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Cancer : une tendance à combiner l’immunothérapie à la chimiothérapie (Congrès mondial d’oncologie)

Le Figaro rend compte des actualités au Congrès mondial d’oncologie de Chicago (ASCO), organisé du 1er au 5 juin, et a interrogé des experts français.

Les nouvelles thérapies d’immunothérapie ne sont, à ce jour, efficaces que pour une minorité de patients. La tendance est désormais de miser sur les combinaisons de traitements, rapporte le quotidien.

« Des centaines d’études évaluant cette approche sont en cours. » Ainsi, chez les patients souffrant de mélanome, « l’association de deux immunothérapies, nivolumab (Opdivo) et ipilimumab (Yervoy), permet d’améliorer les taux de réponse. “Cette combinaison permet d’obtenir des taux de réponse de 55 % contre 10 % avec l’ipilimumab seul et 30 à 40 % pour le nivolumab mais elle est beaucoup plus toxique que ces différentes monothérapies”, indique le Pr Caroline Robert, chef du département de médecine oncologique en dermatologie à l’Institut Gustave Roussy. »

Mais, les principaux résultats présentés au congrès concernent surtout les combinaisons d’une immunothérapie avec une chimiothérapie. Des résultats « encourageants » ont également été présentés sur la combinaison immunothérapie/radiothérapie.

Les combinaisons de traitements exposent toutefois à plus d’effets secondaires, est-il souligné.

Sur Le Figaro : Immunothérapie et chimio, une combinaison gagnante contre certains cancers.

Pour plus d’informations sur les traitements du cancer, voyez les liens plus bas.

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Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Le 12 juin 2018.

Certains médicaments ont un packaging proche de ceux de paquets de bonbons. Pour les rendre moins attractifs, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé aux industriels de faire un effort.

Un packaging plus sobre

Faut-il que les médicaments délivrés sans ordonnance soient « neutres » comme les paquets de cigarettes ? Un débat fait rage depuis que l’ANSM a demandé aux industriels de rendre moins visibles le nom des marques et des arômes sur le devant des boîtes de médicaments. Ce que l’agence souhaite avant tout éviter, c’est que certaines boîtes se rendent aussi attractives qu’un paquet de sucreries.

Les industriels sont invités à fabriquer désormais des emballages sur lesquels n’apparaissent que la dénomination scientifique des substances actives et l’indication du produit. Le patient doit savoir que le médicament qu’il achète contient du paracétamol, par exemple, et qu’il est indiqué en cas de maux de tête et de fièvre. Savoir qu’il a un goût de fraise ou de caramel ne doit pas apparaître en gros sur le paquet.

Les industriels s’inquiètent

Ces recommandations inquiètent l’Association française des fabricants de médicaments vendus sans ordonnance (Afipa). Selon elle, mettre en place des paquets neutres aurait avoir pour conséquence de perdre les clients qui sont attachés à certaines marques plutôt que d’autres. De son côté, l’ANSM récuse le terme de « paquets neutres ». Et d’ajouter que ses recommandations « n’ont pas un caractère obligatoire conformément aux dispositions européennes ».

Selon l’ANSM, il faut juste faire en sorte de mettre en place des emballages plus informatifs sur les molécules utilisées. Les arômes n’apportent en effet aucune indication en matière de santé. Un avis partagé par Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé. Selon elle, « le médicament n’est pas un objet de consommation comme un autre » et c’est pour cette raison qu’ « il doit être encadré ».

Marine Rondot

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Trouble bipolaire : l’identification de mécanismes impliquant les mitochondries ouvre la voie à de nouveaux traitements

Les mutations du gène ANT1 peuvent augmenter un risque de trouble bipolaire par une interaction complexe entre la sérotonine et la signalisation mitochondriale dans le cerveau, selon une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry.

Des études ont impliqué ces deux voies séparément dans le trouble bipolaire, mais le lien entre les niveaux du neurotransmetteur sérotonine et le dysfonctionnement mitochondrial n’avait pas encore été établi.

Les chercheurs du RIKEN Center for Brain Science au Japon rapportent maintenant que le dysfonctionnement mitochondrial affecte l’activité des neurones sérotonergiques chez la souris ayant des mutations de l’ANT1.

Les mitochondries sont les organites vitaux qui fournissent de l’énergie à toutes les cellules et des lésions mitochondriales ont été trouvées, par exemple, dans l’imagerie cérébrale de personnes bipolaires et dans les cerveaux post-mortem de personnes atteintes de la maladie.

Environ 20 % des personnes atteintes d’une maladie mitochondriale souffrent également d’un trouble bipolaire.

Le fonctionnement altéré de la sérotonine, d’autre part, semble être impliqué dans le trouble bipolaire puisque les médicaments qui ciblent les niveaux de sérotonine ont un effet sur la maladie.

« Notre étude suggère que le dysfonctionnement mitochondrial peut altérer l’activité des neurones sérotonergiques dans le trouble bipolaire, et c’est la première fois que ces deux sources de données sont liées », explique Tadafumi Kato.

Kato et ses collègues se sont penchés sur des souris ne possédant pas le gène ANT1 dans le cerveau seulement.

Comparativement aux souris non mutantes, les mitochondries de ces souris ne pouvaient pas retenir le calcium et présentaient des pores plus perméables. Les souris mutantes ANT1 ont également montré une plus faible impulsivité dans les tests de comportement et, conformément à cela, leur cerveau a montré un taux élevé de sérotonine. Cet état hypersérotonergique est probablement le résultat d’une cascade de changements qui commence par la perte du gène ANT1 et le dysfonctionnement des mitochondries qui en résulte.

Une activité sérotonergique accrue peut alors, dans un cercle vicieux, altérer davantage les mitochondries.

Les neurones sérotoninergiques se détérioraient dans une région du cerveau appelée raphe dorsale, une région également touchée par la maladie de Parkinson – une autre affection qui peut avoir ses racines dans la dysfonction mitochondriale, soulignent les chercheurs.

Selon Kato, la mutation ANT1 ne cause pas nécessairement le trouble bipolaire, mais elle est associée à un risque élevé. L’implication de cette recherche est que les thérapies émergentes pour le dysfonctionnement mitochondrial pourraient un jour traiter le trouble bipolaire.

Pour plus d’informations sur les troubles bipolaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Riken.
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Eczéma : quelques conseils pour affronter l’été

Eczéma : quelques conseils pour affronter l’été

Le 11 juin 2018.

Si vous souffrez d’eczéma, ne redoutez pas l’été. Au contraire, le soleil est particulièrement recommandé pour les peaux atopiques, à condition de respecter quelques règles.

Baignades à volonté, à condition de bien se rincer

En France, on estime que 10 % à 20 % des enfants et 2 % à 3 % des adultes sont concernés par l’eczéma atopique. Et quand vient l’heure de l’été, des baignades et des coups de soleil, se pose la question des précautions à prendre pour protéger sa peau ou celle de son enfant.

La première chose à savoir est que l’eczéma n’est pas contagieux. Ne craignez donc pas de contaminer votre entourage en vous baignant dans la même eau. L’eau n’est d’ailleurs pas à bannir lorsque l’on souffre d’éczéma. Qu’elle soit salée, ou chlorée, elle ne sera pas dangereuse et n’augmentera pas les poussées, ni l’étendue des lésions. Pensez simplement à bien vous rincer, avec de l’eau claire, lorsque vous rentrez chez vous.

Privilégiez les crèmes solaires minérales

Le soleil, contrairement à ce que l’on peut imaginer, sera bénéfique pour les peaux atopiques. Une étude menée aux États-Unis a d’ailleurs récemment prouvé que les cas d’eczéma étaient moins nombreux dans les régions les plus ensoleillées. N’hésitez donc pas à vous exposez au soleil durant la saison chaude, en prenant bien entendu toutes les précautions qui s’imposent.

Pour les personnes qui souffrent d’eczéma comme pour les autres, il est recommandé d’utiliser une crème solaire d’indice 50 en privilégiant les crèmes minérales, qui ne contiennent ni agents chimiques, ni parfum. Lorsque la journée est terminée, vous pouvez appliquer un lait ou une crème hydratante sur tout votre corps, et éventuellement une crème spécifique, avec ou sans corticoïdes, sur les zones concernées par l’eczéma.

Gaëlle Latour

À lire aussi À chaque problème de peau sa solution naturelle

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Voyage de vacances : 4 facteurs psychologiques qui contribuent à se remettre du stress du travail

Une étude a examiné les mécanismes et les facteurs psychologiques par lesquels les expériences de voyage peuvent permettre de récupérer du stress lié au travail.

La chercheure en psychologie Chun-Chu Chen de la Washington State University et ses collègues ont développé un modèle selon lequel la récupération par rapport au stress pendant les vacances entraîne une amélioration de la satisfaction de vie au retour.

Ils ont interrogé 507 personnes qui avaient voyagé, sans enfants, dans les trois mois précédents.

S’appuyant sur des théories en psychologie et sur des études dans le domaine des loisirs, ils ont évalué quatre facteurs contribuant à réduire le stress et à refaire le plein : l’autonomie (le libre choix des activités), la relaxation, le détachement et la maîtrise (qui réfère aux « activités qui distraient du travail en offrant des expériences stimulantes et des possibilités d’apprentissage »).

L’autonomie était une condition nécessaire dans le lien entre les expériences de voyage et une satisfaction accrue par rapport à la vie. Et, son effet sur la satisfaction s’exerçait par l’intermédiaire de la relaxation, du détachement et de la maîtrise. (Êtes-vous satisfait(e) de votre vie ?)

Des vacances plus courtes peuvent faciliter une voie passive de soulagement du stress (relaxation et détachement), tandis que des vacances plus longues peuvent faciliter une voie active (maîtrise).

Cette étude a été présentée à la conférence APacCHRIE 2017.

6 composantes du bien-être psychologique

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Researchgate (conference paper).
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Cancer : de nouveaux traitements sans chimiothérapie ?

Cancer : de nouveaux traitements sans chimiothérapie ?

Le 4 juin 2018.

Selon deux études présentées dimanche 3 juin, à la conférence annuelle sur le cancer à Chicago, de nombreux malades atteints d’un cancer du sein ou du poumon pourraient être soignés sans chimiothérapie. Une révolution !

De nombreuses femmes pourraient éviter la chimiothérapie

La chimiothérapie est utilisée pour traiter un grand nombre de cancers. Mais les effets secondaires de ce traitement sont nombreux : chute des cheveux, nausées, sensations d’engourdissement ou de fourmillement dans les mains ou les pieds, douleurs musculaires et articulaires ou encore troubles cardiaques. Il se pourrait que de nombreux patients puissent désormais se passer de chimiothérapie.

C’est ce que révèlent deux études présentées à la grande conférence annuelle sur le cancer à Chicago (ASCO). Selon ces travaux, une partie des patients atteints d’un cancer du sein ou du poumon pourraient se passer de ce traitement pour se soigner. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un test génétique permettant d’évaluer la probabilité d’une récidive. Le score de récidive est compris entre 0 et 100.

La chimiothérapie peut s’avérer parfaitement inutile

Selon leurs recherches, dans le cas du cancer du sein, la chimiothérapie n’a pas d’intérêt si le risque se situe en dessous de 25. Cette découverte pourrait permettre à 65.000 femmes d’éviter les effets secondaires de la chimiothérapie, chaque année aux États-Unis. Ces patientes qui pourraient éviter la chimiothérapie seraient alors orientées vers un médicament ciblant spécifiquement la tumeur ou vers l’immunothérapie.

En revanche, l’âge de la patiente devra être pris en compte. Si chez les femmes de plus de 50 ans, dont le score de récidive est inférieur à 25, la chimiothérapie est inutile, pour les femmes de moins de 50 ans dont le score est compris entre 16 et 25, il faudra recourir à la chimiothérapie. Selon les auteurs de ces travaux, dans 70% des cas de cancers du sein précoces, la chimiothérapie ne se justifie pas

Marine Rondot

Lisez : Les 10 plus grandes causes de cancer

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Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ?

Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ?

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Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ? Cette question, on est droit de se la poser car ils sont nombreux à accuser leur traitement d’avoir favorisé une prise de poids. Mais qu’en est-il vraiment ? Une vaste étude britannique – elle a consisté en un suivi de 300.000 patients de corpulence différente durant 10 ans – apporte aujourd’hui une réponse…

Il faut savoir tout d’abord qu’une partie des 300.000 patients était sous antidépresseurs et l’autre non.

Et il apparaît qu’une prise d’antidépresseurs sur le long terme a bien tendance à favoriser une prise de poids dans un délai de deux à trois ans suivant le début du traitement.  A priori, et même si les auteurs de l’étude se montrent prudents, cela ne se vérifierait pas avec un traitement inférieur égal ou inférieur à 12 mois.

Les scientifiques ont principalement constaté qu’un patient sous antidépresseurs – parmi une listes des 12 les plus fréquemment  prescrits au Royaume-Uni – avait 21% de risque en plus de prendre du poids. Pour les personnes déjà en surpoids, le risque de devenir obèse était supérieur de 29%.

« Ces observations renforcent le besoin d’un accompagnement personnalisé de gestion de poids en parallèle des traitements antidépresseurs » a déclaré le docteur Rafael Gafoor, principal auteur de l’étude.

En guise de conclusion, ce dernier a rappelé que les patients sous antidépresseurs ne devaient en aucun cas modifier ou arrêter leur traitement sans avis médical.

Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ? : une autre étude

Il y a un peu moins d’un an, une étude australienne s’est également penchée sur la question.

Et si les conclusions avaient été quasi similaires, ses auteurs en avaient nuancé les résultats en précisant que les résultats étaient variables selon le type d’antidépresseur prescrit.

Si une prise de poids avait bel et bien été constatée chez des patients recevant des IRSs (Inhibiteurs de recapture de la sérotonine), aucun prise de poids n’avait par contre été associée avec la prescription d’autres antidépresseurs comme les tricycliques.

Enfin notez le point de vue du Docteur Nicolas Neveux, psychiatre-psychothérapeute à Paris, qui pour le site Doctissimo, a déclaré en décembre dernier que cette prise de poids était bien souvent la conséquence de mauvaises règles hygiéno-diététiques des patients déprimés.

>>> Les antidépresseurs poussent-ils au crime ? par le Docteur Erard de Hemricourt

News Santé

Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Le 8 juin 2018.

Vous ne serez plus obligé de vous rendre chez le dermatologue pour faire une inspection de vos grains de beauté. Certains pharmaciens pourront désormais remplir ce rôle eux aussi .

Le dépistage de mélanomes effectué par les pharmaciens

Il est recommandé de se rendre au moins une fois par an chez le dermatologue pour qu’il fasse le point sur l’état de nos grains de beauté. Les peaux claires et les personnes qui ont de très nombreux grains de beauté doivent être particulièrement vigilantes sur la question. Mais cette petite inspection ne se fera plus obligatoirement chez un spécialiste. Désormais, les pharmaciens pourront eux aussi remplir cette mission.

Ce nouveau dispositif est expérimenté depuis le lundi 4 juin dans les pharmacies du Prado à Marseille (Bouches-du-Rhône), Praden à Alès (Gard) et Bader à Paris. Mais il devrait être étendu à 50 autres officines du réseau PharmaBest selon nos confrères du Parisien. L’objectif de cette expérimentation est de rendre accessible au plus grand nombre le dépistage de mélanomes.   

14.300 nouveaux cas en France chaque année

Pour rappel, un mélanome est une maladie des cellules de la peau. Il se développe à partir d’une cellule normale qui se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. On recense chaque année 14.300 nouveaux cas en France et 1.800 personnes en meurent. Pour se faire ausculter, le patient n’aura qu’à entrer dans une de ces pharmacies, sans rendez-vous, et répondre à un questionnaire.

En cas de grain de beauté suspect, le pharmacien prendra une photo avec un dermatoscope. Cliché qu’il enverra à des dermatologues qui donneront leur diagnostic. Vous serez assuré d’avoir une réponse à vos inquiétudes dans les 15 jours qui suivent. Le premier cliché sera facturé 28 €, les suivants 14 €. Il ne faudra cependant pas espérer un remboursement par l’Assurance maladie ou par votre mutuelle. 

Marine Rondot

Grains de beauté : pourquoi faut-il surveiller sa peau?

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Allergies aux pollens de graminées : risque élevé à très élevé sur toute la France

allergies

cenczi/Pixabay

Allergies aux pollens : les graminée en force ! Même si le temps est à l’orage, les pollens ne manqueront pas de se rappeler à votre bon souvenir à la moindre occasion. Tout comme la semaine dernière, les graminées vont s’en donner à coeur joie au cours des prochains jours libérant d’importantes quantités de pollen. Conséquence : le risque associé à ces pollens sera majoritairement élevé à très élevé sur la quasi totalité des régions même si les zones de hautes altitudes et côtières seront un peu épargnées.

Mais les pollens de graminées ne seront pas les seuls à gêner les allergiques. Sur la côte méditerranéenne, il faudra aussi compter sur les pollens d’olivier et de chêne, avec un risque d’allergie moyen

Quelques pollens de chêne persisteront ici ou là mais avec une gêne généralement faible.

Idem pour les pollens d’oseille et de plantain qui se montreront particulièrement discrets.

Et comme on se plaît à le répéter chaque semaine, les allergiques ne doivent pas oublier leurs traitements pour respirer correctement.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance

News Santé

Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats

Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats

Le 8 juin 2018.

L’Académie nationale de pharmacie et la Société française de biologie clinique a souhaité nous mettre en garde contre certaines interprétations d’examens biologiques qui diagnostiquent trop rapidement une rubéole ou du cholestérol.

Attention aux interprétations trop hâtives

Dans un communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique, a invité les médecins à interpréter avec prudence les résultats de biologie médicale. Certaines décisions cliniques seraient en effet prises trop rapidement à la suite d’examens sanguins, ce qui conduirait les médecins à poser des actes dommageables pour les patients, comme la prescription de mauvais traitements.

« Les valeurs usuelles actuellement utilisées ne permettent pas toujours à elles seules de prendre une décision clinique par rapport au niveau de risque du patient », note l’Académie. « L’interprétation doit être faite en fonction du niveau de risque des patients, ce qu’indiquent certains laboratoires avec la communication des résultats », complète le Pr Rémy Couderc, chef du service de biochimie à l’hôpital Trousseau, à Paris, dans le Figaro.

Certaines erreurs de jugement peuvent être néfastes

Le cholestérol est un bon exemple. Dans un test sanguin, on décrypte le taux de LDL (mauvais cholestérol), le taux de HDL (bon cholestérol) et le total. Mais cela ne doit pas suffire à prescrire des médicaments. D’autres facteurs doivent être pris en compte, comme l’âge. On devra tenir compte également du fait que le patient fume ou pas, s’il est en surpoids ou s’il a déjà souffert de maladies cardiovasculaires.

Dans son communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique dénonce aussi la répétition de certains examens qui seraient inutiles comme les biopsies de prostate sur des hommes de plus de 85 ans. Selon nos confrères du Figaro, ce qu’il faudrait avant tout c’est parvenir à définir « une population en bonne santé pour estimer les variations normales à travers les différentes strates de la population ». Une norme bien difficile à établir. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ?  

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