Les changements climatiques menacent la santé des Québécois (association de médecins)

« Les changements climatiques constituent la plus grande menace pour la santé des Québécois », selon l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).

L’ACME a organisé, avec plusieurs organisations de professionnels de la santé, une conférence de presse, le 23 avril à Montréal, pour appeler les citoyens à se mobiliser contre les changements climatiques.

« La population devra faire face à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, des insectes responsables de divers problèmes comme la maladie de Lyme voient leur territoire décupler avec le réchauffement du climat et la pollution est responsable de crises d’asthme et d’autres problèmes cardiorespiratoires », mentionnent-ils notamment, relayés par La Presse canadienne.

L’ACME invite « les Québécois à faire pression sur les élus pour demander des changements rapides, tels que la réduction de la dépendance au pétrole, une transition vers le transport collectif et le transport actif, et l’accélération du verdissement des villes. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

« De telles actions vont diminuer les visites à l’urgence des hôpitaux, les hospitalisations et les maladies chroniques ».

L’ACME appelle les citoyens à participer à la manifestation de la « semaine de la terre » qui aura lieu le 27 avril.

Pour plus d’informations sur le changement climatique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : La Presse canadienne (Le Devoir), Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE).
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Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Sommeil : dormir plus le week-end serait mauvais pour la santé

Le 23 avril 2019

Selon une récente étude, faire la grasse matinée le week-end, pour « rattraper » les heures de sommeil en retard de la semaine, serait inutile voire même néfaste pour la santé. Explications.

La grasse-matinée ne permet pas de rattraper le déficit de sommeil

Si vous pensez que vos grasses-matinées du week-end rattrapent vos heures de sommeil en retard cumulées pendant la semaine, vous faites erreur ! Selon une enquête révélée par nos confrères de France Inter le 17 avril dernier, menée par une équipe de chercheurs américains de l’Université du Colorado et publiée dans la revue Current Biology, dormir plus le week-end serait non seulement inutile, mais serait surtout mauvais pour la santé.

Pour mener leurs travaux, les scientifiques ont observé le sommeil de 36 adultes en bonne santé, pendant 9 nuits. Ils ont été séparés au hasard en trois groupes en fonction de leur temps de sommeil : 5 heures par nuit, 9 heures par nuit et pour le dernier groupe, des nuits de 5 heures pendant la semaine mais sans limite durant le week-end.

Dormir plus le week-end augmenterait l’insulino-résistance

Première conclusion des chercheurs : augmenter le temps de sommeil le week-end, par rapport à la semaine, n’aurait aucun impact positif sur le métabolisme. En cause, le bouleversement du cycle circadien, c’est-à-dire le rythme de sommeil et d’éveil au cours d’une journée : « Le réveil tardif entraîne une désynchronisation en empêchant l’organisme d’être exposé à la lumière du matin ».

En effet, s’il apparaît que le manque de sommeil a un impact négatif sur le métabolisme, il semblerait que le groupe de personnes ayant dormi plus longtemps le week-end réagit comme s’il subissait un décalage horaire, augmentant l’insulino-résistance comme chez les diabétiques. « Le sommeil de récupération le week-end n’est pas une stratégie efficace pour prévenir la dysrégulation métabolique associée à un sommeil insuffisant récurrent » concluent les auteurs.

Aurélie Giraud

À lire aussi : 10 astuces pour s’endormir facilement

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Les effets des espaces verts sur la santé

À l’occasion du Jour de la Terre, célébré le 22 avril, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal souligne, dans un communiqué, « les effets des espaces verts sur la santé et leur rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires ».

Il a été démontré, rappelle-t-elle, « qu’un environnement verdoyant favorise l’activité physique, diminue le stress, l’isolement social, le bruit, et l’exposition à la pollution atmosphérique, lesquels peuvent augmenter le risque de maladie cardiovasculaire ».

Ce que montrent des études

« Les enfants qui vivent dans des endroits où il y a davantage de végétation souffrent moins d’asthme et ont une pression artérielle plus basse, en comparaison avec ceux qui vivent dans des voisinages moins verts.

Plusieurs études ont d’ailleurs évalué les effets de la végétation présente dans les quartiers résidentiels sur la santé et la longévité des résidants. Ces études épidémiologiques utilisent un indice de végétation, établi à partir d’images satellites (…).

Une étude réalisée sur la population entière de l’Angleterre indique qu’un environnement plus verdoyant diminue les inégalités en matière de santé qui sont associées aux différences de revenus. Les auteurs estiment que l’exposition à une grande quantité de verdure a sauvé 1 328 vies par année en Angleterre parmi les personnes à faibles revenus.

D’après une étude auprès de 108 630 participantes de la Nurses’ Health Study, les femmes qui vivaient dans les secteurs qui avaient le plus de végétation avaient un taux de mortalité, toutes causes confondues, 12 % plus bas que celles qui vivaient dans des régions moins verdoyantes. L’analyse a montré que la baisse de mortalité était fortement associée au degré de végétation dans les cas de morts causées par le cancer, les maladies respiratoires ou rénales.

Une étude australienne a montré que les chances d’être hospitalisé pour une maladie coronarienne ou un AVC étaient 37 % moins élevées pour des adultes qui résidaient dans des voisinages où il y avait une grande variabilité de couvert végétal, comparé à ceux qui vivaient dans un environnement “vert”, mais où il avait peu de variabilité. Cet effet était indépendant du niveau absolu de verdure dans le voisinage des participants. Les auteurs suggèrent que des quartiers avec une plus grande variété de couverts végétaux pourraient favoriser l’exercice physique (marche, jogging), par exemple à cause de la présence de parcs bien desservis par des rues, des sentiers pédestres et des pistes cyclables.

Résider à proximité d’un espace vert est associé à un taux de survie plus élevé après avoir subi un AVC, cela même en corrigeant l’analyse pour tenir compte de la proximité d’une autoroute (pollution de l’air) et de différents facteurs socio-économiques, selon une étude réalisée aux États-Unis. »

« Comment expliquer le lien entre la verdure et les maladies cardiovasculaires ? On ne comprend pas encore par quel mécanisme un environnement plus “vert” diminue l’incidence de maladies cardiovasculaires, mais les chercheurs soupçonnent que cela pourrait être lié à la proximité d’espaces qui favorisent l’exercice, à une meilleure qualité de l’air et à la réduction du stress psychologique. » (Les facteurs psychologiques de l’effet antistress d’une marche en forêt [ou « bain de forêt »])

« Une meilleure connaissance des mécanismes impliqués pourrait permettre d’améliorer nos environnements urbains et par conséquent la santé de ses habitants. »

Pour plus d’informations sur les espaces verts et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal.
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Noir, blanc ou au lait : quel chocolat préférer pour votre santé ?

Noir, blanc ou au lait : quel chocolat préférer pour votre santé ?

Le 22 avril 2019.

Pâques est incontestablement le jour de l’année où les Français consomment le plus de chocolat. Voici comment choisir celui que vous offrirez à votre table.

Comment choisir son chocolat ?

À Pâques, tous les excès en chocolat sont permis, mais certains seront plus bénéfiques pour votre santé que d’autres, et pour cela, tout réside dans le choix du type de chocolat que vous cacherez dans votre jardin. Noir, au lait ou blanc, votre cœur balance ? Regardez sous un angle santé pour mieux les choisir. Sachez en effet qu’en réalité, seul le chocolat noir peut légitimement porter le nom de « chocolat ». La fabrication de ce dernier implique un cahier des charges bien précis à haute teneur en cacao, ce qui n’est pas le cas de son cousin au lait, qui ne doit contenir que 25%, au minimum, de composants secs de cacao, ou blanc, qui en contient en fait que du beurre de cacao.

Cette différence de composition se traduit donc par de gros écarts nutritionnels. Ainsi, le chocolat noir est incontestablement celui qui contient le moins de sucres ajoutés (21g pour 100g), contrairement au chocolat blanc (57g pour 100g) et au chocolat au lait (51g pour 100g).

Attention aux chocolats industriels

En revanche, c’est le chocolat noir qui contient le plus de lipides. Malgré cela, c’est bien ce dernier qui offre le plus de bénéfices pour votre santé. De nombreuses études ont démontré les bienfaits du cacao sur l’organisme : riche en magnésium, en fer ou en potassium, il offre un effet protecteur contre les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension ou encore le diabète.

Attention cependant à l’origine de votre chocolat noir. Le chocolat industriel, vendu dans la grande distribution, est certes moins cher, mais offre une moins bonne composition, notamment parce que, pour compenser une teneur plus faible en cacao, assez coûteux, les fabricants ont tendance à rajouter du sucre. Préférez donc les produits vendus en chocolaterie, qui vous garantissent une composition de qualité.

Gaëlle Latour

À lire aussi Le chocolat, un trésor de bienfaits pour la santé…

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Lessives hypoallergéniques, peaux sensibles ou testées dermatologiquement : des arguments souvent trompeurs (quelles marques ?)

« Les consommateurs ne peuvent pas toujours se fier aux promesses rassurantes des fabricants », montre un nouveau test de lessives d’UFC-Que Choisir.

« Certaines se disent “hypoallergéniques”, “peaux sensibles” ou “testées dermatologiquement” alors qu’elles contiennent des substances allergisantes ! »

Le test a porté sur 25 lessives en poudre, en capsules et liquides de grandes marques telles qu’Ariel, Le Chat, Omo, Skip, Dash, X-Tra ou Persil, mais aussi de marques vertes comme Rainett, L’Arbre Vert ou Briochin, ainsi que des marques de la grande distribution et du hard discount.

« De nombreux produits raffolent de parfums allergisants et la plupart des lessives liquides contiennent en plus des conservateurs hautement allergisants. Pire, certaines marques apposent des mentions très rassurantes pour les consommateurs alors que leurs lessives contiennent des allergènes ! »

L’association cite les marques suivantes « qui apposent des intitulés rassurants bien qu’elles contiennent des composés problématiques » :

  • La lessive liquide Epsil de Leclerc s’affiche « hypoallergénique » et en prime « peaux sensibles ». Les analyses montrent pourtant qu’elle contient 77 mg/kg de MIT (méthylisothiazolinone), « le conservateur devenu l’ennemi public numéro un des dermatologues tant il provoque d’allergies cutanées ».

    L’enseigne Leclerc « a annoncé qu’elle remplaçait cette lessive par une formulation sans MIT mais attention, on la trouve encore en magasin ».

  • La lessive liquide X-Tra Marseille et Aloe Vera porte la mention « testée dermatologiquement » alors qu’elle cumule les conservateurs allergisants avec 46 mg/kg de MIT et 25 mg/kg de BIT (benzisothiazolinone).

  • La lessive liquide Skip essence de la nature annoncée « testée dermatologiquement » contient aussi deux conservateurs allergisants (MIT à 29 mg/kg et BIT à 22 mg/kg).

  • La lessive liquide Briochin savon noir, « se vante à juste titre de ne pas contenir de conservateurs allergisants mais elle est chargée en parfums classés allergènes (limonène avec 876 mg/kg et linalool avec 326 mg/kg) ».

« Faire confiance aux emballages de lessives est donc impossible, d’autant que nos analyses ont aussi mis en évidence et dosé des parfums allergisants qui n’étaient pas étiquetés sur l’emballage », conclut UFC-Que Choisir. « Ceci dit, il est bien difficile de les identifier quand ils y sont mentionnés. Ils figurent en petits caractères au dos de l’emballage et en fin de liste des ingrédients, tout comme les conservateurs. C’est indigeste et incompréhensible pour un profane. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Les rideaux des hôpitaux sont des nids à microbes

Les rideaux des hôpitaux sont des nids à microbes

Le 15 avril 2019

Une équipe de chercheurs américains a analysé les rideaux de plusieurs hôpitaux. Il s’avère que ce sont de véritables nids à microbes.

Les rideaux des hôpitaux sont-ils propres ?

Généralement, l’hôpital est perçu comme étant un lieu totalement aseptisé. Mais est-ce vraiment le cas ? Les chambres des patients, par exemple, sont-elles dépourvues de bactéries ? Une équipe de chercheurs de l’hôpital du Centre médical de l’Université du Michigan a mené son enquête et s’est plus particulièrement intéressée aux rideaux.

Pour mener à bien leur étude, les scientifiques américains ont prélevé 1.521 échantillons sur les bords des rideaux dans 625 chambres de six établissements de soins infirmiers spécialisés du sud-est du Michigan. Les échantillons ont été prélevés à l’arrivée du patient, 14 jours après, encore 30 jours après, puis tous les mois jusqu’à six mois après l’admission initiale du patient.

Des rideaux chargés de bactéries

Résultat : les chercheurs ont découvert qu’entre 11% et 28%, des échantillons de rideaux testés, contenaient des bactéries résistantes à de puissants antibiotiques, comme la méthicilline et la vancomycine. « Il est clair que les rideaux doivent faire l’objet d’une attention particulière parce qu’ils ne sont pas faciles à nettoyer », a reconnu Lona Mody principal auteur de l’étude au micro de CTV News.

Les rideaux contaminés sont, d’après les chercheurs, un problème courant. Bien qu’il n’y ait pas encore de preuve qu’un patient soit tombé malade pour cette raison, le risque existe bel et bien. La solution ? Laver les rideaux entre chaque patient. Inenvisageable pour le moment…

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les Canadiens comprennent le rôle de l’hygiène dans la prévention des infections

 

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Anti-inflammatoires : attention à l’ibuprofène et au kétoprofène

Anti-inflammatoires : attention à l’ibuprofène et au kétoprofène

Le 19 avril 2019.

L’Agence du médicament alerte une nouvelle fois sur les dangers de deux anti-inflammatoires largement consommés en France, pouvant entraîner des complications infectieuses graves : l’ibuprofène et le kétoprofène.

Plus de 42 décès en dix-huit ans causés par l’ibuprofène et le kétoprofène

Dans son rapport rendu le 18 avril dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte sur les complications infectieuses graves pouvant être provoquées par deux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) notamment utilisés contre les douleurs et la fièvre : l’ibuprofène (Nurofen, Advil, Upfen ou encore Antarene) et le kétoprofène (Profenid, Toprec ou Ketum).

Selon une vaste enquête de pharmacovigilance menée par les centres régionaux de pharmacovigilance de Tours et Marseille, depuis l’année 2000, « 337 cas de complications infectieuses avec l’ibuprofène et 49 cas avec le kétoprofène » ont été constatés, « à l’origine d’hospitalisations, de séquelles voire de décès ». Ces deux anti-inflammatoires, très vendus en France, auraient en effet été responsables de 42 décès en dix-huit ans.

Les autorités conseillent de privilégier l’utilisation du paracétamol

Les complications recensées, principalement à Streptocoque ou à Pneumocoque, sont des « infections sévères de la peau et des tissus mous (dermohypodermites, fasciites nécrosantes…), des sepsis, des infections pleuro-pulmonaires (pneumonies compliquées d’abcès, de pleurésie), des infections neurologiques (empyèmes, abcès cérébraux…) ou ORL compliquées (cellulites, médiastinites…) ».

En cas de douleur ou de fièvre, l’ANSM recommande de privilégier l’utilisation du paracétamol et, si les AINS sont nécessaires, il convient de les prescrire et les utiliser « à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte », de ne pas prendre deux médicaments AINS en même temps, de ne pas prolonger le traitement au-delà de trois jours en cas de fièvre et de cinq jours en cas de douleur, d’éviter les AINS en cas de varicelle et, bien sûr, d’arrêter le traitement dès la disparition des symptômes.

Aurélie Giraud

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L’effet d’un peu d’activité physique légère sur le vieillissement cérébral

Une légère augmentation de l’activité physique, même de faible intensité, est associée à un volume cérébral plus important et à un vieillissement cérébral en meilleure santé, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Des données probantes suggèrent que la pratique régulière d’une activité physique peut prévenir le déclin cognitif et la démence. Cependant, les niveaux d’activité spécifiques optimaux pour la prévention de la démence ne sont pas encore clairement définis.

Les personnes actives physiquement présentent des facteurs de risque métaboliques et vasculaires plus faibles et ces facteurs de risque peuvent expliquer leur propension à un vieillissement cérébral plus sain.

Les nouvelles lignes directrices américaines de 2018 sur l’activité physique suggèrent qu’une certaine activité physique est préférable à aucune, mais elles recommandent de faire plus de 150 minutes d’activité d’intensité modérée à vigoureuse par semaine pour des bienfaits substantiels.

Nicole Spartano de l’Université de Boston et ses collègues ont analysé des données provenant de la cohorte Framingham Heart Study. Chaque heure supplémentaire par semaine passée à faire une activité physique d’intensité légère correspondait à environ 1,1 an de moins de vieillissement cérébral.

Ces résultats suggèrent que des bénéfices en lien avec le vieillissement du cerveau pourraient être obtenus avec des niveaux d’intensité ou des quantité d’exercice plus faibles et plus réalisables que les recommandations, soulignent les chercheurs.

Chaque heure supplémentaire d’activité physique d’intensité légère était associée à des volumes cérébraux plus élevés, même chez les personnes qui ne respectaient pas les lignes directrices actuelles en matière d’activité physique.

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Boston.
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Addictions : la consommation de drogues en hausse chez les adultes

Addictions : la consommation de drogues en hausse chez les adultes

Le 19 avril 2019.

Selon les derniers chiffres de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, alors que la consommation de drogue est en baisse chez les jeunes, elle augmente chez les adultes, notamment entre 26 et 54 ans.

La consommation de drogues diminue chez les jeunes de moins de 25 ans

Qui sont ces Français qui consomment de la drogue ? Substances illicites comme le cannabis, la cocaïne ou encore l’héroïne, mais aussi licites comme le tabac et l’alcool qui constituent les deux premières causes de mortalité évitable en France, à l’origine d’un décès sur cinq. L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (ODFT) vient de publier son dernier rapport sur les drogues et addictions en France, et les chiffres de l’année 2017 sont très préoccupants : si l’évolution de la consommation de drogues marque une baisse chez les jeunes, il semble que les adultes, au contraire, se droguent de plus en plus

La consommation de drogues chez les jeunes semble en effet continuer de baisser, notamment pour l’alcool et le tabac. Les campagnes chocs et la hausse constante du prix du paquet de cigarettes ainsi que la cigarette électronique y sont certainement pour quelque chose. Si la part de ceux qui n’ont jamais bu a quasiment triplé en quinze ans (14% en 2017), les chiffres restent préoccupants : à 17 ans, « sur dix jeunes, neuf ont déjà bu de l’alcool, six ont essayé la cigarette et quatre ont expérimenté le cannabis. Seule une minorité de jeunes n’a pris aucune de ces trois substances (12%) ». Un jeune de 17 ans sur quatre fumerait même quotidiennement des cigarettes.

À noter également qu’à 17 ans, 7,4 % des jeunes présentent un risque élevé d’usage problématique de cannabis.

Les adultes se droguent de plus en plus

Chez les adultes, les substances licites que sont le tabac et l’alcool sont les produits les plus consommés, mais on peut constater une baisse de leur consommation depuis l’année 2000. Aujourd’hui, un adulte sur quatre âgé de 18 à 75 ans (27%) serait concerné par le tabagisme quotidien et un sur 10 (10%) boirait de l’alcool tous les jours

Les auteurs du rapport notent en revanche une augmentation de la consommation de cannabis, particulièrement élevée en France par rapport aux autres pays européens : le nombre d’adultes rapportant un usage régulier a en effet été multiplié par deux. Les auteurs rapportent « 45% d’expérimentateurs parmi les adultes, 11% d’usagers dans l’année et 6% dans le dernier mois ». Selon eux, cela traduit « à la fois le vieillissement des générations ayant expérimenté ce produit dans sa période de forte diffusion (à partir des années 1990) et le ralentissement des initiations au cannabis chez les plus jeunes ».

Enfin, une information inquiétante : il existe de plus en plus de sortes de drogues en circulation, en Europe comme en France, et « les pratiques des usagers restent marquées par la polyconsommation », notent les auteurs du rapport. « Ces dernières années ont été marquées par un accès élargi aux produits illicites (par voie postale ou par des livraisons à domicile, via les réseaux sociaux…) ».

Aurélie Giraud

À lire aussi : Tout savoir sur l’addictologie

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Vitamine D et risque de maladies auto-immunes

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Frontiers in Immunology, ont élucidé un mécanisme par lequel la vitamine D affecte l’activité de cellules clés du système immunitaire.

Cette découverte pourrait expliquer comment la vitamine D régule les réactions immunitaires qui sont impliquées dans des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, soulignent les chercheurs.

Louise Saul et ses collègues de l’Université d’Édimbourg ont étudié la façon dont la vitamine D affecte la capacité des cellules dendritiques (cellules du système immunitaire inné) à activer les lymphocytes T (cellules du système immunitaire adaptatif).

« Chez les personnes en bonne santé, les lymphocytes T jouent un rôle crucial dans la lutte contre les infections. Chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes, cependant, elles peuvent commencer à attaquer les tissus de l’organisme. »

Dans une étude de cellules en laboratoire, les chercheurs ont découvert que la vitamine D provoquait, à la surface des cellules dendritiques, la production de la molécule CD31, ce qui entravait l’activation des lymphocytes T.

La CD31 empêchait les cellules denditriques et les cellules T d’établir un contact stable – un élément essentiel du processus d’activation – et la réaction immunitaire qui en résultait était considérablement réduite.

Ces résultats permettent de comprendre comment une carence en vitamine D peut réguler le système immunitaire et influencer la susceptibilité aux maladies auto-immunes, soulignent les chercheurs.

« Le faible taux de vitamine D est depuis longtemps considéré comme un facteur de risque important pour le développement de plusieurs maladies auto-immunes. Notre étude révèle une façon dont les métabolites de la vitamine D peuvent influencer le système immunitaire », souligne Richard Mellanby, coauteur.

Pour plus d’informations sur la vitamine D, les maladies auto-immunes et la sclérose en plaques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Edinburgh, Frontiers in Immunology.
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