Les patients mentent souvent à leur médecin

Environ 70 % des patients mentiraient à leur médecin, suggère une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Network Open.

Angela Fagerlin de l’Université de l’Utah et ses collègues ont mené deux enquêtes nationales en ligne avec deux populations, l’une incluant 2 011 participants âgés en moyenne de 36 ans et l’autre incluant 2 499 participants âgés en moyenne de 61 ans.

Les participants se faisaient montrer sept scénarios courants dans lesquels un patient pourrait se sentir enclin à cacher au médecin des comportements liés à la santé et ils devaient indiquer les scénarios représentant des situations qu’ils avaient déjà vécues.

Les participants devaient ensuite essayer de se rappeler pourquoi ils avaient menti.

En plus de mentir sur l’alimentation et l’exercice, plus du tiers des répondants avaient omis de mentionner un désaccord avec la recommandation de leur médecin. Un quart avaient caché qu’ils ne comprenaient pas les instructions du médecin. Près d’un sur cinq avait caché ne pas avoir suivi correctement son traitement et 11 % n’avaient pas indiqué avoir pris des médicaments prescrits à quelqu’un d’autre.

Lorsque les répondants ont expliqué leur comportement, la plupart ont indiqué qu’ils voulaient éviter d’être jugés et qu’ils ne voulaient pas qu’on leur fasse la leçon sur la nocivité de certains comportements. Plus de la moitié étaient trop gênés pour dire la vérité.

Le problème, soulignent les chercheurs, est que les médecins ne peuvent pas offrir des conseils médicaux appropriés quand ils n’ont pas tous les faits.

« Si les patients ne disent pas ce qu’ils mangent ou s’ils prennent leurs médicaments, cela peut avoir des conséquences importantes pour leur santé. Surtout s’ils sont atteints d’une maladie chronique ».

Psychomédia avec sources : University of Utah Health, JAMA Network Open.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Un bébé est né pour la première fois grâce à une transplantation d’utérus prélevé post-mortem

Un bébé est né pour la première fois grâce à une transplantation d’utérus prélevé post-mortem

Le 5 décembre 2018.

C’est une première mondiale : un bébé est né au Brésil grâce à une transplantation d’utérus provenant d’une donneuse décédée. La mère et l’enfant sont aujourd’hui en bonne santé.

Le bébé aujourd’hui âgé de 7 mois et la mère se portent bien

La revue The Lancet relate le mercredi 5 décembre le « premier cas de naissance à la suite d’une transplantation utérine d’un donneur décédé ». L’accouchement par césarienne a eu lieu le 15 décembre 2017 et la petite fille comme la maman sont aujourd’hui en bonne santé nous apprend l’étude de l’Hôpital universitaire de São Paulo relayée dans la revue.

La maman, alors âgée de 32 ans et souffrant du syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser (MRKH), c’est-à-dire une absence congénitale totale ou partielle de vagin et d’utérus mais avec des trompes et des ovaires normaux, a en effet subi en 2016 une greffe d’utérus prélevé sur une donneuse décédée, à l’hôpital universitaire de São Paulo. Sept mois après la greffe, un embryon issu d’une fécondation in vitro a pu lui être transféré et la grossesse s’est déroulée normalement, tout comme l’accouchement.

Un bel espoir pour les femmes présentant une anomalie utérine

Jusqu’à présent, les bébés nés à la suite d’une greffe d’utérus l’ont été grâce à des donneuses vivantes. Depuis 2013, « 39 transplantations ont été opérées dans le monde, dont 11 ont conduit à une naissance », expliquent nos confrères du Parisien. « Toutes les greffes d’utérus prélevés (…) avaient échoué avant cette première mondiale. La seule tentative qui a donné lieu à une grossesse s’était malheureusement terminée par une fausse-couche. » 

Selon le Dr Dani Ejzenberg, qui a dirigé l’étude à l’Hôpital universitaire de São Paulo, « le recours à des donneurs décédés pourrait élargir considérablement l’accès à ce traitement, nos résultats apportent la preuve que cela peut fonctionner, pour offrir une nouvelle option aux femmes frappées par une infertilité d’origine utérine », peut-on lire dans The Lancet.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les causes d’infertilité féminine

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L'épidémie de bronchiolite s'installe en France

L'épidémie de bronchiolite s'installe en France

Le 4 décembre 2018.

Comme un rituel, chaque année, l’épidémie de bronchiolite fait son apparition et touche environ 400.000 bébés. Voici quelques règles d’hygiène à mettre en place. 

L’épidémie de bronchiolite touche 400.000 bébés chaque année

Depuis une à deux semaines, les hôpitaux prennent en charge un nombre de tout-petits de plus en plus considérable. En cause, l’épidémie de bronchiolite qui fait son apparition. Comme chaque année, elle touche en moyenne 400.000 bébés. Le virus se répand très facilement surtout dans les crèches, garderies, transports en commun, etc.

Si votre petit éprouve des difficultés à respirer, a de la fièvre, qu’il tousse (mais d’une toux peu efficace), refuse de s’alimenter ou ne boit que très peu de lait deux ou trois repas de suite, s’il dort plus que d’habitude ou, au contraire, peine à trouver le sommeil, consultez au plus vite votre pédiatre.

Des gestes simples à mettre en place au quotidien

Si votre enfant a moins de deux ans, s’il souffre déjà d’une maladie respiratoire ou s’il est né prématurément, attention : il est encore plus fragile qu’un autre ! Ne tardez pas à consulter pour qu’il soit pris en charge. Il pourra soit suivre quelques séances de kiné respiratoire pour libérer les bronches du mucus qui le gêne, ou être hospitalisé quelques jours

À la maison, suivez des règles d’hygiène simples : lavez-vous les mains avant de caresser votre petit, aérez largement votre intérieur tous les matins, ne fumez pas en présence d’un bébé, évitez les transports en commun et les lieux confinés, n’échangez pas sa cuillère ou son biberon avec un autre enfant pour éviter la contagion.

Maylis Choné

À lire aussi : La constipation chez bébé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Cancer : le monalizumab, une immunothérapie de 2e génération, augmente l’efficacité de la première génération

L’anticorps monalizumab, une immunothérapie de nouvelle classe, a présenté une efficacité en combinaison avec une « immunothérapie de première génération » pour le traitement du cancer de la tête et du cou, montrent des chercheurs français dont les travaux sont publiés dans la revue Cell.

L’immunothérapie, soulignent les chercheurs, « a changé la donne dans plusieurs cancers de mauvais pronostic : mélanome métastatique, cancer avancé du rein, de la vessie, lymphome de Hodgkin, cancers de la tête et du cou, du poumon non à petites cellules… »

Ces progrès sont le fruit d’une première génération d’anticorps d’immunothérapie, les « inhibiteurs de points de contrôle immunitaire », qui agissent sur des points de contrôle que les lymphocytes T expriment à leur surface en temps normal pour éviter une suractivité du système immunitaire.

« Dans le cas du développement d’un cancer, la tumeur détourne l’usage normal de ces freins à son avantage, déclenchant l’arrêt total du fonctionnement des lymphocytes T : le système immunitaire n’est alors plus capable de détruire les cellules cancéreuses qui prolifèrent ».

« En empêchant la tumeur d’agir sur ces points de contrôle, l’immunothérapie rétablit le fonctionnement naturel des lymphocytes T qui vont alors retrouver leur rôle de destructeurs de tumeur. »

« Les bénéfices cliniques de ces traitements sont spectaculaires », mais ils ne fonctionnent que chez 20 % des patients.

Chercheurs, cliniciens et industriels travaillent désormais à « surmonter les résistances à cette première génération d’inhibiteurs de points de contrôle. »

Dans ce nouveau travail, une équipe de chercheurs français dirigée par Éric Vivier de l’Université Aix Marseille (INSERM, CNRS) et d’Innate Pharma, dont les travaux sont publiés dans la revue Cell, « ont démontré le potentiel prometteur d’un nouvel anticorps : le monalizumab ».

Celui-ci est capable de neutraliser directement un point de contrôle très important exprimé conjointement à la surface des cellules NK (Natural Killer – cellules tueuses naturelles) de l’immunité innée et des lymphocytes T de l’immunité adaptative : NKG2A. « En bloquant ce seul point de contrôle, monalizumab restaure ainsi simultanément l’action des deux immunités. »

Chez la souris, les scientifiques ont démontré qu’utilisé en combinaison avec une immunothérapie de 1re génération, monalizumab améliore les résultats des traitements. Il potentialise l’action de l’anticorps durvalumab (Imfinzi) qui cible un mécanisme d’inhibition complémentaire de celui de NKG2A : la voie PD1/PDL1. Le taux de survie est ainsi augmenté : 60 % de survie quand le monalizumab est utilisé en combinaison avec durvalumab contre 40 % lorsque durvalumab est utilisé seul.

Chez l’Homme, dans le cadre d’un essai clinique de phase 2, monalizumab stimule l’un des mécanismes d’action du cetuximab (Erbitux), le traitement de référence du cancer de la tête et du cou. « L’analyse des premières données confirme les bénéfices de cette combinaison : l’évolution du cancer est stoppée chez 25 % des patients traités alors que les données d’autres essais rapportent 13 % lorsque cetuximab est utilisé seul. »

Pour plus d’informations sur les traitements du cancer et plus particulièrement sur l’immunothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Cell.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Tabagisme : ruée sur les substituts nicotiniques

Tabagisme : ruée sur les substituts nicotiniques

La vente de substituts nicotiniques explosent en France.

300 000 Français utilisent des substituts nicotiniques

La politique de lutte contre le tabagisme commencerait-elle réellement à porter ses fruits ? En tout cas, depuis que la prise en charge des substituts nicotiniques n’est plus plafonnée par la Sécurité Sociale, les ventes explosent.

En effet, jusqu’au mois de mai 2018, la Sécu limitait à 150 euros par an la prise en charge des patches, gommes à macher et autres comprimés vendus en pharmacie. Désormais, du moment que ceux-ci sont prescrits par un médecin, et donc, font l’objet d’une ordonnance, le remboursement d’une majorité de ces subsituts est assuré. Résultat, les ventes ont fait un bond de plus de 66 % ! 

Tabac : encore plus de substituts remboursés en janvier 2019

On estime que 300.000 Français suivent actuellement un traitement destiné à les faire sortir de la dépendance à la cigarette.  Mais les choses vont encore évoluer à partir du 1er janvier 2019. À cette date, la liste des substituts pris en charge et donc remboursés par la Sécurité Sociale va être augmentée. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !  

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Insomnie : les nombreux types de médicaments utilisés (incluant ceux non indiqués)

Faire de l’exercice régulièrement, réduire la consommation de café (et d’autres boissons caféinées) à partir du milieu de la journée, manger moins le soir, passer moins de temps devant un écran avant le coucher, pratiquer la méditation et essayer d’avoir une chambre calme et sombre dédiée surtout au sommeil sont des moyens d’améliorer le sommeil, mentionnent-ils.

« L’utilisation régulière à long terme de médicaments pour favoriser le sommeil devrait être évitée, car l’efficacité initiale diminue rapidement en quelques semaines et la dépendance et les effets indésirables deviennent problématiques », soulignent-ils.

  • Benzodiazépines

    Les benzodiazépines sont des médicaments, sur ordonnance médicale, tels que le Xanax (alprazolam) et le Lexomil (bromazépam), indiqués pour traiter l’anxiété. Ils sont couramment prescrits contre l’insomnie, indiquent-ils.

    Leur mode d’action est de renforcer l’effet du GABA, un neurotransmetteur inhibiteur qui agit dans tout le cerveau.

    Comme les benzodiazépines dépriment le système nerveux central, leurs effets s’ajoutent à ceux d’autres dépresseurs comme l’alcool, les antihistaminiques sédatifs et les analgésiques opioïdes comme l’oxycodone. Leur combinaison peut entraîner une insuffisance respiratoire, le coma et même la mort.

    Le Xanax et autres benzodiazépines multiplient le risque de surdose des antidouleurs opioïdes

    « La dépendance physiologique et psychologique à ces médicaments peut se développer après seulement quelques jours chez certaines personnes, ou des semaines chez la plupart. »

  • Hypnotiques apparentés aux benzodiazépines

    Zopiclone (Imovane, Imrest) et zolpidem (Stilnox), également sur ordonnance médicale, sont très proches des benzodiazépines. Ils renforcent également l’action du GABA pour réduire l’activité cérébrale et présentent les mêmes risques liés à une sédation et une dépendance excessives.

    Des effets secondaires tels que les hallucinations et le somnambulisme qui peuvent être dangereux, sont plus probables qu’avec les benzodiazépines.

  • Antihistaminiques

    Les antihistaminiques plus anciens, maintenant qualifiés d’antihistaminiques sédatifs, induisent la somnolence en agissant comme un dépresseur du système nerveux central. Ils sont en vente libre. Des exemples sont la doxylamine (Dornomyl, Noctyl), la promethazine (Phénergan) et la diphenhydramine (Unisom).

    Surtout chez les personnes souffrant d’allergies comme le rhume des foins qui perturbent leur sommeil, il peut s’agir d’une option raisonnable à court terme. La dépendance à ces médicaments est un danger.

    Ces médicaments ont des effets secondaires tels que sécheresse de la bouche, vision trouble, constipation, confusion, étourdissements… Tous les effets secondaires sont plus prononcés chez les personnes âgées.

    Par contre, les antihistaminiques en vente libre couramment utilisés pour traiter le rhume des foins ne sont pas sédatifs et ne sont donc pas susceptibles d’améliorer le sommeil.

  • Analgésiques

    Tout médicament antidouleur contenant des opioïdes provoquera de la somnolence (selon la dose) parce qu’ils dépriment également le système nerveux central. La codéine, le tramadol, le tapentadol, la morphine ou l’oxycodone endorment, mais ils ne sont pas recommandés pour traiter l’insomnie.

    Ils comportent des risques graves de dépendance et de surdosage. Les personnes âgées sont plus sensibles aux effets déprimants du système nerveux central.

  • Mélatonine

    « Le cycle veille-sommeil dépend de l’hormone mélatonine libérée cycliquement par une glande du cerveau. La mélatonine administrée par voie orale aide à induire le sommeil chez certaines personnes, mais n’est pas aussi efficace que d’autres sédatifs », précisent les auteurs.

    Cependant, une étude australienne récente a testé la mélatonine chez des personnes souffrant de troubles du sommeil causés par une libération retardée de mélatonine. Ces personnes ont de la difficulté à s’endormir et à se réveiller à des heures qui conviennent à leur bon fonctionnement. Prise une heure avant le coucher, la mélatonine (0,5 mg) accompagnée d’une intervention comportementale (comme l’apprentissage de la méditation) a aidé les participants à s’endormir.

    « Elle peut aussi agir dans d’autres types de troubles du sommeil, non dus à une libération retardée de mélatonine, rapportent les auteurs. Une dose de 2 mg à libération contrôlée une à deux heures avant le coucher est le plus souvent utilisée. »

    Mélatonine contre l’insomnie : manque d’efficacité et effets indésirables, selon Prescrire

    Compléments de mélatonine : concentrations inexactes et contamination avec la sérotonine

  • Antipsychotiques

    Les antipsychotiques, tels que la quétiapine (Seroquel), sont de plus en plus utilisés pour traiter l’insomnie, rapportent les auteurs.

    Généralement utilisée à faible dose, la quétiapine peut induire le sommeil, mais elle comporte des risques importants d’effets nocifs. Elle n’est donc pas indiquée pour traiter les problèmes de sommeil courants, précisent-ils.

  • Antidépresseurs

    Les antidépresseurs sont souvent « prescrits à faible dose contre l’insomnie, mais les preuves à l’appui de leur efficacité (malgré leur utilisation répandue) sont de faible qualité et il existe un risque d’effets indésirables tels que confusion, sécheresse de la bouche et vision trouble », indiquent-ils.

  • Phytothérapie et compléments

    Les produits à base de plantes médicinales comme la valériane, la lavande, la passiflore, la camomille, le houblon et la cataire (herbe-aux-chats) sont largement promus pour promouvoir le sommeil. Mais les recherches portant sur leur efficacité sont limitées.

    Stress, anxiété, insomnie : données probantes pour 10 plantes agissant sur le même neurotransmetteur que le Xanax

    Trois nutriments qui favorisent le sommeil : les aliments qui les contiennent

  • « Il est important de se rappeler qu’aucune des options énumérées ci-dessus n’est sans effets secondaires et que la plupart causeront une dépendance si elles sont utilisées à long terme, ce qui signifie que s’endormir sans elles sera encore plus difficile qu’avant », réitèrent les auteurs.

    Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

    McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

    McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

    Le 29 novembre 2018.

    Une enquête britannique révèle un défaut d’hygiène de la part du géant du fast-food américain. Des traces de bactéries ont en effet été retrouvées sur les écrans tactiles pour passer commande.

    Des bactéries fécales sur les écrans tactiles

    Menée par le journal Métro et l’Université métropolitaine de Londres, l’enquête a révélé, mercredi 28 novembre 2018, que huit écrans tactiles testés dans les restaurants McDonald’s de Londres et Birmingham comportaient de la matière fécale. Face à ce risque sanitaire, une porte-parole de l’enseigne rappelle que les écrans sont nettoyés plusieurs fois par jour. 

    Le Dr Paul Matawele, professeur de microbiologie, rapporte son étonnement : « Nous avons tous été surpris par la quantité de bactéries intestinales et fécales présentes sur les écrans tactiles. Cela peut causer des infections nosocomiales ». Il rappelle ainsi l’importance de se laver les mains avant de consommer la nourriture pour éviter ce type de contaminations.

    Staphylocoque, Listeria et Proteus

    Sur l’un des écrans analysés, des traces de Staphylocoque ont été détectées. Cette bactérie contagieuse peut engendrer une intoxication sanguine et un syndrome du choc toxique. Le scientifique explique l’effet de propagation : « Cela commence généralement autour du nez des gens. Si ceux-ci se touchent le nez puis touchent l’écran, une autre personne l’attrapera. Et s’ils ont une entaille ouverte dans laquelle il pénètre, cela peut être dangereux ». 

    Dans les restaurants d’Oxford Street et Holloway Road, la Listeria a également été retrouvée. Particulièrement dangereuse chez la femme enceinte, cette bactérie peut engendrer la maladie de la listériose et entraîner de fausses couches ou des bébés morts-nés. Par ailleurs, la bactérie Proteus a été découverte sur certains écrans, pouvant provoquer « des infections des voies urinaires ou une septicémie », rappelle le Dr Matawele.

    Anne-Flore Renard

    À lire aussi : 9 gestes à adopter pour une bonne hygiène corporelle

    Les Nouvelles de PasseportSanté.net

    « Implants mammaires : Danger sous la peau » : reportage de l’émission Enquête (vidéo en ligne)

    L’émission Enquête a présenté, le 29 novembre, un reportage intitulé « Implants mammaires : Danger sous la peau ». La vidéo du reportage est en ligne sur le site de Radio-Canada.

    Au cours des dernières années, peut-on lire dans la présentation, « des milliers de femmes ont fait retirer leurs implants à cause de problèmes divers ».

    « De nouvelles études, indique le reportage, ont démontré que les implants de silicone sont associés au développement de maladies auto-immunes ainsi qu’à une forme rare de cancer. La maladie des implants fait l’objet d’une controverse. »

    L’enquête menée par l’émission, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d’investigation (International Consortium of Investigative Journalists – ICIJ), Radio-Canada, CBC et le Toronto Star, révèle que « Santé Canada a approuvé la mise sur le marché des nouveaux implants sans disposer de données sur les effets à long terme et a permis aux manufacturiers de ne pas rapporter adéquatement les incidents indésirables liés aux implants mammaires pendant des années ».

    Le reportage peut être visionné sur le sur le site de Radio-Canada : Implants mammaires : Danger sous la peau

    Pour plus d’informations sur les implants mammaires et la santé, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Radio-Canada.
    Tous droits réservés.

    Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

    Novembre : le Mois sans tabac fait de plus en plus d'adeptes

    Novembre : le Mois sans tabac fait de plus en plus d'adeptes

    Le 30 novembre 2018.

    Cette année marque une forte hausse de la participation à l’opération Mois dans tabac. Pas moins de 241.000 personnes ont joué le jeu.

    En novembre, c’est le mois sans tabac

    C’est la troisième édition du Mois sans tabac, cette opération née en 2016 pour d’aider les fumeurs à réduire ou arrêter totalement leur consommation. Le mois de novembre se termine, c’est le moment de faire le bilan. Cette année, pas moins de 241.000 personnes se sont inscrites pour relever ce défi.

    Une augmentation importante par rapport à l’année dernière puisqu’on enregistre 84.000 personnes de plus qu’en 2017, soit une hausse de 54%. En 2016, 180.000 fumeurs avaient rejoint les rangs. Des chiffres très encourageants quand on sait que chaque année, dans le monde, six millions de personnes meurent à cause du tabagisme.

    Arrêter trente jours pour arrêter définitivement

    Selon les addictologues, un arrêt de trente jours consécutifs augmente largement les chances d’arrêter définitivement. On ne sait pas encore quelle proportion des inscrits a repris en cours de route ou s’est arrêtée pour de bon. Mais certains chiffres sont très positifs : « L’application d’e-coaching (…) a été téléchargée près de 86.000 fois » précise Santé publique France.

    Ce n’est pas tout : « Plus de 21.000 personnes ont eu recours au 39 89, la ligne téléphonique Tabac Info Service » et la vente de substituts nicotiniques (gommes à mâcher, pastilles ou patchs) a augmenté de 66% ce mois-ci. Une croissance qui s’explique notamment par le remboursement par l’Assurance-maladie à 65%, sans plafond, de ces produits vendus en pharmacie

    Maylis Choné

    Lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

    Les Nouvelles de PasseportSanté.net

    Master de psychologie : les universités belges débordées par l’afflux d’étudiants français recalés

    Depuis l’instauration d’un mécanisme de sélection entre le bac 3 et le master 1 de psychologie en France, le nombre d’étudiants français qui ont décidé de poursuivre leurs études dans les universités francophones de Belgique a explosé.

    La Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et la Fédération Belge des Psychologues (FBP) tirent la sonnette d’alarme face à cette situation qui a pour conséquences une pénurie des maîtres de stage et promoteurs de mémoires, des auditoires surpeuplés ou encore des étudiants recalés à l’inscription de certains cours.

    Le 28 novembre, les étudiants de la faculté des Sciences psychologiques de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), « en colère », ont manifesté pour demander au ministre « de prendre ses responsabilités pour garantir l’accessibilité et la qualité de la formation ».

    À l’ULB, les étudiants français sont au nombre de 450, soit six fois plus nombreux que l’an dernier. À l’Université de Mons, le nombre de Français s’inscrivant en master 1 est passé de 27 en 2016-2017 à 218. À l’Université de Liège, leur nombre a doublé l’an dernier, passant à 127 étudiants. À l’Université catholique de Louvain toutefois aucune hausse d’étudiants français n’est constatée.

    « Certaines universités françaises n’acceptent en master que 10 % de leur population de Bac 3 », explique Arnaud Destrebecqz, doyen de la Faculté de psychologie à l’ULB.

    « À l’université de Reims par exemple, ils n’accepteront plus que 40 inscrits en master 1, alors que 720 étudiants suivent les cours en bac 3 », explique la FEF, relayée par l’Echo.be.

    Dans l’attente de solutions, la FEF demande au ministre de l’Enseignement supérieur de dégager une enveloppe financière exceptionnelle à destination des établissements touchés et de créer des incitants pour pousser les praticiens à devenir maîtres de stage.

    Aux recteurs, la FEF demande l’engagement de personnel enseignant supplémentaire.

    Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : FEF, L’Echo.be, 7 sur 7.
    Tous droits réservés.

    Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

    Votre santé au quotidien

    Barre d’outils d’accessibilité