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Dépression : quand le travail finit par faire du mal

Dépression : quand le travail finit par faire du mal

Le 18 juin 2018.

Trouver un travail, c’est bien. Trouver un travail qui nous épanouit, c’est encore mieux. Le nombre de personnes en dépression à cause de leur situation professionnelle ne cesse en effet d’augmenter.

Le travail est une source de stress

Selon un sondage Odoxa réalisé pour le laboratoire danois Lundbeck, un laboratoire spécialisé notamment dans la dépression et la schizophrénie, de très nombreux Français (28%) ont déjà connu un état dépressif. Ces dépressions ont des causes variées mais, selon 56% des personnes interrogées, le travail serait un facteur aggravant. La pression des supérieurs, un management toxique, un rythme soutenu peuvent en effet conduire à des états de mal-être profonds.

« Obtenir un travail et le garder est vécu comme une pression majeure, alors qu’il est aussi une modalité d’accomplissement de chacun », commente le professeur Raphaël Gaillard, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, dans les colonnes du Figaro. Le travail devrait être une source d’épanouissement personnel, il est aujourd’hui considéré par de très nombreux Français comme un lieu de stress qui finit par nuire au quotidien.

Nous avons besoin d’être valorisés

Certains managers seraient responsables de ces états dépressifs. Le management demande une grande part d’humanité. Si le salarié est en permanence rabaissé dans son travail, il finira par penser que c’est lui qui est mauvais. « En se faisant des reproches, les êtres humains se créent une ambiance à déprime parce qu’ils sont déçus d’eux-mêmes », ajoute le spécialiste. Tous ne parviennent pas à prendre du recul face aux critiques.

Ce qui est dramatique c’est que ces dépressions restent très taboues au sein des entreprises. Selon ce sondage, 69% des salariés n’hésiteraient pas à parler d’un cancer à la médecine du travail. Ils ne seraient en revanche que 58% à accepter de parler de leur état dépressif. Cela vient en grande partie du fait que la dépression est souvent vécue comme un état qu’on pourrait éviter si on était un peu plus fort. Pourtant, la dépression est une maladie que l’on doit soigner et accompagner.

Marine Rondot

Test : Faites-vous une dépression ?

 

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Capri-Sun : une boisson tendance mais pas recommandable

Capri-Sun : une boisson tendance mais pas recommandable

Le 11 juin 2018.

Il a suffi de quelques apparitions dans des clips de rap pour que le Capri-Sun, une boisson pour enfants, devienne le goûter incontournable. Mais d’un point de vue nutritionnel, cette tendance peut devenir inquiétante.

Les ventes de Capri-Sun ont explosé ces derniers mois

En 2017, le chiffre des ventes de Capri-Sun a augmenté de 20%. Une belle réussite pour le groupe Coca-Cola European Partners qui s’explique par l’engouement de certains rappeurs qui ont décidé d’en parler ou de faire apparaître cette boisson dans leurs clips (14 chanqons au total y font mention). « Vas-y plante la paille, plante la paille dans l’Capri-Sun » chante l’un d’eux, le rappeur Boy-Bandit. En quelques mois le Capri-Sun est devenu incontournable.

Mais cette tendance inquiète les nutritionnistes. Ce produit serait en effet très riche en sucre. « Capri-Sun vante une boisson idéale pour le goûter des enfants », note l’association FoodWatch, sur son site. « Son emballage ne montre pas moins de sept fruits qui sont en fait présents en faible quantité. En revanche elle contient autant, voire plus, de sucre que certains sodas. Une poche de 200 ml de Capri-Sun Multivitamin c’est 19 g de sucre (soit 4 morceaux) ».

Un produit pauvre en vitamines et riche en sucre

Pourtant, comme le rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’apport en sucre ne doit pas dépasser 10% de l’apport énergétique total. Chez l’enfant, cela correspond à 6 morceaux de sucre. Mais cette importante teneur en sucre n’est pas l’unique problème. Le Capri-Sun ne contient que 12% de jus de fruits à base de concentré et serait très pauvre en vitamines, malgré ce que le marketing autour de ce produit laisse entendre.

« La boisson est enrichie en vitamines synthétiques, puisque la faible quantité de jus de fruits n’apporte que peu de vitamines naturelles », ajoute FoodWatch. Autre problème : la présence de la vitamine B12. « Je me demande bien d’où elle vient car cette vitamine n’existe que dans les produits d’origine animale », explique à LCI Florence Foucaut, nutritionniste à Paris. Aux parents de se montrer prudents avec ce que boivent leurs enfants. 

Marine Rondot

À lire : Top 5 des pires boissons gazeuses pour votre santé

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Le chewing-gum, votre nouvel allié contre le surpoids ?

surpoids

© Fotolia

Surpoids et obésité n’épargnent que très peu de pays. La France n’y échappe pas puisqu’on estime que près d’un Français sur deux de plus de 30 ans est aujourd’hui concerné. Pour tenter de perdre ces kilos superflus, deux choses à faire : rééquilibrer son alimentation et pratiquer une activité physique régulière.

Aujourd’hui une très sérieuse étude japonaise nous apprend que ceux qui désirent perdre du poids ont un nouvel allié quelque peu inattendu : le chewing-gum.

Et oui cette gomme à mâcher à priori anodine aurait la faculté d’aider les hommes de plus de 40 ans à perdre du poids. Pourquoi ? Comment ? Explications….

Cette étude – dont les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée « Journal of Physical Therapy Science »  – a consisté en l’examen du rythme cardiaque, de la distance parcourue, de la vitesse de la marche, du nombre de pas et de la dépense énergétique » de 46 marcheurs âgés de 21 à 69 ans. Il leur a été demandé de marcher durant 15 minutes, et à leur «  rythme naturel  », sur une piste d’athlétisme…

Sauf que ces 46 marcheurs ont été séparés en deux groupes : dans le premier les hommes ont du marcher en mâchant deux chewing-gums; dans le second ils ont simplement ingéré des chewing-gums sous forme de poudre dissoute.

Et les scientifiques ont constaté deux choses : que le rythme cardiaque était globalement plus élevé chez ceux qui mâchaient du chewing-gum; que les hommes âgés de plus de 40 ans avaient en plus tendance à marcher plus vite, et donc à brûler plus de calories.

« Combiner exercice physique et gomme à mâcher pourrait être une manière efficace de gérer son poids » ont écrit les scientifiques dans leurs conclusions…

Si pour l’instant les chercheurs ont bien du mal à comprendre le phénomène, ils ont émis l’hypothèse d’une possible «synchronisation cardio-motrice», une tendance qui nous pousse involontairement à accélérer le rythme de nos activités quand notre coeur accélère.

L’Obésité et le surpoids = espérance de vie réduite (jusqu’à 10 ans)

L’occasion de revenir sur une autre étude selon laquelle surpoids et obésité ont une grande influence sur notre espérance de vie ! Cela serait particulièrement vrai pour l’obésité qui pourrait réduire jusqu’à 10 l’espérance de vie des personnes concernées.

Cette énième étude – dont l’objectif était mesurer le risque de mourir de façon prématurée avant l’âge de 70 ans – est le fruit du travail des chercheurs de l’Université de Cambridge. Et ses conclusions sont sans appel : le surpoids et l’obésité sont bel et bien synonymes d’une espérance de vie réduite. Pour les auteurs, il ne fait absolument aucun doute qu’ils sont associés à un risque accru de décès prématuré.

L’un des principaux auteurs de l’étude, le professeur Emanuele Di Angelantonio, a d’ailleurs expliqué à l’AFP que plus on est en surpoids plus le risque de mourir prématurément est important.

Et de préciser que les gens en surpoids perdent un an d’espérance de vie, les gens modérément obèses 3 ans et enfin les personnes en obésité sévère 10 ans.

« Les résultats de l’étude contredisent des travaux récents selon lesquels il y aurait un avantage sur le plan de la survie à être en surpoids » a d’ailleurs déclaré un représentant l’École de Santé publique de Harvard qui a participé à l’étude.

Autre conclusion : l’incidence du surpoids sur l’espérance de vie est trois fois plus importante chez les hommes que chez les femmes


News Santé

Un premier cas de virus Usutu décelé en France

Un premier cas de virus Usutu décelé en France

Le 15 juin 2018.

C’est une première en France. Un homme de 39 ans a été diagnostiqué porteur du virus Usutu, transmis par les moustiques domestiques.

Le virus Usutu, qu’est ce que c’est  ?

Pour la première fois en France, un homme a été diagnostiqué porteur du virus Usutu à Montpellier. Après la dengue, le chikungunya et le virus zika, voici une nouvelle maladie transmise par les moustiques. Cette dernière est d’autant plus inquiétante qu’elle est transmise par les moustiques domestiques, l’espèce la plus répandue en France.

La découverte de ce cas signifie peut-être que d’autres personnes sont infectées car les patients touchés par ce virus ne présentent, la plupart du temps, aucun symptôme. Cette maladie est en outre encore mystérieuse pour les médecins qui ne connaissent pas son origine. « Les petits oiseaux migrateurs venus d’Afrique sont les suspects n°1, mais le réservoir n’a pas été formellement identifié. Les chauves-souris, qui sont de véritables sacs à virus, ou certains rongeurs pourraient aussi y contribuer » explique Yannick Simonin, enseignant et chercheur à l’Inserm et à l’université de Montpellier (Hérault).

Quels sont les symptômes du virus Uustu ? 

L’homme infecté par le virus Uustu s’est rendu à l’hôpital car il souffrait d’une paralysie faciale du côté droit du visage. Un des médecins de l’hôpital de Montpellier a ajouté  au micro de France 3 que le patient ressentait « des fourmis dans tout le corps et des petits déficits moteurs. Un tableau assez atypique. »

Soigné à temps il a pu échapper à d’importantes complications et séquelles. De manière générale, le virus Usutu s’attaque au système nerveux. Selon le comité national d’épidémiosurveillance en santé animale, les cas sont très rares chez l’homme : en Afrique, deux cas ont été identifiés, l’un en 1981 et l’autre en 2004. En Europe, quelques cas ont été signalés depuis 2009 en Italie et en Croatie.

Maylis Choné

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Ces torchons de cuisine truffés de bactéries

congerdesign/Pixabay

Des torchons de cuisine truffés de bactéries, voilà un message qui ne devrait en principe pas étonner grand monde ! Mais il est parfois nécessaire d’effectuer quelques piqûres de rappel. Alors comme c’est le sujet dont tout le monde parle cette semaine…

Et c’est à l’occasion de la réunion annuelle de la Société américaine de microbiologie que des scientifiques de l’université de l’Île Maurice ont souhaité retenir l’attention du plus grand nombre : ces torchons sont de vrais nids à bactéries !

Et s’ils abritent des colonies de microbes, ce n’est pas le fruit du hasard ! Pas assez de passer de mains en mains, ils sont un peu trop utilisés pour faire tout et n’importe quoi. Au départ les torchons de cuisine ont été conçus pour essuyer la vaisselle. Sauf que la plupart des gens s’en servent aussi pour s’essuyer les mains, nettoyer certaines surfaces et même parfois essuyer des fruits et/ou des légumes que l’on vient de rincer à l’eau claire.

Dans le cadre de l’étude menée par ces scientifiques, 100 torchons ont été analysés. Et les résultats n’ont pas déçu. Ainsi, et après un mois d’utilisation, 49 d’entre-eux étaient hôte d’un foyer prolifique de bactéries : 36,7% des torchons avaient ainsi développé des coliformes (dont la fameuse bactérie E.coli), 36,7% des entérocoques et 14,3% des staphylocoques dorés.

En ce qui concerne les souches de coliformes et entérocoques, elles ont été retrouvées en plus grand nombre au sein des foyers qui consomment de la viande.

Quant à la présence de la bactérie E.coli, les auteurs de l’étude l’expliquent par une mauvaise hygiène corporelle des membres de la famille, cette bactérie se retrouvant notamment dans les matières fécales.

Et ça risque quoi ce petit monde qui grouille dans vos torchons ? Sachez que cela peut avoir de graves conséquences sur la santé (intoxications alimentaires, infections plus ou moins graves..)

« Il faut bannir les lavettes humides et les torchons à utilisation multiples surtout pour les familles nombreuses non-végétariennes avec des enfants en bas âge et des personnes âgées. Il faut se montrer vigilant en ce qui concerne l’hygiène dans la cuisine » a mis en garde Susheela Biranjia-Hurdoyal, auteure principale de l’étude.

Sans surprise les auteurs de cette étude recommandent de changer régulièrement les torchons, et même tous les jours si possible, mais aussi d’opter pour les serviettes en papier ou l’essuie tout.

>>> Vos machines à café à capsules sont des nids à bactéries


News Santé

Nouveau Levothyrox : des anomalies dans la composition ?

Nouveau Levothyrox : des anomalies dans la composition ?

Le 15 juin 2018.

Selon l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), on trouverait dans la nouvelle formule du Levothyrox des anomalies qui expliqueraient les effets secondaires du médicament.

Une nouvelle formule avec de nombreuses anomalies

La nouvelle formule du Levothyrox, un médicament prescrit aux malades de la thyroïde, ne cesse de faire parler d’elle. De nombreux patients ont en effet fait savoir que depuis que cette nouvelle formule avait été commercialisée, ils ont ressenti des effets secondaires indésirables comme de la fatigue, des vertiges, des maux de tête ou encore une perte de cheveux. Or selon l’AFMT, des anomalies dans la composition seraient responsables de ces troubles.

L’association a en effet commandé des analyses poussées de la composition de ce nouveau traitement à un laboratoire étranger et les résultats ont révélé que cette formule contenait moins de lévothyroxine que les spécifications en vigueur. « Des patients cancéreux se trouvent sous-dosés en hormones thyroïdiennes, nous avons observé de façon conséquente des réveils de cancers endormis depuis des années », explique l’association.

Le laboratoire préfère ignorer ces analyses

On trouverait également dans cette nouvelle formule une autre molécule, la dextrothyroxine, qui n’est pas indiquée dans sa composition, et qui pourrait, elle-aussi, expliquer les effets indésirables ressentis par les patients. « À ce stade, notre association ne prétend pas, sur une seule étude, disposer d’une ‘preuve’ indiscutable, mais d’un fait nouveau important », a précisé l’AFMT.

« Car si ces résultats étaient confirmés, comme on peut le penser, ils pourraient constituer une explication rationnelle à cette crise, d’origine toujours inconnue », a-t-elle ajouté. Mais de son côté, le laboratoire Merck, qui commercialise ce traitement, n’a pas voulu tenir compte de ces analyses en rappelant que « de nombreuses analyses ont déjà été réalisées par des Autorités compétentes sans identifier la moindre non-conformité de notre produit. » À suivre…

Marine Rondot

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Reste à charge Zéro en audioprothèse : la JNA se réjouit

Reste à charge Zéro en audioprothèse. L’association JNA, organisatrice des campagnes nationales d’information et de prévention Journée Nationale de l’Audition (mars) ; Fête de la Musique et Fetsivals de l’été (juin) et Semaine de la santé auditive au travail (octobre) se réjouit qu’un accord facilitant l’accès aux audioprothèses ait été conclu.

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Il était important de mettre fin à la pression sur le « patient » qui n’a d’autre solution que de s’équiper pour continuer à bien entendre et éviter les dégradations de son état de santé en se détournant de cette solution santé. Comme il était tout aussi incontournable de maintenir un accompagnement du patient sur la durée afin d’optimiser les apports santé des appareils pour les patients.

Organisatrice des campagnes nationales de prévention dans le domaine de l’audition en France, fédérant l’ensemble des acteurs de la prévention et de la santé à l’occasion de ses campagnes et mobilisant les médias et les différents ministères, l’association JNA rappelle la nécessité de modifier la place de l’audition dans le suivi santé en développant un suivi systématisé dès le plus jeune âge.

L’audition est un facteur clé de l’hygiène de santé et de vie au même titre que la nutrition, la santé dentaire, les risques cardio-vasculaires.

Cela implique un bilan régulier de l’audition chez le médecin ORL et la mise en place des solutions de compensation dès que nécessaire afin d’éviter les difficultés d’apprentissages, de parcours professionnels et de vie sociale, les désordres cognitifs coûteux en termes de santé publique.

Lors de la dernière édition de la Journée Nationale de l’Audition,  la JNA  a montré que 30% des personnes ayant réalisé un test auditif présentait une perte de l’audition. Et cela ne concernait pas que les personnes de plus de 60 ans.

Depuis 21 ans, la JNA  organise de grandes campagnes nationales de prévention dans le domaine de l’audition en France. Depuis 21 ans, la JNA  n’a eu de cesse de marteler et de mettre en place un dépistage à grande échelle des troubles de l’audition. C’est dans cette perspective que la JNA  oeuvrera lors de la Fête de la Musique de ce 21 juin et tout au long de l’été 2018.

A cette occasion, l’association JNA lance le 1er webmagazine santé grand public dédié à l’audition afin de sensibiliser le public à l’importance d’une bonne audition à tous les âges de la vie. Elle invite aussi tous les acteurs de Santé à changer de paradigme en intégrant les bonnes pratiques de santé auditive dans le « prendre soin de soi » en cohérence avec les changements de valeurs de nos sociétés tournées vers le mieux être et le bien vivre.

News Santé

Pourquoi certaines peaux attirent particulièrement les moustiques ?

Pourquoi certaines peaux attirent particulièrement les moustiques ?

Le 14 juin 2018.

Toutes les peaux n’attirent pas les moustiques de la même façon. Des chercheurs américains ont réuni différentes études qui se sont penchées sur la question et le résultat de cette analyse est plutôt étonnant.

Tous les groupes sanguins ne sont pas égaux face aux moustiques

Vous avez sans doute été confronté à cet étonnant constat. Une même soirée dehors, des moustiques en pagaille, qui ne piquent pas équitablement. Quand l’un est recouvert de piqûres, l’autre sera totalement épargné. Pourquoi ? Des scientifiques de l’institut américain Smithsonian se sont penchés sur la question et sont parvenus à décrypter les critères de choix des moustiques.

Et ils sont nombreux, si l’on en croit cette publication qui regroupe les résultats de différentes études sur le sujet. L’on apprend notamment que les personnes de groupe sanguin A et O sont plus sujettes aux piqûres de moustique que les autres. Les moustiques, capables de sentir le signal chimique diffusé par ces personnes seraient donc plus attirés par elles.

Les enfants, moins victimes des moustiques que leurs parents

Si les enfants sont moins souvent piqués que les adultes, c’est notamment parce qu’ils expirent moins de gaz carbonique que leurs parents. L’attirance des moustiques pour ce gaz est également une raison pour laquelle les femmes enceintes, qui en expulsent deux fois plus, sont plus sujettes aux piqûres. La température corporelle est également un critère de choix. Les moustiques se dirigent plus facilement vers les températures élevées. Prudence, donc, si vous venez de faire une activité sportive.

Les auteurs de cette analyse révèlent par ailleurs que la couleur de vos vêtements peut faire de vous une victime idéale pour les moustiques. Si vous portez du rouge, les moustiques vous repéreront plus facilement que si vous portez des vêtements blancs. Évitez également de boire de la bière ! Il semblerait que celle-ci favorise l’attirance des moustiques.

Gaëlle Latour

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Manger une courge trop mûre pourrait vous faire perdre tous vos cheveux

Pixabay

Si vous voulez conserver tous vos cheveux, mieux vaut ne pas consommer de courge trop mûre ! Si ce message peut prêter à sourire, il est on ne peut plus sérieux et émane des recherches d’un dermatologue de l’hôpital parisien Saint-Louis, le docteur Philippe Assouly.

Dans les colonnes du journal « Le Parisien/Aujourd’hui en France« , ce dernier est notamment revenu sur le cas de Charlène, une patiente qui a perdu tous ses cheveux mais aussi ses poils pubiens sans en comprendre la cause.

Il faut dire que ce médecin avait déjà été le témoin d’une patiente qui avait « connu une perte substantielle de cheveux » après avoir consommé une soupe au potiron. Et il s’en était déjà fait l’écho.

Pour en revenir au cas présent, tout a commencé par des crampes, des sueurs froides et même une perte de connaissance… Persuadée d’avoir été victime d’une gastro, Charlène n’y a guère prêté attention. Sauf que quelques jours plus tard, ses cheveux se sont mis à tomber par poignées entières. Dans un premier temps, personne n’a compris le pourquoi du comment, y compris les médecins consultés.

Charlène travaillant dans un laboratoire, elle a cherché à en savoir plus. Elle a donc fait le choix de passer l’un de ses cheveux au microscope : « Au milieu, il y avait une fourche, rien avant, rien après. Ça nous a permis de dater à la période du coiffeur et donc de la courge. Quand je suis tombée sur la publication du Dr Assouly, ça a fait tilt » a t-elle déclaré.

De son côté, le docteur Philippe Assouly a déclaré au Parisien : « J’ai eu une intuition avec une patiente qui s’est confirmée avec une autre (…) Très important à savoir, l’intoxication provoquant la chute de cheveux se produit avec des citrouilles, courges, courgettes qui sont particulièrement amères ».

La « bonne » nouvelle , c’est qu’une fois coupés, les cheveux se sont mis à repouser « normalement ».

>>> Calvitie et cheveux blancs précoces : signes avant-coureurs de maladie coronarienne ?

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Dépakine : le valporate désormais interdit à de nombreuses femmes

Dépakine : le valporate désormais interdit à de nombreuses femmes

Le 13 juin 2018.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a fait savoir que, désormais, le valproate serait interdit à toutes les femmes en âge de procréer. Explications.

Une nouvelle mesure de précaution

Le valproate est une substance commercialisée en France depuis 1967 pour le traitement de l’épilepsie (Dépakine, de Sanofi) et depuis 1977 pour les troubles bipolaires (Dépakote et Dépamide). Chez les femmes enceintes, ce médicament a eu pour conséquence de provoquer de nombreuses malformations physiques du fœtus, de troubles neurologiques ou autistiques, de retards intellectuels ou encore de difficultés de coordination.

Quand le lien entre le médicament et ces effets secondaires a été établi, les autorités de santé ont stoppé toute prescription de ce traitement aux femmes enceintes. Mais cette mesure n’a pas été considérée comme suffisante par l’ANSM qui vient de réclamer l’interdiction du valproate à toutes les femmes et adolescentes en âge de procréer, « sauf circonstances exceptionnelles ».

Risques de malformations du fœtus

Dans un communiqué l’ANSM explique que le valproate est « un tératogène puissant pouvant entraîner plus de 10% de risques de malformations et/ou de troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés pendant la grossesse ». L’agence du médicament aurait même saisi l’Agence européenne des médicaments (EMA) afin d’étendre « cette contre-indication au niveau européen et envisager d’autres mesures ».

Au total, entre 2.150 et 4.100 enfants exposés in utero au valproate et à ses dérivés au cours de la période 1967 à 2016 seraient atteints d’au moins une malformation congénitale majeure. Un nombre bien trop important pour être pris à la légère par les autorités de santé. En avril dernier, le Royaume-Uni a lui aussi interdit le valproate aux femmes en âge de procréer sauf si elles acceptent de participer à un programme spécial de prévention de la grossesse.

Marine Rondot

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