Tous les articles par Santé-Avis

Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine

Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine. C’est le message délivré cette semaine par l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Pourquoi ? En raison de plusieurs signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à leur consommation qui lui ont été signalés.

Pixabay

L’agence a donc décidé de lancer une évaluation des risques liés à leur consommation . Et c’est à partir de cette évaluation qu’elle a fait le choix publier des recommandations à l’attention des consommateurs, des producteurs-fabricants et des professionnels de santé.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : 90 cas d’effets secondaires rapportés

Quatre-vingt-dix cas d’effets indésirables survenus à la suite de la prise de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été transmis au dispositif national de nutrivigilance porté par l’Anses. Les effets rapportés sont variés : des symptômes généraux (céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité), des troubles neurologiques (tremblements, migraines) et gastroentérologiques (nausées, vomissements, douleurs abdominales). Chaque cas a fait l’objet d’une analyse individuelle, dont les conclusions ont été partagées avec les déclarants et les fabricants.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : recommandations

Si de nombreuses recommandations ont été publiées, nous ne nous ferons l’écho ici que celles rédigées à l’attention des consommateurs

L’analyse des cas signalés et de la littérature scientifique amène l’Agence à recommander aux personnes souffrant de maladies inflammatoires ou auto-immunes, aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants, aux adolescents et aux personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue et pouvant poser un problème de sécurité en cas de somnolence de ne pas consommer de mélatonine sous forme de compléments alimentaires.

Pour les personnes épileptiques, asthmatiques, souffrant de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité ou suivant un traitement médicamenteux, la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine doit être soumise à un avis médical.

En l’absence de données suffisantes sur les effets à long terme de la consommation de mélatonine, l’Agence recommande de limiter la prise de ces compléments alimentaires à un usage ponctuel.

L’Agence recommande plus généralement aux consommateurs de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer des compléments alimentaires et de signaler à son médecin la prise de compléments alimentaires.

>>> Sujet pouvant vous intéresser : Les jeunes manquent de sommeil !

News Santé

Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Une entreprise américaine a mis au point une alternative aux piqûres : un boîtier à coller sur la face extérieure du bras qui collecte le sang.

Plus d’aiguille, mais un boîtier à coller sur le bras

Que les personnes qui paniquent à l’idée d’une piqûre se rassurent : la fin des prises de sang ou toute autre injection avec une grande aiguille est annoncée. Des chercheurs américains ont en effet mis au point des outils moins invasifs pour prélever les échantillons de sang.

La startup américaine Seventh Sense propose ainsi un boîtier à coller sur la face extérieure du bras. Deux à trois minutes après avoir appuyé sur son gros bouton poussoir, le sang est collecté dans son petit réservoir afin d’être analysé. Les fondateurs de Seventh Sense Biosystems viennent d’obtenir l’autorisation de commercialiser cette invention en Europe. 

Les micro-aiguilles rendent l’acte indolore

La technologie, qui consiste à ne pas transpercer la peau, en est encore à ses débuts. Ces scientifiques américains ont donc trouvé le moyen de minimiser le côté invasif des aiguilles en réduisant leur taille. La prise de sang ne s’effectue plus au niveau du pli du coude, mais par les capillaires, vaisseaux sanguins extrêmement fins, souples et élastiques. Les micro-aiguilles, pas plus grosses qu’un cil, rendent l’acte indolore.

Le boîtier aspire une petite quantité de sang. Une fois enlevé, le dispositif laisse une légère cicatrice qui s’estompe rapidement. La quantité de sang prélevée est très faible, entre 0,1 et 0,15 millilitre, mais permet d’effectuer la plupart des analyses courantes. Ainsi, l’évolution du système devrait permettre d’augmenter la capacité de prélèvement.

À lire aussi : Tout savoir sur la vie d’une poche de sang

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Camomille : un autre bénéfice important

La tisane de camomille est connue pour son effet relaxant. La reconnaissance de ses propriétés médicinales comme relaxant et sédatif est notamment attestée par son inscription comme médicament officiel dans les pharmacopées de 26 pays, dont le Royaume-Uni, souligne Richard Blackburn, professeur de chimie à l’Université de Leeds (Royaume-Uni), dans un article publié sur le site The Conversation britannique.

La camomille pourrait aussi aider à contrôler et même prévenir le diabète, explique-t-il.

Son équipe a travaillé en collaboration avec celle de Gary Williamson de l’École de nutrition de l’Université Leeds, « qui a examiné plusieurs extraits de plantes et identifié la camomille allemande (matricaria chamomilla) comme étant très efficace pour contrôler le diabète » dans une étude publiée en 2017.

Dans des travaux communs, les deux équipes ont identifié quatre composés actifs spécifiques de la camomille qui interviennent dans la digestion des glucides.

Deux de ces composés, l’apigénine-7-O-glucoside et l’apigénine, sont les composés qui donnent la couleur jaune à la fleur. Les deux autres composés sont les glucosides Z et E de l’acide 2-hydroxy- 4-méthoxycinnamique.

Les chercheurs ont étudié la contribution de ces quatre composés à la bioactivité globale de la camomille et ont constaté que, ensemble, ils peuvent moduler la digestion et l’absorption des glucides. Il est également possible d’extraire et de concentrer ces composants de la camomille en vue d’une application médicinale, indique Richard Blackburn.

Pour plus d’informations sur la camomille et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : The Conversation.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La grippe a fait 12.000 morts cet hiver

La grippe a fait 12.000 morts cet hiver

La grippe a été moins mortelle cette année que l’hiver dernier. Mais selon les chiffres avancés par Santé publique France, elle aurait toutefois conduit au décès de 12.000 personnes.

Une surmortalité de 12.000 décès directement attribuables à la grippe

L’agence Santé publique France a officiellement annoncé, mercredi 18 avril 2018, la fin de l’épidémie de grippe en France métropolitaine. L’heure est désormais au bilan et, selon les chiffres avancés par l’organisme, l’excès de mortalité observé cet hiver, toutes causes confondues, est estimé à 9,2%, soit 16.600 décès dont 12.000 directement attribuables à la grippe.

Dans son dernier bulletin, Santé publique France précise que cet excès de mortalité a concerné, dans 92% des cas, des personnes âgées de 65 ans et plus. Toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière par cette hausse de la mortalité, et ce sont dans les départements du Nord et du Sud de la France que les chiffres semblent les plus élevés.

Trop peu de vaccinations chez les personnes âgées

« Les régions les plus concernées par cet excès de mortalité sont la Corse et l’Occitanie (+14%), les Haut-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand-Est, l’Île-de-France et la Normandie (+11%) », peut-on lire dans le rapport.

Bien que ce bilan soit sensiblement inférieur à celui de la saison précédente, durant laquelle la surmortalité avait été estimée à 21.200 décès, dont 14.400 directement attribuables à la grippe, les autorités sanitaires estiment que, cette année encore, trop peu de personnes ont fait la démarche de se faire vacciner. Et pourtant, les campagnes de vaccination dirigées par les autorités sanitaires ciblent principalement les personnes âgées, particulièrement sensibles à la grippe l’hiver.

Gaëlle Latour

À lire aussi 10 choses à savoir sur la grippe

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Alcool : au-delà de 10 verres par semaine, on perd 15 minutes d’espérance de vie

Que l’alcool ait une influence sur l’influence de vie n’étonnera pas grand monde. Aujourd’hui toutefois, et selon une vaste étude britannique, on connaît la quantité à ne pas dépasser chaque semaine.

Pour cette étude les chercheurs ont examiné la durée de vie, les causes de décès et la consommation d’alcool de près de 600.000 personnes incluses dans 83 études médicales.

Et ils en sont arrivés à la conclusion  que  le niveau de consommation d’alcool sans danger démesuré pour la santé était de 100 g d’alcool pur par semaine soit 10 verres par semaine ou  25 cl de bière, 10 cl de vin ou 3 cl d’alcool fort.

A partir de ces résultats David Spiegelhalter, un professeur à l’université de Cambridge qui n’a pas participé à l’étude, en a conclu qu’au-delà de 10 verres d’alcool par semaine, chaque verre supplémentaire vous fait perdre 15 minutes d’espérance de vie

Pour chaque alcool, une émotion différente ?

Pour chaque alcool, une émotion différente ? C’est ce que laisser penser une étude menée par système de santé publique gallois en collaboration avec chercheurs du célèbre King’s College de Londres. Selon leurs conclusions les différents type d’alcool n’auraient pas le même effet sur nos émotions et notre comportement.

Pour info cette vaste a été menée auprès de 30.000 individus âgé de 18 à 34 ans répartis dans 21 pays différents. Elle a consisté en la mise en ligne d’un sondage anonyme réalisé de novembre 2015 à janvier 2016.

Et selon ses conclusions les différents types d’alcool n’auraient pas la même influence sur le comportement d’une personne. Ainsi une personne se sentirait plus sexy, fatiguée, déprimée, relaxée ou au contraire boostée selon l’alcool qu’elle vient de consommer.

C’est ainsi que le vin rouge et la bière auraient des effets relaxants (pour plus de la moitié des personnes interrogées) et tendance à susciter des réactions positives.

Du côté des alcools forts (Whisky, vodka), 29% des personnes interrogées ont indiqué que cela les rendait agressives; 22% que cela les conduisait  à quelques larmes. Plus surprenant encore puisque 42% ont indiqué se sentir beaucoup plus sexy après en avoir consommé.

On retiendra au passage que les hommes auraient bien plus tendance que les femmes à associer la colère et la susceptibilité à l’alcool…

Notez que les auteurs de l’étude n’ont pas réussi pour autant à expliquer cette différence de perception en fonction de l’alcool consommé.

“Le contexte dans lequel ces personnes ont bu de l’alcool est un facteur important que l’étude a tenté de prendre en compte. Nous leur avons demandé s’ils avaient bu chez eux ou en extérieur” a expliqué le Professeur Mark A. Bellis, co-auteur de cette étude.

Et de préciser, mais on n’avait pas vraiment besoin de lui pour ça, que les jeunes adultes avaient plutôt tendance à boire lorsqu’ils sortent alors que ceux qui boivent du vin le font généralement chez eux ou en mangeant.

Du coup cette différence de perception est-elle vraiment liée à l’alcool consommé ? L’âge et les lieux de consommation n’y seraient-ils aussi pour quelque chose ?

Alcool : nouvelles recommandations

L’occasion de revenir sur les nouvelles recommandations de Santé publique France et de l’Institut national du cancer sur la consommation d’alcool.

Dans ces dernières les experts précisent que les risques liés à la consommation d’alcool pour la santé au cours de la vie augmentent avec la quantité consommée ;

• à long terme, la consommation d’alcool est une cause de morbidité et de mortalité pour certaines maladies chroniques comme la cirrhose, certains cancers comme ceux des voies aérodigestives, du foie et du sein et certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle (HTA) et l’accident vasculaire cérébral (AVC) ;
• à court terme, la consommation d’alcool est responsable de traumatismes intentionnels et non intentionnels, notamment des accidents pouvant causer des blessures (et la mort dans certains cas), la mauvaise évaluation des situations à risque et la perte du contrôle de soi. C’est en particulier vrai en cas de consommation ponctuelle importante.

Et d’émettre les recommandations suivantes. Il est notamment recommandé :
• de ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour ;
• d’avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Et pour chaque occasion de consommation, il est recommandé :

• de réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez ;
• de boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau ;
• d’éviter les lieux et les activités à risque ;
• de s’assurer que vous avez des gens que vous connaissez près de vous et que vous pouvez rentrer chez vous en toute sécurité.

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent : pour limiter les risques pour votre santé et celle de votre enfant, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

Pour les jeunes et les adolescents : pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

D’une façon générale, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool en cas :

• de conduite automobile ;
• de manipulation d’outils ou de machines (bricolage, etc.) ;
• de pratique de sports à risque ;
• de consommation de certains médicaments ; • de l’existence de certaines pathologies.

Il faut noter qu’on autorise une alcoolémie à 0,5g/l ou à 0,2 g/l pour les détenteurs d’un permis de moins de deux ans, alors qu’il existe un sur-risque entre 0 et 0,5g/l.

Dans tous les cas, n’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Plusieurs études nous ont déjà démontré qu’une consommation excessive pouvait être à l’origine de sept types de cancers mais avoir aussi de graves conséquences sur les fonctions respiratoires

News Santé

Le produit phare de Merck, Keytruda, efficace contre le cancer

Le produit phare de Merck, Keytruda, efficace contre le cancer

Le 18 avril 2018.

Merck a annoncé ce lundi 16 avril que l’étude évaluant le Keytruda comme monothérapie dans le traitement du cancer du poumon a atteint son objectif principal de survie d’ensemble.

L’efficacité du médicament Keytruda prouvée

En janvier 2018, le laboratoire américain Merck avait annoncé avoir la preuve de la supériorité de son traitement associant son produit vedette d’immunothérapie, Keytruda, et la chimiothérapie par rapport à une chimiothérapie seule, contre le cancer du poumon avec métastases. Son cours en Bourse avait alors pris plus de 7 %.

En revanche, il aura donc fallu attendre près de trois mois pour avoir les détails de l’étude clinique apportant cette preuve. Ils ont été dévoilés au congrès de l’American Association for Cancer Research, permettant de réaliser leur importance.

Des progrès significatifs chez les patients

Lors de cette publication, le Docteur Roy Herbst, du Centre de recherche contre le cancer à l’Université Yale (Connecticut) a déclaré que si, selon lui, « l’immunothérapie a les capacités de soigner le cancer. […] Nous devons trouver des moyens de financer ces médicaments ». « Mais je pense que si l’on adapte mieux leur utilisation, ce sera encore plus efficace. Et on peut espérer qu’au bout de quelques années, le prix diminuera », a-t-il ajouté.

En effet, son prix est très élevé : plus de 10.000 € par mois et par patient. En outre, une personne sur deux, en moyenne, ne peut poursuivre le traitement à cause des effets secondaires. En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) autorise pour le moment le Keytruda pour les cancers de la peau (mélanome) et ceux du poumon avancés. Le médicament, développé par le laboratoire Merck, est autorisé depuis près d’un an aux États-Unis.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi Les 10 plus grandes causes de cancer

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les 20 prénoms les plus populaires en 2017 au Québec

La mise à jour annuelle de la banque de prénoms établie à partir des données recueillies dans le cadre de l’administration du « Soutien aux enfants » vient d’être publiée par l’organisme gouvernemental Retraite Québec.

Voici les 10 prénoms les plus populaires pour les filles et les garçons en 2017 et leurs fréquences.

10 prénoms féminins les plus populaires :

  1. Emma, 614
  2. Léa, 554
  3. Alice, 512
  4. Olivia, 483
  5. Florence, 482
  6. Charlotte, 425
  7. Charlie, 420
  8. Rosalie, 384
  9. Béatrice, 369
  10. Zoé, 349

10 prénoms masculins les plus populaires :

  1. William, 710
  2. Logan, 671
  3. Liam, 629
  4. Noah, 573
  5. Jacob, 571
  6. Thomas, 561
  7. Raphael, 498
  8. Nathan, 496
  9. Léo, 494
  10. Alexis, 461

Sur le site de Retraite Québec, les 500 noms les plus populaires peuvent être consultés. Il est aussi possible d’effectuer des recherches pour des noms en particulier et pour les années précédentes : Banque de prénom.

Top 10 des prénoms les plus populaires en France (2017)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le carnet de santé numérique bientôt finalisé

Le carnet de santé numérique bientôt finalisé

Le 17 avril 2018.

Le carnet de santé numérique est en passe de voir le jour ! Après avoir promis son lancement depuis des années, les autorités sanitaires s’apprêtent à annoncer son déploiement.

Le carnet de santé en ligne bientôt ouvert à tous les patients

Les autorités sanitaires en parlent depuis des années, mais cette fois-ci semble être la bonne ! C’est en tout cas ce que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, veut croire en relançant la machine du Dossier médical partagé (DMP), ce carnet de santé en ligne, accessible tant par le médecin que par le patient, et qui permettrait à l’Assurance maladie de faire de considérables économies.

Dans les faits, ce carnet de santé numérique existe déjà et un million de Français en ont un. Mais il est totalement laissé à l’abandon en raison d’un manque de coordination de tous les acteurs concernés. C’est par là que le ministère de la Santé et l’Assurance maladie comptent entamer sa résurrection en offrant la possibilité aux patients d’ouvrir eux-mêmes leur DMP. Les pharmaciens, agents de la Sécurité sociale et infirmières seront également missionnés pour ouvrir des dossiers.

Le DMP pourrait faire économiser 3,5 milliards d’euros à l’Assurance maladie

Dans un premier temps, ce carnet de santé sera rempli par vos deux dernières années d’historique médical. Cette manipulation se fera automatiquement par l’Assurance maladie. Puis les médecins seront ensuite chargés d’y entrer le bilan de chacune de leur consultation.

Concrètement, si ce carnet de santé numérique offrira à chaque médecin la possibilité d’avoir accès, en quelques clics, à tous les antécédents médicaux d’un patient, il permettra également à l’Assurance maladie de faire de considérables économies. Selon des chiffres relayés par Le Figaro, le DMP pourrait générer 3,5 milliards d’euros d’économies, notamment en permettant d’éviter les doublons d’actes médicaux.

Gaëlle Latour

À lire aussi Des astuces pour prendre soin de votre santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Espérance de vie : les couche-tard vivent moins longtemps

Le sommeil et ses conséquences sur notre espérance de vie. On le dit souvent, l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. On peut donc dire qu’il n’appartient donc pas vraiment à ceux qui se couchent tard ! Une étude publiée la semaine dernière suggère d’ailleurs que les couche-tard ont une espérance de vie par rapport aux autres.

Pour info cette étude a été réalisée à partir d’une base de données publique  et menée par des chercheurs de l’Université de Surrey (Grande-Bretagne) et de celle de Northwestern (Etats-Unis). Ils se sont basés sur les habitudes de sommeil de 500 000 personnes âgées de 38 à 73 ans qui ont été suivies pendant 6 ans et demi.

Ces personnes ont été classées en 4 catégories : couche-tôt; personne plutôt du matin; personne plutôt du soir; couche-tard.

Au terme de l’étude, et alors que 10.000 individus du panel ont perdu la vie durant cette vaste période, les scientifiques en sont arrivés au constat suivant : les couche-tard ont un risque de décès 10% plus élevé que les autre catégories.

Bien plus exposées aux maladies cardiovasculaires et à des pathologies métaboliques comme le diabète, ces personnes seraient également davantage exposées à des troubles psychologiques, neurologiques, gastro-intestinaux et respiratoires. Elles auraient aussi beaucoup plus tendance que les autres à fumer, à boire, à prendre de la drogue et à abuser de caféine.

«C’est un problème de santé publique qui ne peut plus être ignoré» a déclaré Malcolm von Schantz, professeur de chronobiologie à l’Université de Surrey et principal auteur de l’étude.

« Je pense qu’il est primordial que les personnes qui se couchent tard se rendent compte des risques qu’elles prennent (…) Si on associe au manque de sommeil d’autres mauvaises habitudes, comme une alimentation trop grasse ou un manque d’activité physique, les risques peuvent se multiplier.  » a mis en garde » Kristen Knutson, professeur de neurologie à l’université de Northwestern et co-auteur de cette étude.

>>> A lire aussi : Les jeunes manquent de sommeil

News Santé

Une application mobile pour de jolies dents

Selon une étude récente portant sur la santé connectée et l’orthodontie, les Français sont de plus en plus connectés, y compris en matière de santé : 61 % des Français interrogés seraient ainsi prêts à faire confiance à une application mobile pour contrôler l’avancée d’un traitement orthodontique.* Les seniors (55 ans et+) semblent emballés par l’idée puisqu’ils sont 86 % à être favorables à l’utilisation des nouvelles technologies pour contrôler leurs traitements médicaux* : ce n’est pas parce qu’on prend de l’âge, que les salles d’attente des cabinets médicaux doivent devenir une résidence secondaire…

Align Technology l’a bien compris et propose désormais en matière d’orthodontie, les aligners Invisalign, un dispositif de traitement révolutionnaire permettant une correction dentaire discrète, confortable et sans contraintes avec un suivi connecté. Les aligners corrigent les problèmes orthodontiques de malocclusion du patient, en déplaçant ou en maintenant chaque dent mal-positionnée vers la position souhaitée. Ils permettent de traiter une large palette de problèmes orthodontiques, des problèmes d’alignement mineurs aux cas les plus complexes. Pour un quotidien facilité et agréable, les aligners Invisalign ne se voient presque pas et sont amovibles : en cas de rendez-vous galant par exemple, mettre sa main devant sa bouche pour esquisser un sourire n’est donc plus nécessaire.

Outre une grande simplicité d’utilisation et une quasi invisibilité des aligners, un accompagnement est possible tout au long du traitement via une application gratuite, « My Invisalign Smile », disponible sur l’AppStore et GooglePlay. Un traitement qui d’ailleurs n’est pas forcément très long (certains traitements avec aligners Invisalign ne durent que 3 mois).

Les fonctionnalités de l’application sont nombreuses et offrent la possibilité de suivre l’avancée de son traitement orthodontique. Elles permettent notamment de visualiser les résultats par le biais de photos que l’utilisateur prend de lui au fur et à mesure pour constater les progrès afin de découvrir son nouveau sourire en images. A chaque renouvellement d’aligners Invisalign remis par le dentiste (en fonction de l’évolution de l’alignement des dents), le patient a la possibilité de se prendre en photo et de faire le comparatif avec les photos précédentes pour découvrir le résultat d’un point de vue visuel. Une façon ludique de suivre son traitement jusqu’au bout avec motivation et enthousiasme.  74% des personnes interrogées lors de l’étude pensent d’ailleurs que l’utilisation des nouvelles technologies peut aider les patients à être davantage impliqués dans le suivi de leur traitement. *

En outre, l’application permet une meilleure organisation et une meilleure gestion de son temps grâce à des rappels de rendez-vous avec son praticien. Autant de facilités qui permettent de mieux vivre son traitement orthodontique et d’afficher un joli sourire en toutes circonstances !

 *Enquête YouGov pour Align Technology

Les Nouvelles de PasseportSanté.net