Une nouvelle étude montre que 14 patients auraient été « guéri fonctionnellement du sida après un arrêt de traitement grâce à une prise d’antirétroviraux précoce.

Il y a 30 ans, le 20 mai 1983, le virus du sida (syndrome de l’immunodéficience acquise) était identifié par Luc Antoine Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi à l’Institut Pasteur de Paris.
Alors que l’Institut Pasteur s’apprête à célébrer, par un colloque scientifique intitulé « 30 years of HIV science: Imagine the future », trente ans de recherche sur le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH), il n’existe toujours pas de vaccin contre ce virus mortel.
Pour arriver à un vaccin contre le sida, les chercheurs estiment qu’il faudra faire bouger les dogmes sur lesquels repose la recherche dans ce domaine. Il faudrait ouvrir de nouvelles voies, car tous les candidats vaccins, tous les vecteurs pour les transporter, élaborés à partir d’une approche empirique, ont été des échecs.
Ces nouvelles pistes viendront d’un retour à la recherche fondamentale, mais, je le répète, à condition que les chercheurs s’affranchissent des dogmes. La piste des cofacteurs microbiens est très intéressante et pourra se développer très vite, selon le Pr Luc Montagnier. Si elle est confirmée, l’épidémie sera réduite.
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Ces cellules contaminées dormantes ont tendance à relancer l’infection par le virus du sida chez certains séropositifs dans les semaines qui suivent l’arrêt des antirétroviraux.
INFOGRAPHIE – C'est l'objectif affiché par la Conférence mondiale sur le sida, ouverte dimanche à Washington.
Plus de 8 millions de personnes contaminées par le virus du sida prenaient des antirétroviraux fin 2011 dans les pays en développement, un nombre en hausse de 20% sur 2010, selon un rapport de l'Onusida publié mercredi.
Chaque année 4 % des hommes fréquentant ces bars, boîtes et saunas se contaminent.