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La lumière bleue (LED) liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate

L’exposition nocturne à la lumière bleue est liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate, selon une étude européenne menée sous la direction du Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Le spectre de lumière naturelle se compose d’un ensemble de longueurs d’onde correspondant à des couleurs. La lumière bleue nocive correspond aux longueurs d’onde comprises entre 380 et 500 nm.

Présente dans la lumière naturelle, la lumière bleue est abondamment produite par les écrans, ainsi que par les systèmes d’éclairage à LED.

Les chercheurs ont analysé des données concernant 4 000 personnes âgées de 20 à 85 ans, vivant dans 11 régions d’Espagne, atteints ou non du cancer du sein et de la prostate.

Ils ont évalué leur exposition nocturne à la lumière intérieure au moyen de questionnaires et leur exposition à la lumière extérieure au moyen d’images prises depuis la Station spatiale internationale.

Les personnes qui étaient exposées à une plus grande quantité de lumière bleue avaient un risque 1,5 fois plus élevé de cancer du sein et 2 fois plus élevé de cancer de la prostate.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le travail de nuit comme probablement cancérogène pour les humains, souligne Manolis Kogevinas qui a dirigé l’étude.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, Environmental Health Perspectives.
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Câjoler un nourrisson influence son ADN

Câjoler un nourrisson influence son ADN

Le 1er mai 2018.

Une étude américaine vient de démontrer le lien entre l’attention portée à un nourrisson et les effets sur son ADN et sa santé future. 

L’ADN du nourrisson influencé par le comportement des parents

On savait qu’un bébé câjolé était un enfant heureux ! On sait désormais, grâce à une étude américaine menée par des chercheurs de l’université de San Francisco, que l’attitude et la qualité de la relation des parents envers leur nourrisson influencent concrètement son ADN. De manière plus précise, l’étude explique que ces interactions de la naissance jusqu’au sevrage (autour de six mois) peuvent modifier « la structure même de l’ADN des cellules cérébrales ». 

C’est donc la « répartition et le nombre de gènes sur le brin d’ADN » qui peut changer selon l’environnement du tout-petit. On ne connaît pas encore les conséquences précises sur les bébés privés de ces attentions mais on sait déjà que les câlins et les soins effectués par l’entourage du bébé jouent sur sa santé psychologique et son stress futurs.

Des expériences sur les bébés souris

Les chercheurs estiment également que l’adaptation à l’environnement, la dépression et la schizophrénie pourraient être liées à ces modifications de l’ADN des premiers mois de vie d’un enfant. Ils se sont assurés également que ces changements n’étaient pas héréditaires, et ce, notamment grâce à leurs expériences sur plusieurs souris et leurs petits. Deux groupes de souris ont été étudiés : le premier comportait des mères souris très protectrices et attentionnées.

Dans le second groupe en revanche, les mères souris étaient moins prévenantes envers leurs petits souriceaux. Ils ont aussi échangé les petits d’un groupe à l’autre pour constater les mêmes changements. Résultats, les nouveau-nés souris les plus choyés comptent moins de « gènes sauteurs », c’est-à-dire des gènes qui se dupliquent, se copient-collent, plusieurs fois sur un brin d’ADN : c’est la rétrotransposition. L’ADN des souriceaux choyés reste stable, mais celui des bébés délaissés se modifie.

Maylis Choné

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La varicelle fait un retour en force

whitesessions/Pixabay

La varicelle est une maladie très contagieuse. Elle est le plus souvent bénigne chez l’enfant, mais les risques de complications sont importants chez le nourrisson et chez les personnes fragiles.

Comme chaque année à la même époque, elle fait un retour remarqué comme le soulignent les médecins du Réseau Sentinelles Inserm dans leur dernier bulletin épidémiologique. L’activité est d’ailleurs jugée modérée selon les informations collectées auprès de 1300 médecins généralistes répartis un peu partout en France Métropolitaine.

Ainsi la semaine dernière en France l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 31 cas pour 100 000 habitants. 8 foyers d’activité régionale ont été notés.

– Activité forte Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Hauts-de-France,  Nouvelle-Aquitaine et Normandie

– Activité modérée Corse, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est

Rappelons pour l’occasion que la varicelle est maladie virale très contagieuse qui touche principalement les enfants. Même si elle est généralement bénigne, elle peut parfois entraîner des complications en particulier lorsqu’elle survient à l’âge adulte. Dans la plupart des cas il s’agit de complications d’ordre respiratoire. la varicelle peut également se révéler redoutable chez les femmes enceintes et entraîner un risque pour l’embryon ou le foetus.

Si la vaccination n’est pas recommandée de façon systématique, elle reste préconisée pour des personnes en contact avec des sujets immunodéprimés et chez certains professionnels de santé.

Varicelle : le vaccin

En France, la vaccination généralisée contre la varicelle des enfants de plus de 12 mois n’est pas recommandée. Les recommandations actuelles de vaccination concernent les personnes sans antécédent de varicelle ou dont l’histoire est douteuse, dans les circonstances suivantes : adolescents de 12-18 ans, femmes en âge de procréer, adolescents et adultes en contact avec un cas, professionnels de santé et professionnels en contact avec la petite enfance, personnes en contact étroit avec des personnes immunodéprimées et enfants candidats receveurs à une greffe d’organe solide. Un contrôle sérologique préalable à la vaccination peut (ou doit selon les circonstances) être effectué (source Santé Publique France)

Le vaccin contre la varicelle c’est 2 doses espacées de quatre à huit semaines ou de six à dix semaines, selon le vaccin utilisé. Aucun Un rappel est le renouvellement de l’administration d’un vaccin, destiné à maintenir un bon niveau de protection. » data-original-title>rappel n’est nécessaire.

La varicelle en quelques chiffres

Chaque année, en France, près de 700 000 cas de varicelle sont recensés.

– plus de 90 % des cas surviennent chez des enfants de moins de 10 ans ;
– environ 3 000 hospitalisations ;
-20 décès (70 % des personnes décédées ont plus de 10 ans) ;
– plus de 90 % de la population est immunisée après l’âge de 10 ans.

Pour limiter les risques de transmission

– apprenez à votre enfant, lorsqu’il éternue ou tousse, à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable. S’il n’a pas de mouchoir, apprenez-lui à se couvrir la bouche et le nez avec sa manche (au niveau du pli du coude) ;
– à partir de deux ans, apprenez à votre enfant à se laver les mains correctement et fréquemment ;
– quand vous lui lavez les mains, pensez à frotter entre ses doigts ;
– coupez souvent ses ongles pour qu’ils restent propres ;
– lavez-vous les mains à l’eau et au savon, avant et après chaque contact avec votre enfant;
– n’échangez pas les biberons, les sucettes et les couverts au sein de votre famille ; nettoyez-les et séchez-les tout de suite après les avoir utilisés ;
– évitez d’embrasser votre enfant et dissuadez-en ses frères et sœurs ;
– aérez la chambre de votre enfant tous les jours et maintenez une température à 19 °C ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que les lésions soient au stade de croûtes ;
– évitez d’emmener votre enfant dans des lieux publics (transports en communs, centres commerciaux, hôpitaux…) ;
– évitez que votre enfant malade ne s’approche trop près de personnes fragiles : malades, femmes enceintes.

Quelques conseils pratiques si votre enfant souffre de la varicelle

– prenez rendez-vous chez votre médecin ;
– informez la crèche, la personne qui garde votre enfant, l’établissement scolaire ou votre lieu de travail afin que des mesures puissent être prises pour les personnes à risque (femmes enceintes…) ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que la varicelle en soit au stade de croûtes ;
– prenez soin de la peau de votre enfant pour éviter le grattage des boutons et prévenez les surinfections avec des règles d’hygiène appropriées :
– utilisez un savon doux pour laver votre enfant ; lavez fréquemment ses mains,
– séchez soigneusement en tamponnant la peau de votre enfant après la douche ou le bain et évitez de frotter,
– coupez ses ongles et brossez-les au savon. En cas de grattage, les cloques pourraient s’infecter et laisser des cicatrices,
– essayez, éventuellement de lui faire porter des gants,
– n’utilisez jamais de talc, poudres ou crèmes : ils favorisent les surinfections,
– utilisez un antiseptique liquide local (demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin).

Crédit/Source Ameli.Fr

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PMA en Espagne : une offre « satisfait ou remboursé »

PMA en Espagne : une offre « satisfait ou remboursé »

Le 30 avril 2018.

Nombreuses sont les femmes qui décident de partir à l’étranger pour avoir recours à une procréation médicalement assistée (PMA). Certaines cliniques en profitent pour faire des offres plutôt surprenantes.

Un bébé garantit dans les 24 mois

En France, une femme célibataire ou en couple avec une autre femme ne peut pas avoir accès à la PMA. Si elle souhaite avoir un bébé grâce à ce procédé, elle doit donc se rendre à l’étranger. L’une des destinations les plus prisées est l’Espagne. Là-bas, la situation conjugale des femmes n’est pas un critère qui entre compte. La PMA est devenue un marché très lucratif et les cliniques cherchent donc à être le plus attractives possible.

C’est le cas de l’Institut Valencien de l’Infertilité (IVI). Selon nos confrères du Parisien, cette clinique s’engage à rembourser les femmes qui n’arriveront pas à avoir un bébé dans un délai maximum de 24 mois. Un défi rendu possible grâce à son nouveau programme baptisé « IVI Baby ». Spécialisée dans la médecine reproductive, cette clinique fait partie d’un groupe présent dans 13 pays à travers le monde aujourd’hui.

L’Espagne plus souple en matière de législation

« Avec IVI Baby, vous aurez votre bébé à la maison dans un délai maximum de 24 mois », peut-on lire sur le site de la clinique. Un slogan qui met un peu mal à l’aise tant il ressemble à un message publicitaire. Le service médical semble avoir laissé place à une simple prestation de service. C’est « satisfait ou remboursé » ! Ce genre de coup marketing est encore inimaginable en France mais cela pourrait évoluer dans les années à venir.

En France, si on a dépassé un certain âge ou si après quatre tentatives de fécondation in vitro (FIV) on n’est pas parvenu à avoir un bébé, on n’a plus accès à la PMA. Mais la révision de la loi Bioéthique qui sera discutée en 2019 à l’Assemblée pourrait changer la donne. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est d’ores et déjà prononcé en faveur de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. 

Marine Rondot

Lire : 9 raisons de ne pas se précipiter vers une PMA (procréation médicalement assistée)

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Trois techniques comparées pour faire des rêves conscients

Une combinaison de techniques augmente les chances de faire des rêves lucides, dans lesquels l’on est conscient de rêver et l’on peut contrôler l’expérience du rêve, selon une étude publiée en décembre 2017 dans la revue Dreaming.

Bien qu’il existe de nombreuses techniques pour induire des rêves lucides, les études précédentes ont fait état de faibles taux de réussite, ce qui empêche les chercheurs d’étudier les bénéfices potentiels et les applications du rêve lucide, soulignent les auteurs.

Denholm J. Aspy de l’École de psychologie de l’Université d’Adélaïde et ses collègues ont mené cette étude avec 47 participants assignés à trois groupes pour examiner l’efficacité de différentes techniques d’induction du rêve lucide :

  1. le test de réalité, qui consiste à se demander souvent si l’on est en train de rêver ou non ;

  2. le réveil, qui consiste se réveiller après 5 heures de sommeil, à rester éveillé pendant une courte période, puis à se rendormir pour entrer dans une période de sommeil paradoxal, au cours de laquelle les rêves sont plus susceptibles de se produire ;

  3. l’« induction mnémonique des rêves lucides », qui consiste à se réveiller après 5 heures de sommeil et à développer l’intention de se rappeler d’être conscient des prochains rêves avant de se rendormir, en répétant la phrase : « La prochaine fois que je rêve, je me rappellerai que je rêve » et en s’imaginant aussi dans un rêve lucide.

Dans l’ensemble, les participants ont obtenu un taux de réussite à avoir des rêves lucides de 17 %, ce qui est beaucoup plus élevé comparativement à une semaine de référence où ils ne pratiquaient aucune technique. Parmi ceux qui se sont rendormis dans les 5 minutes après avoir complété la technique d’induction mnémonique, le taux de réussite était beaucoup plus élevé, soit près de 46 % des tentatives.

La technique fonctionne selon le principe de la « mémoire prospective », qui est la capacité de se souvenir de faire des choses dans le futur. En répétant une phrase disant que l’on se souviendra d’être conscient d’être en train de rêver, cela forme une intention dans l’esprit, explique le chercheur.

Les rêves lucides n’ont pas eu d’effet négatif sur la qualité du sommeil, souligne-t-il.

« Ces résultats nous rapprochent de la mise au point de techniques d’induction du rêve lucide très efficaces qui permettront d’étudier les nombreux bénéfices potentiels du rêve lucide, tels que le traitement des cauchemars et l’amélioration d’aptitudes et de capacités physiques par le biais de répétitions dans l’environnement du rêve lucide », dit le Dr Aspy.

La même équipe de recherche a publié, en mars 2018, une étude selon laquelle une vitamine aiderait à mieux se souvenir de ses rêves.

Pour plus d’informations sur les rêves, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Adelaide.
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Une vitamine pour mieux se rappeler de ses rêves

Une vitamine pour mieux se rappeler de ses rêves ? C’est ce que suggère une étude australienne publiée dans la revue Perceptual and Motor Skills.

La littérature scientifique rapporte des observations anecdotiques et quelques résultats d’études préliminaires suggérant que des doses modérées à élevées de vitamine B6 pourraient favoriser les rêves, rapportent les chercheurs.

Les effets de la vitamine B6 pourraient être dus à son rôle comme cofacteur dans la conversion du L-Tryptophane en 5-Hydroxytryptophane (5-HTP), et dans la conversion du 5-HTP en sérotonine. Des études ont suggéré qu’un niveau élevé de sérotonine pendant les premières heures de sommeil supprime le sommeil paradoxal, le stade du sommeil associé au plus grand taux de rappel des rêves. Ceci peut causer un effet de rebond dans les dernières heures de sommeil, caractérisé par un sommeil paradoxal plus important et une activité de rêve intensifiée.

Une autre hypothèse est que la vitamine B6 provoque des troubles du sommeil et davantage d’éveils ce qui permet de mieux se rappeler les contenus des rêves à court terme et de les transférer dans la mémoire à long terme. (Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves plus que d’autres ?)

Denholm Aspy de l’École de Psychologie de l’Université Adélaïde et ses collègues ont mené cette étude randomisée en double aveugle avec 100 participants qui ont pris soit une dose élevée (240 mg) de vitamine B6, soit un complexe de vitamines B, soit un placebo, avant le coucher pendant 5 jours consécutifs. Au réveil, ils remplissaient différents questionnaires d’évaluation du rappel.

La vitamine B6 améliorait le rappel des rêves comparativement au placebo. Alors que le rappel n’était pas plus fréquent et que le nombre de rêves rappelés n’était pas plus élevé, la quantité de contenu dans les rêves que les participants se souvenaient était 64 % plus élevée chez ceux ayant pris la vitamine B6.

Celle-ci n’affectait pas la vivacité, la bizarrerie ou la couleur des rêves, et n’affectait pas d’autres aspects des habitudes de sommeil (suggérant que le meilleur rappel n’était pas dû aux réveils plus fréquents).

Avant de prendre les compléments de B6, plusieurs des participants se souvenaient rarement de leurs rêves, mais ils rapportaient des améliorations à la fin de l’étude. « Il semble qu’à mesure que le temps passait, mes rêves étaient de plus en plus clairs et plus faciles à retenir. Je n’ai pas non plus perdu de fragments au fil de la journée », a rapporté par exemple l’un des participants.

Par contre, ceux qui ont reçu un complexe de vitamine B rapportaient une moins bonne qualité de sommeil et une plus grande fatigue au réveil, ce qui confirme des études précédentes.

La supplémentation en vitamine B6 avant le coucher pourrait exacerber les troubles du sommeil liés au sommeil paradoxal, comme le trouble du comportement en sommeil paradoxal, mettent en garde les chercheurs. Les personnes atteintes de ces troubles devraient éviter de prendre des suppléments de vitamine B6 avant d’aller au lit, et des recherches plus poussées sur cette question s’imposent.

La vitamine B6, rappellent les chercheurs, se trouve dans plusieurs aliments, dont les céréales à grains entiers, les légumineuses, les fruits (comme la banane et l’avocat), les légumes (comme les épinards et les pommes de terre), le lait, le fromage, les œufs, la viande rouge, le foie et le poisson.

« Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les effets de la vitamine B6 varient en fonction de la quantité obtenue à partir de l’alimentation. Si la vitamine B6 n’est efficace que pour les personnes ayant un faible apport alimentaire, ses effets sur les rêves peuvent diminuer avec une supplémentation prolongée », souligne le Dr Aspy.

Ces résultats ont des implications en ce qui concerne les rêves lucides, souligne le chercheur.

« Le rêve lucide, qui consiste à avoir conscience, pendant le rêve, que l’on est en train de rêver, a de nombreux avantages potentiels, dit-il. Par exemple, il peut être possible d’utiliser le rêve lucide pour surmonter les cauchemars, traiter des phobies, résoudre les problèmes de façon créative, affiner les habiletés motrices et même aider à la réadaptation après un traumatisme physique. »

« Pour avoir des rêves lucides, il est très important de pouvoir d’abord se souvenir régulièrement de ses rêves. Cette étude suggère que la vitamine B6 pourrait être un moyen d’aider à avoir des rêves lucides. »

Pour plus d’informations sur les rêves, voyez les liens plus bas.

(1) Natasha A. Madden et Paul Delfabbro.

Psychomédia avec sources : University of Adelaide, Perceptual and Motor skills.
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Nouveau rappel de lait infantile : le lait Prémibio

Nouveau rappel de lait infantile : le lait Prémibio

Le 27 avril 2018

Après le scandale des laits contaminés produits par Lactalis, c’est une autre marque de lait infantiles qui est concernée par un risque de contamination par des bactéries.

Un rappel de lait infantile à titre préventif

En l’occurence, il s’agit du lait de la marque Prémibio, le lait Prémilait 1er âge. Le risque de contamination en question est assez grave, puisqu’il s’agit d’entérobactéries, qui peuvent provoquer de graves infections, comme des méningites, et même, des septicemies.

L’entreprise a déterminé quel était le lot de lait pour bébé concerné. Il s’agit des laits du lot 257, dont la date limite d’utilisation est le 14/09/2020. En tout, 2.000 boîtes seraient concernées par le rappel préventif.

Renforcement des contrôles sanitaires sur les laits pour bébés

L’enteprise tient à signaler que pour l’instant, aucun cas d’enfant malade n’a été rapporté : c’est donc un rappel à titre préventif. La bactérie aurait été décelée lors d’un contrôle aélatoire sur des stocks témoins de lait infantile, contrôle réalisé par les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Vendée. 

Les contrôles ont en effet été renforcés, depuis le scandale qui a frappé les laits infantiles produits par Lactalis. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Alimentation du nourrisson : les règles d’or  

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Syndrome de fatigue chronique : importante conférence internationale à Montréal

Une importante conférence internationale sur le syndrome de fatigue chronique, aussi appelé encéphalomyélite myalgique, se tiendra à Montréal, au CHU Sainte-Justine, du 2 au 5 mai 2018.

La conférence réunira 250 chercheurs et professionnels de la santé de diverses disciplines « afin d’élaborer un programme de recherche international pour cette maladie invalidante, pour laquelle il n’existe pas de cause connue ou de traitement efficace ».

Cette conférence intervient à un moment où la recherche sur cette maladie n’a jamais été aussi effervescente. Le domaine reçoit de plus grands financements publics et privés, plusieurs initiatives visent à coordonner les efforts de recherche et le domaine attire de plus en plus de chercheurs de grande renommée dont plusieurs seront présents.

Les National Institutes of Health (NIH) américains, notamment, ont augmenté les budgets de recherche sur cette maladie, initié des programmes de recherche internes et financer la création d’un consortium de trois centres de recherche.

Plusieurs pistes de recherche sur les causes et les mécanismes pathologiques de la maladie semblent prometteuses et, bien qu’elles ciblent des mécanismes différents, des hypothèses englobant ces différents mécanismes se dessinent. Il est crucial, soulignent les experts, de coordonner et de bien orienter les efforts afin d’arriver le plus rapidement à une compréhension de la maladie et à des traitements.

Les conférences et animations se dérouleront en anglais. Un système de traduction simultanée en français sera offert pour certaines séances.

Lors de la deuxième journée, des séances sont destinées aux patients.

Informations et inscription : Montréal 2018 Conférence sur l’EM/SFC

Programme de la conférence : Conférence collaborative canadienne sur l’EM/SFC

Pour plus d’informations sur le syndrome de fatigue chronique (SFC), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ME/CFS Canadian Collaborative Team Conference.
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Régimes : les « box » dans le collimateur de 60 millions

Régimes : les

Vendredi 27 avril 2018

Non, tous les régimes ne se valent pas, et certains peuvent même être dangereux. C’est la conclusion d’une enquête de l’association 60 millions de consommateurs, qui alerte contre les risques induits par les régimes proposés sous forme de « box » sur la santé.

Des régimes qui bénéficient d’une large publicité

Ces box, largement promues à coup de publicités dans les magazines ou encore à la télévision, proposent de suivre un régime en consommant des plats préparés livrés par la Poste. Tout, même le petit-déjeuner, est fourni. Il y a même des goûters ! 

Et effectivement, ces régimes donnent des résultats visibles, et rapides. Le souci, c’est que ces régimes fonctionnement parce qu’ils réduisent considérablement la ration calorique quotidienne : – de 800 calories par jour en moyenne ! 

Le problème, c’est qu’une telle ration est insuffisante. Tant que le régime est suivi, les résultats sont là, le patient perd du poids. Mais dès qu’il arrête, satisfait du résultat, l’organisme se rattrape, et se remet à stocker tout ce qu’il peut, après avoir été privé ! C’est le fameux effet yo-yo, qui peut non seulement faire regagner les kilos perdus, mais aussi présente le risque d’en prendre d’autres en plus… 

Box régime : 600 euros par mois ! 

Autre problême soulevé par l’association 60 millions de consommateurs : ces régimes « tout compris » sont très onéreux. Au prétexte de fournir tous les repas, ils reviennent en fait très cher. En moyenne, 20 euros par jour, ce qui donne… 600 euros à la fin du mois ! 

L’enquête de 60 millions de consommateurs est à retrouver dans le numéro 537 de mai 2018 du magazine qu’elle édite. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Perdre du poids – Tableau comparatif des régimes  

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Box Minceur « Comme j’aime » : plusieurs lacunes (60 Millions de consommateurs)

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation s’est penché sur le contenu de la « box minceur » « Comme j’aime » dont la publicité promet monts et merveilles.

« Livrée à domicile, cette “box minceur” contient tous les plats préparés, barres céréales et soupes déshydratées permettant de suivre un régime pendant une semaine, un mois, voire davantage. »

Ainsi, pas besoin d’estimer l’apport calorique de chaque repas, ni de faire des courses, ni de cuisiner.

Coût élevé

La box « Comme j’aime » coûte 170 € la semaine, soit 24 € environ par jour.

« À ce prix, que mange-t-on ? » Une journée type « comporte trois cuillères à soupe de muesli au chocolat pour le petit-déjeuner, deux plats préparés pour le déjeuner et le dîner, une boisson hyperprotéinée, et une compote en guise de dessert ou collation. »

Qualité nutritionnelle déficiente

« Malgré le tarif de l’abonnement, les ingrédients de base ne sont pas de qualité nutritionnelle supérieure : pas de riz semi-complet mais uniquement du riz blanc, pas de légumineuses mais des féculents dans la plupart des recettes…. »

Nombre de calories non conforme à l’allégation

« Comme j’aime » annonce un apport calorique de 1 200 kilocalories par jour. Soit ce qu’il faut globalement, chez une femme, pour maintenir son métabolisme de base. C’est peu… et faux de surcroît : selon l’évaluation de 60 Millions, la valeur réelle des menus proposés ne dépasse pas les 820 kilocalories. (Calcul de votre besoin en calories selon votre métabolisme de base et votre activité)

« Même en ajoutant deux produits laitiers et quelques fruits et légumes, ce programme est trop restrictif. Résultat : on risque fort de perdre de la masse musculaire et, à la fin du régime, de reprendre du poids ! »

Aucune valeur éducative

Un autre inconvénient majeur de cette box “Comme j’aime” est « l’absence totale d’apprentissage ».

« Une fois l’abonnement terminé, l’utilisateur·trice, n’ayant pas pris de bonnes habitudes alimentaires, a de fortes chances de remanger comme avant. Et donc de reprendre les kilos perdus au prix d’une forte restriction calorique… et de plusieurs centaines d’euros. »

Dans son numéro de mai, le magazine a aussi analysé les boxes Dietbon, Edel nutrition, Kitchendiet et Régime Box.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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