pilule convaincra les autorités sanitaires. Une étude plus approfondie est actuellement en cours.

Plusieurs huiles essentielles contiennent des perturbateurs endocriniens

Une étude apporte des preuves supplémentaires d’un lien soupçonné entre une croissance mammaire anormale chez les jeunes garçons – appelée gynécomastie prépubère – et une exposition régulière à l’huile de lavande et de théier, en montrant que les principales substances contenues dans ces huiles essentielles courantes agissent comme des perturbateurs du système endocrinien.

Ces résultats sont présentés au congrès annuel de l’Endocrine Society.

La lavande et l’huile d’arbre à thé sont parmi les huiles essentielles qui sont devenues populaires aux États-Unis comme médecines alternatives, pour l’aromathérapie ainsi que pour l’hygiène personnelle et le nettoyage.

Divers produits de consommation contiennent de l’huile de lavande et d’arbre à thé, dont des savons, des lotions, des shampooings, des produits coiffants, de l’eau de Cologne et des détergents à lessive.

Les huiles essentielles sont considérées comme sûres, dit J. Tyler Ramsey du National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS) américain. « Elles devraient cependant être utilisées avec prudence, car elles contiennent certaines substances qui sont des perturbateurs endocriniens potentiels. »

Les perturbateurs du système endocrinien sont des substances présentes dans l’environnement qui interfèrent avec les hormones et leurs actions dans le corps.

La gynécomastie masculine survenant avant la puberté est relativement rare, mais un nombre croissant de cas ont été signalés comme coïncidant avec une exposition topique à l’huile de lavande et l’huile d’arbre à thé, rapporte-t-il. Cet état disparaissait après que les produits cessaient d’être utilisés.

Les chercheurs du NIEHS, incluant Kenneth Korach, coauteur de la nouvelle étude, ont déjà montré en laboratoire que les huiles de lavande et de théier ont des propriétés œstrogéniques (semblables aux œstrogènes) et des activités anti-androgéniques (semblables aux inhibiteurs de testostérone), ce qui signifie qu’elles concurrencent ou entravent les hormones qui contrôlent les caractéristiques masculines, et qu’elles peuvent ainsi affecter la puberté et la croissance.

Parmi les centaines de substances chimiques qui composent les huiles de lavande et d’arbre à thé, les chercheurs ont sélectionné huit composants qui sont communs et dont l’inclusion dans les huiles est obligatoire.

Au moyen d’expériences in vitro (en éprouvette), ils ont appliqué ces substances à des cellules humaines pour mesurer les changements des gènes des récepteurs d’œstrogènes et d’androgènes et de l’expression de ces gènes.

Les propriétés œstrogéniques et anti-androgéniques de ces substances variaient d’élevées à faibles. Les changements constatés étaient compatibles avec les conditions hormonales qui stimulent la gynécomastie chez les garçons prépubères.

Un sujet de préoccupation, indique Ramsey, est que plusieurs des substances testées apparaissent dans au moins 65 autres huiles essentielles.

Les huiles essentielles sont disponibles sans ordonnance et ne sont pas réglementées par la Food and Drug Administration des États-Unis, souligne-t-il. Ainsi, le public devrait être au courant de ces résultats et considérer toutes les données avant de décider d’utiliser des huiles essentielles.

 

Reiki, kinésiologie, jeûnes et randonnées, crudivorisme… : rapport de la Miviludes sur les risques de dérives sectaires

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) indique, dans son rapport annuel remis le 22 mars au gouvernement, avoir reçu 2 323 interrogations et signalements en 2016, dont 500 pour des « situations préoccupantes ».

« L’engouement pour les thérapies alternatives, pour les méthodes de développement personnel, pour les pseudo-psychothérapies, pour les pédagogies alternatives… offre des opportunités nouvelles pour des mouvements et des leaders qui cherchent à exercer une emprise sur leurs adeptes », réitère la Miviludes.

Les signalements liés au domaine de la santé ressortent fortement. En 2016, « plus de 40 % concernent le développement d’offres trompeuses dans le domaine de la santé et du bien-être ainsi que d’abus par des psychothérapeutes déviants ».

Les médecines complémentaires et alternatives (609 cas sur la période 2015-2016) ainsi que la psychothérapie et le développement personnel (359 cas) arrivent en tête des signalements, avec la mouvance évangélique (407 cas).

Le rapport « donne un coup de projecteur » sur deux méthodes de soins qui semblent « particulièrement inquiétantes » : le reiki, technique japonaise de « guérison » par imposition des mains, et la kinésiologie, discipline « psychocorporelle » inspirée par la médecine chinoise. Ces techniques « connaissent un développement sans précédent en France, alors qu’elles sont porteuses de risques et non éprouvées », alerte la Miviludes.

Le rapport attire également l’attention sur la hausse de fréquentation des salons « bio-zen », où sont présentés notamment des stages « jeûnes et randonnées » qui « peuvent s’avérer dangereux pour des personnes porteuses de pathologies ou de fragilités ».

Sont également mentionnés les « régimes alimentaires extrêmes », comme le « crudivorisme », qui proscrit toute cuisson des aliments, et le « respirianisme » affirmant que l’être humain peut se nourrir d’air et de lumière…

La mouvance évangélique, notamment pentecôtiste, en croissance, a fait l’objet de plusieurs signalements (212 en 2016).

La Scientologie et les Témoins de Jéhovah suscitent aussi des commentaires critiques « du fait de leur prosélytisme actif ». Pour les seconds, sont en cause le refus de transfusion sanguine ainsi que le chantage et la souffrance que représente l’interdiction pour les membres de la communauté de maintenir des relations avec un adepte qui souhaite quitter le mouvement.

Certains mouvements catholiques intégristes, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), provoquent aussi des interrogations en raison de prises de distance avec l’entourage.

En 2016, la Miviludes a reçu 47 signalements dans le domaine des médiums ou de la « canalisation des êtres supérieurs ». Les séances peuvent avoir lieu sur la plate-forme de communication vidéo Skype, où des médiums pratiquent la « lecture d’âme ».

 

Une vidéo pour se mettre dans la tête d’un schizophrène

Un film de quelques minutes pour mieux comprendre la schizophrénie. Les Journées de la schizophrénie invitent les internautes à se plonger dans la tête d’une personne atteinte de ce trouble mental qui touche des centaines de milliers de personnes en France.

Grâce à une vidéo, l’internaute se plonge dans la tête d’un schizophrène

« On a tous un côté décalé ». C’est le slogan choisi par les Journées de la schizophrénie qui, pour la 15ème édition, ont lancé une campagne digitale dite « immersive » qui vise à mieux faire connaître cette maladie au grand public. Et c’est principalement grâce à une vidéo originale que les Journées de la schizophrénie veulent atteindre leur objectif.

Diffusée en ligne, cette expérience interactive invite l’internaute à se mettre dans la tête d’une personne schizophrène. Plongé dans le décor d’un repas de famille, il suit Antoine, un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui présente les membres de sa famille. En touchant simplement sa barre d’espace, il peut percevoir les sentiments confus d’Antoine lorsqu’il était en crise, et passer instantanément d’un état à l’autre, en maintenant ou en relâchant la barre. Le « Antoine qui bénéficie d’un suivi thérapeutique » décrit les manies, travers et excès de sa famille de façon humoristique quand le « Antoine sans suivi thérapeutique » voit des personnages malveillants et dangereux pour lui.

660.000 schizophrènes en France

L’autre objectif de cette campagne, et de cette vidéo, est également de permettre à chacun de détecter les signes de la maladie chez un proche qui en serait atteint sans avoir été diagnostiqué. « La schizophrénie est particulièrement invalidante pour les malades et leurs proches. Détecter tôt les premiers signes, c’est permettre à ceux qui en souffrent d’être traités et ainsi de vivre une vie satisfaisante. À cet effet, la famille et l’entourage jouent un rôle central », souligne Jean-Christophe Leroy, président de l’Association internationale des Journées de la Schizophrénie, dans un communiqué.

La schizophrénie touche aujourd’hui 660.000 personnes en France, soit 1 personne sur 100. Cette maladie mentale est considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une des 10 maladies entraînant le plus d’invalidité.

 

Des huiles essentielles qui font grossir les seins des hommes

Huiles essentielles

pixabay

Généralement les huiles essentielles sont considérées comme sans danger pour la santé…Sauf que, selon une étude américaine menée par des scientifiques de l’Institut des sciences de l’environnement du Caroline du Nord (Etats-Unis), certaines contiendraient des éléments chimiques imitant les hormones féminines, perturbant ainsi le système endocrinien

Ainsi les jeunes garçons prépubères exposés régulièrement à certaines huiles essentielles (huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé, ndrl) seraient plus bien plus exposés que les autres à un gonflement anormal du tissu mammaire, un phénomène bien connu sous le nom de gynécomastie.

« Notre société considère les huiles essentielles comme sûres (…) Cependant, elles possèdent une variété de produits chimiques et doivent être utilisées avec prudence, car certains de ces produits chimiques sont potentiellement des perturbateurs endocriniens » a mis en garde le biologiste et co-auteur de l’étude J. Tyler Ramsey.

Et c’est en analysant les différents composants de ces huiles essentielles que les chercheurs se sont aperçus que certaines avaient la faculté de booster les estrogènes et d’inhiber la testostérone.

La gynécomastie masculine survenant avant la puberté est relativement rare, mais l’augmentation du nombre de cas telle qu’elle est aujourd’hui constatée semble coïncider avec une exposition régulière à ces huiles essentielles. La “bonne” nouvelle c’est que la gynécomastie disparaît dès que les garçons cessent d’utiliser ces huiles.

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Les jeunes manquent de sommeil

Vous ne devriez pas être surpris de cette annonce : nos jeunes manquent de sommeil. Telles sont les conclusions d’une vaste étude menée conjointement par l’INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance) et le groupe MGEN à l’occasion de la journée du sommeil qui s’est déroulée la semaine dernière en France.

Pixabay

« Ouvre l’œil sur ton sommeil ! » sur le sommeil des jeunes (15-24 ans) est le nom de cette étude menée par l’institut OpinionWay par internet (sur système CAWI) auprès de 1014 personnes âgées de 15 à 24 ans, en décembre 2017. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio professionnelle, de région de résidence et de catégorie d’agglomération (selon les données de l’INSEE).

Sommeil des jeunes : principaux résultats de l’enquête

Manquent-ils de sommeil ? Sur les 1 014 jeunes interrogés, 88% s’estiment en manque de sommeil. Ils pensent avoir besoin de 8h12 de sommeil. Or la durée moyenne du sommeil des 15-24 ans est de 7h17 en semaine et 8h27 en repos (le week-end). Alors qu’il est recommandé de dormir + de 8h à cet âge, la dette de sommeil s’élève à 1h10 par nuit en moyenne.

Quelles sont les conséquences sur leur activité ? 82% des 15-24 ans se sentent fatigués, 35% sont somnolents. Soit au total, 36% des jeunes, selon l’indice d’Epworth, contre 28% chez les 18-65ans (selon l’enquête 2016).

Quelles solutions adoptent-ils pour pallier ce manque ? Pour lutter contre le manque de sommeil, les 15-24 ans consomment des excitants comme la caféine (28%) ou le tabac et substances (10%). Autre solution, la sieste pratiquée par 32% d’entre eux, 2 fois par semaine pendant 1h15. Enfin, 20% des jeunes qui se sentent en manque de sommeil pratiquent une activité sportive.

Quel sont les rythmes de vie des jeunes ? Les jeunes se réveillent à 7h02 la semaine et 9h43 le week-end… et s’endorment tard, 23h20 la semaine et 00h49 le week-end. Ils décalent leurs horaires de sommeil le week-end en se levant 2h20 plus tard et en s’endormant 1h30 plus tard. Les réveils nocturnes concernent 42% des jeunes, en moyenne pendant environ 1h.

Quelles sont les recommandations pour optimiser leur sommeil ? Le soir en semaine, une fois couchés, les jeunes passent 1h08 sur leurs écrans (smartphone, tablette) pour des activités interactives (77%) avant d’éteindre la lumière pour s’endormir (et 1h38 le week-end). 50% des jeunes y passent plus d’1 à 3h la semaine et 66% le week-end. L’impact sur le sommeil est nocif, ils se réveillent plus la nuit et sont davantage somnolents… À éviter donc !

La journée, les 15-24 ans exercent une activité physique mais pas suffisamment… 36% (plus d’1 sur 3) ne pratiquent aucun sport régulièrement. Pour ceux qui en font, c’est à 45% en plein air et 42% en salle (dont 1 sur 4 qui fait les 2). 48% des jeunes suivent une activité quotidienne en plein air (marche, vélo…) en semaine, et 63% le week-end y passe plus de 2h par jour. Le sport est bénéfique, il aide à s’endormir plus tôt, plus facilement. À favoriser donc !

+ 74 minutes de sommeil gagnées en 3 jours, c’est possible !

+ 74 minutes de sommeil gagnées en 3 jours, c’est possible ! et c’est prouvé : la première étude scientifique menée aux Thermes Marins de Saint-Malo par l’IRBA prouve les bénéfices des soins de thalassothérapie sur le sommeil*

La thalassothérapie est depuis de très nombreuses années connue pour ses bienfaits… sans que cela ne soit jamais pourtant scientifiquement démontré !

Pour la première fois, une étude scientifique menée aux Thermes Marins de Saint-Malo par l’IRBA, Institut de Recherche Biomédicale des Armées, démontre les bienfaits objectifs et mesurables des soins de thalassothérapie. Première constatation : le sommeil est largement amélioré par des soins à l’eau de mer chaude.

Sommeil : et si la thalassothérapie était l’avenir de nos nuits ?

Depuis 1 siècle, la durée moyenne de sommeil est passée de 9 à 7h** ! Pourtant, le sommeil est la pierre angulaire de notre forme et de notre bien-être, voire même de notre santé. Au-delà des médicaments, comment aider notre corps à mieux et plus dormir ? La solution pourrait bien être en institut de thalassothérapie* :

+ 20 % de temps total de sommeil dès la première nuit
+ 27 % de temps total de sommeil après 3 jours de soins
+ 51 minutes de sommeil N2 (récupération) dès la première nuit
+ 23 minutes de sommeil N3 (réparateur) dès la troisième nuit
-25% du score sur l’échelle de sominolence KSS
-70% du score sur l’échelle de fatigue de Pichot

* Étude Thermes Marins de Saint-Malo / Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA)
** Institut National du Sommeil et de la Veille

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