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Une femme frôle la tétraplégie après avoir avalé un parasite

Une femme frôle la tétraplégie après avoir avalé un parasite

Le 16 juillet 2018.

Une Dijonnaise de 35 ans a été soignée pour une hydatidose, une maladie rare chez les humains, qui aurait pu lui coûter l’usage de ses jambes.

Elle avale des œufs de parasite par erreur, et risque de perdre ses jambes

Les vers solitaires ne se logent pas uniquement dans les intestins. Une habitante de la Côte d’Or en a récemment fait l’expérience. L’histoire de cette patiente, qui a frôlé la tétraplégie après avoir accidentellement ingéré des œufs de parasite, a été relatée dans la revue The New England Journal of Medicine, par les médecins qui l’ont opérée avec succès.

Cette jeune femme de 35 ans s’est présentée à l’automne 2017 au CHU de Dijon en présentant de très vives douleurs au dos. Elle affirmait également ressentir des formes de décharges électriques dans les jambes ainsi qu’une faiblesse dans le pied qui a, par la suite, été confirmée par les examens qui ont été menés par l’équipe qui l’a prise en charge.

Une opération chirurgicale a permis de retirer le ver de la colonne vertébrale

C’est grâce à une IRM que les médecins sont parvenus à identifier le problème de leur patiente. Au niveau de la 9ème vertèbre de la colonne vertébrale s’était logé un parasite de type ténia qui, puisqu’il était situé tout près de la moelle épinière, interférait dans les connexions nerveuses de ses jambes. Il a suffi d’une opération chirurgicale pour soigner cette hydatidose, maladie qui, généralement, affecte plutôt les animaux domestiques.

« L’échinocoque est un cestode parasitaire qui peut infecter les chiens et autres animaux de compagnie et animaux de ferme, les humains étant des hôtes accidentels », rappelle The New England Journal of Medicine. « L’infection peut causer des lésions kystiques dans le foie et les poumons ainsi que dans le système nerveux central et les os. […] Au suivi 9 mois après la présentation, le patient n’avait aucun symptôme résiduel ou signe de récidive ».

Gaëlle Latour

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Elle décède après s’être fait rembarrer par le Samu

Elle décède après s’être fait rembarrer par le Samu

Le 9 mai 2017.

Naomi, une jeune femme de 22 ans, est décédée en décembre dernier alors qu’elle avait appelé le Samu. Une affaire qui a scandalisé sa famille, qui se bat pour reconnaître la responsabilité des secours dans cette tragédie.

Un appel au Samu qui ne l’a pas aidée

En cas de souci de santé important, nous sommes invités à appeler le Samu. C’est ce qu’a fait une jeune femme dans la nuit du 29 décembre dernier. Elle souffrait de maux de ventre. « Aidez-moi, madame, aidez-moi, j’ai très mal », a-t-elle supplié auprès de l’opératrice du Samu de Strasbourg (Bas-Rhin). Mais cette dernière n’a pas pris sa demande au sérieux et lui a demandé de contacter SOS médecin.

L’enregistrement de cette conversation a été réclamé par la famille de Naomi et vient seulement d’être rendu public. L’échange est surréaliste. Quand Naomi lui dit « Je vais mourir », l’opératrice lui répond : « Oui, vous allez mourir, certainement, un jour, comme tout le monde. » La jeune femme insiste : « Aidez-moi madame… » Et son interlocutrice de répondre : « Je peux pas vous aider, je ne sais pas ce que vous avez. »

La procédure a-t-elle été respectée ?

Une enquête a été ouverte pour savoir si la procédure de prise en charge a bien été respectée. Mais ce qui surprend, au-delà du respect de cette procédure, c’est la désinvolture de l’opératrice du Samu face à la détresse de Naomi. La jeune patiente a fini par appeler SOS médecin, qui a décidé de rappeler le Samu. Elle a enfin été être transportée au Nouvel hôpital civil de Strasbourg où, après deux arrêts cardiaques, elle est décédée.

En attendant que la justice fasse la lumière sur cette triste affaire, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est déclarée « profondément indignée » et a dénoncé de « graves dysfonctionnements » des secours. Elle a par ailleurs annoncé avoir demandé une enquête de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales), afin que la famille « obtienne toutes les informations » sur ce qui s’est réellement passé ce soir-là.

Marine Rondot

À lire aussi : Hôpitaux : les erreurs médicales aux urgences de l’AP-HP réduites  

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Fibromyalgie : quelle évolution 25 ans après le diagnostic ?

Une étude finlandaise, publiée dans la revue Clinical Rheumatology, a évalué l’évolution de la fibromyalgie chez 28 femmes ayant reçu le diagnostic 26 ans plus tôt.

Risto Isomeri de l’Université de Helsinki et ses collègues (1) ont fait parvenir un questionnaire à 38 personnes qui, en 1986, ont reçu un diagnostic de fibromyalgie selon les critères de Yunus basés sur 18 points sensibles à la pression.

Parmi celles-ci, 28 (74 %) ont répondu. Trois (11 %) étaient guéries de la fibromyalgie. Chez les autres, tous les symptômes, sauf les douleurs, étaient légèrement aggravés. L’insomnie était particulièrement augmentée (65 % contre 27 % lors du diagnostic). Mais, dans l’ensemble, le score total des symptômes n’a pas changé de façon significative (11,1 par rapport à 10,8 lors du diagnostic).

Malgré le vieillissement et la fibromyalgie, le niveau de capacité fonctionnelle évalué par le Stanford Health Assessment Questionnaire (HAQ) est demeuré au même niveau.

Six participantes (22 %) ont déclaré avoir eu une ou plusieurs périodes d’au moins un an sans symptômes.

Les symptômes de la fibromyalgie ont persisté chez la plupart des patientes pendant deux décennies et demie sans détérioration significative de la capacité fonctionnelle rapportée, concluent les chercheurs. Environ un quart ont connu de longues périodes sans symptômes durant leur maladie.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

(1) Marja Mikkelsson, Markku Partinen, Markku J. Kauppi.

Psychomédia avec source : Clinical Rheumatology.
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Après le régime, la déprime ?

Après le régime, la déprime ?

Le 26/05/2017 L’obésité est un problème de santé important des sociétés développées. Selon l’étude 2016 de Santé Publique France, un adulte français sur six est atteint d’obésité. Les journées européennes de l’obésité ont lieu les 19 et 20 mai. Elles sont suivies d’une journée mondiale de lutte contre l’obésité le 23 mai.  Mener son régime avec succès peut faire déprimer  Réussir son régime n’est qu’une première victoire pour les obèses. L’étude de santé publiée le 22 mai par nos confrères du 20 minutes met en exergue les conséquences psychologiques d’un régime qui fonctionne. Les obèses qui sont parvenus à maigrir sont à 50 % plus sujets à la dépression que ceux qui sont restés en surpoids. La première cause de ce phénomène est simple : durant le régime, l’ensemble des efforts sont concentrés sur la perte de poids. Lorsqu’il s’achève, les autres soucis reviennent au premier plan, créant un sentiment de désillusion.  Selon Gérard Apeldorfer, un psychiatre spécialiste des comportements alimentaires, la graisse se transforme en corps cétoniques lors de la perte de poids. Le cerveau se nourrit alors de ces corps cétoniques, ce qui est cause d’euphorie chez l’obèse. Avec la masse graisseuse, l’euphorie disparaît, laissant parfois place à la déprime ou à des troubles alimentaires. La perte de poids pèse sur le moral des anciens obèses   Un régime réussi n’est que la première étape d’une perte de poids. Ensuite, vient l’acceptation. L’ancien obèse doit faire face à l’impression « de ne pas être dans son corps » et stabiliser son nouveau poids. Les restrictions alimentaires quotidiennes continuent et la peur de prendre du poids font perdre à la nourriture sa fonction réconfortante si appréciée. De plus, le changement de physionomie qu’implique la perte de poids déclenche un nouveau challenge : reconstruire son identité sociale dans les groupes. Désormais, il n’est plus question d’être le « petit gros pétri d’autodérision ». Il faut retrouver confiance en soi et gérer la « resexualisation » des rapports sociaux, qui peut parfois être déstabilisante. Changer entièrement sa garde-robe après avoir perdu plusieurs tailles serait donc plus un stress qu’un plaisir ? Pour bien des médecins, la clé d’une transformation réussie est un suivi psychologique avant, pendant et après. Marie-Hélène Hérouart   À lire aussi : Problèmes de poids : recommandations alimentaires et menus pour maigrir
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Décès d’un nourrisson après une administration de vitamine D (France)

Un nourrisson, âgé de 10 jours, est mort le 22 décembre à l’hôpital Cochin à Paris, immédiatement après l’administration d’une dose d’Uvestérol D (vitamine D), rapporte Le Monde. L’information a initialement été rendue publique le 2 janvier par Le Figaro.

L’agence du médicament (ANSM) a confirmé la nouvelle et précisé que des investigations sont en cours. « Depuis 1990, date de la mise sur le marché de l’uvestérol D, aucun décès n’a été imputé à l’administration de ce produit », a-t-elle précisé.

Mais, rapporte Le Monde, « depuis onze ans, des responsables de la pharmacovigilance ont (…) régulièrement questionné la pertinence de laisser sur le marché une présentation pour laquelle une dizaine de cas de malaise vagal ou de fausse route alimentaire sont signalés chaque année – sans compter, par définition, tous ceux qui ne sont pas notifiés. Ils ont réclamé à plusieurs reprises une suspension de l’Uvestérol puisque des alternatives existent. »

L’Uvestérol D (Crinex) se présente sous forme d’une solution huileuse qui nécessite des précautions d’administration.

Dans le cas de fausse route, ce qui doit aller dans l’œsophage passe dans la trachée vers les voies respiratoires. Dans le cas de malaise vagal, ce réflexe est entraîné par l’introduction de la pipette dans la bouche du nouveau-né.

La revue Prescrire écrivait, dans son numéro de mai 2011 : « Fréquence, gravité, problème : il y a de quoi motiver un traitement énergique du dossier. Mais fin 2010 encore, l’Afssaps n’a pris que des demi-mesures qui compliquent la vie des parents et des soignants sans protéger vraiment les nourrissons, le médicament restant sur le marché ».

Après avoir appris ce décès, les responsables de plusieurs centres régionaux de pharmacovigilance ont demandé la suspension du marché de l’Uvestérol. « Il existe des alternatives. Vu la gravité de la situation, une décision forte de l’ANSM serait la bienvenue », a déclaré au Monde le professeur Jean-Louis Montastruc du CHU de Toulouse.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Hôpitaux de Paris : 80 millions d'euros s'évaporent après un bug informatique

Le 6 octobre 2016.

Les Hôpitaux de Paris ont été victimes d’un bug informatique, qui leur a fait perdre 80 millions d’euros. Le Canard Enchaîné révèle le contenu d’un rapport accablant sur la gestion de l’AP-HP.

Un nouveau logiciel efface les créances des patients

Un bug informatique aurait fait perdre 80 millions d’euros à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). C’est ce que révèle un rapport « encore confidentiel » de la Cour des comptes, dont les grandes lignes ont été relayées par Le Canard Enchaîné, mercredi 5 octobre.

Concrètement, l’installation d’un nouveau logiciel de gestion financière, en 2011, aurait purement et simplement effacé les créances des patients qui n’avaient pas encore réglé leurs factures. Impossible donc de les relancer. Dans les faits, le montant de ces pertes s’élèverait à 138,5 millions d’euros. Les auteurs du rapport indiquent cependant qu’une grande partie de ces créances était « juridiquement éteinte ».

La directrice de l’AP-HP augmente son salaire annuel de 100 000 €

« Considéré en perte réelle et définitive », note l’AP-HP, ce bilan a été inscrit « de manière transparente dans les comptes 2014 ». Même si les hôpitaux de Paris rétablissent l’équilibre, cette erreur reste scandaleuse, tant pour le ministère de la Santé et des Affaires sociales que pour les acteurs du monde médical. Le syndicat SUD-Santé a d’ailleurs fait remarquer, dans un communiqué, que cette somme correspond aux « salaires de 4 500 infirmiers et aides-soignants sur une année ».

Le rapport de la Cour des comptes épingle également la rémunération de l’ancienne directrice de l’AP-HP, Mireille Faugère, en poste au moment de l’accident informatique. Cette dernière aurait, sur autorisation interministérielle, vu son salaire augmenter de 200 000 € à 300 000 € bruts par an. Au moment de son départ, cette dernière aurait par ailleurs perçu une prime de 125 000 € bruts.

À lire aussi : Suicides chez les infirmiers : les blouses blanches en colère

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Un homme remarche après 43 ans en fauteuil roulant à cause d’une erreur de diagnostic

Rufino Borrego, un Portugais aujourd’hui âgé de 61 ans, a passé 43 ans dans un fauteuil roulant suite à une erreur de diagnostic médical, rapporte le Jornal de Noticias.

À l’âge de 13 ans, il a reçu un diagnostic de dystrophie musculaire incurable avec le pronostic qu’il ne pourrait plus jamais marcher. En 2010, un neurologue lui a plutôt diagnostiqué une myasthénie congénitale, une maladie très rare qui peut être guérie avec un médicament utilisé contre l’asthme. Après un an de traitement, il a pu recommencer à marcher.

Il existe différents types de syndromes myasthéniques congénitaux. Ces troubles, d’origine génétique, sont caractérisés par un dysfonctionnement de la transmission entre le système nerveux et les muscles. Ils se manifestent par une faiblesse musculaire localisée ou généralisée et accentuée à l’effort.

Les erreurs de diagnostic sont les erreurs médicales les plus fréquentes, rapportait un rapport de l’Institute of Medicine américain en 2015.

Psychomédia avec source : Daily Mail.
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Les protéines protégeraient contre la faiblesse après 65 ans

Consommer suffisamment de protéines protégerait contre la fragilité après 65 ans, indépendamment des apports totaux en calories, selon une étude française publiée dans le Journal of the American Medical Directors Association.

Catherine Feart de l’Inserm/Université de Bordeaux et ses collègues ont analysé des données concernant 1 345 personnes âgées de 74 ans en moyenne recrutées entre 1999 et 2000. Ces personnes ont répondu à une enquête alimentaire qui portait sur leur alimentation des 24 dernières heures.

La fragilité a été évaluée par un questionnaire, complété par les participants, qui portait sur cinq facteurs : une perte de poids non intentionnelle de plus de trois kilos au cours des derniers mois, la fatigue face à un effort à fournir, la faiblesse musculaire évaluée sur la marche, la montée d’escaliers ou encore la capacité à se lever d’une chaise, la lenteur de la marche sur une distance de six mètres et enfin un temps d’activité physique hebdomadaire inférieur à une heure. 4,1 % des participants étaient considérés comme fragiles car ils répondaient à au moins trois de ces critères.

36,4 % des personnes fragiles consommaient au moins 1 gramme de protéine par kilo, soit un seuil légèrement supérieur aux recommandations, comparativement à 58,6 % des personnes plus robustes. Les apports protéiques suffisants réduisaient de près de 60 % le risque de fragilité et ce, que les protéines soient d’origine animale ou végétale.

La fragilité chez les personnes âgées expose au risque de chute, d’hospitalisation ou encore d’institutionnalisation, souligne le communiqué de l’Inserm. Elle accélère aussi le déclin en cas de choc ou de stress psychologique ou physique.

Le Programme national français nutrition santé (PNNS) recommande de manger une à deux fois par jour de la viande, du poisson ou des œufs, en plus des protéines végétales, rappelle la chercheuse.

Psychomédia avec source : Inserm.
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Risque cardiaque : l’importance du sport après 65 ans

Le 29 août 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Oulu, en Finlande, faire du sport, même de manière modérée, après 65 ans, réduirait de moitié le risque de décès de cause cardiovasculaire.

Une activité physique même modérée

Des chercheurs finlandais ont cherché à trouver quel lien il existait entre l’activité physique, les maladies cardiaques et les décès des personnes âgées. Pour cela, ils ont suivi près de 2 500 personnes âgées de 65 à 74 ans, de 2001 à fin 2013. Pendant ces 12 années, les personnes participantes à l’expérimentation devaient décrire leur activité physique et leurs habitudes de vie.

Sur ces 2 500 personnes, 197 personnes sont décédées à la suite de troubles ou d’accidents cardiovasculaires et 416 ont été victimes d’un événement cardiaque plus ou moins grave. Ce que les chercheurs ont en revanche pu constater, c’est que l’activité physique modérée réduisait le risque d’accident cardiovasculaire de plus de 30 %. Plus l’activité physique était importante, plus le risque était réduit.

Une réduction du risque de décès de cause cardiovasculaire

Par ailleurs, la pratique d’une activité physique de loisirs modérée et élevée était associée à une réduction du risque de décès de cause cardiovasculaire, respectivement de 54 % et 66 %.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les personnes âgées de 65 ans ou plus devraient pratiquer au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, par semaine. L’activité d’endurance devrait être pratiquée par périodes d’au moins 10 minutes.

Si nous savons combien est nécessaire une activité physique régulière, nous ne pensons pas toujours que cette activité ne doit pas se réduire avec l’âge. La sédentarité fait beaucoup de dégâts, notamment chez les personnes âgées.

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Après une journée de travail mental, les décisions financières deviennent plus impulsives

La fatigue d’une seule journée de travail cognitif entraîne des décisions économiques plus impulsives, montre une étude française publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Résister aux tentations des récompenses immédiates est une capacité essentielle pour la réalisation d’objectifs à long terme. Cette capacité d’autocontrôle repose sur l’activité du cortex préfrontal latéral, qui est également impliqué dans les processus de contrôle exécutif, tels que la mémoire de travail ou la flexibilité cognitive (capacité d’une tâche à l’autre).

Bastien Blain, chercheur à l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 50 personnes âgées en moyenne de 24 ans, réparties en 3 groupes.

Un groupe devait résoudre des exercices compliqués pendant plus de 6 heures. Un deuxième devait résoudre des exercices simples et un troisième jouait à des jeux vidéo ou lisait des articles. A différents moments, les chercheurs demandaient aux participants de choisir entre recevoir une petite somme d’argent immédiatement, ou une plus grosse somme plus tard.

Un travail cognitif prolongé favorisait le choix impulsif de la récompense immédiate plutôt que les bénéfices à long terme. Cet effet de la fatigue était lié à la réduction de l’activité du cortex préfrontal latéral après son utilisation intensive au cours de la journée.

« Mieux vaut donc éviter de prendre une décision importante en fin de journée, notamment financière », conclut le communiqué de l’Inserm.

(1) Guillaume Hollardet Mathias Pessiglione.

Psychomédia avec sources : Inserm, PNAS.
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