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Pourquoi certains enfants ne semblent jamais fatigués ?

Pourquoi certains enfants ne semblent jamais fatigués ?

Le 21 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université Edith Cowan, en Australie, et de l’Université Clermont Auvergne, il existe une explication au manque de fatigue de certains enfants.

Un excellent niveau d’endurance

Certains enfants ont beau jouer pendant des heures, ils ne semblent jamais fatigués. Or, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Physiology, il existerait une explication scientifique à ce phénomène. Par leurs multiples activités, les enfants acquièrent une endurance qui leur permet de tenir longtemps dans un exercice aussi sportif soit-il. Ils peuvent même atteindre, en endurance, le niveau des athlètes de haut-niveau.

Quand ils s’activent, les enfants utilisent le métabolisme aérobie, contrairement aux adultes qui font appel au métabolisme anaérobie. Dans le premier cas de figure, l’organisme utilise l’oxygène présent dans le sang pour produire de l’énergie, ce qui entraîne peu de fatigue musculaire. En revanche, le métabolisme anaérobie produit de l’acide lactique. Ce mécanisme entraîne une fatigue musculaire beaucoup plus rapide.

Les enfants récupèrent très bien

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi un groupe de 12 adultes de sportifs de haut niveau, un autre de 13 adultes non entraînés et un groupe de 12 garçons âgés de 8 à 12 ans. En étudiant leur fréquence cardiaque et leur consommation d’oxygène, ils ont pu constater que l’enfant possédait « une capacité de récupération fulgurante et exceptionnelle ». En clair, les enfants fatiguent moins et récupèrent mieux.

Après un effort physique intense, un adulte devra patienter plus longtemps avant de retrouver ses forces. « La perte de puissance est plus faible chez l’enfant que chez l’adulte », explique le responsable de l’étude, Sébastien Ratel, dans La Montagne. « Sa fréquence cardiaque diminue très vite après l’effort et redevient normale aussi vite qu’un athlète de haut niveau ». Pas certain que cette étude réconforte les parents…

Marine Rondot

À lire aussi : 7 signes qui montrent que vous êtes beaucoup trop fatigué(e)  

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Alzheimer : les médicaments, inefficaces, n’ont pas leur place (guide parcours de soin, HAS)

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, le 25 mai, un guide pour la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.

« A ce jour, il n’existe pas de traitement permettant de guérir la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée, qui évoluent sur plusieurs années avant de conduire à une perte d’autonomie totale. »

« Les soins de proximité sont en première ligne, car 8 patients sur 10 vivent leur maladie à domicile. »

Un diagnostic « dès les premiers signes », souligne la HAS, permet « de mettre en place un parcours de soins et d’accompagnement adapté, avec des interventions visant le maintien d’une autonomie fonctionnelle des personnes, leur bien-être ainsi que le soutien de l’entourage dans son rôle d’aidant ».

Le diagnostic précoce permet à la personne malade « de choisir une personne de confiance, de participer aux décisions qui concernent sa santé ou son mode de vie et d’exprimer sa volonté avant que les troubles cognitifs ne soient trop sévères. »

« Le médecin généraliste, qui aura documenté un déclin cognitif, va orienter la personne vers un spécialiste d’une consultation mémoire afin de confirmer le diagnostic, déterminer la maladie en cause et réaliser un bilan neuropsychologique et fonctionnel approfondi.

Cette analyse globale est nécessaire à la mise en œuvre d’un parcours de soins et d’accompagnement adapté à la personne, à son entourage et à son mode de vie. Plusieurs expertises dans le champ du handicap neurologique peuvent être mobilisées, en fonction du stade de la maladie, au domicile comme en institution, avec comme objectif le maintien d’une autonomie fonctionnelle et sociale de la personne. Il est essentiel de maintenir une activité motrice par des exercices physiques adaptés et de corriger tout déficit sensoriel dès le début de la maladie. »

Médicaments

En ce qui concerne les médicaments, la HAS rappelle son évaluation de 2016 selon laquelle le service médical rendu des quatre médicaments utilisés est insuffisant.

« L’efficacité des médicaments du traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer est, au mieux, modeste. Elle est établie uniquement à court terme, essentiellement sur les troubles cognitifs, dans des études cliniques versus placebo dont la pertinence clinique et la transposabilité en vie réelle ne sont pas assurées.

Les données accumulées depuis la commercialisation des médicaments confirment le risque de survenue d’effets indésirables (troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques pour les plus notables) potentiellement graves, pouvant altérer la qualité de vie. En outre, dans une population âgée, souvent polypathologique et polymédiquée, il existe un risque supplémentaire d’effets indésirables graves du fait d’interactions médicamenteuses.

Au regard de l’absence de pertinence clinique de l’efficacité de ces médicaments et des risques de survenue d’effets indésirables, la HAS considère donc que ces médicaments n’ont plus de place dans la stratégie thérapeutique. »

Ce guide s’inscrit dans le cadre du Plan maladie neurodégénérative 2014-2019.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : HAS, .
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Les Français séduits par un sevrage tabagique remboursé

Les Français séduits par un sevrage tabagique remboursé

Le 25 mai 2018

Si les gommes à mâcher et les patchs étaient remboursés on arrêterait de fumer. Réjouissez-vous c’est chose faite ! De nombreux Français semblent prêts à arrêter grâce à cette aide. 

Plus de fumeurs prêts à arrêter

Les patchs et les gommes à mâcher sont reconnus pour leur efficacité dans le sevrage définitif d’un fumeur. Si certains fumeurs souhaitaient vraiment arrêter, ils ne franchissaient pas toujours le pas car mettre la main à la poche pour payer des gommes à mâcher ou des patchs de nicotine n’est franchement pas très réjouissant pour le portefeuille. 

« Sortir 50 euros pour une boite de patchs, ça fait une somme. À la fin du mois si l’on fait les comptes, cela revient au même que les paquets de cigarettes que l’on achète », confie une fumeuse au micro d’ Europe 1. Mais les choses vont sans doute changer car depuis une semaine, les patchs NicoretteSkin et les gommes Nicotine EG sont remboursés à hauteur de 65% par l’Assurance maladie.

Une étude sur le sevrage tabagique

Si en plus vous avez une mutuelle, alors vous n’aurez rien à débourser. En revanche, il faut vous munir d’une ordonnance de votre médecin traitant indiquant de manière précise le traitement à entamer pour avoir accès à ces médicaments gratuitement.

Ce remboursement ne sera sans doute pas un coup d’épée dans l’eau car si l’on en croit une étude menée sur 1.000 personnes par OpinionWay/Johnson&Jonhson, sept fumeurs actuels sur dix affirment que le coût des substituts est un frein pour arrêter et 62% des fumeurs actuels estiment également que si les substituts nicotiniques étaient remboursés par la sécurité sociale cela inciterait les fumeurs à arrêter de fumer. 

Maylis Choné

Fumer : des conseils pour arrêter !

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Les kinésithérapeutes en colère des nouvelles compétences accordées aux chiropracteurs

Les masseurs-kinésithérapeutes sont en colère et le font savoir. En cause la publication, en date du 15 mars 2018, d’un décret permettant aux chiropracteurs d’acquérir une partie du champ des compétences des masseurs-kinésithérapeutes.

kinésithérapeutes

Olof /Pixabay

Aujourd’hui, via un communiqué de presse, la FFMKR (Fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs, ndrl) a décidé de hausser le ton. Voici d’ailleurs le communiqué de presse qu’elle a publié sur le sujet.

Le communiqué est publié tel quel, sans aucune modification.

L’actualité nous montre une fois de plus que les frontières de notre champ de compétences avec celui de « professions voisines » (ostéopathes, chiropracteurs, enseignants en APA…) sont ténues, voire fragiles. Tellement ténues que le ministère de la Santé a pris une décision qui va à l’encontre des intérêts de notre profession.

La parution du décret du 14 février 2018 (complément d’annexes datée s du 15 mars dernier) modifiant les modalités de formation en chiropraxie attribue en fin de formation 300 ECTS aux tout jeunes chiropracteurs.

Habituellement, dans un souci d’échanges et de concertation, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) invite les acteurs concernés afin de discuter de la cohérence de l’évolution d’une profession par rapport aux autres. Pas cette fois. Pourquoi ?

En effet, même si le décret de compétence de la chiropraxie n’est pas modifié depuis 2011, il est difficile de comprendre qu’une profession ayant interdiction formelle de soigner des pathologies puisse allègrement traiter avec des appareils d’électrothérapie ou d’ondes de choc uniquement une « zone de troubles fonctionnels »… Soyons sérieux.

Dans ce cirque qui nous laisse perplexes, la « bonne nouvelle » est qu’une profession non conventionnée, sans numerus clausus ni réelle sélection des étudiants à l’entrée du cursus de formation, sans lien avec l’université, et qui n’est nullement une profession de santé, a pu accéder à 300 ECTS en fin de formation.

Du coup, nous, masseurs – kinésithérapeutes, allons obtenir bientôt ces 300 ECTS, puisque nous sommes une profession de santé règlementée et conventionnée, avec une forte sélection universitaire !

Comment, Madame la Ministre, cela pourrait – il en être autrement sans porter atteinte à la cohérence des niveaux d’études entre les différentes professions ?

Si la ministre a toujours eu le souci, que nous partageons, de prendre en compte les problèmes de santé publique, la pertinence des soins et un meilleur accès à des soins de qualité pour tous les Français, ce n’est visiblement pas le cas à travers ces textes en faveur d’une profession aux contours flous et dont les fondements scientifiques sont unanimement contestés, c’ est le moins qu’on puisse dire. Leur offrir sur un plateau des pans entiers de notre champ de compétences répond peut – être à d’obscurs desseins, mais sûrement pas à une volonté d’amélioration de la prise en charge de la santé des Français dans des conditions de qualité et de sécurité adéquates.

crédit source : FFMKR

News Santé

Maladies cardiovasculaire : les bienfaits des oeufs

Maladies cardiovasculaire : les bienfaits des oeufs

Le 25 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Pékin en Chine, manger un œuf par jour serait excellent pour le cœur. Explications.

Réduction du risque de maladies cardiovasculaires 

Les œufs sont riches en protéines, minéraux et vitamines, ils sont donc excellents pour la santé. Mais selon une étude publiée dans la revue médicale Heart, la consommation régulière d’œufs permettrait également d’éviter certaines maladies cardiovasculaires. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données médicales de 500.000 personnes âgées de 30 à 79 ans, pendant près de 9 ans.

Parmi eux, 83.000 cas avaient souffert de maladies cardiovasculaires et près de 10.000 étaient décédées. 13% des participants avaient par ailleurs déclaré qu’ils consommaient un œuf par jour et 9% n’en mangeaient pratiquement jamais. Les chercheurs ont ainsi pu constater que les personnes qui consommaient un œuf par jour voyait leur risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral hémorragique se réduire de 26%.

Un œuf par jour suffit

Mais ce n’est pas tout, elles avaient également un risque de décès par AVC hémorragique inférieur de 28% par rapport à ceux qui ne consommaient jamais d’œufs, ou rarement, et un risque de décès des suites d’une maladie cardiovasculaire inférieur de 18%. Les chercheurs ont également observé une réduction de 12% du risque de cardiopathie ischémique chez les personnes qui consommaient des œufs quotidiennement.

« L’étude montre qu’il existerait une association entre une consommation modérée d’œufs (jusqu’à 1 œuf/jour) et un taux d’événements cardiaques plus faible », notent les auteurs de cette étude. La présence dans les œufs de protéines, de nombreuses vitamines et de composants bioactifs tels que les phospholipides et les caroténoïdes y seraient pour quelque chose mais aucune conclusion ne peut être tirée encore à ce stade.  

Marine Rondot

À lire aussi : 10 aliments qui peuvent remplacer les œufs  

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Du cannabis thérapeutique en boutique : est-ce sans danger ?

herbalhemp/Pixabay/CC0 Creative Commons

Du cannabis thérapeutique dans une boutique, c’est tout sauf nouveau. En effet, et contrairement à ce que certains de nos confrères bien mal informés ont pu écrire, la boutique « Bestown » qui vient d’ouvrir à Annœullin (Hauts-de-France) est loin d’être la première du genre. Des boutiques de ce type, il en existe déjà à Besançon, Mandelieu-La Napoule ou bien encore Béthune.

Qu’y trouve t-on ? Des infusions, du e-liquide pour cigarette électronique, des huiles essentielles, des plantes à infuser, etc…

Est-ce légal ? Oui. Ces produits sont fabriqués à base de cannabidiol (CBD), un composé du cannabis qui n’est pas considéré comme une substance illicite, et sont surtout débarrassés du fameux THC, la molécule qui fait de la marijuana une drogue.

« Nos produits n’ont aucun effet psychoactif et il n’y a pas d’addiction (…) le CBD a des effets très bénéfiques sur des pathologies comme l’arthrose » a martelé la propriétaire de la nouvelle boutique auprès du célèbre quotidien « Le Parisien/Aujourd’hui en France » .

La gérante de ce magasin vendait autrefois des vêtements et a décidé avec son compagnon de se lancer dans ce commerce d’un nouveau genre après avoir vu un reportage sur un magasin déjà ouvert, celui de Besançon.

Selon les propriétaires de ces établissements d’un nouveau genre,  le cannabidiol aurait la faculté d’améliorer les fonctions pulmonaires des asthmatiques, de réduire les tremblements dus à la maladie de Parkinson, de soulager la douleur, l’arthrose et même l’anxiété..

Il y a quelques semaines l’émission « Quotidien » avait consacré un reportage assez déroutant sur la boutique de Besançon

Qu’est-ce que le cannabidiol et est-il sans danger?

Mais le cannabidiol c’est quoi exactement. Et est-il vraiment sans danger ? Voici l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le cannabidiol est l’un des nombreux (probablement 200) composés de la plante de cannabis.

Au cours de sa réunion de novembre 2017, le Comité OMS d’experts de la pharmacodépendance a conclu que, à l’état pur, le cannabidiol (CBD) ne semble pas présenter de potentiel d’abus, ni être nocif pour la santé. Ainsi, le cannabidiol n’étant actuellement pas classé comme substance à part entière (uniquement comme composé d’extraits de cannabis), les informations actuelles ne justifient ni le changement de statut ni la classification de cette substance.

Cependant, dans la mesure où le CBD est produit à des fins pharmaceutiques en tant qu’extrait de cannabis, les extraits et teintures de cannabis figurent dans la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961. Les extraits ou préparations contenant presque exclusivement du CDB feront l’objet d’un examen plus approfondi en juin 2018, lorsque le comité d’experts de l’OMS procédera à une analyse complète du cannabis et des substances apparentées.

La non-classification d’une substance signifie qu’elle n’est pas placée sous contrôle international strict, y compris pour la production et l’approvisionnement. La définition de son statut juridique dans les pays relève des législateurs nationaux. Certains pays ont assoupli les réglementations relatives au cannabidiol afin de considérer les produits qui en contiennent comme des produits médicaux. Il s’agit notamment de l’Australie, du Canada, des États-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni et de la Suisse.

Quelles sont les preuves que le cannabidiol est utile à des fins médicales?

L’OMS ne recommande pas l’usage du cannabidiol à des fins médicales. Les premières données issues d’études réalisées chez l’homme et l’animal (une étude contrôlée publiée dans le New England Journal of Medicine et d’autres cas individuels notifiés) montrent que son utilisation pourrait avoir des vertus thérapeutiques pour les crises dues à l’épilepsie et à des pathologies associées.

Certaines personnes utilisent le cannabidiol pour calmer les spasmes lors des crises d’épilepsie. Récemment, le le New England Journal of Medicine a également publié une étude indiquant que certains éléments attestent d’une possible efficacité pendant les crises d’épilepsie. Cela signifie qu’il pourrait être utilisé à des fins médicales, mais d’autres éléments de preuve restent nécessaires.

Voir aussi >>> Alcool, tabac, cannabis… nos ados sont dépendants!

News Santé

Aimovig : un nouveau médicament miracle contre les migraines ?

Aimovig : un nouveau médicament miracle contre les migraines ?

Le 24 mai 2018.

Un nouveau médicament, visant à prévenir les migraines, vient d’être autorisé aux États-Unis. L’Aimovig a fait ses preuves lors de plusieurs essais cliniques et pourrait, peut-être, bientôt être autorisé en France.

L’Aimovig agit sur la molécule à l’origine des migraines

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) vient d’approuver la commercialisation d’un nouveau médicament censé prévenir l’apparition de migraines chez les adultes. Vendu sous le nom Aimovig, ce traitement a montré ses bénéfices sur la prévention de maux de tête lors de trois essais cliniques réalisés ces dernières années.

C’est en bloquant l’activité du peptide lié à la calcitonine, une molécule qui joue un rôle majeur dans l’apparition de crises de migraines, que l’Aimovig parvient à anticiper l’apparition d’une céphalée. Tous les patients qui ont expérimenté cette molécule lors des essais cliniques ont affirmé que le nombre de leurs migraines avait nettement diminué, de l’ordre de 2,5 fois moins de migraines par mois que les patients test à qui un placebo avait été donné.

16 % des migraineux déclarent que leurs maux de tête sont incapacitants

« Aimovig offre aux patients une nouvelle alternative pour réduire le nombre de jours durant lesquels ils souffrent de migraines », a ainsi déclaré le Dr Eric Bastings, directeur adjoint des produits neurologiques au Centre d’évaluation et de recherche de la FDA, dans un communiqué de presse. « Nous avons besoin de nouveaux traitements pour cette maladie douloureuse et souvent incapacitante ».

Selon l’Assurance-maladie, près d’une personne sur deux âgée de plus de 15 ans déclare être sujette à des maux de tête. « Ceux-ci sont le plus souvent ponctuels et de courte durée (deux heures ou moins chez 46 % des personnes). Ces maux s’accompagnent d’une douleur gênante dans 60 % des cas, voire incapacitante pour 16 % des personnes interrogées », précise en outre l’organisme.

Gaëlle Latour

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Des aliments qui ralentissent l’atrophie du cerveau liée à l’âge

Les personnes qui ont une bonne alimentation ont, en moyenne, un plus grand volume cérébral que celles qui se nourrissent moins bien, selon une étude publiée dans la revue Neurology de l’American Academy of Neurology.

« Des études ont montré que les personnes ayant un volume cérébral plus important ont de meilleures capacités cognitives, de sorte qu’améliorer l’alimentation peut être une bonne stratégie pour maintenir les capacités mentales chez les personnes âgées », souligne Meike W. Vernooij du Erasmus University Medical Center à Rotterdam (Pays-Bas).

Vernooij et ses collègues ont mené cette étude avec 4 213 personnes aux Pays-Bas, d’un âge moyen de 66 ans, qui n’étaient pas atteintes de démence.

Les participants ont rempli un questionnaire leur demandant leur consommation de près de 400 aliments au cours du dernier mois. La qualité de leur alimentation était évaluée, sur une échelle de 1 à 14, selon la consommation d’aliments dans les groupes suivants : légumes, fruits, produits à grains entiers, légumineuses, noix, produits laitiers, poissons, thé, graisses insaturées, huiles et total des graisses, viande rouge et transformée, boissons sucrées, alcool et sel. Le score moyen des participants était de 7.

Des images cérébrales par résonnance magnétique (IRM) étaient prises pour déterminer le volume cérébral, le nombre de lésions de la matière blanche et les petites hémorragies cérébrales. Les participants avaient un volume cérébral total moyen de 932 millilitres.

L’étude tenait également compte d’autres facteurs susceptibles d’influer sur le volume du cerveau, comme l’hypertension artérielle, le tabagisme et l’activité physique.

Un score alimentaire plus élevé était lié à un volume cérébral total plus important. Ceux qui avaient un meilleur régime alimentaire avaient en moyenne deux millilitres de plus de volume cérébral que ceux qui avaient un moins bon régime. Pour comparer, un volume cérébral inférieur de 3,6 millilitres équivaut à un an de vieillissement.

Le régime alimentaire n’était pas lié à des lésions de la matière blanche et aux petits saignements cérébraux.

Selon la chercheure, le lien entre une meilleure qualité globale de l’alimentation et un plus grand volume cérébral total n’est pas dû à un groupe alimentaire spécifique, mais plutôt à la combinaison de plusieurs groupes alimentaires.

« Il existe de nombreuses interactions complexes qui peuvent se produire entre différents composants alimentaires et nutriments et, selon nos résultats, les personnes qui consommaient une combinaison d’aliments plus sains avaient des volumes de tissus cérébraux plus importants ».

Pour plus d’informations sur l’alimentation et la santé cérébrale et mentale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Academy of Neurology, Neurology.
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Piscines publiques : ces bactéries qui sont potentiellement dangereuses

Piscines publiques : ces bactéries qui sont potentiellement dangereuses

Le 23 mai 2018.

Les beaux jours arrivent et la tentation de se rendre à la piscine sera de plus en plus forte. Le risque est grand, cependant, d’attraper des bactéries résistantes au chlore. Explications.

Des bactéries résistantes au chlore

Les piscines publiques peuvent être des nids à bactéries. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée sur le site du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), organisme de santé officiel des États-Unis. Selon ces travaux, on trouve dans les piscines des bactéries résistantes au chlore, les cryptosporidies, légionelles et pseudomonas. Ces microbes peuvent être potentiellement dangereux.

Ils peuvent en effet être responsables de diarrhées, de légionellose, une maladie respiratoire potentiellement mortelle, mais aussi des infections cutanées ou viscérales, ou encore des septicémies, une infection généralisée. Les auteurs de cette étude révèlent que plus de 27.000 personnes sont tombées malades ces 15 dernières années à cause de bactéries attrapées dans les piscines publiques américaines.

Des litres d’urine dans les piscines

Selon leurs estimations, depuis 2007, les cas de légionellose auraient augmenté de 14 % chaque année aux États-Unis. Six personnes seraient même décédées après avoir contracté cette maladie respiratoire. Ce qu’il faut à tout prix éviter c’est de boire la tasse car il suffit d’ingérer dix germes pour être infecté par les cryptosporidies, par exemple. Par ailleurs, si vous avez la diarrhée ou si vous êtes malade, soyez gentil, évitez de vous rendre à la piscine.

Selon Michele Hlavsa, directrice du Centre américain de prévention des maladies, interrogée BuzzFeed, les personnes qui sont malades peuvent libérer 10 à 100 millions de germes de cryptosporidies en se baignant. Il est également indispensable de passer sous la douche avant et après s’être baigné et de bien se laver avec du savon. Selon une autre étude parue dans la revue Environmental Science & Technology, les piscines publiques en France contiendraient en moyenne entre 30 et 75 litres d’urine. Une raison de plus pour bien se laver. 

Marine Rondot

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Mobilité et qualité de l’air : Paris à la traîne des capitales européennes selon un classement de Greenpeace

Greenpeace a présenté, le 22 mai, son classement de la mobilité et de la qualité de l’air dans 13 grandes villes européennes.

Paris se classe globalement 7e sur 13 et 12e pour la qualité de l’air, en cohérence avec le renvoi de la France et de 12 de ses grandes villes devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect des normes de qualité de l’air la semaine dernière.

Copenhague et Amsterdam, 1re et 2e du classement, « ont mis les besoins des piétons et des cyclistes au centre de leur planification urbaine, au profit de la qualité de l’air et de la sécurité ».

« A Paris, seuls 3 % des déplacements sont effectués en vélo, une proportion qui atteint 29 % à Copenhague et même 32 % à Amsterdam. Paris est plutôt positionnée en queue de peloton pour la sécurité de ses cyclistes. Des villes comme Amsterdam ou Copenhague montrent bien que sécurité et utilisation du vélo vont de pair : pour développer l’usage du vélo, il faut notamment des infrastructures cyclables sécurisées, séparées et respectées. »

La pollution de l’air est la 3e cause de mortalité en France, derrière le tabac et l’alcool, étant responsable de 48 000 décès prématurés par an, selon une étude de Santé Publique France publiée en 2016, rappelle l’ONG.

« L’omniprésence de la voiture dans les villes françaises est en grande partie responsable de cette catastrophe sanitaire. Le secteur des transports, plus gros émetteur de gaz à effet de serre en France, joue également un rôle majeur dans le changement climatique. »

L’étude réalisée par l’Institut allemand Wuppertal combine 21 indicateurs pour comparer 12 capitales et une grande ville, dans 13 pays européens. Les indicateurs sont regroupés en cinq catégories : transports publics, sécurité des cyclistes et des piétons, mobilités actives, qualité de l’air, restrictions à l’usage de la voiture et incitations aux mobilités durables.

« C’est la santé des habitants de nos villes, en particulier des plus jeunes et des plus vulnérables, qui est en jeu ! Sans des décisions courageuses et des mesures fortes pour réduire la place des voitures en ville, la pollution de l’air continuera à rendre nos villes irrespirables », estime Sarah Fayolle.

Classement des 13 villes :

  1. Copenhague
  2. Amsterdam
  3. Oslo
  4. Zurich
  5. Vienne
  6. Madrid
  7. Paris
  8. Bruxelles
  9. Budapest
  10. Berlin
  11. Londres
  12. Moscou
  13. Rome

Marcher ou pédaler pour se rendre au travail favoriserait le bien-être psychologique

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Greenpeace.
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