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Dépression : les bienfaits de 30 minutes dans la nature par semaine

Le 27 juin 2016.

Selon une étude menée par des chercheurs de l’université du Queensland, en Australie, passer 30 minutes par semaine dans la nature serait efficace pour lutter contre la dépression et l’hypertension artérielle.

La nature réduit le stress et la fatigue

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 50 % de la population mondiale vit en zone urbaine. Un taux qui devrait passer à 70 % de la population en 2015. Et cette urbanisation ne serait pas anodine pour la santé. C’est pourquoi de nombreuses études ajoutent même que les personnes habitant à la campagne auraient moins de problèmes d’obésité, de maladies cardiovasculaires, d’allergies ou de troubles mentaux.

Une toute dernière étude, réalisée par chercheurs de l’université du Queensland, révèle notamment qu’il suffirait de 30 minutes par semaine en contact avec la nature, que ce soit dans les espaces verts, les parcs ou à la campagne, pour diminuer les risques de dépression ou d’hypertension artérielle.

Un bien-être physique, psychologique et social

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont étudié les données médicales de plus de 1 500 Australiens âgés de 18 à 70 ans. Ils ont ainsi pu constater que le contact avec la nature offrait un bien-être physique, psychologique et social, car il réduit le stress et la fatigue mentale. Cette étude révèle aussi que passer du temps en contact avec la nature permettait de se sentir mieux en société et encourageait à se mettre au sport.

« Si chacun d’entre nous se rendait dans un parc pendant une demi-heure chaque semaine, il y aurait 7 % de cas de dépression et 9 % de cas de l’hypertension artérielle en moins », explique le Dr Danielle Shanahan, principale auteure de l’étude.

Pour l’ensemble des États de l’Union Européenne, le coût du stress est estimé à environ 20 Milliards d’euros par an. Passer du temps dans les jardins publics serait donc bénéfique pour la santé et permettrait à nos États de faire de belles économies.

À lire aussi : Pourquoi la nature nous fait du bien

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le soleil a des bienfaits méconnus sur notre santé

Le 11 mai 2016.

De récentes études menées par différents instituts de recherche du monde entier sont unanimes : les rayons du soleil ont de nombreuses vertus souvent ignorées. S’il ne faut pas abuser de ses rayons, il n’est pas forcément bon de les éviter à tout prix.

Une espérance de vie prolongée grâce aux rayons du soleil

Il est souvent recommandé de se méfier du soleil, et de l’éviter aux heures les plus chaudes de la journée en été. Le soleil n’est pourtant pas un ennemi, bien au contraire, ce dernier possède des vertus méconnues qui peuvent même prolonger votre espérance de vie. En effet, de récentes recherches ont prouvé que la lumière du soleil est bénéfique pour nous protéger contre l’obésité, les crises cardiaques ou encore les accidents vasculaires cérébraux.

Une étude dirigée par des chercheurs de l’Institut suédois Karolinska a récemment prouvé que le manque de soleil était aussi néfaste que le tabagisme sur la santé. En effet, cette étude, publiée dans le Journal of Internal Medicine, a permis de suivre pendant 20 ans les habitudes de 30 000 femmes suédoises. Les scientifiques ont constaté que les femmes s’exposant souvent au soleil avaient un risque de mortalité plus faible que les femmes qui ont évité le soleil. Il semblerait notamment que le manque de vitamine D soit un facteur aggravant pour les maladies cardio-vasculaires.

Le soleil freine l’obésité

Si le soleil semble nous maintenir en bonne santé, il joue également un rôle sur notre apparence physique. Plusieurs études réalisées par les universités de Southampton et d’Edimbourg ont ainsi révélé que les rayons ultraviolets permettent de freiner le développement de l’obésité et de réduire les symptômes du diabète de type 2.

Les personnes âgées ont un besoin particulier en soleil. En effet, selon un rapport publié l’année dernière par le Dr Richard Weller, maître de conférences en dermatologie à l’Université d’Edimbourg, les personnes âgées souffrent fréquemment d’une carence en vitamine D. Or, « on constate une diminution des maladies cardio-vasculaires et une baisse des décès, toutes causes confondues, lorsque l’exposition au soleil est prolongée ». Il y a deux ans , l’équipe du Dr Weller a établi que l’exposition à la lumière du soleil peut abaisser la tension artérielle et ainsi réduire sensiblement le risque de crise cardiaque et d’ accident vasculaire cérébral.

À lire aussi : 10 règles d’or pour profiter du soleil sans danger

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

5 bienfaits du concombre pour la peau

Le 07/04/2016,

Pourquoi aller chercher dans des crèmes hors de prix et parfois bourrées de produits chimiques ce que la nature peut vous offrir ?

Très hydratant, antioxydant et rafraichissant, le concombre a définitivement sa place en cosmétique naturelle !

Petit tour d’horizon des bienfaits du concombre pour la peau.

1/ Il réduit les cernes et les poches

C’est l’utilisation beauté la plus connue du concombre. Posez une tranche bien fraiche sur chaque œil pendant quelques minutes pour réduire vos poches et vos cernes.

2/ Il illumine le teint

Constitué à 95 % d’eau, le concombre hydrate les peaux les plus sèches et redonne éclat aux teints ternes.

Pour un masque anti teint terne, ajoutez un concombre mixé dans un yaourt nature, appliquez sur votre visage puis laissez poser une vingtaine de minutes.

Vous pouvez aussi fabriquer un tonique fraicheur et éclat du teint. Pour cela versez un concombre râpé dans de l’eau bouillante, laissez cuire 5 minutes puis filtrez l’eau. Placez l’eau au frigo et utilisez la dans les 3 jours.

3/ Il resserre les pores

Le concombre est très utile pour resserrer les pores et purifier les peaux grasses.

Mélangez le jus de concombre avec un peu de sel puis appliquez sur le visage et laissez reposer pendant quelques minutes.

Vous pouvez également mixer un concombre, du lait en poudre et un blanc d’œuf afin d’obtenir une pâte lisse et homogène que vous appliquerez sur le visage et le cou. Laissez agir le masque pendant 30 minutes puis nettoyez à l’eau froide.

4/ Il soulage les coups de soleil

Pour soulager vos coups de soleil, appliquez sur votre peau un concombre mixé avec du yaourt nature bien frais. Le concombre et le yaourt vont hydrater la peau brulée et apporter une agréable sensation de fraicheur.

5/ Il réduit la cellulite

Pour réduire l’aspect peau d’orange, mélangez du jus de concombre et du café moulu puis exfolier votre peau à l’endroit où vous avez de la cellulite. Répétez régulièrement l’opération.

Et en huile végétale ?

Vous pouvez aussi utiliser de l’huile végétale de pépins de concombre qui améliore l’élasticité de la peau et restaure le film hydrolipidique cutané.

Pour tout savoir sur les propriétés du concombre, consultez notre fiche concombre et cornichons.

Crédit photo : Shutterstock

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Les bienfaits des livres de coloriage pour adultes à l’hôpital

Tout au long de 2015, des livres de coloriage pour adultes ont figuré en tête des listes de livres best-sellers, au Royaume-Uni, soulignent deux médecins auteurs d’un article publié en janvier 2016 dans le British Medical Journal.

À leur centre de traitement du cancer, écrivent les Drs Miriam Rigby (spécialisée en soins palliatifs) et Mark Taubert (médecin consultant), les livres à colorier ont aussi fait leur apparition à côté de nombreux lits.

Ce phénomène a commencé il y a deux mois, rapportent-ils, quand une patiente a commencé à colorier des oiseaux en utilisant des crayons, feutres et stylos paillettes alors qu’elle était hospitalisée pour une radio-chimiothérapie. D’autres patients ont bientôt demandé au personnel ou à des parents de leur acheter des livres similaires et des crayons.

Les patients, soulignent les auteurs, leur disent que colorier fait passer le temps plus rapidement durant les longues journées et soirées d’hospitalisation. « Ça détend l’esprit et le corps », leur disent-ils, et « pendant que vous faites ça, vous vous concentrez uniquement sur cette tâche ».

Une revue systématique d’études randomisées sur l’efficacité des interventions créatives chez les adultes atteints de cancer sur des variables psychologiques montre que de telles interventions peuvent aider par rapport à plusieurs variables psychologiques : stress, anxiété, dépression, qualité de vie, humeur, adaptation et colère.

Les auteurs souhaitent que cette tendance dure, car elle fournit une distraction, semble favoriser les relations entre les gens et apporter joie et de détente.

Illustration : Tirée du livre « Jardin Secret » de l’illustratrice écossaise Johanna Basford, l’une des pionnières du genre, dont les livres se sont vendus à plus de 16 millions d’exemplaires à travers le monde.

Psychomédia avec source : BMJ.
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Alzheimer : quand une étude confirme les bienfaits du vin rouge !

rdesai(CC BY 2.0)

rdesai(CC BY 2.0)

Une nouvelle étude parue il y a quelques jours à peine dans les colonnes de la revue spécialisée « Scientific Reports » confirme les bienfaits du resvétatrol, une substance connue pour ses propriétés antioxydantes et présente naturellement dans certains fruits comme les raisins rouges, les mûres, les cacahuètes… On en trouve donc dans le vin rouge, une boisson alcoolisée dont les bienfaits, sous réserve d’une consommation modérée, ont été plusieurs fois évoqués à travers différentes études.

Cette étude menée sur des rats de laboratoire a permis de confirmer ce qui avait déjà été dit il y a plusieurs années. En 1997 en effet une étude française avait déjà associé une consommation modérée et régulière de vin à un risque plus faible de maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui les conclusions d’une étude américaine sont quasi similaires. Partant du principe que les êtres humains et les animaux subissent une baisse de leurs fonctions cognitives après quarante ans, les scientifiques de l’Institute for Regenerative Medicine de l’Université Texas A&M ont administré à des rats un traitement à base de resvératrol.

Puis, par rapport à un groupe de rats n’ayant reçu aucun traitement, ils ont noté chez eux une amélioration sensible des capacités d’apprentissage spatial et de mémoire. La cause principale en serait la baisse de la neurogenèse (création des neurones).

Ils ont notamment constaté chez les rats « resvératrol » un doublement du développement des neurones, un meilleur afflux sanguin mais aussi une inflammation moindre de l’hippocampe.

Par le passé des chercheurs ont plusieurs fois tenté de démontrer que le resvératrol pouvait non seulement être efficace dans la lutte contre certaines maladies associées au vieillissement mais avait aussi la faculté de prolonger la durée de vie de souris de laboratoire.


News Santé

Les bienfaits des produits naturels par Sophie Macheteau

Les bienfaits des produits naturels par Sophie Macheteau

Miel, citron, menthe, huile d’olive, lavande, chocolat, thé sont autant d’alliés naturels pour se faire du bien au quotidien.

Sophie Macheteau, auteur de Mes Huiles essentielles (Prat Éditions), a développé une véritable expertise dans le domaine du bien-être et de la cosmétique naturelle.

Consultante, elle est également formatrice en cosmétique bio à l’Institut supérieur international de la parfumerie, de la cosmétique et des arômes alimentaires (ISIPCA) mais aussi journaliste pour le magazine L’écolomag, le blog du site Annuaire vert, la presse cosmétique professionnelle et rédactrice en chef du webzine Forevergreen.eu.

Dans ce nouvel ouvrage, Sophie nous apprend à bénéficier des bienfaits de la nature au quotidien à la fois pour notre santé, notre bien-être et notre beauté.

Que ce soit en cuisine ou bien dans la maison, elle nous livre ses meilleurs conseils pour utiliser des produits simples et naturels aux vertus reconnues et réaliser des recettes faciles, peu coûteuses et rapides comme un roll-on au citron contre les maux de tête, un masque de beauté au chocolat, un dentifrice à la menthe, une bougie relaxante au miel ou encore des muffins à la lavande.

(Les bienfaits des produits naturels, Sophie Macheteau. Editions Prat., Hors collection. Disponible en librairies et sur www.prat-fr.com. 320 pages, prix indicatif : 17,90 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Millea ou les bienfaits d’oliviers millénaires

Nés de la fascination de ses fondateurs pour l’olivier, symbole de vie éternelle, les cosmétiques Millea offrent ce qu’il y a de meilleur dans la nature.

Cette gamme de cosmétiques bio est le fruit de la collaboration entre Sébastien Le Graverend et les jumeaux David et Vincent Piot avec Nicolas Alziari, spécialiste de l’olivier dans le monde depuis 1868.

Elle repose donc sur les bienfaits de l’olivier millénaire dont les feuilles, l’huile extraite des olives et même les noyaux sont utilisés comme actifs.

La gamme est composée de 6 produits complémentaires avec chacun des bénéfices spécifiques.

L’Elixir Millénaire (photo) contient ainsi de l’oleuropéine, le plus puissant antioxydant présent dans les feuilles d’oliviers millénaires. Concentré anti-radicalaire, il est d’une grande efficacité contre le vieillissement. Et par sa richesse en néroli, hamamélis, rose et menthe poivrée, il offre également une action calmante, cicatrisante, réparatrice et tonifiante

Quant à Regard Céleste riche lui aussi en oleuropéine, il contribue à estomper les rides, à atténuer les cernes et à nourrir l’épiderme fragile du contour de l’oeil.

A leurs côtés, on trouve également un soin pour les mains, une crème pour le jour et la nuit, une eau micellaire et un soin exfoliant.

Et parce que la protection de l’environnement tient au coeur des fondateurs de la marque, pour chaque achat d’un produit de la gamme est offert un kit pour planter soi-même un olivier.

(Les produits Millea sont disponibles en pharmacies. A partir de 12 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Boire son urine, une pratique médicale répandue, mais aux bienfaits contestés

L’idée semble écoeurante mais boire son urine est une pratique qui compte plusieurs millions d’adeptes à travers le monde. Elle porte même un nom: l’urinothérapie.

Cette médecine alternative a particulièrement du succès en Allemagne, rappelle le magazine Der Spiegel, où elle a été popularisée dans les années 1980 par un livre consacré aux bienfaits de ce «liquide très particulier», intitulé Ein ganz besonderer Saft, Urin. Un ouvrage vite devenu un bestseller et qui vient d’être réédité à l’occasion des vingt ans de sa parution.

Comme le rapporte l’hebdomadaire Focus, les défenseurs de l’urinothérapie estiment que cette substance permettrait de soigner des affections telles que l’asthme, les allergies respiratoires, l’eczéma et la dermatite atopique. Et cela, grâce aux substances actives qu’elle contient, que liste plus dans le détail Psychologies.com: des sels minéraux, des acides, des hormones, des enzymes et même des vitamines.

Les patients qui veulent suivre une urinothérapie ont le choix entre se faire injecter leur propre urine —ou celle d’un donneur— dans le muscle ou la boire directement. Mais les vertus thérapeuthiques de l’urine n’ont jusqu’à aujourd’hui jamais été démontrées scientifiquement. L’allergologue Walter Dorsch, cité par Focus, estime d’ailleurs que cette pratique va à l’encontre de notre métabolisme:

«Je trouve absurde sur un plan biologique de s’infliger à nouveau ce que le corps a d’abord éliminé, parce que l’élimination est toujours aussi une détoxication.»

Et cette pratique peut même s’avérer dangereuse, comme l’explique au Spiegel le médecin militaire allemand Christoph Bickel:

«Tant qu’il n’y a pas d’infection, l’urine est en général stérile. Quand elle est conservée plus longtemps quelque part, la possibilité d’une contamination bactérienne existe.»

Et même en cas d’urgence, par exemple si l’on se retrouve privé d’eau, mieux vaut également éviter de boire son urine, car les fortes concentrations de sels minéraux dans le liquide ont pour effet de donner encore plus soif…

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Les bienfaits de la mastication

Mastiquer est la première étape de toute digestion

Jusqu’à la domestication du feu, les hommes ont mangé des aliments crus. Pour cela, ils avaient une mâchoire et une dentition beaucoup plus importante qu’aujourd’hui.
Un primatologue de renom, chercheur à Harvard, Richard Wrangham étudiait la nourriture des chimpanzés en se demandant ce qui avait stimulé l’évolution humaine par rapport aux autres primates. Il fit la preuve que c’est la domestication du feu par l’homme qui avait fait la différence: les aliments étaient devenus plus digestes, plus tendres…

Modifier l’alimentation a fini par modifier notre corps

Cuits, les aliments deviennent consommables plus rapidement, avec une dépense d’énergie moindre. Le chercheur réalisa que c’est la raison pour laquelle la dentition de l’être humain avait diminué jusqu’à devenir minuscule en comparaison de celle du chimpanzé, les aliments étant plus faciles à mâcher. Et que c’est également pour cette raison que l’abdomen de l’homme avait diminué de volume, les aliments étant plus digestes.

Parallèlement, le chercheur émit l’hypothèse que l’énergie auparavant nécessaire à la digestion avait pu être utilisée par le corps à d’autres fins et permis le développement du cerveau, beaucoup plus volumineux que chez les chimpanzés. Les anthropologues défendent l’idée qu’au fil de l’évolution, les hommes ont économisé en énergie en rétrécissant leurs organes gastro-intestinaux. L’énergie économisée leur a permis de développer leur cerveau, donc leur intelligence.

Evolution

L’homme s’est donc petit à petit adapté à un régime alimentaire comprenant essentiellement des aliments cuits.

Le chercheur ne s’arrêta pas là. Il finit par démontrer que la cuisson des aliments entraîne une réelle économie d’énergie pour l’organisme et sa découverte est d’importance: plus nos aliments sont cuits, plus notre dépense énergétique est faible. D’autres chercheurs l’ont confirmé, en donnant à manger à des cohortes de souris, de cochons ou de rats, les mêmes quantités d’aliments, crus ou cuits. Les résultats ont toujours été les mêmes: les animaux nourris d’aliments cuits ont grossi tandis que les autres sont restés minces. Il a été ainsi démontré que manger cuit fait dépenser moins d’énergie, des différences de plus de 20 % d’énergie en moins ayant été relevées.

Les aliments modernes sont trop cuits, trop mous et nous font grossir

Depuis une cinquantaine d’années sont apparus de nouveaux aliments, préparés, stérilisés, précuits et cela représente un bouleversement nutritionnel sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Ces aliments sont beaucoup plus cuits, beaucoup plus mous que les aliments rapidement cuits de nos arrière-grands-parents. De plus, nous sommes passés de périodes de disette à une période d’opulence alimentaire.

Non seulement les aliments préparés, précuits, stérilisés, réchauffés, ont un index glycémique plus élevé que les aliments crus ou peu cuits, mais la plupart d’entre eux contiennent de plus en plus de sucres et d’additifs en vue de les conserver ou de leur redonner un goût que la stérilisation et la cuisson leur a ôté, tandis que notre dépense énergétique pour les digérer baisse considérablement.

De plus, la plupart des nouveaux aliments sont des aliments étudiés pour nous donner envie de les acheter, de les consommer et sont additionnés de sucres et d’exhausteurs de goût, qui nous donnent encore et toujours plus envie d’en manger.
En France, en l’an 1800, la consommation moyenne de sucre par habitant était de 2 kilos par an, en l’an 2010 elle était estimée à environ 70 kilos par an et par personne. Or notre dépense physique a considérablement diminué: eau courante, machines à laver, voitures, ascenseur, … les tâches de la vie courante ne nous demandent plus aucun effort.

Tout a donc radicalement changé depuis 50 ans… Sur une échelle de temps de 24 heures, 50 ans ne représentent que 5 minutes par rapport à l’histoire de notre espèce… Nous ne pouvons pas décider de changer d’alimentation sans nous mettre en danger. L’épidémie actuelle d’obésité est la conséquence de ces changements.

Faut-il pour autant manger des aliments crus ?

Revenir à une alimentation de produits végétaux crus n’est pas la solution car notre corps ne fabrique pas d’enzymes permettant de métaboliser les fibres végétales. En consommer en trop grande quantité a des effets délétères catastrophiques sur le système digestif de la plupart de nos contemporains et est à l’origine de très nombreuses pathologies dont les fameuses « colopathies » dont souffre un grand nombre de nos concitoyens.

Mais manger cuit ne veut pas dire qu’il faut manger TROP cuit. Trop cuire modifie les qualités nutritionnelles des aliments. Le premier inconvénient est l’élévation de leur index glycémique, signalé ci-dessus. Pour le comprendre, un exemple: la digestion d’un hamburger fait économiser 23 % d’énergie par rapport à l’énergie nécessaire pour digérer un steak saignant accompagné de riz complet « al dente » représentant la même valeur calorique. 100 calories d’un aliment cuit et mou ne valent pas 100 calories d’un aliment peu cuit qu’il nous faudra mastiquer avant de l’avaler. Les aliments mous nous font prendre du poids parce que nous dépensons moins d’énergie à les digérer.

Le chimpanzé passe 3 heures par jour à mâcher ses aliments, notre ancêtre chasseur-cueilleur mastiquait environ une heure par jour, et nous, pris par la vie moderne, souvent beaucoup moins. Mais nous pouvons décider d’y remédier.

Pourquoi mastiquer longuement, si nous mangeons des aliments cuits ?

Rappelons que la satiété, c’est l’état de non-faim.

Il y a deux aspects au problème:
•à calories égales, manger des aliments mous fait prendre plus de poids, mastiquer des aliments plus résistants nous permet d’en perdre plus
•manger vite ne permet pas de s’arrêter lorsque la satiété est atteinte: nous mangeons alors plus que nécessaire pour atteindre la satiété

Prendre le temps de mastiquer envoie un juste signal de satiété au cerveau, et petit à petit nous mangerons moins parce que nous aurons moins faim, tout en dépensant plus d’énergie pour notre digestion en choisissant des aliments solides.

Les avantages de la mastication

•mastiquer longtemps et lentement des aliments correctement cuits soulagera les personnes ayant un syndrome du colon irritable
•la mastication soulagera les lourdeurs d’estomac
•la mastication diminuera les reflux acides, en augmentant la production de salive (estimées à 1,5 l par jour environ)
•La mastication modifie la bio-disponibilité des nutriments, en l’améliorant
•la mastication favorise l’imprégnation des amidons par un enzyme qui permettra leur digestion
•la mastication favorise l’action de l’acide chlorhydrique et des enzymes de l’estomac et cela facilite la digestion des protéines
•la mastication envoie des signaux aux autres organes digestifs qui les préparent à accueillir les aliments
•la mastication permet au cerveau d’analyser les quantités de nutriments qui arrivent et d’envoyer le signal de satiété
•mastiquer soulage l’estomac et l’intestin: ils vont moins travailler, donc moins pomper de sang et cela permettra au cerveau d’être mieux irrigué et de mieux penser: cela favorise donc l’activité neurologique. Selon certains scientifiques, cela optimiserait les processus de mémorisation et préviendrait les démences en favorisant une meilleure circulation sanguine dans le cerveau, au niveau des neurones.
•bien mastiquer favorise l’endormissement et améliore la qualité du sommeil
•bien mastiquer permet de diminuer l’apparition de caries dentaires

Alors, que manger ?

Il vaut mieux éviter les soupes, laitages, yaourts et autres crèmes desserts, oublier les pains de mie, qui sont parmi les aliments les plus mous qui soient, donc bien peu rassasiants, avec des index glycémiques souvent élevés. Les plats préparés à réchauffer vite préparés, vite avalés, sont les plaies de notre monde moderne. La qualité n’est pas là et nous substituons trop souvent au plaisir gustatif, qualitatif, un faux plaisir quantitatif qui ne nous satisfait pas.
A la place, je vous conseille de manger de vrais aliments, cuisinés (rapidement ou non) mais par vos soins, à partir des produits de base et vous veillerez à mastiquer tranquillement et à ne pas avaler avant que l’aliment soit devenu une bouillie liquide dans votre bouche.

Ces conseils rejoignent les conseils des anciens. Au XXème siècle, les médecins de famille disaient ceci: « Buvez ce que vous mangez ! Mangez ce que vous buvez ! » Ils nous enseignaient qu’il est primordial de ménager notre santé en mêlant le plus de sucs digestifs possibles à nos aliments, y compris à nos aliments liquides.

Et le grand Hyppocrate, voici 2500 ans, conseillait déjà aux obèses de manger des aliments solides, à mâcher, afin d’être mieux rassasiés et de pouvoir mincir…

Sources:

Mastiquer, c’est la santé, de France Guillain, chez Jouvence Editions
Le régime mastication, du Dr Arnaud Cocaul, chez Thierry Souccar Editions
Maigrir, c’est fou, du Dr Gérard Apfeldorfer, Editions Odile Jacob

A propos de l’auteur : ChronoEFT
J’ai été trop ronde la majeure partie de ma vie d’avant… plus je faisais de régimes, plus je reprenais de poids, plus j’étais malade: colopathie, allergies, douleurs, et j’en passe. Puis un jour, j’ai lu un livre sur la chrono-nutrition: c’était tellement éloigné de tout le discours diététique courant que j’ai pensé que c’était impossible, que cela ne pouvait pas me faire mincir… Mais j’ai essayé quand même: qu’avais-je à perdre ? Ma bonne humeur est revenue, mes douleurs ont disparu, mes allergies de même, mes constantes biologiques sont revenues à la normale, à la grande surprise de mon médecin, j’ai minci incroyablement bien, ma peau s’est retendue, j’ai gagné forme (formes) et santé.
Mon travail d’enseignante ne m’apportait plus autant de satisfaction, j’ai fait un choix: me reconvertir dans la nutrition. Les cours du BTS de diététique, évidemment, et la formation de l’IRENS (institut de recherche européen pour la nutrition et la santé) dont j’ai obtenu le diplome, évidemment.
Je complète actuellement ma formation avec la micro-nutrition, la phytothérapie et d’autres domaines proches touchant à la nutrition, pour aller encore plus loin.
Parallèlement, étant responsable d’un forum d’entraide dédié à la chrono-nutrition, j’ai beaucoup appris sur les problèmes de poids, leur cause, les problèmes d’image… et je me suis formée à l’EFT : Emotional Freedom Techniques, en français « Techniques de libération des émotions ». Cette forme d’accupuncture émotionnelle qu’on peut pratiquer soi-même, avec les doigts (non, non, il n’y a pas d’aiguilles !), est une aide non négligeable face aux problèmes de compulsions, ou pour régler les problèmes plus profonds qui participent à leur apparition.

Pour plus d’informations, voir le site https://sites.google.com/site/chronoeft/ ou la page http://soutien.perso.free.fr/chrono/ sur laquelle vous trouverez une présentation de la chrono-nutrition ainsi que mon avant/après.

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Regimes alimentaires

Les bienfaits de la canneberge confirmés

Les bienfaits de la canneberge pour prévenir les infections urinaires ont été confirmés par des chercheurs québécois, qui affirment aussi que des dérivés du petit fruit rouge pourraient freiner la propagation des bactéries pathogènes dans les dispositifs médicaux implantables.

  • La consommation de produits à base de canneberges est associée à la prévention des infections urinaires depuis plus de 100 ans.
  • Ce n’est que depuis quelques années seulement que des études ont confirmé son rôle protecteur en empêchant les bactéries d’adhérer à la paroi des voies urinaires grâce à un phénomène chimique.
  • Les mécanismes par lesquels la canneberge modifie le comportement des bactéries demeuraient un mystère.

La Pre Nathalie Tufenkji et ses collègues du département de génie chimique de l’Université McGill au Canada ont fait la lumière sur ces mécanismes biologiques.

Ils ont découvert que la poudre de canneberge inhibe la capacité à se propager de la bactérie Proteus mirabilis, souvent montrée du doigt dans les infections urinaires compliquées.

Leurs travaux montrent aussi que l’augmentation des concentrations de cette poudre réduit la production bactérienne d’uréase, une enzyme contribuant à la virulence des infections.

En outre, ces résultats laissent à penser que les dérivés de la canneberge pourraient prévenir la colonisation bactérienne de dispositifs médicaux comme les cathéters.

« Si l’apport de la canneberge sur les organismes vivants doit faire l’objet d’études plus poussées, les résultats que nous avons obtenus témoignent du rôle que la consommation de ces petites baies pourrait jouer dans la prévention des infections chroniques. » – Pre Nathalie Tufenkji

Les résultats de ces travaux sont publiés dans le journal canadien de microbiologie et dans la revue Colloids and Surfaces B : Biointerfaces.

Le saviez-vous? Plus de 150 millions de cas d’infections urinaires sont recensés chaque année dans le monde. L’antibiothérapie demeure le traitement standard, mais la résistance aux antibiotiques met en lumière l’importance de mettre au point une nouvelle méthode de lutte contre ces infections.