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Des chercheurs parviennent à transférer de la mémoire

Des chercheurs parviennent à transférer de la mémoire

Le 17 mai 2018.

Une expérience sur des escargots a montré que la mémoire pouvait être transférée d’un individu à un autre. Cette étude pourrait offrir une nouvelle opportunité de soigner la maladie d’Alzheimer.

Une étude sur des escargots permet une découverte sur le fonctionnement de la mémoire

Et si la mémoire pouvait être prélevée, stockée, puis injectée chez quelqu’un d’autre ? C’est la conclusion à laquelle ont abouti des chercheurs américains qui, grâce à leur dernière étude, ressuscitent les ambitions de scientifiques qui ont commencé à travailler sur le sujet depuis les années 60. Des biologistes de l’université de l’Ucla, aux États-Unis viennent de démontrer comment, grâce à l’acide ribonucléique (RNA), il est désormais possible de faire revivre la mémoire.

Pour parvenir à cette conclusion, ces biologistes ont mené une expérience sur des escargots de mer. Un premier groupe de ces crustacés a été soumis à de légers chocs électriques afin de stimuler chez eux un réflexe de défense. Au terme de cette expérience, ces escargots montraient une contraction défensive de 50 secondes, contre 1 seconde seulement pour le second groupe témoin.

L’ARN permettra-t-il de guérir la maladie d’Alzheimer ?

Puis les chercheurs ont ensuite prélevé de l’ARN de ces escargots entraînés, afin de l’injecter dans l’organisme d’autres crustacés. Ces derniers ont alors été soumis aux mêmes chocs électriques et ont montré, dès la première expérience, un réflexe défensif qui s’est traduit par une contraction musculaire de 40 secondes, comme s’ils avaient été entraînés.

Les recherches menées sur l’ARN doivent encore être approfondies avant d’entrevoir les possibilités qu’offre cette découverte sur la médecine. Mais les chercheurs sont déjà optimistes et espèrent que l’ARN offrira un nouveau champ de recherche contre des pathologies comme la maladie d’Alzheimer.

Gaëlle Latour

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Des antibiotiques augmentent les risques de calculs rénaux chez les adultes et les enfants

Les enfants et les adultes traités avec certains antibiotiques ont un risque plus élevé de calculs rénaux, selon une étude publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology.

« La prévalence globale des calculs rénaux a augmenté de 70 % au cours des 30 dernières années, avec des augmentations particulièrement fortes chez les adolescents et les jeunes femmes », indique Gregory E. Tasian du Children’s Hospital of Philadelphia(CHOP) qui a dirigé l’étude. Les calculs rénaux étaient auparavant rares chez les enfants.

« Les raisons de cette augmentation sont inconnues, mais nos résultats suggèrent que les antibiotiques oraux jouent un rôle, surtout si l’on considère que les enfants se voient prescrire des antibiotiques à des taux plus élevés que les adultes », explique Michelle Denburg, coauteure.

Les chercheurs ont analysé les dossiers électroniques de santé du Royaume-Uni couvrant 13 millions d’adultes et d’enfants vus par les médecins généralistes. Ils ont analysé l’exposition antérieure aux antibiotiques chez près de 26 000 patients souffrant de calculs rénaux et près de 260 000 sujets témoins.

Cinq classes d’antibiotiques oraux étaient associées à un diagnostic de néphropathie :

  • les sulfamides,
  • les céphalosporines,
  • les fluoroquinolones,
  • la nitrofurantoïne,
  • les pénicillines à large spectre.

Les personnes qui ont reçu des sulfamides étaient deux fois plus susceptibles que celles n’ayant pas été exposées aux antibiotiques d’avoir des calculs rénaux ; pour les pénicillines à large spectre, le risque était accru de 27 %.

Les risques les plus élevés étaient observés chez les enfants et les adolescents. Le risque diminuait avec le temps, mais demeurait élevé plusieurs années après l’utilisation d’antibiotiques.

Il était déjà connu que les antibiotiques modifient la composition du microbiome (les micro-organismes dans le corps) et que des perturbations du microbiome intestinal et urinaire sont liées à l’apparition de calculs rénaux.

Des chercheurs ont constaté qu’environ 30 % des antibiotiques prescrits lors des visites médicales sont inappropriés et que les enfants reçoivent plus d’antibiotiques que tout autre groupe d’âge, note Tasian. De sorte que les nouveaux résultats renforcent la nécessité pour les cliniciens d’être prudents dans la prescription d’antibiotiques.

Pour plus d’informations sur les antibiotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Children’s Hospital of Philadelphia, Journal of the American Society of Nephrology.
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Cheveux blancs : les virus responsables ?

Cheveux blancs : les virus responsables ?

Le 16 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du National Institutes of Health et de l’université d’Alabama de Birmingham, aux États-Unis, l’apparition de cheveux blancs pourrait être déclenchée par une infection virale.

Le rôle des infections dans le grisonnement des cheveux

L’apparition des cheveux blancs est toujours un peu terrifiante, mais elle pourrait être repoussée. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue PLOS Biology. Selon ces travaux, notre système immunitaire jouerait un rôle important dans la dépigmentation de nos cheveux. En clair, plus nous sommes confrontés à des infections, plus les pigments des cheveux disparaissent.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mené des expérimentations sur des souris. Ils ont ainsi pu observer que lorsque l’organisme est attaqué par des virus ou des bactéries, le système immunitaire pousse les cellules menacées à produire des molécules que l’on appelle les interférons. Or, il semblerait que plus on produit d’interférons, plus une certaine protéine, appelée MITF, est altérée.

Un impact sur la couleur de nos cheveux

C’est pourtant cette protéine qui permet le bon fonctionnement des mélanocytes, des cellules-souches qui fabriquent de la mélanine, celle-là même qui donne de la couleur à nos cheveux. Chez les souris, l’inoculation d’un faux virus a ainsi entraîné un grisonnement prématuré des poils. Reste à prouver que ce mécanisme soit le même chez les humains. D’autres études seront donc nécessaires pour confirmer ces résultats.

« Il est possible que, chez un individu en bonne santé mais prédisposé aux cheveux gris, une simple infection virale soit suffisante pour provoquer le déclin de leurs mélanocytes et cellules souches mélanocytaires et conduise à un grisonnement prématuré », a commenté Melissa Harris, professeure adjointe correspondante au Département de biologie de l’UAB College of Arts and Sciences. À suivre…

Marine Rondot

À lire aussi : Cheveux blancs ou cheveux gris : comment en prendre soin ?  

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Comment les différents stades du sommeil contribueraient de façon complémentaire à la créativité

Des chercheurs ont développé une théorie, qu’ils décrivent dans la revue Trends in Cognitive Sciences, pour expliquer comment différentes phases du sommeil pourraient, de façon différente et complémentaire, faciliter la résolution créative de problèmes.

« Supposons que je vous donne un puzzle de créativité où vous avez toute l’information dont vous avez besoin pour le résoudre, mais que vous ne réussissez pas à le faire », illustre Penelope Lewis, professeure à l’École de psychologie de l’Université de Cardiff, première auteure.

« Vous pourriez y penser car vous avez déjà tous les souvenirs dont vous avez besoin, mais vous devez les restructurer – faire des liens entre des souvenirs que vous n’avez pas liés, intégrer des choses que vous n’avez pas intégrées. »

Des études montrent que ce genre de restructuration se produit souvent pendant le sommeil, alors Lewis et ses collègues (1) se sont inspirés de cette littérature, ainsi que de données physiologiques et comportementales, pour créer un modèle de ce qui pourrait se produire à chaque stade.

Ils proposent que le sommeil non paradoxal aide à organiser l’information en catégories utiles, tandis que le sommeil paradoxal (durant lequel surviennent la majorité des rêves) aide à voir au-delà de ces catégories pour découvrir des connexions inattendues.

Selon des recherches antérieures, les souvenirs capturés par l’hippocampe sont rejoués pendant le sommeil non paradoxal, et lorsque nous détectons des similitudes entre eux, cette information est stockée dans le cortex. Parce que l’hippocampe et le cortex sont en communication étroite pendant ce stade, Lewis et ses collègues proposent que l’hippocampe contrôle d’une manière ou d’une autre ce qui est rejoué. Parce qu’il préfère rejouer des choses qui sont similaires ou thématiquement liées, il nous encourage à trouver ces liens et à les utiliser pour former des schémas (structures, thèmes).

Pendant le sommeil paradoxal, par contre, l’hippocampe et le cortex ne semblent pas aussi bien synchronisés. Ainsi, l’équipe de Lewis soupçonne que le cortex est maintenant libre de rejouer les souvenirs stockés dans n’importe quelle combinaison, qu’ils soient similaires ou non. Durant ce stade, les études suggèrent que les ondes ponto-geniculo-occipitales provoquent l’activation aléatoire de zones du cortex, ce qui pourrait déclencher le rejeu des souvenirs de différents schémas.

« Donc, ce que nous proposons, c’est que, si vous êtes bloqué sur un problème, ce problème est saillant, et nous savons que les choses saillantes sont rejouées », dit Lewis. « La partie légèrement hypothétique est que, quand quelque chose d’autre, qui est activé au hasard dans le cortex, a un élément similaire, vous formerez un lien. » Ces liens surprenants peuvent constituer les étapes nécessaires pour résoudre un problème.

Pour illustrer son propos, la chercheure se réfère à la découverte par Earnest Rutherford de la structure d’un atome. Il a basé sa conception sur quelque chose qui pourrait sembler sans rapport : le système solaire. Selon le modèle proposé, ses connaissances sur les atomes et le système solaire auraient été catégorisées en différents schémas pendant le sommeil non paradoxal. Ensuite, pendant le sommeil paradoxal, ses souvenirs d’atomes auraient pu être rejoués avec une mémoire activée aléatoirement du système solaire, lui permettant de détecter le chevauchement entre eux et, plus tard, de l’appliquer à son travail.

« L’idée est de présenter ce modèle de façon formelle afin qu’il puisse être testé explicitement », explique Lewis.

Pour plus d’informations sur les processus de pensée durant le sommeil, voyez les liens plus bas.

(1) Günther Knoblich, Gina Poe.

Psychomédia avec sources : Cell Press, Trends in Cognitive Sciences.
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2 millions de bébés sauvés grâce à un Australien

2 millions de bébés sauvés grâce à un Australien

Le 15 mai 2018.

En donnant son sang tout au long de sa vie, James Harrison est venu en aide à des millions de bébés et a sauvé des vies. Un véritable exploit !

Sauver des vies à son tour

On ne cesse de répéter combien les dons de sang sont importants. L’exemple de cet Australien est particulièrement parlant à cet égard. Pendant 70 ans, James Harrison a fait régulièrement des dons de plasma (plus d’un millier au total). Et selon les estimations de la Croix Rouge, 2,4 millions de bébés auraient pu être sauvés grâce à lui. Mais d’où lui vient cette immense générosité ?

À 14 ans, en 1953, il a subi une chirurgie des poumons et les médecins lui ont expliqué que le succès de l’opération avait été rendu possible grâce à treize unités de sang qui lui avaient été transfusées pendant l’intervention. Bouleversé par l’importance du don de sang, il se fait une promesse, celle de donner le plus régulièrement possible son sang pour permettre de sauver à son tour des vies.

Lutter contre la maladie hémolytique

Mais pourquoi dit-on qu’il a sauvé des millions de bébés ? Parce que James Harrison possède dans son plasma, un anticorps très rare : l’anticorps anti-D qui permet aux nouveau-nés de ne pas attraper la maladie hémolytique. En règle générale, cette maladie se développe chez les fœtus qui ont un groupe sanguin positif et dont la mère a un groupe sanguin négatif (17% des grossesse).

Dans ce genre de situation, la mère développe pendant sa grossesse des anticorps qui s’attaquent aux globules rouges du futur bébé et qui finissent par mettre sa vie en danger.  En France, chaque année, 100 000 femmes enceintes se retrouvent dans ce cas de figure, obligées de recevoir une injection d’immunoglobulines anti-D. Vous voulez savoir si vous aussi vous pouvez sauver la vie de bébés dans le sein de leur mère ? Rendez-vous sur le site de l’établissement français du sang. 

Marine Rondot

À lire aussi : 10 bonnes raisons de donner son sang  

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L’« alimentation comme médecine » testée chez 1000 personnes en Californie

Une ambitieuse étude financée par l’État californien fournira des repas nutritifs quotidiens à des malades chroniques et des personnes à faible revenu assurées avec le programme Medi-Cal, la version californienne du programme Medicaid.

Au cours des trois prochaines années, des chercheurs des universités de Californie, de San Francisco et de Stanford évalueront si le fait de fournir un régime alimentaire sain et une éducation nutritionnelle à 1 000 personnes atteintes d’insuffisance cardiaque congestive ou de diabète de type 2 aura une incidence sur les admissions à l’hôpital et l’orientation vers des soins de longue durée, comparativement à 4 000 patients semblables de Medi-Cal n’ayant pas accès à ce programme.

L’étude s’appuiera sur des études préliminaires précédentes. Une étude menée à Philadelphie a comparé rétroactivement les demandes de remboursement d’assurance maladie Medicaid de 65 patients souffrant de maladies chroniques ayant reçu six mois de repas sur mesure avec un groupe témoin. Les patients qui ont obtenu la nourriture ont accumulé environ 12 000 $ de moins par mois en frais médicaux.

Une autre petite étude, menée par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco, a suivi des personnes atteintes du VIH et du diabète de type 2 ayant reçu des repas spéciaux pendant six mois. Les chercheurs ont constaté qu’elles étaient moins déprimées, moins susceptibles de faire des compromis entre l’alimentation et les soins de santé et plus susceptibles de prendre leurs médicaments.

Leurs soins ont également coûté moins cher : le prix de l’alimentation de chaque participant pendant six mois a été de 1 184 $ par personne, soit moins de la moitié du coût de 2 774 $ par jour dans un hôpital californien.

Les pauvres peuvent avoir particulièrement de la difficulté à contrôler les maladies chroniques, parce qu’ils consomment souvent des aliments bon marché chargés de sucre et de sel et évitent les fruits et légumes coûteux.

« Cela allège la charge mentale », ont témoigné des malades ayant bénéficié de tels programmes. « Lorsque vous vous sentez mal, la gestion de votre régime alimentaire tombe en bas de votre liste », expliquent des intervenants.

Pour les patients atteints de cancer, par exemple, une perte d’appétit en raison des effets secondaires du traitement peut mener à la malnutrition, ce qui réduit la capacité de l’organisme à combattre la maladie.

« Parfois, il y a un sacrifice à court terme de nourriture pour payer le loyer, ou les malades se privent de médicaments parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer le reste à charge », explique le Dr Sanjay Basu, professeur adjoint de médecine à Stanford qui participera à la nouvelle étude. « C’est là qu’ils finissent involontairement aux urgences. »

Pour être couverts par Medi-Cal et Medicaid, les repas sur mesure doivent être jugés médicalement nécessaires.

« Les épidémies critiques de notre époque – l’obésité et le diabète – sont liées à l’alimentation », souligne la Dre Hilary K. Seligman de l’Université de Californie à San Francisco, qui participera à la nouvelle étude. « La profession médicale, dit-elle, accepte les procédures et les médicaments les plus chers sans sourciller. Mais avec la nourriture, il faut prouver que c’est bon marché pour être accepté. »

Dépression, santé mentale : 7 nutriments essentiels et les aliments dans lesquels ils se trouvent

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : New York Times.
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Cancer de la peau : une semaine pour vous faire dépister

Cancer de la peau : une semaine pour vous faire dépister

Du 14 au 18 mai 2018, des dermatologues bénévoles participeront à la Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau. À cette occasion, vous pouvez prendre rendez-vous en ligne et vous faire dépister gratuitement.

Les cancers de la peau font 1.800 morts chaque année

C’est le moment de vous faire dépister ! Comme chaque année, des centaines de dermatologues français participeront, du 14 au 18 mai prochains, à la semaine du dépistage du cancer de la peau. Objectif : lutter, en amont, contre ces cancers qui sont de plus en plus fréquents et qui font encore 1.800 morts chaque année.

Pour participer, c’est gratuit et très simple, il vous suffit de vous rendre sur la plateforme dermatos.fr, sur laquelle vous pourrez prendre rendez-vous de manière anonyme. À cette occasion, un numéro vous sera attribué et il vous suffira de donner ce dernier au dermatologue qui vous recevra directement dans son cabinet.

Les cancers de la peau sont de plus en plus fréquents

Cette année, 300 praticiens participent à cette semaine de prévention et de dépistage. Si de nombreux Français pourront bénéficier d’une consultation de dépistage, ils seront également nombreux à s’y prendre trop tard. Pour ces derniers, les organisateurs conseillent alors de se rendre de temps en temps sur le site de prise de rendez-vous sur lequel de nouveaux créneaux sont mis en ligne régulièrement.

Selon la Ligue contre le cancer, les cancers de la peau sont aujourd’hui parmi les plus fréquents et 60.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, dont près de 7.400 mélanomes. Le cancer de la peau est de ceux qui sont encore en progression en France, alors même que la recherche contre le cancer fait chaque année de nombreux progrès.

À lire aussi Les 10 plus grandes causes de cancer

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7 traits des personnes très productives

Dans la revue Harvard Business Review, Jack Zenger et Joseph Folkman, consultants en management et auteurs, décrivent 7 traits des personnes exceptionnellement productives.

Ils ont collecté des données sur plus de 7 000 personnes qui ont été notées par leur manager sur leur niveau de productivité et 48 comportements spécifiques. Chaque personne a également été évaluée par 11 autres personnes en moyenne, dont les pairs, les subalternes et d’autres.

Ils ont identifié sept comportements spécifiques des personnes qui se situaient parmi les 10 % les plus productives.

  1. Établir des objectifs ambitieux

    Pensez, donnent-ils en exemple, à votre dernier jour de congé. « Vous avez peut-être fait quelques petites tâches au hasard. Ou peut-être que vous avez choisi un projet majeur et avez été étonné de tout ce que vous avez pu faire en une journée. »

    « Un grand projet encourage à accélérer le rythme et à éliminer toutes les distractions. Il y a une grande magie qui se produit quand les gens deviennent rivés par la pensée d’atteindre un but ambitieux. Les participants à l’étude qui obtenaient le plus de résultats avaient pris l’habitude de se fixer des objectifs ambitieux. »

  2. Être constant

    Les participants les plus productifs avaient une productivité stable au fil du temps ; ils ne procrastinaient pas (faites le test) pour ensuite travailler des nuits entières, par exemple. Ils trouvaient les moyens d’obtenir des résultats de façon constante, semaine après semaine et mois après mois. Il y avait une cadence et un rythme de travail qui semblaient les maintenir en action.

  3. Avoir les connaissances et l’expertise technique

    Quand vous savez ce que vous faites, vous n’avez pas à sacrifier la qualité pour la vitesse. Vous pouvez faire les choses rapidement et bien. Vous n’avez pas besoin de passer du temps à chercher un bon tutoriel en ligne ou à demander conseil à un collègue. Les professionnels les plus productifs de l’étude n’hésitaient pas à demander de l’aide lorsqu’ils en avaient besoin… mais ils n’en avaient pas souvent besoin. Ils avaient également acquis intentionnellement de nouvelles compétences et s’étaient efforcés d’élargir leur expertise.

  4. Rechercher des résultats

    La plupart des gens sont prêts à travailler à un rythme raisonnable pour atteindre les résultats escomptés. Mais quelques personnes, plus rares, ont un grand désir d’obtenir des résultats plus rapidement. Elles sont ravies de pouvoir cocher quelque chose de leur liste de choses à faire. Elles sont compétitives – et sont en concurrence non seulement avec leurs collègues, mais aussi avec elles-mêmes. Elles aiment établir de nouveaux records de performance et battre leur propre record.

  5. Anticiper et résoudre les problèmes

    Les personnes les plus productives veillent à résoudre les problèmes. Elles ont tendance à anticiper les embûches et à commencer à travailler sur des solutions à l’avance, évitant ainsi certains des problèmes auxquels d’autres se heurtent. Elles pratiquent ce que les psychologues sociaux appellent la technique du « contraste mental » qui consiste à penser à ce que vous voulez réaliser et à ce qui pourrait vous empêcher d’y parvenir.

  6. Prendre l’initiative

    Pour de nombreuses personnes, la partie la plus difficile de l’accomplissement d’un travail est de commencer. Les personnes les plus productives commencent rapidement.

  7. Être coopératif

    Dans les organisations complexes d’aujourd’hui, très peu de choses sont faites par quelqu’un agissant seul. Tout est très interdépendant. Les personnes les plus productives de l’étude étaient très collaboratives et travaillaient bien avec les autres.

Six caractéristiques de l’expérience optimale (« la zone ») en psychologie positive

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard Business Review.
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Pendant douze ans, elle a eu un cathéter « oublié » dans sa colonne vertébrale

Pendant douze ans, elle a eu un cathéter « oublié » dans sa colonne vertébrale

Le 7 mai 2018

Opérée en 2006 d’un écoulement nasal au CHU de Caen, une patiente a passé douze ans avec un cathéter dans la colonne vertébrale, à son insu. L’hôpital a été condamné à lui verser 4.000 euros. 

Douze ans avec un corps étranger dans la colonne vertébrale

Une femme sexagénaire opérée en janvier 2006, au CHU de Caen, pour un écoulement nasal, s’est vue poser un drainage avec un cathéter. Malheureusement, le tube, long de 20 cm, a été oublié dans son rachis lombaire (une partie de la colonne vertébrale), selon une information du quotidien Ouest France.

Durant douze ans, elle a donc vécu avec ce corps étranger en elle, sans le savoir. Ce défaut d’information et les conséquences psychologiques qui en ont découlées ont conduit la patiente à demander réparation à cet hôpital. Et elle a obtenu gain de cause.

Le CHU condamné à indemniser la plaignante à hauteur de 4.000 euros

En effet, en première instance, le tribunal administratif de Caen avait condamné le CHU à verser à la plaignante, aujourd’hui âgée d’une soixantaine d’années, la somme de 4.000 euros. La patiente réclamait, elle, 32.000 euros.

Début mai, la cour administrative d’appel de Nantes a suivi cette décision, estimant que « l’origine organique des troubles psychologiques n’est pas établie ». Le CHU est bien condamné à indemniser la plaignante, mais à hauteur de 4.000 euros. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

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82 femmes appellent à l’égalité salariale sur les marches du Festival de Cannes

Quatre-vingt-deux femmes du 7e art (réalisatrices, actrices, productrices, scénaristes distributrices…) ont monté les marches, lors du Festival de Cannes samedi, pour réclamer « l’égalité salariale » entre les femmes et les hommes dans le cinéma.

82, c’est le nombre de femmes retenues en compétition pour la Palme d’or par le Festival depuis sa première édition en 1946, contre 1 688 hommes.

« Nous mettons au défi nos institutions pour organiser activement la parité et la transparence dans les instances de décision. (…) Nous demandons l’équité et la réelle diversité dans nos environnements professionnels », ont lu la Française Agnès Varda, et l’Australienne Cate Blanchett, présidente du jury.

Elles ont souligné que depuis sa création, 71 réalisateurs ont reçu une Palme d’or, contre seulement deux femmes : Jane Campion, en 1993, pour « La leçon de piano », ex aequo avec le Chinois Chen Kaige, et Agnès Varda elle-même, une Palme d’honneur en 2015.

Autour d’elles sur le tapis rouge, figuraient notamment Salma Hayek, Marion Cotillard, Jane Fonda, Claudia Cardinale, Julie Gayet et les membres féminins du jury. Cette marche symbolique a été organisée avant la projection du film « Filles du soleil », de la Française Eva Husson, en lice pour la Palme d’or.

Cette année, le Festival a choisi un jury majoritairement féminin.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Illustration tirée de l’affiche du festival 2005.

Psychomédia avec sources : L’OBS (avec AFP), Paris Match.
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