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Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Le 22 mai 2018.

Les études se multiplient sur les dangers d’une surexposition aux écrans dès le plus jeune âge. Quels sont ces dangers et quels comportements adopter pour les éviter ?

Des conséquences concrètes pour les enfants

En 2016, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) ouvrait les hostilités en publiant une étude sur l’impact des appareils à écrans chez les plus jeunes. Selon les auteurs de ces travaux, la surexposition aux écrans a pour conséquence un risque accru d’obésité, mais aussi de dépression, de troubles du sommeil, d’échec scolaire et de problèmes relationnels. Cette étude a été suivie de nouveaux travaux tout aussi préoccupants.

Pour Anne-Lise Ducanda, médecin en PMI, cette lutte contre la surexposition aux écrans devrait devenir une priorité de santé publique. « J’ai constaté, depuis cinq ans environ, que les enseignants me signalent de plus en plus d’enfants en très grande difficulté », explique-t-elle dans un entretien accordé à la revue L’ADN. « J’ai constaté que dans 95% des cas, nous étions confrontés à un problème de surexposition aux écrans. »

De mauvaises habitudes qui peuvent coûter cher

Ces dernières années, les tablettes et smartphones ont pris une place considérable dans nos quotidiens. Les industriels ont même proposé des jouets éducatifs pour enfants avec des écrans, destinés aux enfants dès 9 mois. Si ces jeux et les dessins animés ne sont pas mauvais en soi et permettent d’occuper les enfants à certains moments, très vite, de mauvaises habitudes se sont mises en place.

Le Dr Anne-Lise Ducanda a constaté de nombreux effets néfastes : « Chez les moins de 6 ans, ils sont multiples. Il y a d’abord des troubles du comportement. Certains enfants sont très inhibés, sans expression. D’autres enfants sont très agités, et ne savent pas se calmer seul. Ils sont intolérants à toute forme de frustration ». Et d’ajouter : « Des enfants sont déscolarisés à 3 ans, juste parce qu’ils sont totalement incapables de supporter ce régime de contraintes» Terrifiant !

Marine Rondot

À lire aussi : Tablettes : des retards de langage observés chez les enfants  

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Piscines publiques : de vrais nids à bactéries !

PublicDomainPictures/Pixabay

Vous êtes déjà impatient(e)s de pouvoir retourner barboter un peu dans votre piscine préférée ? Alors voilà une étude qui devrait quelque peu tempérer votre enthousiasme et peut-être même finir de vous convaincre de ne pas y retourner.

Menée aux Etats-Unis par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, ndrl), elle nous révèle qu’au cours des 15 dernières années plus de 27 000 personnes aux États-Unis sont tombées malades et 8 sont décédées après avoir contracté une infection au sein de piscines publiques. Les piscines d’hôtel seraient les pires puisque responsables à elles seules de 32% des cas d’infection.

Pourquoi ces infections ? En raison de la présence dans l’eau de cryptosporidies (parasites unicellulaires pathogènes pour l’homme, ndrl) ou de bactéries de type légionelles ou  pseudomonas. 

Leur présence peut avoir pour conséquences nausées, vomissements, fièvre, diarrhée, infections cutanées et/ou dans des cas plus graves infections pulmonaires, voire même septicémie.

Malheureusement, et c’est peut-être là que le bas blesse, c’est ce que ces germes ont la faculté de résister à la plupart des traitements. En clair le chlore n’a guère d’effet sur eux.

Toujours selon cette étude les cas de légionellose aux Etats-Unis auraient augmenté de 14% chaque année depuis 2007.

Citée par le site américain BuzzFeed, Michele Hlavsa, chef du programme de natation en santé du CDC, a rappelé que le meilleure façon d’éviter de contracter une telle infection était de ne surtout pas avaler l’eau de la piscine.

Et de lancer un véritable cri d’alarme à l’attention des nageurs «Nous, les nageurs et les parents des jeunes nageurs, nous ne devons surtout pas pas nager dans les piscines  lorsque nous souffrons de diarrhée et ne pas laisser nos enfants nager lorsqu’ils sont également victimes»

Les personnes de plus de 50 ans qui fument souffrent d’une maladie chronique (en particulier pulmonaire) ou ont un système immunitaire affaibli par le cancer, une greffe ou un autre problème de santé seraient les plus à risque selon cette étude.

Dans tous les cas, et après un passage par une piscine publique, consultez sans attendre un médecin si vous êtes victime de maux de ventres, nausées et/ou vomissements, fièvre, perte de poids ou bien encore de déshydratation.

Piscines publiques : et en France ?

Ne croyez pas que les Etats-Unis soient les seuls concernés. En France aussi on rencontre le même problème. L’état des lieux mené par l’Agence nationale de Sécurité Sanitaire a révélé que notre pays n’était pas épargné et que le risque microbiologique était réel mais essentiellement lié au manque d’hygiène des baigneurs

>>> Voir Evaluation et réglementation concernant les piscines et les bains à remous

News Santé

Le manque de sommeil double les risques d'accidents de la route

Le manque de sommeil double les risques d'accidents de la route

Les Français ne dorment pas assez et, selon une récente étude américaine, les nuits trop courtes multiplieraient le risque d’accident de la route. On fait le point sur cette étude récente.

Le sommeil influe sur la vigilance au volant

L’étude publiée au mois de décembre dernier dans la revue américaine BMC Medicine, montre le lien entre le manque de sommeil et l’attitude au volant. Que signifie dormir peu ou trop peu ? Pour les chercheurs, dormir moins de sept ou huit heures de sommeil par nuit ne suffit pas à récupérer suffisamment.

 « Vous ne pouvez pas raccourcir vos nuits et vous attendre à conserver les mêmes capacités au volant », rappelle le Dr David Yang, qui a dirigé les entretiens auprès des volontaires. Les Français ne sont pas très bons élèves et les chiffres sont inquiétants : 10% d’entre eux se sont déjà endormis au volant.

Sommeil ou alcool, même danger

Les scientifiques ont prouvé par ailleurs qu’ « un conducteur qui a dormi moins de 5 heures est exposé au même risque d’accident que quelqu’un qui a bu ». Concrètement, l’étude explique que 17 heures de veille active ont le même impact sur l’organisme que la présence de 0,5 gramme d’alcool dans le sang

Le risque d’accident de la route est augmenté de 33% pour une personne qui dort seulement six heures par nuit. L’autre alerte lancée par les chercheurs concerne les personnes qui font des apnées du sommeil (parfois sans même le savoir). Ils risquent également de subir ou de provoquer des accidents de la route, faute d’un sommeil suffisamment récupérateur.

Maylis Choné

À lire aussi : Comment mieux dormir ?  

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Livre : « Dormir sans médocs ni tisanes »

Dans « Dormir sans médocs ni tisanes » (Marabout, mai 2018), les Drs Olivier Pallanca et Philippe Baulieu, spécialistes de l’insomnie à l’Hôpital de la Pitié-Salpétrière et au CHU Henri Mondor respectivement, proposent des méthodes pour surmonter l’insomnie.

« Identifier les caractéristiques de vos troubles du sommeil permettra très souvent de les régler durablement, avec des solutions parfois étonnamment simples, notamment en changeant certains éléments de votre mode de vie », indique la présentation de l’éditeur.

« Vous allez découvrir ici un vrai “good sleep way of life” ! L’ouvrage vous montrera les nouvelles techniques thérapeutiques non médicamenteuses, comportementales et cognitives, qui sont la véritable médecine de demain. Une efficacité scientifiquement prouvée. »

Pour plus d’informations sur les façons de contrer l’insomnie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Marabout.
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Le palper-rouler pour éliminer la cellulite

La cellulite : qu’est-ce que c’est ?

Si comme 90% des femmes vous avez de la cellulite et que vous souhaitez vous en débarrasser définitivement, découvrez la technique que tout le monde devrait connaître : le massage palper-rouler. Alors, prête à éliminer durablement votre cellulite ?

Contrairement aux idées reçues, la cellulite n’est pas une conséquence directe de problèmes de poids. En réalité, elle touche quasiment toutes les femmes puisque 9 femmes sur 10 connaissent ce désagrément au cours de leur vie. La cellulite provient d’un changement de structure des tissus, sous la peau, au niveau des réserves de graisse. Elle se manifeste par un aspect inesthétique de la peau et se loge au niveau des fesses, des cuisses mais aussi des bras, du ventre et du cou, apportant avec elle son lot de complexes. Au lieu d’avoir une peau lisse, la peau présente alors un aspect bosselé que toutes les femmes cherchent à éliminer.

En quoi consiste la technique du palper-rouler ?

Le palper-rouler est la meilleure méthode de massage pour lutter contre la cellulite. Cette technique consiste à pétrir la peau afin d’activer la lipolyse, c’est-à-dire l’élimination de la graisse par les cellules graisseuses, et d’activer les circulations veineuse et lymphatique. Ces actions permettent de combattre la cellulite et l’aspect peau d’orange, ainsi que de lutter contre la rétention d’eau. 

Comment réaliser le palper-rouler ?

Idéal pour éliminer les toxines sous la peau, ce massage peut s’effectuer à l’aide d’une machine, chez un professionnel ou à la main. Mais attention, en institut, le budget peut vite être important. Comptez 60€ la demi-heure et un minimum de 6 séances pour obtenir des résultats. Heureusement une autre solution existe, tout aussi efficace et beaucoup moins onéreuse. Depuis quelques années, une petite révolution vous propose de reproduire le palper-rouler chez vous pour un budget vraiment accessible à toutes les bourses. Son petit nom : La ventouse Anti-Cellulite Cellublue.

Les promesses de la ventouse Anti-cellulite

En aspirant légèrement la peau, la ventouse reproduit la mécanique du palper-rouler en décuplant ses effets sur toutes les zones du corps. Son utilisation est d’une simplicité déconcertante. Il vous suffit d’appliquer l’huile de massage spécialement conçue pour cette technique, puis de pincer la ventouse Cellublue entre vos doigts, afin de la poser sur la peau. Déplacez ensuite votre ventouse du bas vers le haut, de gauche à droite, puis faites ensuite des mouvements circulaires. Cela ne dure que 5 minutes par jour. C’est à la fois extrêmement simple et rapide. 

La ventouse anti-cellulite, avis et résultats

Pour savoir en combien de temps cette technique donne des résultats, nous avons demandé à des utilisatrices de la ventouse Cellublue. Voici leurs avis et leurs résultats :

Sarah 26 ans « Je peux enfin montrer mes cuisses sans complexe. J’étais un peu perplexe sur les effets mais finalement après avoir testé sur 3 semaines c’est génial. C’est devenu un vrai rituel le soir. Les produits Cellublue sont super bien et efficaces ! »

Emily 31 ans : « Je sens ma peau plus raffermie et mon corps plus affiné. J’ai appris à m’accepter et me dire qu’avec de la volonté on peut y arriver sans pour autant se priver. Je ne suis pas prête de m’arrêter là avec les produits Cellublue… »

Aurélie 28 ans « Je tiens à dire que oui effectivement le fait de faire la méthode Cellublue permet de faire perdre des centimètres. J’ai utilisé la ventouse ainsi que le masseur et honnêtement je vois une différence. La cellulite est moins présente, ma peau est plus nette. J’aime vos produits et je voudrais aider d’autres personnes à se décider à les acheter. »

Elles sont unanimes, les premiers résultats sont visibles dès la 1ère semaine et en seulement 21 jours, la cellulite disparaît. Selon la marque, c’est plus de 98% de leurs utilisatrices qui recommandent la ventouse à leurs entourages, preuve que cette technique apporte une solution efficace à ses utilisatrices.

Nous avons donc décidé de vous la recommander et de vous proposer une réduction sur l’achat du Pack Méthode Anti-Cellulite complet Cellublue.

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Le « Carnet Santé Québec », dossier médical en ligne, devient accessible à tous

À compter du 22 mai, les Québécois auront accès à leur Carnet santé Québec en ligne, a annoncé, le 18 mai, le ministre de la Santé.

Les personnes intéressés pourront commencer leur processus d’inscription le 22 mai. Elles devront d’abord s’inscrire sur le site dédié. Un code de sécurité leur sera ensuite transmis par la poste. Il suffira ensuite de continuer le processus d’inscription en ligne.

« Grâce à un service d’authentification sécuritaire », les usagers pourront :

  • consulter leur liste de médicaments reçus en pharmacie ;
  • consulter leurs résultats de prélèvement ;
  • consulter leurs rapports d’imagerie médicale ;
  • s’inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier leur inscription au besoin ;
  • prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec.

Au fil du temps, d’autres services s’ajouteront, notamment :

  • à partir de septembre 2018 : le montant payé au médecin lorsqu’il est payé à l’acte ;

  • en décembre 2018 : sous réserve de changements législatifs, l’évolution des demandes pour une intervention chirurgicale ;

  • à la conclusion d’un prochain appel d’offres lancé en juin : la Bibliothèque Santé, qui donnera des renseignements scientifiques sur les maladies, les symptômes, les traitements, la prévention, les périodes de convalescence, etc.

Il y aura un délai de 30 jours avant que des résultats d’imagerie médicale, par exemple, deviennent accessibles. « Nous ne voulons pas que le citoyen ou la citoyenne apprenne sur un courriel, sur un carnet santé, un diagnostic de cancer. Un diagnostic de cancer, c’est une mauvaise nouvelle qui doit être annoncée dans un environnement qui est approprié et c’est dans la relation médecin-patient », a expliqué le ministre. Ce délai de 30 jours est toutefois appelé à être réduit, a-t-il précisé.

Pour les jeunes âgés de 14 à 18 ans moins un jour, l’inscription devra se faire par téléphone. Car il semble que légalement, si le code de sécurité était transmis par la poste, les parents auraient le droit d’ouvrir le courrier, a expliqué le ministre.

Le site sera hébergé par la Régie de l’assurance-maladie du Québec, habituée à traiter des données confidentielles.

Lors de projets pilotes à Laval et Québec, 20 000 personnes ont déjà utilisé le système au cours des derniers mois.

Pour s’inscrire, portail du Carnet Santé Québec.

Psychomédia avec sources : Bureau du ministre de la Santé, La Presse canadienne (Le Devoir).
Tous droits réservés.

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Des patchs anti-tabac bientôt remboursés par la Sécurité sociale

Des patchs anti-tabac bientôt remboursés par la Sécurité sociale

Le 18 mai 2018.

La lutte contre le tabac continue et avec elle cette nouvelle mesure visant à rembourser les patchs anti-tabac.

Rembourser les patchs anti-tabac

La ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn fait de la lutte contre le tabac son principal cheval de bataille. En cause, les trop nombreux décès, cancers ou maladies respiratoires déclenchés en raison de la cigarette. Depuis janvier 2018, le prix des paquets de cigarettes a déjà largement augmenté.

Cette fois-ci, cette nouvelle mesure permet d’accompagner ceux qui souhaitent réduire leur consommation ou arrêter définitivement de fumer. Après le remboursement depuis le 28 mars des gommes à mâcher Nicotine EG (14,14€), les NicoretteSkin (28,55€) de Jonhson & Jonhson seront remboursés à hauteur de 65 % par l’Assurance maladie.

Une négociation avec les laboratoires?

« Cette prise en charge permet à tous les patients l’accès à ces traitements de substitution, y compris aux plus modestes », affirme la ministre. D’autres marques seront probablement remboursées (en partie) dans les mois qui viennent, à la suite des négociations entre l’Assurance maladie et les laboratoires, les principaux acteurs de cette mesure. 

Le remboursement des patchs a été inscrit au Journal Officiel le 16 mai et prendra effet dès le 20 mai. Sachez également que le forfait d’aide au sevrage d’un montant de 150 €, qui avait pour vocation de s’éteindre cette année, sera finalement maintenu. 

Maylis Choné

À lire : Régime spécial arrêt du travail

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Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents

Étude / Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents. Quelques chiffres pour mieux comprendre l’ampleur du phénomène…

Bébé et soleil

kaboompics/pixabay

34,61% des parents promènent leur bébé entre 11h et 16h, soit aux heures où le soleil tape le plus fort !

90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bambin. Ils sont encore 21,34% à penser que les crèmes écran total existent vraiment.

Pas étonnant dès lors que 39,88% des enfants de moins de trois ans aient déjà eu des coups de soleil. À répétition, ces réactions inflammatoires de la peau augmentent de façon significative les risques de développer un cancer de la peau(1). Chaque année, en France, on recense pas moins de 60.000 nouveaux cas de mélanome(2).

Au terme d’une enquête qui inquiète en certains points, Newpharma,première pharmacie en ligne française et belge, rappelle le b.a.-ba en matière de protection solaire. Et ce, dès le plus jeune âge.

Les résultats de l’enquête sur la protection des bébés au soleil, menée par Newpharma auprès d’un panel de 1.199 parents[1], montrent que la plupart d’entre eux pensent bien faire.

Les « bonnes pratiques » élémentaires en matière de protection solaire (appliquer régulièrement de la crème solaire, donner à boire à bébé, le mettre sous un parasol) sont même assimilées. Par contre, certains – et il s’agit même d’une majorité – prennent encore des risques inconsidérés. Et c’est surtout par méconnaissance des bons réflexes à adopter.

On constate que :

•90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bébé et 89,33% d’entre eux ne la renouvellent pas assez. Or, il faut laisser au produit le temps de former une barrière protectrice sur la peau. Sans compter que, dans les 30 minutes qui suivent l’application, l’efficacité des crèmes solaires diminue de 90% ;
•56,74% des parents ne remettent pas de crème solaire à leur bébé quand il sort de l’eau. Non seulement la crème a été « rincée », mais en plus l’eau fait « effet miroir », ce qui accélère l’apparition des coups de soleil ;
•75,66% des parents ne protègent pas leur bébé des rayons du soleil au jour le jour. Ils le font principalement en vacances, à la plage… Or, dès qu’on sort de chez soi, les UV agressent la peau. Et cela vaut même par temps couvert, les nuages laissant passer 80% des UV ;
•37,23% des parents ne choisissent pas le bon indice de protection pour protéger leur bébé du soleil. En théorie, lorsque l’on applique une crème solaire IP30, les UVB attaquent la peau 30 fois plus difficilement que si on était sans protection. Mais pour cela, il faudrait étaler 2mg de crème par cm² de peau. Dans la pratique, qui le fait ? Donc, un indice IP30 voit souvent son efficacité réduite de moitié, voire du tiers. Raison de plus pour privilégier les produits solaires à indice de protection très élevé. Et lorsqu’il s’agit de la peau plus fragile et de la santé des tout-petits, voyez grand : optez pour une crème haute protection. Les textures et formules ne manquent pas, selon les circonstances, préférences ou encore facilités d’emploi : crème solaire visage, lait solaire bébé en tube, baume à lèvres bébé, spray enfant version waterproof, etc.

Bébé et soleil : quelques conseils

Voici quelques précieux conseils pour protéger bébé du soleil. La majorité de ces recommandations sont d’usage tant à la plage qu’à la montagne, mais aussi à la plaine de jeux, à la ville ou derrière la vitre de la voiture :

•Utiliser une crème solaire affichant l’indice maximal IP50+. À appliquer 30 minutes avant l’exposition, ensuite répéter l’opération toutes les 2 heures, voire toutes les 30 minutes en cas de fort ensoleillement ;
•Rincer et sécher l’enfant quand il sort de l’eau ou qu’il a transpiré, puis lui remettre de la crème ;
•Lors de toute exposition – donc y compris les petites promenades ou jeux en plein air – préférer les heures où le soleil tape le moins (avant 11h et après 16h) ;
•Mettre son bébé à l’ombre, idéalement sous un parasol ou derrière un pare-soleil ;
•Lui faire porter des lunettes et un chapeau de soleil ;
•L’habiller de vêtements couvrants, voire anti-UV ;
•Protéger son bébé de la déshydratation en le faisant boire de l’eau régulièrement et en petite quantité ;
•Asseoir son bébé sur une serviette plutôt qu’à même le sable, car 20% des UV sont réverbérés par le sable.

Cette liste est non exhaustive et valable aussi pour… les « grands enfants ». D’autant que la protection à 100% n’existe pas.

>>> Accès aux résultats complets de l’étude sur le site de Newspharma en cliquant ICI

1 Enquête Newpharma, réalisée en avril 2018, auprès d’un panel composé de 1.199 répondants dont les enfants avaient entre zéro et 37 mois
2 https://www.ligue-cancer.net/localisation/peau
https://www.belgium.be/fr/sante/risques_pour_la_sante/risques_climatiques/soleil
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/741fd6ae1f54ef8b33eab44193b193ad.pdf
http://dermato-info.fr/article/Le_soleil_et_la_peau
http://www.magicmaman.com/,vacances-d-ete-attention-au-soleil,3422,1221786.asp
http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/soins-quotidiens/articles/8554-protection-soleil-bebe.htm

News Santé

Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Système de santé : les Français de moins en moins satisfaits

Le 18 mai 2018.

Selon dernier baromètre Deloitte sur les Français et la santé publié ce jeudi 17 mai, nous sommes de plus en plus inquiets en ce qui concerne notre système de santé. Explications.

Les Français sont inquiets pour l’avenir

Les Français aiment leur système de santé. Ils y sont attachés mais ils sont inquiets pour l’avenir. C’est ce qui ressort du baromètre santé 2018, réalisé par OpinionWay pour la société de conseil et d’audit Deloitte. En effet, en 2016, 86 % de la population était satisfaite de la sécurité des soins, ils sont aujourd’hui 10 % de moins. Les différents scandales sanitaires ont eu des conséquences dans l’opinion publique.

La qualité des prestations s’est également détériorée, selon les Français. Elle était appréciée par 85 % des personnes interrogées en 2016, contre 77 % aujourd’hui. « Ces chiffres montrent une inquiétude des Français », a commenté Michel Sebbane, responsable Santé publique chez Deloitte. « Ils devraient interpeller les pouvoirs publics ». L’accès financier aux soins fait aussi partie des préoccupations des Français.

Quelles sont les priorités ?

Emmanuel Macron a promis d’instaurer la télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’un reste à charge zéro sur les prothèses (lunettes, dents, audition). Cette dernière promesse est très attendue par les Français. La moitié des personnes interrogées estiment que cette mesure serait un pas « important ». Les Français devront cependant attendre encore un peu puisqu’elle ne devrait pas entrer en application avant 2020.

Mais quelle serait la priorité ? 9 Français sur 10 estiment que les maladies chroniques et leurs conséquences sont une priorité, devant de la pertinence des soins (85%), le fait de repenser l’organisation territoriale des soins (83%) ou les modes de rémunération, de financement et de régulation (78%). En revanche, la numérisation n’est pas perçue comme une priorité absolue. 

Marine Rondot

La feuille de soins : tout savoir pour se faire rembourser

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La Ligue contre le cancer prolonge l’ouverture de sa plateforme citoyenne

Le 16 avril dernier, la Ligue contre le cancer a annoncé la mise en ligne de sa plateforme citoyenne incitant la population française à participer à une consultation pour changer la PREVENTION des cancers ! 400 personnes ont déjà contribué. Pourquoi pas vous ?

Parce que 40% des cancers sont évitables en modifiant notre environnement et nos comportements, la Ligue ouvre un débat citoyen sur ce que doit être la prévention demain ! La parole est donnée à tous : société civile, membres des associations, chercheurs, membres d’institutions… pour enrichir les propositions et construire ensemble un plan d’action efficace !

Chacun peut contribuer aux thèmes et aux questions qui l’intéresse. Par exemple : Quels sont, pour vous, les acteurs et les actions prioritaires pour accompagner le changement des comportements dans un sens favorable à la santé ? Avez-vous connaissance d’éventuels facteurs de risque de cancers professionnels dans le cadre de votre activité professionnelle ? Si oui, lesquels ? Que pensez-vous des mesures législatives et règlementaires qui ont pu être mises en œuvre pour limiter la consommation de tabac et d’alcool ?

400 personnes ont déjà publié plus de 1300 avis ou propositions sur notre plateforme de consultation citoyenne dédiée aux 1ers Etats généraux de la prévention des cancers organisés par la Ligue.
Toutes les contributions seront analysées et enrichiront le plan de prévention des cancers qui sera présenté officiellement le 21 novembre au Conseil, économique, social et environnemental par la Ligue contre le cancer.

Ce sujet nous concerne tous ! Donner votre avis, c’est contribuez à la définition d’un plan efficace, pérenne et accessible à tous et pour tous.

Vous pouvez donner votre avis jusqu’au 22 mai et n’hésitez pas à faire participer votre entourage !
Rendez-vous dès maintenant sur : etatsgenerauxpreventioncancers.net. TOUS LES AVIS COMPTENT !

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