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13% de guérison en plus pour les enfants et adolescents atteints d’un sarcome rare

PRÈS DE 13 % DE GUERISON EN PLUS POUR LES ENFANTS ET ADOLESCENTS ATTEINTS D’UN SARCOME RARE GRÂCE À UN TRAITEMENT D’ENTRETIEN

sarcome

PDPics/Pixabay

Très bonne nouvelle dans les cancers de l’enfant ! Dévoilée en conférence plénière de l’ASCO 2018, l’étude RMS2005, large étude européenne randomisée de phase III prouve qu’une chimiothérapie d’entretien (1 an de traitement au lieu de 6 mois) augmente la survie des enfants et des adolescents atteints d’un rhabdomyosarcome, forme rare de cancer atteignant le muscle. Première étude à démontrer des résultats positifs depuis plus de 30 ans dans cette maladie, l’étude RMS2005 va transformer la prise en charge de ces cancers. Cette étude majeure démontre aussi la nécessaire union des forces de recherche au niveau européen pour changer les pratiques dans les cancers rares comme ceux de l’enfant pour guérir plus et guérir mieux.

Les rhabdomysarcomes sont des cancers pédiatriques rares. En France, environ 100 enfants et adolescents sont touchés par cette maladie par an. La tumeur peut être retrouvée partout dans le corps mais principalement dans la région de la tête et du cou, des membres et de la sphère uro-génitale.

La prise en charge standard des enfants et adolescents atteints d’un rhabdomyosarcome à haut risque de rechute consiste à administrer 9 cures de chimiothérapie dites d’induction. En fonction de la pathologie, de sa localisation, la chirurgie et la radiothérapie peuvent compléter le traitement. Avec cette prise en charge, environ 70% des patients guérissent.

Initiée en 2005 par le groupe coopérateur européen EpSSG (European Paediatric Soft Tissue Sarcoma Study Group), l’étude RMS2005 a cherché à déterminer si la prolongation du traitement par six mois de chimiothérapie d’entretien (vinorelbine-cyclophosphamide) apportait un bénéfice aux enfants. Le cyclophosphamide est administré quotidiennement par voie orale (sirop ou comprimé en fonction de l’âge) et la vinorelbine est administrée en injections hebdomadaires. « Cette chimiothérapie d’entretien quotidienne avait démontré son efficacité en rechute lors d’un essai clinique de phase II promu par Gustave Roussy et initié par le Dr Odile Oberlin » précise le Dr Véronique Minard-Colin, pédiatre oncologue dans le département de cancérologie de l’enfant et de l’adolescent à Gustave Roussy et investigateur principal de la partie randomisée de l’étude RMS2005 en France. Cette chimiothérapie à faible dose continue est mieux tolérée que la chimiothérapie standard et agit par des mécanismes probablement différents, modulant l’immunité et bloquant la formation des vaisseaux nécessaires à nourrir les cellules tumorales. Lors de cette phase d’entretien, les enfants peuvent reprendre une activité le plus souvent normale.

Les résultats présentés en session plénière de l’ASCO par le Dr Gianni Bisogno (hôpital universitaire de Padou, Italie) dévoilent que le traitement d’entretien augmente d’environ 13 % le taux de guérison. A 5 ans du diagnostic, 86,5 % des enfants traités par la chimiothérapie d’entretien ont survécu contre 73,7 % sans traitement d’entretien. Sur la survie sans récidive à cinq ans, 69,8 % des enfants non traités n’avaient pas rechuté contre 77,6 % d’enfants dans le groupe d’enfants traités et cette différence n’est pas considérée comme statistiquement significative.

Suite aux résultats de cette étude, le nouveau standard de traitement a évolué : Les enfants et adolescents atteints d’un rhabdomyosarcome classés de haut risque reçoivent une chimiothérapie d’entretien de 6 mois après les 6 premiers mois du traitement d’induction.

De plus, cette étude va aussi changer le standard de traitement des adultes atteints d’un rhabdomyosarcome puisqu’environ la moitié de ces cancers diagnostiqués chez l’adulte sont de type pédiatrique.

La rareté de ce cancer a nécessité une coopération entre 14 pays et 158 hôpitaux pour mener cette étude pendant 10 ans. Pour parvenir à des conclusions certaines, il a été nécessaire d’inclure 370 enfants et adolescents âgés de 1 à 21 ans.

Promue en France par Gustave Roussy et cofinancée par un Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC) de l’Institut National du Cancer (INCa), cette étude s’est développée dans les centres de la Société Française des Cancers de l’Enfant (SFCE) et a été portée en France par Gustave Roussy (Dr Véronique Minard-Colin, investigateur principal), le Centre Léon Bérard (Dr Christophe Bergeron, coordinateur national) et l’Institut Curie (Dr Daniel Orbach).

News Santé

Pour rester jeune, il faudrait diminuer le contenu de nos assiettes

Pour rester jeune, il faudrait diminuer le contenu de nos assiettes

Le 7 juin 2018.

Une équipe de chercheurs américains vient d’établir un lien direct entre notre espérance de vie et le contenu de nos assiettes. Pour vivre mieux et plus longtemps, il faudrait tout simplement manger moins.

Des assiettes moins pleines pour vivre plus longtemps

Manger moins permettrait de perdre du poids, mais également de conserver son organisme en bonne santé et de gagner en espérance de vie. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs américains qui, dans la revue Cell Metabolism, affirment que l’excès de nourriture est nocif pour la santé.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont étudié, pendant deux ans, les conséquences sur la santé de l’alimentation de plusieurs personnes qu’ils avaient séparées en deux groupes. Les membres du premier groupe devaient s’alimenter selon leurs habitudes, mais en réduisant leurs portions, tandis que les membres du groupe témoin ne devaient absolument rien changer à leurs habitudes.

L’obésité réduit l’espérance de vie de 10 ans

Conclusion au terme de cette observation, en plus d’avoir perdu du poids (9 kg en moyenne pour l’ensemble des participants), les membres du groupe qui avait moins mangé pendant deux ans, était en meilleure santé selon des critères scientifiques. Des examens complémentaires ont notamment permis d’observer que leur organisme produisait moins de radicaux libres, responsables du vieillissement des cellules.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude se penche sur le lien entre alimentation, surpoids et espérance de vie. Selon les conclusions d’une équipe de chercheurs internationaux, publiée dans The Lancet en juillet 2016, un indice de masse corporelle (IMC) trop élevé engendrerait un risque de surmortalité avant 70 ans, ce qui équivaut à une perte d’espérance de vie de 10 ans.

Gaëlle Latour

À lire aussi Le « paradoxe » de l’obésité n’existe pas

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

MonDocteur veut en finir avec les files d’attente à l’accueil des établissements de santé

MonDocteur veut en finir avec les files d’attente à l’accueil des établissements de santé: congestion des services d’accueil, absence de dématérialisation, patients insatisfaits…

Alors MonDocteur a décidé de lancr MonDocteur Hospi pour améliorer le quotidien des cliniques, des hôpitaux et de leurs patients

Après avoir révolutionné la prise de rendez-vous dans les cabinets médicaux, MonDocteur vient en aide aux établissements de santé avec un tout nouveau service : MonDocteur Hospi. Véritable solution de gestion de la relation patient, MonDocteur Hospi prend en charge le parcours des patients, avant même leur arrivée en clinique ou à l’hôpital et dès la fin de leur hospitalisation. Un service attendu par des établissements congestionnés et des patients souvent perdus.

Des services d’admission toujours à l’ère du papier

MonDocteur Hospi est né d’un constat simple : l’admission à l’hôpital ou en clinique relève de plus en plus du parcours du combattant. Un véritable casse-tête pour les patients et le personnel administratif : les services d’accueil sont débordés, le temps d’attente aux admissions ne cesse d’augmenter, les dossiers sont encore gérés sur papier nécessitant trop souvent des allers-retours du patient et les ruptures d’informations sont fréquentes.

Face à ce constat, les patients et les professionnels de santé attendent beaucoup des nouvelles technologies, comme le montre le dernier baromètre santé 360 publié par Odoxa : pour 69% des Français, le développement de la e-santé au travers d’outils numérique constitue une « source d’espoir ».

MonDocteur Hospi, c’est une nouvelle solution au secours des établissements de santé et des patients

Ayant développé un véritable savoir-faire dans la gestion des relations entre patients et praticiens, MonDocteur a décidé de réemployer cette expertise pour faciliter le parcours patient dans les cliniques et les hôpitaux.

MonDocteur Hospi propose ainsi 3 services :
– Une présentation claire de l’offre de soins de l’établissement ;
– Une gestion en ligne des admissions, permettant notamment l’envoi dématérialisé de tous les documents administratifs des patients (photo de carte d’identité, de sécurité sociale, de mutuelle etc.), le choix de son mode d’hospitalisation (chambre simple, double, avec télévision, wifi…) et des services additionnels proposés par l’établissement ainsi qu’un suivi en temps réel des admissions par le personnel administratif de l’établissement ;
– Une évaluation de la satisfaction patients à l’issue de son hospitalisation grâce à un outil de formulaires automatiques et de reporting.

« L’utilisation de notre solution de prise de rendez-vous dans des centaines d’établissements de santé nous a permis de prendre la mesure des difficultés qu’ils rencontrent. Difficulté de récupérer de l’information avant et après l’hospitalisation, congestion des services d’accueil, patients insatisfaits, etc. ; la liste est longue ! L’admission en ligne via MonDocteur Hospi permettra de fluidifier considérablement le parcours du patient » précise Thibault Lanthier, co-fondateur et directeur général de MonDocteur.

MonDocteur envisage d’aller encore plus loin dans la simplification du parcours patient au sein des cliniques et des hôpitaux, avec un vrai suivi ambulatoire en ligne post-hospitalisation.

À propos de MonDocteur
Lancé en 2013, MonDocteur simplifie le quotidien des professionnels de santé en leur proposant un service de prise de rendez-vous médicaux en ligne associé à un agenda sur-mesure et à d’autres services exclusifs, tels que l’envoi de questionnaires avant consultation ou l’adressage de patients entre praticiens. Dédiée aussi bien aux médecins libéraux qu’aux établissements de santé, la solution en SaaS de MonDocteur leur permet ainsi de gagner du temps de secrétariat, de réduire l’absentéisme de leurs patients, d’augmenter leur visibilité, de collaborer plus efficacement avec leurs confrères et d’instaurer une relation privilégiée avec leurs patients.
Quant aux patients, ils peuvent prendre rendez-vous avec un praticien en quelques clics et bénéficient de services innovants tels que le carnet de santé en ligne ou des alertes SMS pour être prévenus d’un nouveau créneau disponible ou d’un retard.
Soutenu par Lagardère Active depuis 2014, MonDocteur compte 200 salariés et gère 4 millions de consultations médicales chaque mois.

News Santé

Perte de poids : le sujet tabou de tous les couples ?

Perte de poids : le sujet tabou de tous les couples ?

Le 6 juin 2018.

Selon une étude Ifop pour Naturavox, un site dédié à la perte de poids et aux façons de se sentir bien dans sa peau, le poids est un sujet que l’on n’aime pas aborder dans le couple.

67% des femmes veulent perdre du poids avant l’été

L’été arrive à grands pas et la peur de ressembler à un mammouth dans son maillot de bain est dans toutes les têtes. Pour se sentir bien sur la plage ou au bord de la piscine, plus d’un Français sur 2 estime qu’il doit perdre du poids. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par l’Ifop pour le site Naturavox. Selon ces travaux, 67% des femmes estiment qu’elles doivent perdre du poids, contre 53% des hommes.

Mais que pense votre conjoint de votre volonté de perdre du poids ? Selon cette étude, 33% des personnes interrogées aimeraient bien que leur partenaire perde du poids. Il faut donc comprendre que nous sommes bien plus sévères avec nous même que notre chéri(e). À souligner que dans les couples homosexuels masculins ou bi, on est plus exigeant : 39% des hommes homo/bi-sexuels aimeraient que leur conjoint perde du poids.

La perte de poids est-elle un sujet délicat ?

Mais le poids de votre partenaire est-il un sujet de honte ? En soit, non. Seuls 32% des personnes qui aimeraient que leur conjoint perde du poids ont été gênés par la corpulence de leur compagne ou de leur compagnon. Si c’est le cas, vous sentirez-vous capable de dire à votre conjoint qu’il est vraiment trop gros ou qu’il devrait faire des efforts ? 63% des Français l’ont déjà fait ou y ont déjà songé.

Il faut reconnaître que dans ce domaine, les femmes hésitent moins que les hommes (74% vs. 51%). Le risque de demander à une femme de perdre du poids est-il plus important ? Très certainement. Il existe une sorte de tabou sur la question. La peur de blesser en est souvent la cause. En règle générale, 74% des Français ont constaté avoir pris du poids depuis qu’ils sont en couple. Mais le surpoids est très rarement une cause de rupture dans le couple (seuls 4% des sondés l’ont déjà fait). Ouf !

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : 5 conseils pour perdre du poids durablement  

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Des risques sérieux liés aux brosses à poils métalliques pour BBQ (alternatives)

Les brosses métalliques de nettoyage pour barbecue peuvent perdre leurs poils, surtout si elles sont usées. S’ils sont ingérés, ces poils peuvent causer de graves problèmes de santé, rappelle Santé Canada.

Ils peuvent se loger dans la langue, l’œsophage ou ailleurs dans le système digestif et causer d’importantes lésions.

Pour réduire les risques, rappelle Santé Canada, vous devez :

  • inspecter régulièrement votre brosse pour détecter tout signe d’usure ;

  • vérifier s’il y a des poils sur les grilles ou les aliments cuits ;

  • remplacer périodiquement votre brosse pour éviter les problèmes liés à l’usure ;

  • cesser d’utiliser votre brosse si des poils s’en détachent ou restent collés à la grille.

Santé Canada a demandé au Conseil canadien des normes d’établir des normes volontaires pour les brosses à barbecue. Il n’existe à l’heure actuelle aucune norme de sécurité, de fabrication, et de vérification de ces produits.

Il est possible d’acheter des brosses à barbecue sans poils métalliques, indique Radio-Canada. Il existe entre autres des brosses faites de bois.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, Radio-Canada, Radio-Canada.
Tous droits réservés.

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Cancer du rein : un médicament aussi efficace que la chirurgie

Cancer du rein : un médicament aussi efficace que la chirurgie

Le 5 juin 2018.

Selon un urologue français, la prise d’un médicament pourrait s’avérer aussi efficace qu’une ablation du rein dans le traitement du cancer du rein avancé.

Une découverte qui va changer la vie des patients

Le professeur Arnaud Méjean, qui travaille au Département d’Urologie de l’Hôpital Georges-Pompidou, a fait une découverte révolutionnaire : selon lui, la prise du médicament sunitinib pourrait éviter la chirurgie dans le traitement du cancer du rein avancé. Ses travaux, présentés le 3 juin à Chicago, à l’occasion du célèbre Congrès de l’Association américaine d’oncologie clinique (Asco), ont fait grand bruit.

Le scientifique travaille sur cette découverte depuis 2009. Le sunitinib est normalement utilisé pour traiter une anomalie sur les cellules cancéreuses. Ses travaux lui ont permis de constater que les patients soignés par ce traitement seul avaient gagné quatre mois de vie par rapport à ceux qui avaient reçu le médicament et qui avaient, en plus, dû subir une ablation du rein.

Éviter la chirurgie pour plus d’efficacité

« Pour la majorité d’entre eux, le traitement a permis d’obtenir une rémission complète ou quasi complète », s’est réjoui professeur Arnaud Méjean, dans les colonnes du Figaro. « La chirurgie était seulement là pour éliminer la tumeur primaire dans le rein ». Et d’ajouter : « On ne s’attendait pas à ces résultats, car toutes les études précédentes avaient montré un bénéfice pour la néphrectomie ».

Grâce à ces travaux, les urologues devraient avoir de moins en moins recours à la chirurgie pour traiter les patients atteints de cancer du rein. Selon le Pr Arnaud Mejean, la chirurgie restera un recours lorsqu’il y a « il y a une métastase unique ou si le traitement a diminué la taille des tumeurs ». Chaque année, 13.000 personnes en France sont touchées par ce cancer. Il représente ainsi environ 3% de l’ensemble des cancers. 

Marine Rondot

Lire aussi : Le cancer du rein, qu’est-ce que c’est ?

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Allergies : les pollens de graminées seront toujours en première ligne !

allergies

cenczi/Pixabay

Allergies aux pollens, ça continue. Ne vous fiez surtout pas aux conditions météo actuelles ! Si les nombreuses averses orageuses nous offrent quelques courts moments de répits, les concentrations de pollens seront fortes à la moindre éclaircie. Et tout comme les semaines précédentes, ce sont les graminées qui seront en première ligne. Le risque allergique associé à ces pollens sera majoritairement élevé à très élevé sur la quasi totalité des régions.

Mais les pollens de graminées ne seront pas les seuls à gêner les allergiques. Sur la côte méditerranéenne, il faudra aussi compter sur les pollens d’olivier,  de pariétaires et de chêne, avec un risque d’allergie moyen.

Pour le reste pas grand chose à signaler cette semaine. Pollens de plantains, d’oseille et d’urticacées seront bien présents mais avec un risque allergique généralement faible.

Et comme on se plaît à le répéter chaque semaine, les allergiques ne doivent pas oublier leurs traitements pour respirer correctement.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance

Réduire les symptômes d’une allergie aux pollens

Pour réduire les symptômes d’une allergie aux pollens, le Ministère de la Santé recommande d’éviter de fréquenter des lieux infestés ou de pratiquer des activités de plein-air lorsque les concentrations de l’air en pollens sont élevées. D’autres recommandations peuvent être formulées comme d’éviter de tondre la pelouse ou de ramasser des végétaux (feuilles…), de protéger ses yeux avec des lunettes de soleil, de se changer et de se doucher régulièrement, d’éviter le contact avec d’autres irritants pouvant amplifier les symptômes d’allergies tels que la fumée de tabac.

Symptômes de l’allergie pollinique

L’allergie est une réaction d’hypersensibilité initiée par une réaction immunitaire spécifique à une substance étrangère à l’organisme humain et appelée « allergène ». Il existe différents types d’allergènes (acariens, dans certains aliments, moisissures…). Certains pollens peuvent entraîner des réactions allergiques appelées « pollinoses » au niveau des zones de contact : muqueuses respiratoires et oculaires. Plus rarement, ils peuvent être responsables de réactions cutanées, telles que l’eczéma ou l’urticaire. L’allergie respiratoire se présente sous deux formes principales : la rhinite allergique et l’asthme allergique.

– La rhinite allergique

Dans le cas des pollens, la rhinite est dite saisonnière, on parle aussi de « rhume des foins », bien que cette appellation ne fasse référence qu’à la rhinite par allergie au pollen de graminées.

La rhinite allergique résulte d’une inflammation des voies aériennes supérieures (nez, rhinopharynx et larynx) qui provoque une congestion nasale obstructive et sécrétante qui peut atteindre différents niveaux de sévérité (faible, modérée et sévère). Les voies lacrymales et la conjonctive peuvent être atteintes de manière associée à la rhinite. Il s’agit alors de rhino-conjonctivite allergique, qui se traduit par des symptômes de démangeaisons des yeux, rougeur conjonctivale, larmoiement, paupières enflées et collées. Ces manifestations peuvent être intenses, répétées et donner lieu à des conjonctivites fréquentes. La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque important de survenue de l’asthme, elle le précède souvent, contribuant aussi au contrôle insuffisant de l’asthme.

– L’asthme allergique

L’asthme allergique est une maladie inflammatoire des bronches (gonflement de la paroi des conduits aériens), conséquence de l’inhalation des allergènes en suspension dans l’air inhalé. Cette inflammation induit aussi une augmentation de la sensibilité des voies aériennes à d’autres stimuli. Cette maladie chronique se manifeste par des troubles respiratoires (dyspnée), avec une respiration sifflante (à l’expiration), un sentiment d’oppression thoracique, des épisodes récidivants de toux, un essoufflement après un effort, parfois une fatigue anormale brutale, une pâleur. Différents stades de l’asthme de gravité variable peuvent être identifiés, d’intermittent à persistant sévère. L’asthme est une maladie potentiellement mortelle.

Les études épidémiologiques montrent que les deux affections -rhinite allergique et asthme allergique- coexistent souvent chez un même individu. Au moins 80% des asthmatiques souffrent également de rhino-conjonctivite allergique, tandis qu’environ 20% des patients ayant une rhinite allergique sont également asthmatique. La rhinite allergique multiplie le risque d’apparition de l’asthme d’un facteur 4 environ.

Source : Ministère de la Santé

Le saviez-vous

Vous souffrez d’asthme ou d’allergies ? Alors préférez vivre à la ferme ! Selon une très sérieuse étude, dont les résultats ont été publiés il y a quelques mois dans la revue spécialisée « Science », les enfants vivant dans cet environnement seraient davantage protégés contre l’asthme et les allergies respiratoires.

L’un des auteurs de l’étude, le professeur Bart Lambrecht, a déclaré à ce sujet «A ce stade, nous avons mis en évidence un lien entre la poussière dans les fermes et la protection contre l’asthme et les allergies».

Puis d’expliquer comment ils sont arrivés à cette conclusion «Pour ce faire, nous avons exposé des souris à de la poussière prélevée dans des fermes en Allemagne et en Suisse. Les tests ont ensuite révélé que ces souris étaient totalement protégées contre l’allergie aux acariens, le cas d’allergie le plus courant chez les humains».

Les scientifiques ont aussi analysé les données de santé de près de 2000 personnes ayant grandi ou pas dans une ferme. Verdict : une grande majorité de celles ayant vécu dans une ferme n’étaient pas enclins aux allergies ou à l’asthme.

Et les les autres alors ? Ils souffraient d’une carence en protéine A20. Cette étude a aussi permis de révéler que cette protéine permettait de «rendre la muqueuse des voies respiratoires moins réactive aux allergènes comme les acariens». Et c’est l’inhalation régulière des poussières présentes dans les fermes qui permettrait justement à cette protéine d’être produite naturellement par le corps humain

News Santé

Un village reconstitué pour accueillir des patients touchés par la maladie d'Alzheimer

Un village reconstitué pour accueillir des patients touchés par la maladie d'Alzheimer

Le 4 juin 2018.

Le « Village » est une maison de retraite pas comme les autres. Conçue comme un village traditionnel, elle accueillera, dès la fin de l’année 2019, des personnes frappées par la maladie d’Alzheimer dans un environnement chaleureux et humain.

Un village, à l’ancienne, pour des patients atteints de la maladie d’Alzheimer

En France, l’accompagnement du vieillissement de la population ne se fera pas sans une attention toute particulière portée aux personnes qui sont touchées par la maladie d’Alzheimer. Elles sont environ un million en France et dans les Landes, près de Dax, 120 d’entre elles seront bientôt accueillies dans une structure très innovante.

Baptisée « Village », cette structure n’est autre que la reconstitution parfaite d’un village traditionnel. Conçu autour d’une place centrale, il sera constitué de nombreuses habitations, mais aussi d’un coiffeur, d’une bibliothèque ou encore d’une brasserie et d’une superette. Rien ne sera laissé au hasard pour que les futurs patients se sentent à l’aise dans cet environnement familier.

Le « Village » ouvrira ses portes fin 2019

Mais si ce village reconstitué aura pour but de servir de lieu d’accueil à des personnes qui ne peuvent plus vivre chez elles, ayant perdu leur autonomie, il sera également un centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer. « Le village intègre un pôle de recherche qui mènera une étude comparative avec les établissements traditionnels, de l’impact de nouvelles approches thérapeutiques sur les malades, les aidants et les soignants », explique ainsi le professeur Jean-François Dartigues, neurologue à Bordeaux, pour Le Monde.

La construction de ce centre, initié à la suite d’une idée de l’ancien ministre Henri Emmanuelli et porté par le Conseil départemental et l’Agence régionale de santé (ARS), a débuté lundi 4 juin. Il devrait accueillir ses premiers pensionnaires fin 2019.

Gaëlle Latour

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Cancer du sein : bonne nouvelle ! Plusieurs peuvent éviter la chimiothérapie en toute sécurité

Un test de 21 gènes effectué sur les tumeurs pourrait permettre à la plupart des femmes atteintes du type de cancer du sein précoce le plus courant d’éviter la chimiothérapie en toute sécurité, selon une étude publiée dans le

à Chicago.

« La chimiothérapie peut être évitée en toute sécurité chez environ 70 % des patientes chez qui on diagnostique la forme la plus courante de cancer du sein », indique Dre Kathy Albain, oncologue à l’Université de Loyola.

« Pour d’innombrables femmes et leurs médecins, les jours d’incertitude sont révolus. »

Le test examine 21 gènes provenant d’échantillons de biopsie du cancer du sein des patientes afin de déterminer leur degré d’activité. On attribue à la tumeur un « score de récidive » de 0 à 100 ; plus le score est élevé, plus le risque de récidive du cancer dans les organes éloignés et de diminution de la survie est élevé. Si les patientes dont le score est plus élevé reçoivent une chimiothérapie, ce risque de récidive est considérablement réduit.

Auparavant, le défi auquel les médecins et les patientes étaient confrontés était de savoir ce qu’il fallait faire si une patiente avait un score moyen. On ne savait pas si les bienfaits de la chimiothérapie étaient suffisamment importants pour justifier les risques et la toxicité. Des études précédentes ont montré que les patientes ayant de faibles scores (10 ou moins) n’avaient pas besoin de chimiothérapie, tandis que les femmes ayant des scores élevés (plus de 25) avaient besoin de chimiothérapie et en bénéficiaient. La nouvelle étude a examiné la majorité des femmes qui tombent dans la fourchette intermédiaire de 11 à 25.

La Dre Albain et Joseph Sparano du Montefiore Medical Center ont, avec leurs collègues, recruté 10 273 femmes qui présentaient le type de cancer du sein le plus courant (récepteur hormonal positif, HER-2 négatif) qui ne s’était pas propagé aux ganglions lymphatiques.

Ils ont mené l’étude avec les 69 % ayant obtenu des scores intermédiaires. Les participantes ont été assignées au hasard à recevoir une chimiothérapie suivie d’une hormonothérapie ou une hormonothérapie seule.

Pour l’ensemble des participantes ayant des scores entre 11 et 25 et surtout chez les femmes âgées de 50 à 75 ans, il n’y avait pas de différence significative entre le groupe de chimiothérapie et le groupe sans chimiothérapie.

Chez les femmes de moins de 50 ans, les résultats étaient semblables lorsque les résultats des tests génétiques étaient de 15 ou moins. Chez les femmes plus jeunes ayant obtenu des scores de 16 à 25, les résultats étaient légèrement meilleurs dans le groupe de chimiothérapie.

« L’étude devrait avoir un impact énorme sur les médecins et les patients », souligne la Dre Albain. « Ces résultats augmenteront considérablement le nombre de patientes qui peuvent renoncer à la chimiothérapie sans compromettre leurs résultats. »

Pour plus d’informations sur le cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Loyola University, New York Times.
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Cancer colorectal métastasé : les nouvelles thérapies « ciblées » sont décevantes selon Prescrire

« Dans le cancer colorectal métastasé, les “thérapies ciblées” ont un effet faible ou incertain sur la durée de vie, au prix d’effets indésirables graves », estime la revue Prescrire dans son numéro de juin.

« Chez les personnes atteintes d’un cancer colorectal métastasé, lorsque l’exérèse n’est pas réalisable, l’utilisation de médicaments vise à prolonger la durée de vie ou à préserver une certaine qualité de vie. »

Des médicaments dits de « thérapies ciblées » « sont censés agir sur une cible présente sur les cellules cancéreuses ». Ils incluent :

Prescrire a fait la synthèse des essais cliniques qui ont évalué ces médicaments.

« Les anti­-VEGF n’ont pas transformé le pronostic des cancers colorectaux métastasés, et permettent tout au plus quelques semaines supplémentaires de vie avec l’ajout d’aflibercept, de bévacizumab ou de ramucirumab au traitement cytotoxique de deuxième ligne.

Les anti-EGFR en première ligne semblent augmenter de quelques mois la durée de vie des seuls patients atteints d’un cancer colorectal sans mutation des divers gènes RAS, quand ils sont ajoutés aux protocoles dits Folfox ou Folfiri.

Les anti­-VEGF et anti-EGFR exposent les patients à des effets indésirables fréquents et parfois graves, et qui risquent d’altérer leur qualité de vie. »

En 2018, précise la revue, « le traitement de référence du cancer colorectal métastasé est une chimiothérapie cytotoxique à base de fluorouracil (Fluorouracil Teva ou autre), éventuellement associé à l’oxaliplatine (Eloxatine ou autre) ou à l’irinotécan (Campto ou autre) ».

« L’ajout d’un anti-VEGF ou d’un anti-EGFR est à envisager dans certaines situations, en pesant soigneusement les bénéfices attendus et les risques d’effets indésirables retentissant sur la qualité de vie. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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