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La varicelle est présente partout en France, prudence !

La varicelle est présente partout en France, prudence !

Le 26 avril 2018

D’après le dernier bulletin du Réseau Sentinelles, la varicelle progresse dans plusieurs régions de France. Cinq sont ainsi sont surveillance, notamment la Bourgogne-Franche-Comté.

La varicelle sous surveillance cinq régions de France

La grippe s’est éloignée mais elle a fait place à la varicelle. Et il faut prendre cette épidémie au sérieux puisqu’elle touche chaque année 700.000 malades en France. Le plus souvent bénigne, notamment chez l’enfant, la maladie peut avoir de graves complications chez l’adulte. Au total, 3.000 personnes sont ainsi hospitalisées chaque année.

Selon le dernier bulletin du Réseau Sentinelles, la varicelle progresse en ce mois d’avril dans plusieurs régions de France. Cinq font donc l’objet d’une surveillance particulière. Des foyers avec une forte activité y ont été repérés. La Bourgogne-Franche-Comté rassemble déjà 61 cas pour 100.000 habitants. C’est le double de la moyenne nationale. La Bretagne et les Hauts-de-France ont chacun signalé 50 cas pour 100.000 habitants. En Nouvelle-Aquitaine et en Normandie, la circulation du virus est moindre mais reste élevée.

Pas de traitement contre la varicelle, mais des précautions d’hygiène

Enfin, trois autres régions sont dans le viseur des autorités, car des foyers d’activité modérée ont été détectés : la Corse, l’Auvergne-Rhône-Alpes et le Grand-Est. Après une période d’incubation de 10 à 21 jours, la varicelle se manifeste principalement par une fièvre, ainsi que des éruptions cutanées rouges et qui démangent. Mais il faut évidemment éviter de se gratter, car ce sont les vésicules remplies d’un liquide clair qui propagent le virus.

Pour rappel, il n’existe pas de traitement particulier pour la varicelle. Il est conseillé d’adopter quelques précautions d’hygiène comme laver régulièrement les mains de l’enfant et lui couper les ongles. Il faut également changer souvent son lange. Des bains courts sont recommandés, mais tièdes puisque la chaleur augmente les démangeaisons. Le séchage doit être délicat (tamponner plutôt que frotter). Le pharmacien ou le médecin vous conseillera sur le choix de l’antihistaminique le plus approprié pour les démangeaisons. On évite le talc, qui provoque une macération et augmente le risque de surinfection.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Pour en savoir plus : La varicelle : comment soigner bébé et éviter la contagion ?  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

Le 25 avril 2018

L’ONG Générations Futures a réclamé mardi 24 avril la suspension de l’utilisation des pesticides SDHI qui se retrouvent dans la nourriture, après l’alerte lancée par des scientifiques sur les risques potentiels de ces produits pour l’homme.

Des pesticides dangereux présents dans les fruits et céréales

Dans une tribune publiée dans Libération, le 15 avril,  des chercheurs (CNRS, INRA, Inserm) ont pointé du doigt les pesticides SDHI, utilisés selon eux « à grande échelle » en agriculture pour détruire les moisissures qui se développent sur les céréales ou les fruits. Suite à ces révélations, l’ONG Générations Futures a, elle, demandé ce mardi 24 avril la suspension de l’utilisation d’une classe de fongicides qui se retrouvent dans la nourriture.

Pour rappel, les SDHI sont des fongicides qui bloquent la respiration des moisissures, ce qui entraîne leur mort. Ils peuvent être directement incorporés sur les semences ou pulvérisés de manière préventive ou curative sur les plantes cultivées. En France, plus de 70 % des surfaces en blé sont traitées avec ces produits chimiques. Ainsi, des produits alimentaires et chimiques que nous ingérons ensuite sont donc contaminés.

Des produits responsables d’encéphalopathies ou de tumeurs du système nerveux

Mais, chez l’homme, ces produits ont de terribles conséquences. Ainsi, certaines mutations de la succinate déshydrogénase sont responsables de maladies dont les encéphalopathies sévères chez les enfants, les tumeurs du système nerveux au niveau de la tête, du cou, ou des zones thoraciques, pelviennes ou abdominales, mais aussi des cancers du rein ou du système digestif. Les scientifiques ont aussi constaté que le succinate peut s’accumuler, modifier la structure de l’ADN et donc créer des anomalies épigénétiques. Le dérèglement de ces gènes peut être responsable de cancers et tumeurs. 

Les SDHI sont donc présents dans notre alimentation. Pour les chercheurs, il est nécessaire de réaliser des études indépendantes sur ces produits, menées par des organismes aucunement liés aux industriels du secteur. Par le passé, d’autres pesticides ayant un impact sur la respiration cellulaire ont été progressivement abandonnés car jugés trop dangereux pour l’homme. Les SDHI ont ainsi été lancés sur le marché, en guise de solution alternative, en 2009…

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Savoir quels sont les aliments les plus contaminés aux pesticides 

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Livre « Le Guide de la rénovation HEUREUSE »

« Le Guide de la rénovation heureuse » (Éditions Trécarré, mars 2018) du journaliste Jean-Benoît Nadeau et de l’architecte Paul Bernier, n’est pas un manuel de bricolage.

Il « prépare plutôt à maîtriser le projet de rénovation — petit, moyen ou grand – dans son ensemble », à « bien planifier et réussir ses rénos sans y perdre sa santé, sa chemise ou son couple ! »

« Tout y est » afin de « planifier et de mener à bien cette entreprise dans la joie et l’harmonie » : « de l’idée au plan, en passant par le financement, l’embauche de l’entrepreneur, la surveillance de chantier et le dépannage en cas de problème. »

En plus de son métier de journaliste, Jean-Benoît Nadeau a effectué une dizaine de projets de rénovation chez lui, rapporte Le Devoir. Il a rédigé le livre qu’il aurait aimé avoir entre les mains lors de ces rénovations.

« Remarquez que je ne parle pas de rénovation joyeuse », écrivait-il en 2016 dans l’Actualité. « Chaque réno est unique par son ampleur et sa nature, mais toutes viennent avec des imprévus, de la saleté, des contraintes budgétaires, des choix douloureux à faire… et toutes constituent une grande épreuve dans la vie d’un couple ! Je dis rénovation heureuse parce que j’ai toujours su éviter le malheur suprême : le chantier-qui-ne-finit-jamais ! Un de mes amis a passé 10 ans dans des travaux qui devaient à l’origine durer trois mois. »

Plus des trois quarts du livre sont consacrés aux étapes préalables aux travaux en tant que tels. « La planification, ce n’est pas juste le plan, c’est toute une série de questions auxquelles il faut répondre soi-même », précise le journaliste.

« En étant architecte, et en faisant beaucoup de projets résidentiels, je m’apercevais que je faisais toujours les mêmes mises en garde et que les clients avaient toujours les mêmes étonnements, autant concernant les délais que le coût des choses », a expliqué Paul Bernier au Devoir. « Avec le livre, les gens voient à l’avance le chemin qu’ils vont parcourir ».

« Un projet réussi suppose que l’on ait passé autant de temps à le préparer qu’à l’exécuter », explique-t-il. « Le chantier lui-même ne représente qu’un quart du temps total », estime-t-il.

Les auteurs constatent que beaucoup de clients ont une impression de facilité. Les émissions de téléréalité pourraient y contribuer.

« Il y a une sorte de pensée magique qui existe partout dans la population et, en fait, soit on en est terrifié, soit on a des idées complètement irréalistes. Les gens ont peur de la rénovation, mais dès qu’ils décident d’en faire, ils tombent dans la pensée magique, peut-être par manque de compétences, peut-être par désir que ça aille le plus vite possible, puis ils sont surpris que ça prenne plus de temps et que ça coûte plus cher, surtout quand c’est mal planifié », lance M. Nadeau.

Le livre présente notamment une série de renseignements légaux. « Ces avis sont très difficiles à rassembler parce qu’ils relèvent d’informations de différents organismes, de la Régie du bâtiment, de la Commission de la construction ou encore de l’Office de la protection du consommateur, tout est éparpillé et nous avons été les premiers à rassembler ça dans un livre », explique Jean-Benoît Nadeau.

Psychomédia avec sources : Éditions Trécarré, Le Devoir.
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Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Le 23 avril 2018

511.000 euros. C’est la somme totale à laquelle l’hôpital de Falaise, dans le Calvados, a été condamné pour fautes par le tribunal administratif de Caen.

L’accouchement par césarienne décidé trop tard 

La Justice a considéré que les séquelles neurologiques d’un enfant né en décembre 2009 ont été provoquées par des négligences et erreurs de diagnostic du personnel hospitalier.

En étudiant les différents examens réalisés sur la mère arrivée à l’hôpital pour accoucher, les experts mandatés par la Justice ont en effet estimé que la décision de réaliser une césarienne a été prise trop tard.

De moins en moins de troubles neurologiques post-naissance

L’enfant est en effet né à minuit, alors que les enregistrements du rythme cardiaque de l’enfant montraient qu’il était en difficulté dès 20h20. Or, l’obstétricien qui a réalisé la césarienne en urgence n’a été prévenu du problème qu’à 23h.

Aujourd’hui, l’enfant dont il est question dans cette affaire est lourdement handicapé, et a besoin de soins permanents. Les parents de l’enfant recevront 372.000 euros d’indemnités de l’hôpital, mais la Caisse primaire d’assurance maladie, qui s’était associée à la procédure, sera elle aussi indemnisée à hauteur de 135.000 euros. 

Il faut cependant noter que ce genre de cas diminue d’année en année. Il y a 20 ans, un enfant sur 465 souffrait de troubles neurologiques à la naissance. Aujourd’hui, c’est un enfant sur 550.

Jean-Baptiste Giraud

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Les erreurs médicales aux urgences de l’AP-HP considérablement réduites par certaines mesures (France)

Le risque d’erreur médicale aux urgences est réduit de 40 % lorsqu’ont lieu, entre médecins, des vérifications croisées systématiques et régulières, montre une étude française publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine en avril.

Promue par l’AP-HP, l’étude a été menée dans six services d’urgences, dont cinq de l’AP-HP (Avicenne, Lariboisière, Hôpital européen Georges-Pompidou, Saint-Antoine et Tenon) et le centre hospitalo-universitaire Grenoble-Alpes.

« Dans les services d’accueil des urgences, les médecins sont souvent amenés à suivre plusieurs patients en même temps et à prendre rapidement des décisions à partir d’informations ou de résultats encore partiels. Ils sont donc particulièrement exposés au risque d’erreur médicale », souligne le communiqué de l’AP-HP.

Une première étude en 2013 a évalué à 10 % le taux d’erreur médicale aux urgences.

Les erreurs médicales sont classées en fonction de leur gravité :

  • l’événement indésirable sans conséquence sur la santé du patient (ou « Near Miss ») ;

  • l’événement indésirable grave entraînant des dommages temporaires ou définitifs pour le patient (réaction transitoire, prolongation d’hospitalisation, séquelle définitive…).

« Ces erreurs peuvent avoir des origines diverses : erreur de diagnostic ou de posologie d’un traitement, retard de prise en charge, réalisation d’un examen complémentaire non indiqué… »

Dans le cadre de cette étude, coordonnée par le Dr Yonathan Freund, du service d’accueil des urgences de l’hôpital de Pitié-Salpêtrière AP-HP et de la faculté de médecine de la Sorbonne, « 1680 dossiers de patients pris en charge dans six services d’accueil d’urgence ont été tirés au sort et analysés afin de détecter d’éventuelles erreurs médicales ou événements indésirables ».

« Le taux d’erreur médicale recensé était de 10,7 % dans le groupe contrôle (soit 90 erreurs médicales recensées pour 840 dossiers de patients étudiés) contre 6,4 % dans le groupe où des vérifications croisées régulières avaient été réalisées (soit 54 erreurs médicales relevées dans 840 dossiers de patient étudiés). Ces vérifications croisées ont consisté pour les médecins à se retrouver trois fois par jour, pendant une dizaine de minutes, deux par deux, afin d’échanger sur l’état de santé et la prise en charge de leurs patients.

55 % des erreurs médicales relevées étaient sans gravité pour les patients.

Un peu plus des deux tiers des événements indésirables graves recensés ont entraîné des dommages temporaires ou ont nécessité une hospitalisation ou sa prolongation ; le tiers restant des EIG ont conduit à des dommages définitifs.

On note une réduction relative de 40 % des erreurs médicales (plus particulièrement une diminution de 47 % des erreurs sans gravité et de 29 % des événements indésirables graves) lorsque des vérifications croisées systématiques sont faites entre les médecins. »

« Ces vérifications croisées sont déjà pratiquées par certains services d’urgences de l’AP-HP, de façon formalisée ou non », précise le communiqué. « L’AP-HP envisage de diffuser des recommandations visant à les étendre à l’ensemble de ses services d’urgence.

Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AP-HP, JAMA Internal Medicine.
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Cannabis : La France a légalisé le THC par erreur

Le 23 avril 2018.

Un chercheur canadien a révélé une faille dans le code de Santé publique français légalisant le principal composant psychoactif de la plante de cannabis, le delta 9-tétrahydrocannabinol (THC).

Le principal psychotrope du cannabis légal depuis plus de dix ans en France

Selon une information révélée par Libération, le tétrahydrocannabinol (plus connu sous l’acronyme THC), le principal composant psychoactif du cannabis, était légal depuis plus de dix ans dans l’Hexagone ! On apprend ainsi qu’un article du Code de Santé publique autorise l’usage de cette molécule sous certaines formes. Pour rappel, le THC est notamment à l’origine de la rougeur des yeux en cas de consommation, des sensations de fatigue, de somnolence, de faim et d’euphorie. 

Renaud Colson, maître de conférences à l’université de Nantes et chercheur à l’Institut universitaire sur les dépendances de Montréal, au Canada, a remarqué cette subtilité dans la législation française. Tout commence en 2004 lorsque le code de Santé publique autorise l’utilisation du « delta -9 — tétrahydrocannabinol de synthèse ».

Le THC pourrait être utilisé dans des produits tels que les tisanes

Ainsi, selon le maître de conférence, le texte d’origine a d’abord autorisé le produit de synthèse en 2004, permettant ainsi l’importation de certains médicaments comme le Marinol, utile dans le traitement du sida et du cancer. Puis une mise à jour du texte en 2007 a supprimé la mention, autorisant le THC sous sa forme naturelle. Le chercheur de s’interroger sur la nature réelle de cette petite erreur. 

Il se demande s’il s’agissait vraiment d’une erreur ou si le gouvernement pensait ouvrir une voie plus large à une médication à base de THC en France. S’il est autorisé à la consommation dans sa forme naturelle, il se pourrait qu’il soit utilisé de la même façon que le cannabidiol (CBD), un autre principe actif de la plante de cannabis que l’on retrouve légalement sous forme de tisanes, liquide pour cigarettes électroniques, huiles, baumes cosmétiques ou encore gélules. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

Lire aussi : Cannabis thérapeutique, quelles utilisations ?

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La consultation chez le psychologue sera remboursée en Belgique

En Belgique, la ministre de la Santé, Maggie De Block, a annoncé un budget annuel de 22,5 millions d’euros pour le remboursement des soins psychologiques dès le 1er octobre, dans un entretien accordé au Soir le 21 avril.

« D’ici la fin de l’année, nous allons mettre en place le premier système de remboursement des soins psychologiques. C’est le résultat d’un très long travail avec le nouveau Conseil fédéral des soins de santé mentale, avec les mutuelles, avec l’Inami », a-t-elle déclaré.

« Il s’agira de rembourser un traitement de courte durée chez un psychologue ou un orthopédagogue clinicien au sein d’un cadre multidisciplinaire », a-t-elle précisé.

La ministre reconnaît qu’il s’agit « d’un premier pas », et ajoute qu’il « faudra rapidement injecter plus d’argent ».

« Le remboursement prévu pourra venir en complément de ce que les assurances complémentaires des mutuelles prennent parfois en charge », a-t-elle précisé.

En mars, a été validée une réforme de la psychothérapie qui limite le droit d’exercice aux diplômés universitaires en médecine, en psychologie clinique et en orthopédagogie clinique.

« Il faut un certain niveau – c’est-à-dire, comme en France, un master de niveau universitaire – pour prodiguer des soins de santé mentale », explique la ministre. « Dans le cas contraire, c’est dangereux pour les gens. »

Pour plus d’informations sur la psychothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Soir, Journal du médecin.
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Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Le 16 avril 2018.

Les pollens se multiplient en France et, cette semaine, le Réseau national de surveillance aérobiologique lance une alerte rouge dans de nombreux départements.

Alerte rouge aux pollens de bouleaux et de platanes

Alerte rouge pour les personnes souffrant d’allergies aux pollens ! Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) indique que les pollens « explosent » sur tout le territoire français et devraient faire de nombreuses victimes. Selon le dernier bulletin de l’organisme de surveillance, ce sont les pollens de bouleaux et de platanes qui coloreront, cette semaine, la carte de vigilance.

« La France est coupée en deux avec les pollens de bouleaux qui envahissent le Nord et les pollens de platanes qui gagneront du terrain au sud », indique le bulletin du RNSA, ajoutant également que « les pollens de frêne sont en forte augmentation sur l’ensemble du territoire avec un risque d’allergie élevé ».

Quelques réflexes à adopter pour éviter les allergies aux pollens

À ce cocktail s’ajouteront également les pollens de charme qui, sur tout le territoire, seront de plus en plus présents « avec un risque d’allergie pouvant atteindre le niveau élevé », précise encore le RNSA. Ces prochains jours, la circulation des pollens sera largement favorisée par les conditions météorologiques dignes d’un printemps qui s’installe et l’anticyclone qui règnera en France devrait favoriser la pollinisation des arbres.

Les personnes qui souffrent d’allergies doivent donc adopter certains gestes pour se protéger et le RNSA recommande, par exemple, d’éviter d’aérer son logement dans la journée, mais plutôt lorsque le soleil est couché. De la même manière, rouler fenêtres fermées en voiture permet d’éviter le contact avec les pollens. Si vous êtes allergique, vous pouvez également vous rincer les cheveux à l’eau claire le soir, cela contribuera à limiter vos symptômes.

Gaëlle Latour

À lire aussi Les allergies croisées entre pollens et aliments

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Livre « Curieuses histoires d’apothicaires » : la pharmacie au cours des siècles au Québec

« Curieuses histoires d’apothicaires » (Septentrion, 2018) de Gilles Barbeau, professeur à l’Université Laval, retrace l’histoire de la pharmacie au Québec, éclairant aussi notamment l’histoire de la botanique médicale.

L’auteur se souvient, a-t-il narré au Devoir, « d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche ».

« Ma grand-mère ramassait aussi des plantes médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la botanique médicale. »

En 1700, apprend-on, un médicament populaire était l’« onguent divin », un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé « Remèdes universels pour les pauvres gens », retrace l’auteur, soulignant que « les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique ».

L’auteur retrace les apports d’apothicaires (l’ancêtre du pharmacien) connus tels que Louis Hébert, leurs théories et leurs remèdes. La théorie antique dite des humeurs notamment va longtemps dominer les usages de la pharmacie.

Parmi les plantes faisant partie de l’histoire, on trouve notamment l’achillée millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

« La centaurée et la rose trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’ail, l’aloès, les graines de pavot, l’aubépine, la camomille, la mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. »

L’auteur enseigne l’histoire de la pharmacie à l’Université du troisième âge de Québec (UTAQ) et à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval. Il est lauréat en 2017 du Prix Parmentier décerné par la Fédération internationale d’histoire de la pharmacie.

Livre : « Encyclopédie de la cuisine de Nouvelle-France »

Psychomédia avec sources : Septentrion, Le Devoir.
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Arrêt cardiaque : à Lyon, le SAMU utilise la circulation extracorporelle

Arrêt cardiaque : à Lyon, le SAMU utilise la circulation extracorporelle

Tout comme le SAMU de Paris, les urgentistes du SAMU de Lyon peuvent désormais poser une circulation extracorporelle sur un patient en arrêt cardiaque directement sur les lieux de l’accident. Ils ont déjà pu sauver des vies grâce à cette nouvelle technique.

L’ECMO utilisé par le SAMU

En cas d’arrêt cardiaque, le SAMU de Lyon déploie désormais une machine assurant deux fonctions : la pompe cardiaque et l’oxygénateur pulmonaire. Il est utilisé directement sur le site d’intervention. Cette technique de réanimation en dehors de l’hôpital a d’abord été testée par le SAMU de Paris. Désormais, les urgentistes lyonnais peuvent également faire y appel et permettre ainsi à certains patients, victimes d’arrêt cardiaques et réfractaires à la réanimation classique, de « ressusciter ». 

Pour rappel, l’ECMO (Extra Corporeal Membrane Oxygenation) veino-artérielle est une technique de circulation extracorporelle qui détourne la circulation sanguine grâce à une machine assurant à la fois le rôle de pompe cardiaque et d’oxygénateur pulmonaire. Cette technique a longtemps été réservée aux blocs de chirurgie cardiaque pour assurer l’oxygénation du cerveau pendant les opérations à cœur ouvert lorsque le muscle cardiaque est momentanément arrêté, le temps de l’intervention.

Les urgentistes de Lyon ont pu réanimer 4 patients

En 2012, les médecins du SAMU parisien ont testé le dispositif directement sur le lieu de l’arrêt cardiaque. « Sur une population d’arrêts cardiaques sélectionnés comme étant potentiellement de bon pronostic neurologique, les résultats sont désormais au rendez-vous avec une survie sans séquelle de 35% », explique à La Dépêche les professionnels des Hospices Civils de Lyon.

Depuis le début du partenariat de Paris avec le SAMU de Lyon, en septembre 2017, les cinq urgentistes de la ville qui ont été formés à cette technique ont pu réanimer 4 patients sur 15, sans séquelle au cerveau, ce qui représente 30 % de réussite. Ce dispositif, unique au monde, interpelle les médecins des autres pays, notamment ceux des villes de Londres et Barcelone qui pourraient tester également la technique sur les patients.

À lire aussi : Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir

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