Tous les articles par Santé-Avis

Reconstruction intégrale de la trachée d’une enfant : une grande première !

Reconstruction intégrale de la trachée d’une enfant : une grande première !

Le 10 avril 2018.

Une équipe de médecins de Gustave Roussy, de l’hôpital Necker et de l’hôpital Marie Lannelongue, sont parvenus à reconstruire complètement la trachée d’une enfant grâce à des tissus prélevés sur ses côtes et dans son dos.

Une première chez l’enfant

Une enfant de douze ans a bénéficié d’une reconstruction complète de la trachée, obtenue à partir de ses propres tissus. Il s’agit d’une grande première chez l’enfant. Cet exploit chirurgical a été raconté en détails dans la revue New English Journal of Medicine (NEJM). Les médecins se sont servis de tissus prélevés sur les côtes et dans le dos de l’enfant, qui souffrait d’un rétrécissement congénital de la trachée.

Ce rétrécissement était dû à une maladie rare : la sténose congénitale trachéobronchique. Une maladie qui rendait de plus en plus compliquée sa respiration et qui mettait sa vie en danger. « Trois équipes médicales (tête et cou, cardiothoracique, et chirurgie plastique) ont collaboré pour réaliser ce remplacement complet de la trachée », peut-on lire dans la revue scientifique. Une collaboration qui a été couronnée de succès.

Une trachée artificielle

Dans le détail, les médecins ont fabriqué une trachée artificielle grâce à un lambeau d’un muscle de son dos, qu’ils ont recouvert de peau et rendu solide avec des morceaux de cartilage prélevés sur ses côtes. Le dispositif tenait au départ grâce à un cylindre en silicone qui a été retiré 9 jours après l’opération. Cette dernière a été réalisée en 2014. 4 ans plus tard, la jeune patiente est en bonne santé.

La véritable prouesse, c’est qu’elle respire naturellement et qu’elle a pu, grâce à cette intervention chirurgicale, se passer de trachéotomie. Il s’agit d’une incision au niveau de la trachée dans laquelle on insert un tube ouvert sur l’extérieur. La trachéotomie avait été conservée pendant 2 ans par précaution mais elle a pu être retirée. Cet exploit chirurgical sera très certainement imité et répété. 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Migraine : 3 nouveaux médicaments d’immunothérapie pourraient révolutionner le traitement

Trois groupes pharmaceutiques ont obtenu des résultats positifs, ont-ils rapporté, dans des essais cliniques de phase 3 de médicaments appartenant à une nouvelle classe d’immunothérapie pour prévenir les crises de migraine.

Ces trois médicaments, administrés par injection, sont des anticorps de synthèse qui bloquent l’action d’une protéine, le « peptide relié au gène calcitonine » ou CGRP (pour « calcitonin gene-related peptide »), en se fixant sur la molécule elle-même ou sur son récepteur.

La calcitonine est un neuromédiateur qui joue un rôle important dans la genèse de la crise de migraine et la transmission du signal de douleur.

Les trois groupes pharmaceutiques ont constaté une réduction de la fréquence des migraines et de leur sévérité.

Selon le Dr Martin Veilleux de l’Hôpital neurologique de Montréal qui a supervisé les essais de l’anticorps Galcanezumab d’Eli Lilly, rapporte Radio-Canada, ces bénéfices ont été observés chez plus de la moitié des participants.

« Les résultats préliminaires de l’étude, qui doit être publiée sous peu, sont aussi encourageants, dit-il, que ceux obtenus par les concurrents Teva (Fremanezumab) et Amgen-Novartis (Erenumab), publiés en novembre 2017 dans le New England Journal of Medicine. »

Selon le Dr Veilleux, « les essais cliniques montrent aussi que ces traitements causent peu d’effets secondaires, contrairement à la plupart des médicaments utilisés jusqu’à maintenant pour prévenir les migraines ».

« C’est là une autre avancée majeure, souligne la neurologue Elizabeth Leroux, directrice du programme des céphalées à l’Université de Calgary. En effet, explique la spécialiste des migraines, les antidépresseurs, antihypertenseurs et autres médicaments contre l’épilepsie qui aident aussi (parfois) les migraineux sont associés à des effets secondaires majeurs, comme des pertes de mémoire, de la somnolence ou encore une importante prise de poids. »

C’est le premier traitement qui cible la cause de la migraine, souligne-t-elle.

Ces médicaments pourraient être rendus disponibles au cours de la prochaine année.

Pour plus d’informations sur la migraine, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Radio-Canada.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Obésité : l’Italie n’est pas épargnée

Obésité : l’Italie n’est pas épargnée

Le 9 avril 2018.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Italie pourrait avoir à faire face à un nouveau problème sanitaire dans les années à venir : l’augmentation du nombre de personnes obèses.

De plus en plus d’obésité en Italie

Nos changements de mode de vie, la sédentarité, les écrans, la malbouffe sont autant de facteurs qui ont entraîné ces dernières années une augmentation du nombre de personnes en surpoids et obèses. Certains pays sont plus touchés que d’autres. Jusqu’ici l’Italie avait été plutôt préservée, mais selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, l’obésité concerne désormais 11% de la population, contre moins de 9% en l’an 2000.

C’est encore peu comparé aux Américains (40% de la population) ou aux Britanniques (30%), mais la progression est suffisamment significative pour alerter les autorités sanitaires. D’ici 2030, selon l’OMS, le nombre de personnes obèses en Italie pourrait même doubler. Ce phénomène s’explique en grande partie par une mauvaise alimentation et le manque d’activité sportive des Italiens.

Une obésité qui finit par coûter cher

D’un point de vue économique aussi, cette perspective peut être inquiétante. Les frais d’hospitalisation des personnes malades, la hausse des maladies cardiovasculaires ou des maladies liées aux articulations et au diabète finira par coûter cher à l’État. Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics italiens prennent cette question au sérieux et lancent de grandes campagnes de sensibilisation.

Mais il ne faut pas croire que c’est la gastronomie italienne qui est cause dans cette affaire. Une récente étude menée par une équipe de chercheurs de l’hôpital St. Michael, à Toronto, aux États-Unis, et publiée dans le British Medical Journal Open, révélait en effet que les pâtes avaient un faible indice glycémique et que par conséquent, elles ne pouvaient pas être considérées comme des aliments qui favorisent l’obésité. C’est davantage ce que l’on met dedans qui peut poser problème. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Mieux comprendre l’obésité  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Manger trop souvent au restaurant : un risque pour la santé ?

Manger trop souvent au restaurant : un risque pour la santé ? Selon une très étude américaine – elle a été menée  par des chercheurs de l’université Georges Washington – la nourriture qui est servie dans les restaurants contiendrait bien plus de phtalates que celle que nous consommons à la maison. Particulièrement visés les fast-food et autre chaînes de restauration rapide.

Manger trop souvent au restaurant

PublicDomainPictures/Pixabay

Pour cette étude relayée par The Guardian les chercheurs ont étudié les habitudes alimentaires de 10.253 personnes, les auteurs de l’étude ont constaté une augmentation de 35 % du taux de phtalates dans les urines des personnes ayant opté pour un repas au restaurant ou dans un fast-food.

Pour les accros aux fast-food les chiffres sont plus effrayants encore puisque chez eux les taux de phtalates étaient 55% plus élevés. Pour les chercheurs cela pourrait s’expliquer par la forte présence de phtalates dans les hamburgers, sandwichs et autres produits de la restauration rapide.

Ami Zota, principal auteur de l’étude a déclaré à propos des résultats de cette étude : « Les aliments préparés à la maison sont moins susceptibles de contenir des niveaux élevés de phtalates ». Pour lui manger au restaurant est « une source importante et auparavant sous-estimée d’exposition aux phtalates » .

Les phtalates sont des substances chimiques accusées de contaminer et de perturber le système hormonal humain… d’où l’appel à la prudence de Julia Rosshavsky, co-auteure de cette étude qui espère que l’on parviendra un jour à “éliminer les phtalates de l’approvisionnement alimentaire.” Les femmes enceintes et les adolescents seraient les plus à risques précisent les scientifiques.

Les perturbateurs endocriniens (PE), des produits chimiques qui interfèrent avec le système hormonal, sont de plus en plus associés à tout un ensemble d’impacts sanitaires dont certains cancers, le diabète, les troubles comportementaux ou du déficit de l’attention, ainsi que les atteintes à la fertilité.

En 2016 déjà une autre étude en était arrivée à des conclusions assez similaires.  A l’époque c’est la nourriture des fast-foods qui était particulièrement visée après que d’importants taux de phtalates y étaient relevés. Les auteurs de l’étude avaient alors indiqué que ces substances, présentes dans les emballages, étaient alors soupçonnées de contaminer les aliments.

>>>Les Phtalates font débat depuis longtemps… En 2011 on parlait déjà de leur interdiction…

News Santé

Le risque de piratage de pacemaker se précise

Le 2 avril 2018.

Cela fait des années que l’on en parle, mais le risque semble se préciser. D’après le collège des cardiologues américains, le risque que des patients, porteurs de pacemaker, puissent indirectement être  la cible de pirates informatiques, est de plus en plus concret. 

Les pacemakers communiquent à distance 

Les dernières générations de stimulateurs cardiaques (pacemaker, en anglais), sont en effet dotées de nouvelles fonctionnalités sans fil. Jusqu’ici, ces appareils pouvaient être réglés à distance par le cardiologue, à l’aide d’un matériel spécifique. Mais le médecin devait se trouver à proximité du patient, dans la même pièce, afin que la communication sans fil entre l’ordinateur pilote et le pacemaker s’établisse. 

Mais désormais, les pacemakers sont pour la plupart tout simplement reliés à Internet ! Ils permettent aux équipes médicales de suivre à distance les données transmises par les pacemakers de leurs patients, et de détecter en amont une éventuelle anomalie cardiaque, afin de pouvoir prévenir le patient en cas de problème.

Revers de la médaille, cette connectivité sans fil permanente crèe une vulnérabilité. De quel type ? Peu de risques que des pirates puissent dérégler des pacemakers à distance, répondent en coeur les spécialistes. 

Une mise à jour informatique pour 500 000 pacemakers 

En revanche, ils envisagent qu’une attaque de type « ransomware », ces programmes qui bloquent des ordinateurs et réclament le paiement d’une rançon, ciblent spécifiquement les machines chargées de surveiller les pacemakers de malades. La communication serait rompue, et la surveillance aussi. 

Quant au risque que des pirates dérèglent des pacemakers à distance, il est pour l’instant qualifié de très faible. Même si l’été dernier, l’agence de sécurité sanitaire américaine a exigé que le logiciel de plus de 500 000 pacemakers déja implantés soit mis à jour. Celui-ci était vulnérable à des attaques extérieures….

Pour l’instant, en 2018, il n’a cependant pas été encore rapporté d’attaques de ce type.

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La gastro sévit encore dans plusieurs régions

Mauvaise nouvelle ! La gastro n’a pas encore dit son dernier mot et joue même les prolongations dans plusieurs régions françaises de métropole. Ainsi la semaine dernière le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 166 cas pour 100 000 habitants soit encore  au-dessus du seuil épidémique fixé à 148 cas pour 100 000 habitants.

Pixabay

Et si 8 régions restaient encore au dessus du seuil épidémique, 3 d’entre-elles se sont particulièrement distinguées. Les Pays de la Loire avec 241 cas pour 100 000 habitants, les Hauts-de-France avec 208 cas pour 100.000 habitants et enfin l’Occitanie avec 207 cas pour 100.000 habitants.

A priori le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait baisser dans les jours et semaines à venir.

Pour info : Les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de diarrhées aiguës vus en consultation (défini par au moins 3 selles liquides ou molles par jour datant de moins de 14 jours motivant la consultation).

Gastro : pensez à vous laver les mains !

Comme chaque année l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) rappelle aux Français toute l’importance qu’il y a à se laver les mains afin de limiter les risques de propagation.

Pour la gastro, comme pour les autres virus de l’hiver, il est indispensable de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydroalcoolique. C’est aujourd’hui l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la diffusion des germes

Ce geste est d’autant plus indispensable si l’on s’occupe de personnes vulnérables (enfants ou personnes âgées). L’INPES a d’ailleurs rappelé que 67% des français ne se lavaient pas les mains avant de s’occuper d’un nourrisson, 40% avant de préparer à manger.

Les virus se transmettent en effet par le contact direct des mains d’une personne infectée à une autre (par exemple en serrant la main) ou par le contact d’objets (jouets, doudous, tétines, boutons d’ascenseur, couverts, etc.) contaminés par une personne malade.

Il est impératif de se laver les mains après s’être mouché, avoir toussé ou éternué ou encore après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre.

News Santé

Un homme survit à 18 heures d'arrêt cardiaque

Un homme survit à 18 heures d'arrêt cardiaque

Un homme survit à 18 heures d’arrêt cardiaque

Le 6 avril 2018.

Cet homme a une chance inouïe et est devenu un cas d’école pour les médecins de Montpellier qui le suivent. Explications.

Un arrêt cardiaque particulier

L’histoire a eu lieu il y a presque un mois, le 12 mars, à Béziers et a été relatée dans les colonnes du Midi Libre. Un homme de 53 ans rentrait du domicile de son frère, mais sa femme ne le voyant pas arriver est partie à sa recherche. Trouvé inanimé mais sans trace de violences, la famille a pensé à un arrêt cardiaque

Les secours sont intervenus et ont massé le corps pendant 4h30. Le coeur ne repartait pas, pourquoi s’acharner ? Mais non, ce n’était pas fini car la température de l’homme était descendue de 37°C à 22°C. Et c’est cette hypothermie majeure qui a sans doute sauvé le Biterrois. Après les hommes, les machines ont pris le relais pour le masser sans interruption.

Une hypothermie salvatrice

« Les médecins ont jugé, à juste titre, que c’était peut-être l’hypothermie qui empêchait le cœur de repartir. Il fallait donc d’abord réchauffer la victime avant de conclure à l’échec des massages », rapporte le docteur Jonathan Charbit, chef du service réanimation au CHU Lapyeronie de Montpellier. En effet, après dix-huit heures de massage, le coeur est reparti timidement puis a pu battre normalement sans l’aide de machine.

« L’hypothermie avait sans doute protégé le cerveau et les organes vitaux. Il y avait des chances qu’il n’y ait pas de séquelles. C’est la grande particularité du dossier. Si son corps avait été à température ambiante, à 37 degrés, le pronostic n’aurait pas été le même », termine le médecin Aujourd’hui, l’homme se remet doucement et son cas permet aux médecins d’accéder à de nouvelles connaissances sur l’être humain.

Maylis Choné

Lire aussi : 5 aliments pour protéger son cœur

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pilules contraceptives : un lot défectueux rappelé

Pilules contraceptives : un lot défectueux rappelé

Le 6 avril 2018.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a fait savoir qu’elle avait rappelé jeudi 5 mars un lot de pilules contraceptives Optimizette Gé des laboratoires Majorelle.

Risque d’une grossesse indésirée

Un lot de pilules contraceptives Optimizette Gé 75 microgrammes des laboratoires Majorelle a fait l’objet d’un rappel par l’ANSM. En cause : la découverte de comprimés inefficaces. Une patiente a en effet retrouvé dans sa boîte de pilules une plaquette différente des autres. Et il s’est avéré que les pilules de cette plaquette ne contenaient « pas de principe actif contraceptif ». Si aucun risque pour la santé n’a été constaté, le risque d’une grossesse indésirée existe.

Les patientes à qui on a prescrit ces pilules doivent donc être très vigilantes. Mais comment savoir si on a pris un risque ? Il faut tout d’abord regarder le numéro du lot. Les boîtes concernées appartiennent au lot n°1958550. Et la date de péremption est juillet 2019. Si avez une de ces boîtes, vous êtes invitée à ne pas interrompre votre contraception et rapporter les boîtes et plaquettes en pharmacie pour effectuer un échange gratuit.

Comment savoir si on a les mauvaises pilules ?

Les mauvaises plaquettes sont vraiment différentes. « Les pilules non conformes sont facilement reconnaissables », précise en effet l’ANSM. « Elles sont conditionnées dans des blisters de 21 comprimés, alors que les comprimés Optimizette Gé 75 microgrammes sont conditionnés dans des plaquettes de 28 comprimés. Le blister anormal contient 21 comprimés. Le blister normal contient 28 comprimés. »

Selon le laboratoire, seules quelques boîtes sur la totalité des 36.700 boîtes distribuées entre le 26 janvier et le 5 avril 2018 sont concernées par cette anomalie. Les femmes qui auraient pris cette mauvaise pilule doivent « se rapprocher de leur médecin pour évaluer le risque de grossesse », recommande l’ANSM. Si vous ne pouvez pas obtenir de nouvelles boites rapidement, pensez à une utiliser une autre méthode contraceptive en attendant. 

Marine Rondot

Lire aussi : Le petit guide de la contraception

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Le 5 avril 2018.

Le gouvernement a tranché en faveur d’une amende forfaitaire pour les fumeurs de cannabis. Celle-ci a été fixée à 300 €.

Une amende forfaitaire de 300 € en cas de consommation de cannabis

Si la dépénalisation de la consommation de cannabis a été au menu de certaines discussions gouvernementales, elle n’est pas à l’ordre du jour. Les autorités veulent toutefois désemplir les tribunaux des cas de simple consommation, et pour punir sans trop de bureaucratie, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé la création d’une amende forfaitaire.

Désormais, les personnes surprises à fumer du cannabis seront punies d’une amende forfaitaire de 300 €. En cas de minoration, cette amende sera réévaluée à 250 € et elle pourrait atteindre 600 € si elle était majorée.

Les Français sont de plus en plus nombreux à fumer du cannabis

Si cette mesure n’est pas spécifiquement dédiée à la lutte contre l’addiction au cannabis, le gouvernement met également en place de nombreuses mesures pour lutter contre la consommation de cette drogue qualifiée de « douce », mais qui n’en est pas moins très dangereuse pour la santé. Le 22 mars dernier, la Sécurité routière ont notamment lancé une campagne pour sensibiliser aux dangers du cannabis au volant. Selon les messages martelés par l’organisme, la consommation de cannabis, avant de prendre la route, augmente le risque de provoquer un accident en raison d’une mauvaise évaluation des distances, d’une perte de vigilance et de contrôle et d’une diminution de la concentration.

Les autorités rappellent par ailleurs que le cannabis augmente le risque de développer certaines maladies comme la schizophrénie ou la dépression. Ces faits ne semblent pourtant pas faire peur aux Français, notamment les jeunes, qui sont toujours plus nombreux à en consommer. Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) menée en 2016, 28 % des 18-25 ans, ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année. Les Français sont par ailleurs 700.000 à en consommer quotidiennement, ce qui fait de la France une des plus grosses consommatrices de cannabis en Europe.

À lire aussi Cannabis : sommes-nous bien informés ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les protéines animales, et non seulement les gras, nuiraient à la santé

Alors que les protéines de la viande contribueraient à augmenter les risques cardiovasculaires, les protéines des noix et des graines auraient un effet protecteur, selon une étude franco-américaine publiée dans l’International Journal of Epidemiology.

Les équipes de Gary Fraser de l’Université Loma Linda University en Californie et de François Mariotti de l’AgroParisTech et de l’Institut National de la Recherche Agronomique (Inra) à Paris ont analysé des données provenant de plus de 81 000 participants.

Ceux qui consommaient de grandes quantités de protéines de viande avaient un risque de maladies cardiovasculaires 60 % plus élevé, tandis que ceux qui consommaient de grandes quantités de protéines provenant de noix et de graines avaient un risque réduit de 40 %.

« Alors que les graisses alimentaires font partie des facteurs qui influent sur le risque des maladies cardiovasculaires, les protéines peuvent aussi avoir des effets indépendants importants et largement négligés sur le risque », souligne M. Fraser.

« Les nutritionnistes, dit-il, ont traditionnellement considéré que les “mauvais gras” dans les viandes et les “gras bénéfiques” dans les noix et les graines étaient la cause de ces différences. Mais ces nouveaux résultats suggèrent que le tableau complet implique probablement aussi les effets biologiques des protéines dans ces aliments. »

Cette étude, explique-t-il, ne s’est pas limitée à deux catégories, mais a porté sur les protéines de différentes viandes et différentes sources végétales. Elle « suggère qu’il y a plus d’hétérogénéité que la simple catégorisation binaire des protéines végétales ou animales ».

Plusieurs questions restent à examiner, souligne-t-il, par ex. celle des acides aminés particuliers dans les protéines qui contribuent aux maladies cardiovasculaires. Une autre est de savoir si des protéines de sources particulières affectent les facteurs de risque cardiaque tels que les lipides sanguins, la tension artérielle et le surpoids.

Trop de protéines quadruple le risque de cancer et diminue l’espérance de vie

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Loma Linda University, International Journal of Epidemiology.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia