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Ménopause : les effets bénéfiques du poisson et des légumes

Ménopause : les effets bénéfiques du poisson et des légumes

Le 11 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Leeds, en Grande-Bretagne, une alimentation riche en poisson et en légumineuses permettrait de retarder la ménopause.

Comment repousser la ménopause ?

La ménopause est une période de la vie très redoutée par les femmes. Pour la repousser, il suffirait d’avoir une alimentation riche en poisson et en légumineuses. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue Journal of Epidemiology & Community Health. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 35.000 femmes, âgées de 35 à 69 ans, pendant quatre 4 ans.

Ils ont ainsi pu constater que consommer de grandes quantités de légumes frais tous les jours serait associé à un retard d’un an, en moyenne, de la survenue de la ménopause. Par ailleurs, accompagner ces légumes de petits poissons gras, comme les sardines, les maquereaux et les anchois, permettrait de repousser l’âge de la ménopause de plus de trois ans. En revanche, gare aux aliments riches en glucides raffinés comme le riz et les pâtes.

Quels aliments privilégier ?

Si des apports élevés en vitamine B6 et en zinc, mais également en antioxydants et en oméga-3, sont associés à une ménopause plus tardive, un excès de glucides raffinés est associé à une arrivée de la ménopause 1 an et demi plus tôt. Les glucides raffinés augmentent en effet le risque de résistance à l’insuline. Cela peut avoir pour conséquence de perturber l’activité des hormones et avoir un impact sur la ménopause.

« Les oméga-3 du poisson sont anti-inflammatoires », a commenté le docteur Jacques Fricker, nutritionniste à Paris, au micro de Europe 1. « Les vitamines des légumes ont également un rôle contre l’oxydation. Ça retarde donc le vieillissement, et logiquement la ménopause ». Quant aux sucres, ils « se stockent très facilement » et favorisent ainsi « la création de graisse, elle-même nocive à la production des hormones ». 

Marine Rondot

À lire aussi : Des conseils pour bien vivre sa ménopause

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Un détenu atteint d’un cancer du côlon, sa famille réclame sa libération

La famille d’un détenu de 32 ans – il est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Valenciennes – réclame aujourd’hui sa libération. Atteint d’un cancer du côlon, son état de santé se serait brusquement dégradé. Estimant que sa détention l’empêcherait de recevoir les soins appropriés, elle aurait demandé sa libération auprès de la direction du centre pénitentiaire mais aussi auprès de l’Observatoire international des prisons. Sans succès pour le moment…

« Le foie est atteint, il a perdu 20 kilos en quatre jours. il ne se nourrit plus, même un verre d’eau, il le vomit » a notamment confié l’un de ses proches au quotidien régional « La Voix du Nord »

Âgé de 32 ans, c’est le 1er mai dernier que le diagnostic est tombé alors que l’homme souffrait de violents maux de ventre. Il avait emmené à l’hôpital pour des examens.

Cité par la Voix du Nord, la Direction interrégionale des services pénitentiaires des Hauts-de-France a indiqué que le personnel médical de la prison jugeait que l’état de santé du détenu était parfaitement compatible avec la détention. Et de rappeler que tous les détenus malades étaient pris en charge par le centre hospitalier de Valenciennes.

Devant le refus des autorités, la famille dit avoir voulu déposer plainte sans succès. « Les policiers n’ont pas voulu prendre celle-ci, il nous faut le dossier médical. On est perdu, on ne sait plus quoi faire » a déclaré un proche du prisonnier.

Interrogé par la Voix du Nord, Maître Broyart, l’avocat de la famille, a précisé qu’il avait contacté lui même la direction et qu’il attendait une réponse. « S’il ne supporte pas son traitement, on ne peut pas le laisser en maison d’arrêt (…) Après une expertise médicale, le juge d’application des peines pourrait prononcer une suspension de détention ou une liberté conditionnelle. Mais tout cela prend du temps » a t-il notamment expliqué.

News Santé

Pour vous rappeler vos rêves, mangez du poisson, de la viande et des céréales

Pour vous rappeler vos rêves, mangez du poisson, de la viande et des céréales

Le 11 mai 2018.

Toutes les nuits, lorsque nous dormons, nous rêvons. Nous en rappeler est en revanche plus rare. Qui n’a pas songé à pouvoir restituer ses rêves (uniquement les bons, bien sûr) une fois réveillé ? Bonne nouvelle : une équipe de chercheurs australiens pense avoir la recette.

Plus on prend de vitamine B6, mieux on se rappelle ses rêves

Selon Denholm Aspy de l’Université d’Adélaïde (Australie) et ses collègues chercheurs, manger quotidiennement des aliments riches en vitamine B6 permet de mieux se rappeler ses rêves. Ayant demandé à des bénévoles en bonne santé âgés entre 27 et 28 ans de noter tous les matins pendant cinq jours s’ils se rappelaient leurs rêves au réveil, l’équipe a constaté qu’il y avait effectivement un lien entre la prise de vitamine B6 et le fait de se rappeler du fait qu’on a rêvé au cours de la nuit.

Parmi les personnes qui prenaient 100 milligrammes de vitamine B6 avant de se coucher, la proportion des personnes qui se rappelaient leurs rêves était supérieure de 30 % comparé à celle des personnes qui ne prenaient pas cette vitamine. Et parmi les personnes qui prenaient 250 milligrammes de B6, le taux était même supérieur de 50 %.

Rêves : l’action exacte de la vitamine B6 reste inconnue

Alors, comment faire pour augmenter sa consommation de vitamine B6 ? Rassurez-vous : pas besoin d’en prendre sous forme de comprimés, puisqu’elle entre dans la composition de nombreux aliments qui sont par ailleurs recommandés pour leurs autres bienfaits. Il s’agit des céréales, du poisson, de la viande rouge, de certains légumes (les épinards et les pommes de terre), de certains fruits (les bananes et les avocats) et des laitages (le lait, le fromage et les œufs).

Les auteurs de l’étude ignorent le mécanisme exact qui fait que la vitamine B6 favorise une meilleure mémorisation des rêves. On peut néanmoins supposer que cela est dû au fait que la vitamine B6 entraîne la production de la sérotonine, qui empêche l’entrée en sommeil paradoxal pendant les premières heures de la nuit. De ce fait, le sommeil paradoxal (le plus propice aux rêves) s’enclenche peu avant le réveil, ce qui fait qu’au moment de nous réveiller, nos rêves se trouvent toujours dans notre mémoire immédiate.

Anton Kunin

À lire aussi : Où allons-nous quand nous dormons ?

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Les pâtes pourraient favoriser la perte de poids

Les pâtes pourraient favoriser la perte de poids

Le 10 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’hôpital Saint Michael de Toronto (Canada), manger des pâtes pourraient faire maigrir. Explications.

Maigrir avec des pâtes, c’est possible !

On a très souvent tendance à penser que les pâtes font grossir. Mais une étude, publiée dans le sérieux le British Medical Journal, vient remettre en cause cette idée reçue. Selon ces travaux, le plat préféré des Italiens pourrait même favoriser la perte de poids. Pour parvenir à cette surprenante conclusion, les chercheurs ont soumis plus de 2.000 personnes à un régime spécifique : trois rations de pâtes par semaine.

Ils ont ainsi pu constater que les participants avaient perdu du poids au cours de l’expérimentation. Mais pour quelle raison, dans ce cas-là, nous associons toujours les pâtes à la prise de poids ? Selon les auteurs de ces travaux, les pâtes sont des glucides qui présentent un faible indice glycémique, c’est-à-dire qu’elles n’augmentent pas de façon importante le taux de sucre dans le sang.

Penser à consommer des sucres lents

Ce qui fait grossir, en revanche, c’est ce que nous mettons dans pâtes : le beurre, l’huile d’olive, le fromage, les sauces grasses et sucrées, les lardons, la crème… Si vous adorez les pâtes et que vous souhaitez rentrer dans votre maillot de bain cet été, il ne faut donc pas renoncer aux pâtes, mais uniquement revoir la manière de les déguster. Selon les chercheurs, les pâtes peuvent même être considérées comme une alimentation saine.

« Consommer des sucres lents, comme de pâtes, ne contribue pas à la prise de poids ou à l’augmentation de la masse grasse », a commenté le Dr John Sievenpiper, clinicien-chercheur au Centre de nutrition clinique et de modification des risques de l’hôpital St. Michael, qui a dirigé ces travaux. Les pâtes ont par ailleurs un effet rassasiant, ce qui est excellent quand on cherche à perdre du poids. En voilà une bonne nouvelle !

Marine Rondot

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Suite aux révélations sur le Dr Asperger, un débat sur un changement de nom du syndrome

Dans un article publié dans le numéro d’avril 2018 de la revue Molecular Autism, l’historien Herwig Czech montre qu’il est incontestable que le pédiatre autrichien Hans Asperger a collaboré au meurtre d’enfants handicapés sous le Troisième Reich.

C’est dans ce contexte qu’il aurait réalisé ses travaux « pionniers » sur le syndrome portant son nom, lesquels auraient été utilisés pour sélectionner les enfants autistes qui connaîtraient la mort et ceux qui pourraient vivre.

Ces révélations, et d’autres, notamment celles de l’historienne Edith Sheffer dans son livre « Asperger’s Children » (mai 2018), suscitent un débat chez les personnes autistes, leurs familles, les chercheurs et les cliniciens sur un changement de nom du syndrome, rapporte le psychologue Simon Baron-Cohen de l’Université de Cambridge, président de l’International Society for Autism Research dans la revue Nature.

« Personnellement, dit-il, je ne me sens plus à l’aise de nommer cette condition en référence à Hans Asperger. »

Le diagnostic de syndrome d’Asperger, rappelle-t-il, a déjà été retiré (pour des raisons sans lien avec les nouvelles révélations) du DSM-5, la dernière édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM, pour “Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders”), publié par l’American Psychiatric Association en 2013 (après avoir été introduit en 1994 dans la 4e édition, le DSM-IV, comme diagnostic spécifique parmi différents troubles autistiques).

Les pays européens suivront cette tendance diagnostique en 2019, avec la 11e édition de la Classification internationale des maladies (CIM-11), indique Baron-Cohen.

Dans le DSM-5, un seul diagnostic de « trouble du spectre de l’autisme » est proposé. Des spécificateurs précisent les caractéristiques distinctives de différentes présentations du trouble. Ainsi, les personnes qui avaient auparavant un diagnostic de syndrome d’Asperger peuvent dorénavant recevoir un diagnostic de « trouble du spectre de l’autisme sans déficits intellectuels et de langage » ou de trouble de la communication sociale pragmatique, un nouveau diagnostic introduit dans cette édition du manuel. (Autisme et Asperger : avec le DSM-5, certains recevront plutôt le nouveau diagnostic de « trouble de la communication sociale »)

« La discussion pour déterminer un futur nom pour le syndrome doit, bien sûr, intégrer les points de vue des personnes autistes », souligne-t-il. « Plusieurs retirent une fierté du terme syndrome d’Asperger en tant que partie intégrante de leur identité, ayant le sentiment qu’il se réfère à leur personnalité et à leur style cognitif. Il se peut donc qu’ils ne veuillent pas de changement. D’autres ont déjà écrit pour proposer l’utilisation du terme “autisme” (ou “trouble du spectre autistique”, ou “état du spectre autistique”). »

Simon Baron-Cohen est notamment auteur des tests suivants :

Pour plus d’informations sur le syndrome d’Asperger, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Nature.
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Elle décède après s’être fait rembarrer par le Samu

Elle décède après s’être fait rembarrer par le Samu

Le 9 mai 2017.

Naomi, une jeune femme de 22 ans, est décédée en décembre dernier alors qu’elle avait appelé le Samu. Une affaire qui a scandalisé sa famille, qui se bat pour reconnaître la responsabilité des secours dans cette tragédie.

Un appel au Samu qui ne l’a pas aidée

En cas de souci de santé important, nous sommes invités à appeler le Samu. C’est ce qu’a fait une jeune femme dans la nuit du 29 décembre dernier. Elle souffrait de maux de ventre. « Aidez-moi, madame, aidez-moi, j’ai très mal », a-t-elle supplié auprès de l’opératrice du Samu de Strasbourg (Bas-Rhin). Mais cette dernière n’a pas pris sa demande au sérieux et lui a demandé de contacter SOS médecin.

L’enregistrement de cette conversation a été réclamé par la famille de Naomi et vient seulement d’être rendu public. L’échange est surréaliste. Quand Naomi lui dit « Je vais mourir », l’opératrice lui répond : « Oui, vous allez mourir, certainement, un jour, comme tout le monde. » La jeune femme insiste : « Aidez-moi madame… » Et son interlocutrice de répondre : « Je peux pas vous aider, je ne sais pas ce que vous avez. »

La procédure a-t-elle été respectée ?

Une enquête a été ouverte pour savoir si la procédure de prise en charge a bien été respectée. Mais ce qui surprend, au-delà du respect de cette procédure, c’est la désinvolture de l’opératrice du Samu face à la détresse de Naomi. La jeune patiente a fini par appeler SOS médecin, qui a décidé de rappeler le Samu. Elle a enfin été être transportée au Nouvel hôpital civil de Strasbourg où, après deux arrêts cardiaques, elle est décédée.

En attendant que la justice fasse la lumière sur cette triste affaire, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est déclarée « profondément indignée » et a dénoncé de « graves dysfonctionnements » des secours. Elle a par ailleurs annoncé avoir demandé une enquête de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales), afin que la famille « obtienne toutes les informations » sur ce qui s’est réellement passé ce soir-là.

Marine Rondot

À lire aussi : Hôpitaux : les erreurs médicales aux urgences de l’AP-HP réduites  

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Rougeole : plus de 1.900 cas depuis le début de l’année

whitesessions/Pixabay

Rougeole. Après la Nouvelle-Aquitaine en début d’année, sachez que la rougeole touche de plus en plus de régions françaises. Selon Santé Publique France plus de 1.900 cas ont ainsi répertoriés depuis le début de l’année 2018 et ce dans 80 départements français.

L’augmentation rapide du nombre de cas depuis le début de l’année peut faire craindre une nouvelle épidémie importante sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Santé publique France publie un point de situation et rappelle que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre la rougeole.

Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons (79% avec deux doses de vaccin au lieu des 95% nécessaires), les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises.

Situation épidémiologique en France au 29 avril 2018

Recrudescence de la rougeole depuis novembre 2017
Au 29 avril 2018, 2071 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017 (+124 cas depuis le dernier bulletin hebdomadaire
80 départements touchés par la rougeole (au moins un cas par département)
49 % des cas sont déclarés dans la région Nouvelle-Aquitaine, seule région en situation épidémique
Incidence la plus élevée chez les moins de 1 an, 20,5 cas/100.000 habitants
Décès en Février d’une jeune femme de 32 ans non vaccinée
88 % des cas de rougeole sont survenus chez des sujets non ou mal vaccinés

Sept régions rapportent des foyers actifs : Bretagne (4: 3 foyers scolaires, 1 foyer hospitalier); Centre Val de Loire (1 structure petite enfance); Hauts de France (2: 1 structure petite enfance et 1 scolaire) ; Ile-deFrance (3: 1 structure petite enfance et 2 scolaires); Nouvelle-Aquitaine (5: 1 foyer hospitalier, 1 universitaire, 1 scolaire, 1 structure petite enfance et 1 centre pénitencier) ; Pays de Loire (6: 1 petite enfance, 4 foyers scolaires et 1 centre de formation) et PACA (1 foyer scolaire)

Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes

La rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. C’est une maladie qui ne touche pas seulement les jeunes enfants mais également les adolescents et les jeunes adultes. La rougeole est due à un virus respiratoire qui se transmet par la projection de gouttelettes salivaires ou respiratoires, en particulier lors de la toux et des éternuements. La contagiosité des cas de rougeole débute environ quatre jours avant l’éruption et dure jusqu’à quatre jours environ après le début de l’éruption.

La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole

Santé publique France rappelle la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population (au moins 95% avec deux doses de vaccin chez les enfants et les jeunes adultes). Une telle protection collective permettrait d’éliminer la maladie et ses complications et ainsi protéger également les personnes les plus fragiles ne pouvant être elles-mêmes vaccinées (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il est donc impératif que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu deux doses de vaccin.

À compter du 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Plus il y a de personnes vaccinées, plus on évite le risque d’épidémie

Pourquoi vacciner son enfant contre les maladies courantes de l’enfance comme la rougeole ?

Les maladies de l’enfance peuvent entraîner des complications graves. La rougeole, comme la rubéole ou les oreillons, sont des maladies infantiles très contagieuses. En l’absence de vaccination, pratiquement tout le monde «attrape» ces maladies un jour ou l’autre, souvent pendant l’enfance. Ces maladies sont le plus souvent sans gravité mais elles peuvent aussi entraîner des complications graves, voire mortelles

La vaccination permet également de protéger indirectement les nourrissons de moins de 1 an et les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées. La vaccination contre la rougeole , les oreillons et la rubéole (ROR) est une vaccination très efficace qui protège de la maladie dans presque 100% des cas si l’on a bien reçu les 2 doses de vaccin. Si l’ensemble des enfants et des jeunes adultes était vacciné, on pourrait espérer faire disparaitre ces maladies.

Pour plus d’infos sur la vaccination (fonctionnement, contre-indications, effets indésirables…etc), rendez-vous sur le site du ministère des solidarités et de la santé en cliquant ICI

Il est en effet important de rappeler que la rougeole ne doit pas être prise à la légère. Particulièrement contagieuse, cette maladie est la plupart du temps sans gravité. Mais elle peut aussi entraîner des complications graves, voire mortelles.

Les complications les plus sérieuses sont les pneumonies et les encéphalites qui peuvent laisser des séquelles neurologiques. Lorsque la vaccination n’existait pas, environ 1 enfant sur 2000 présentait une complication neurologique après une rougeole.

News Santé

Cancer colorectal et viande rouge : attention danger !

Cancer colorectal et viande rouge : attention danger !

Le 8 mai 2018. 

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Leeds au Royaume-Uni permet de mieux connaître les liens entre la consommation de viande rouge et le cancer du côlon et ce, notamment chez les femmes.

Le régime alimentaire et le cancer du côlon

Le cancer du côlon et en particulier chez la femme semble lié au régime alimentaire, selon les conclusions de l’étude menée par des scientifiques de l’Université de Leeds au Royaume-Uni. Ils ont tenté de connaître l’impact de la consommation de viande rouge, de volaille, de poisson ou encore d’un régime végétarien sur la déclaration d’un cancer du côlon

On savait que la viande rouge consommée trop fréquemment pouvait être à l’origine de maladies cardio-vasculaires, on sait désormais qu’elle est aussi intimement liée au cancer colorectal, appelé aussi cancer du côlon. C’est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes. Chaque année, les chiffres progressent : à partir de 2020, il devrait y avoir environ 45.000 nouveaux cas par an, selon les chiffres de l’Institut national du cancer. 

Pas plus de 500 g de viande rouge et de charcuterie par semaine

Les scientifiques ont étudié les régimes alimentaires de 32.147 femmes d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Écosse. Recrutées entre 1995 et 1998, elles ont été suivies pendant dix-sept ans. Résultats, 462 cas de cancer colorectal ont été décelés. Parmi les volontaires, ce cancer se développait à des taux plus élevés chez les femmes qui mangeaient davantage de viande rouge.

En cause, le fer héminique présent dans ce type de nourriture. C’est lui qui donne la couleur rouge à la viande. Le problème est le suivant : lorsque l’on digère le fer héminique, il se transforme en aldéhyde qui favorise des mutations au niveau de l’ADN et tue des cellules du côlon et du rectum… sauf les cellules précancéreuses ! Attention donc à votre consommation de viande rouge et de charcuterie. Ne dépassez pas si possible 500 grammes par semaine. Remplacez la viande rouge par de la volaille et des légumes.

Maylis Choné

Pour en savoir plus : Réduire sa consommation de viande: pourquoi ?  

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Poissons : vous pourriez souhaiter éviter le pangasius

Malgré sa faible teneur en protéines et sa teneur encore plus faible en oméga-3, le pangasius, originaire du Vietnam, est l’un des poissons les plus consommés dans le monde, notamment en Europe, indiquent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Chemosphere.

« Son faible coût, son bon goût et une présentation commerciale sous forme de filet sans peau ni épines ont augmenté sa consommation, en particulier dans les écoles, les centres pour personnes âgées, le secteur hôtelier et les foyers », soulignent-ils.

Mais la principale préoccupation avec le pangasius n’est pas vraiment son profil nutritionnel, disent-ils, mais sa forte concentration de mercure.

Ángel J. Gutiérrez Fernández de l’Université de La Laguna et ses collègues ont analysé 80 échantillons de filets congelés, à l’état naturel ou mariné, provenant de différentes régions.

Certains spécimens dépassaient les concentrations maximales de mercure admissibles fixées par la législation européenne à 0,5 mg/kg. Les concentrations variaient de 0,10 à 0,69 mg/kg, avec une valeur moyenne de 0,22 mg/kg. La concentration moyenne dans les produits marinés (0,18 mg/kg) était supérieure à celle du pangasius naturel (0,16 mg/kg).

En supposant une consommation hebdomadaire de 350 grammes de pangasius, le pourcentage de contribution à la dose hebdomadaire tolérable de mercure (4 μg/kg par semaine) est de 32 % pour les femmes et 27,5 % pour les hommes.

Le pangasius provient du Mékong au Vietnam, l’un des plus longs affluents du monde et aussi l’un des plus pollués en raison de la présence de pesticides et d’autres composés chimiques utilisés dans les cultures de riz, ou d’activités humaines comme la déforestation.

Par conséquent, le pangasius, poisson omnivore et prédateur final, est également très contaminé, selon plusieurs rapports, dont un de l’Organisation mondiale de la santé, indique le chercheur.

Les chercheurs concluent que dans les cas où la concentration maximale autorisée est dépassée et après une consommation continue, il peut y avoir un risque pour la santé en raison de l’accumulation de mercure chez les adultes et, surtout, chez les enfants. Pour ces derniers, ils recommandent la consommation d’autres poissons au lieu du pangasius, également en raison de sa faible contribution nutritionnelle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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États-Unis : une femme avait une tumeur de 60 kilos

États-Unis : une femme avait une tumeur de 60 kilos

Le 7 mai 2018.

Selon nos confrères de CNN, une femme s’est fait retirer une tumeur de 69 kilos lors d’une opération chirurgicale à haut risque. Il s’agissait d’une tumeur ovarienne.

Une tumeur ovarienne dite « mucineuse »

Les chirurgiens doivent régulièrement faire face à des situations assez extraordinaires. Aux États-Unis, dans le Connecticut, une enseignante de 38 ans s’est présentée à l’hôpital avec une tumeur de 60 kilos. Depuis novembre 2017, elle prenait 5 kilos par semaine et ne comprenait pas pourquoi. Elle avait en réalité développé une tumeur ovarienne dite « mucineuse ». La taille de cette excroissance mettait sa vie en danger.

Au final, il aura fallu 12 chirurgiens et cinq heures d’intervention pour venir à bout de cette tumeur. « Pendant l’opération, nous avons enlevé cette gigantesque tumeur qui provenait de son ovaire gauche », a commenté à la presse le docteur Vaagn Andikyan, le gynécologue qui s’est occupé de la patiente. « Nous avons enlevé son ovaire gauche, sa trompe gauche et nous avons retiré le tissu péritonéal affecté qui adhérait à l’ovaire ».

Une des plus  grosses tumeurs du monde

Ce genre de tumeur ovarienne est connue pour grossir de manière considérable. Elle se remplit d’une substance gélatineuse produite par les cellules cancéreuses. « Les tumeurs mucineuses ovariennes ont tendance à être grosses », a précisé Vaagn Andikyan. « Mais des tumeurs de cette taille sont extrêmement rares. Je pense qu’il s’agit de l’une des plus grosses tumeurs du monde. »

Les tumeurs « mucineuses » représentent environ 15 % des tumeurs de l’ovaire. Ce qui aurait pu lui être fatal, ce n’est pas la tumeur en tant que telle, car elle ne s’était pas propagée à l’extérieur de l’ovaire, mais le fait que son poids compressait les vaisseaux sanguins, ce qui aurait pu créer des caillots de sang. Tout le travail des chirurgiens a été de détacher la tumeur des principaux vaisseaux sanguins sans la mettre en danger. Une prouesse !

Marine Rondot

À lire aussi : Cancer de l’ovaire : vers un dépistage avec un simple test sanguin ?  

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