Aucun lien entre durée du sommeil et fatigue

Torbjörn Aakerstedt, un neurologue suédois de l’université de Stockholm, estime qu’il n’y a pas de corrélation entre la durée du sommeil d’une personne et son état de fatigue. « La durée du sommeil n’est pas une bonne mesure pour analyser si on obtient assez de sommeil ou pas », affirme-t-il.

Le sommeil est une aide essentielle au service de nos performances physiques et intellectuelles. De nombreuses études réalisées chez l’Homme montrent que la durée et la qualité du sommeil ont un effet bénéfique sur les performances psychomotrices, cognitives et physiques. La durée moyenne du sommeil des Français se stabilise autour de 7 heures en semaine et 8h le week-­end.

La durée moyenne du sommeil

La durée de sommeil moyenne des Français se situe autour de 7h05 en semaine et 8h11 le week-­end. L’étude suédoise fait apparaître une durée moyenne de sommeil de 6 heures et cinquante-cinq minutes la semaine, et d’une heure supplémentaire quand il n’y a pas d’obligation le lendemain. D’après les chercheurs, les jeunes adultes ont besoin de huit heures de sommeil en moyenne, tandis que les sexagénaires en ont besoin de six. « Mais il n’y a pas de moyenne globale« , selon le neurologue Aakerstedt. « Les gens de 20 ans peuvent dormir encore plus, tout en se sentant fatigués dans la journée car leur cerveau se développe encore », précise-t-il.

Il n’y a aucun rapport entre la durée de sommeil habituelle d’un individu et son état de fatigue, a déclaré le neurologue suédois Torbjörn Aakerstedt. C’est l’hérédité qui déterminerait la capacité de chacun à récupérer pendant la nuit. Selon les chercheurs suédois, certaines personnes sont nées avec la possibilité de récupérer plus efficacement pendant la nuit que d’autres. « Tout cela est conditionné par les gênes et dépend de l’âge et de l’état de santé », affirme Torbjörn Aakerstedt.

L’équipe du Docteur Torbjörn Aakerstedt est parvenu à cette conclusion à l’issue de trois études différentes, dont l’une portant sur les habitudes de sommeil de près de 6 000 personnes.Sommeil en France

Sommeil et performance

« Si vous vous sentez bien et dynamique dans la journée, vous avez probablement assez dormi », a déclaré Torbjörn Aakerstedt. Selon lui, la fatigue corporelle se manifeste lorsque l’individu n’a pas suffisamment dormi.

PERFORMANCES PHYSIQUES

Tout au long de notre vie, nous sommes gouvernés par une horloge biologique, située au niveau des noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus, favorisant la restauration de notre organisme au cours de la nuit. Par cette horloge, au plus fort de la nuit, le sommeil organise une économie d’énergie essentielle à la préparation de notre organisme pour la journée suivante : baisse de la fréquence cardiaque et respiratoire et chute de la température, sécrétion des hormones de croissance et du cortisol, réparation des tissus musculaires lésés, défenses immunitaires. Le sommeil, et tout particulièrement le sommeil profond, crée les conditions nécessaires à notre performance quotidienne et à notre équilibre énergétique.

La privation aiguë ou chronique de sommeil perturbe la performance physique : altérations cardiovasculaires, fatigue musculaire, troubles immunitaires, prise de poids, risque diabétique, troubles de l’équilibre thermique. Elle perturbe aussi l’équilibre psychologique : irritabilité, anxiété, dépression accompagnent les privations aigües ou répétées de sommeil. Les études épidémiologiques le démontrent : dormir moins de 6 heures par 24 heures est associé à une altération de la santé et une difficulté de récupération.

De nombreuses études réalisées dans sept pays, dont la France, et sur de larges populations, ont montré un lien entre un sommeil court et l’élévation de l’indice de masse corporelle (IMC), à la fois chez l’adulte et l’enfant. Il est fondamental, à titre préventif, d’ajouter aux prescriptions de régime et d’exercice physique des conseils comportementaux relatifs au sommeil.

Pour la croissance de l’enfant, chez l’adulte au travail comme chez la personne âgée, bonne durée et bonne qualité de sommeil ont un impact positif sur les performances physiques. Chez les athlètes de haut niveau le sommeil est un allié objectif de la performance.Sommeil

PERFORMANCES INTELLECTUELLES ET COGNITIVES

Le déclin de la mémoire est une préoccupation majeure de santé publique. De même le stress et les risques psychosociaux sont au centre du débat de santé dans l’entreprise. Le sommeil, et en particulier le sommeil paradoxal, est un allié souvent ignoré pour faire face à ces problèmes.

Le sommeil est essentiel à la mémoire, à l’attention, à la prise de décisions quel que soit l’âge de la vie. La privation de sommeil s’accompagne de troubles mnésiques et attentionnels dont les conséquences sont parfois dramatiques : accidents de la route, désinsertion professionnelle. De plus, un bon sommeil favorise une stabilité de l’humeur et une moindre anxiété. L’activité physique régulière joue sur la qualité du sommeil en favorisant un meilleur sommeil à ondes lentes.

Chez les enfants et les étudiants une quantité et une qualité suffisantes de sommeil sont indispensables à l’apprentissage et au moment des examens.

Ainsi, à tout âge, notre sommeil peut devenir un allié de nos performances physiques et intellectuelles. « Un meilleur sommeil pour de meilleures performances » est donc le thème que nous aborderons lors de la Journée du Sommeil® 2012. Migraine

Troubles du sommeil

L’étude suédoise confirme qu’un manque de sommeil peut entrainer l’affaiblissement du système immunitaire, des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2 et la prise de poids.

En France, quatre personnes sur dix déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil, en particulier d’insomnie et de troubles du rythme du sommeil. Des enquêtes d’opinion ont montré que plus d’un tiers des Français dorment seulement 5 à 6 heures par nuit. Il ne s’agit pas d’une durée qui correspond à leur besoin mais d’une véritable restriction de temps de sommeil, car ils déclarent qu’ils dormiraient plus s’ils le pouvaient. D’ailleurs, le week‐end, les Français dorment eux aussi 8 heures par nuit environ, soit 2 heures de plus qu’en semaine, les bons dormeurs ayant un différentiel de 30 minutes seulement. Cela signifie bien qu’ils essaient de rattraper leur retard de sommeil.

De très nombreuses études ont montré les effets délétères de ce manque à long terme. L’étude suédoise montre que les personnes concernées ont un surrisque important de troubles cardiovasculaires, de diabète, d’obésité, de troubles mentaux (anxiété, dépression) et même d’accidents. Les déterminants en sont bien connus. Ils sont biologiques, comportementaux et environnementaux.

Biologiques parce que le sommeil contribue à l’équilibre énergétique et au maintien de la température centrale. Il permet aussi les mécanismes de nettoyage musculaire et immunitaire nécessités par l’activité diurne.

Comportementaux car la privation de sommeil induit fréquemment du grignotage d’aliments sucrés, justement pour tenter de rattraper le manque énergétique ressenti, et un défaut d’activité physique dû à une sensation de fatigue.

Les facteurs environnementaux sont eux aussi bien connus : temps de transports allongés, travail de nuit ou travail posté, utilisation excessive des nouveaux outils informatiques, y compris le soir, contribuant à retarder le moment du coucher.

Une personne sur deux se sent moins performante au moins 1 fois par semaine. Il s’agit principalement des personnes souffrant de troubles du rythme du sommeil, d’insomnie, de troubles du sommeil, mais aussi de jeunes gens (25-­34 ans) et de personnes n’ayant pas d’activité sportive.

Pour le Docteur Joëlle Adrien, présidente du Conseil Scientifique de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), « ces résultats confirment l’importance d’une bonne activité d’éveil dans la journée. C’est comme une balançoire : mieux vous gérez une activité soutenue le jour, plus en retour vous dormez bien la nuit. Par ailleurs, le stress au travail, accumulé pendant la journée, détériore le sommeil qui devient plus léger, et est entrecoupé de nombreux réveils nocturnes. L’activité physique est un bon moyen d’évacuer ce stress et d’éviter ainsi qu’il ne retentisse trop sur le sommeil ».

« D’une manière générale, ajoute le Professeur Léger, il semble que les personnes conjuguant activité professionnelle et familiale, les jeunes et les personnes qui dorment moins de 6 heures par nuit, soient dans une hyperactivité permanente dont elles ont le sentiment qu’elle est bien tolérée. D’autant plus qu’elles pensent récupérer en faisant une longue sieste le week­‐end et que, probablement, elles utilisent des excitants (café) pour tenir le coup. Elles sous-­estiment totalement les effets à long terme de l’insuffisance de sommeil, qui sont pourtant bien documentés ».Activité physique

Sommeil et activité physique

L’activité physique est tenue pour un facteur favorisant du sommeil, surtout si elle est régulière et que chaque séance est prolongée. Les mécanismes invoqués sont : une action sur le rythme circadien analogue à celle de la lumière intense, une facilitation de la baisse de température se produisant pendant le sommeil, des effets antidépresseurs (bien attestés chez les personnes âgées) et anti-­anxiété, favorisant la qualité du sommeil. Cependant, ce lien vertueux doit être relativisé : la plupart des études ont été menées chez de bons dormeurs et des travaux comparant la prise en charge de l’insomnie dans différentes populations (personnes âgées, déprimées, etc.) par l’exercice physique ou par un traitement médicamenteux restent à mener. En revanche, des études récentes ont montré que la sévérité du syndrome d’apnées du sommeil est inversement proportionnelle au nombre d’heures d’exercice par semaine, indépendamment de l’indice de masse corporelle.

Il ne faut pas décourager les personnes dont le travail ne le rend possible qu’en soirée. D’autant qu’il est fortement probable que la sédentarité diminue l’amplitude des rythmes circadiens, donc la durée du sommeil profond, le plus réparateur. Cependant, après tout exercice physique, il est recommandé de se rafraîchir par une douche d’eau fraîche pour permettre une facilitation de l’endormissement lié à la baisse de la température interne. Plus que l’intensité de l’exercice, c’est sa durée qui compte : pour les sédentaires comme pour les pratiquants réguliers, il faut 1 heure au moins d’exercice pour obtenir un effet positif sur le sommeil. De plus, il est conseillé de pratiquer 3 à 4 séances par semaine. Etre actif le jour prépare à bien dormir la nuit.Médecin femme

Conseil pratiques :

– Adopter des horaires de sommeil réguliers

Eviter des heures de coucher et de lever trop variables facilite le sommeil. Se lever tous les jours à la même heure, week-­‐end compris, a un effet synchroniseur du rythme veille-­‐sommeil.

– Se réveiller à son rythme

Le réveil doit être dynamique pour bien éveiller son corps : lumière forte, exercices d’étirement, petit déjeuner complet.

– Pratiquer un exercice physique en journée

Eviter l’exercice physique en soirée, en particulier avant d’aller dormir. La pratique d’un exercice physique régulier dans la journée favorise l’endormissement.

– Faire une courte sieste en début d’après-­‐midi

Il suffit de fermer les yeux 5 à 20 minutes en relâchant le corps. Le sommeil viendra rapidement si le besoin est là. La sieste permet de maintenir la vigilance pour le reste de la journée.

– Eviter les excitants après 15 heures

Café, thé, cola, vitamine C retardent l’endormissement et augmentent les réveils nocturnes.

– Eviter l’alcool et le tabac le soir

La nicotine est un stimulant qui retarde l’endormissement, augmente les réveils nocturnes et rend le sommeil plus léger. L’alcool a une action sédative mais favorise l’instabilité du sommeil avec des éveils nocturnes fréquents. De plus, l’alcool est un facteur aggravant des problèmes respiratoires nocturnes (apnées, ronflements).

– Eviter les somnifères

Ils sont à prendre sur avis médical uniquement.

– Faire un dîner léger, nécessaire, au moins 2 heures avant le coucher

Privilégier les aliments à base de glucides lents (pommes de terre, riz, pain, pâtes), qui favorisent le sommeil car ils permettent une meilleure régulation des apports tout au long de la nuit. Les produits laitiers sont également conseillés le soir. Eviter les fritures et les graisses cuites. Ne pas manquer le repas du soir sous peine de risquer une fringale en seconde moitié de nuit.

– Se ménager un environnement favorable au sommeil

Maintenir une température dans la chambre aux alentours de 18°C et bien l’aérer. Faire l’obscurité dans la chambre, qui favorise le sommeil profond. La mélatonine est sécrétée dans l’obscurité. Prendre soin de sa literie et la changer régulièrement. Le lit doit être un espace exclusivement réservé au sommeil (à l’exception de l’activité sexuelle).

– Favoriser les activités calmes et la relaxation en fin de journée

Eviter un travail intellectuel juste avant le sommeil. La lumière vive, le travail ou les jeux sur ordinateur entraînent des difficultés d’endormissement. Au moins 30 minutes avant le sommeil, réserver une période de calme et de relaxation. Instaurer son propre rituel d’endormissement permet de glisser doucement vers le sommeil.

– Se coucher dès les premiers signaux de sommeil

Bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent, clignements des yeux sont signes qu’il est temps d’aller dormir. Inutile de les anticiper, mais une fois ces signaux ressentis, il ne faut pas tarder à se coucher, sinon l’envie de dormir passe au bout d’une quinzaine de minutes et ne reviendra qu’au prochain cycle (toutes les 90 minutes).

– Prendre le temps de s’endormir

Si après 15 minutes, le sommeil ne vient pas et que son attente est pénible, il est préférable de se lever et de pratiquer une activité calme. Le besoin de sommeil reviendra au prochain cycle.

[Source]

Le petit déjeuner, c’est bon pour le coeur des hommes !

Souvent boudé, notamment chez les jeunes, le petit déjeuner est un repas essentiel. Dans certains pays, il est d’ailleurs considéré comme le plus important de la journée.

Aujourd’hui une étude américaine menée par chercheurs de la Harvard School of Public Health confirme les bienfaits de ce repas. Cette vaste étude a consisté essentiellement à observer les comportements alimentaires de près de 27 000 hommes âgés de 45 à 82 ans entre 1992 et 2008.

La conclusion est on ne peut plus claire : les hommes qui sautent le petit-déjeuner ont 27 %  de risques en plus d’avoir une crise cardiaque ou de mourir d’insuffisance coronarienne, en comparaison bien sûr avec ceux qui ne se nourrissent pas correctement le matin.

Les auteurs de l’étude ont par ailleurs précisé que ne pas prendre son petit-déjeuner le matin pouvait conduire à certains risques, comme l’obésité, l’hypertension, un fort taux de cholestérol et de diabète.

Cette étude a permis de révéler que les hommes sautant le petit-déjeuner étaient souvent « jeunes, fumeurs, travaillant à plein temps, célibataires, ayant moins d’activité physique et buvant davantage d’alcool ».

Des chiffres qui confirment les tendances déjà observées au sein de la population française. Il n’y pas si longtemps, une enquête de l’USEM (l’Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales) avait permis de démontrer que les matins sans petits déjeuners étaient malheureusement monnaie courante chez les étudiants,  1 étudiant sur 5 ne prenant que deux repas par jour.


News Santé

Du nouveau dans la ligne Oligoji35 d’Institut Arnaud

Véritable booster énergétique anti-âge, le programme beauté Oligoji35 associe les propriétés anti-oxydantes de la baie de Goji au pouvoir des oligo-éléments.

Une association inédite en cosmétique dont Institut Arnaud fait profiter aux hommes à partir de 35 ans avec l’apport d’éléments nutritifs indispensables au métabolisme bioélectrique des cellules.

Détoxifiée, la peau préserve ainsi son capital défense, sa fermeté et son élasticité.

Lancée il y a tout juste une année, la gamme Oligoji35 s’enrichit de deux nouveaux soins : un Roll-on déodorant et un Shampooing Douche Corps & Cheveux.

Enrichi en menthol pour rafraîchir et en actifs anti-transpirants et anti-odeur, le Roll-On Déodorant régule la transpiration et offre 24 heures de bien-être. Sa facilité d’application, son efficacité et ses notes viriles en font un indispensable des hommes pressés, y compris ceux qui ont une transpiration physiologique importante.

Tout comme ce Shampooing Douche Corps & Cheveux qui avec sa formule très hydratante, permet de prendre soin de la peau et des cheveux en un seul geste et de procurer une sensation de fraîcheur tout au long de la journée.

Deux nouveautés corps qui se font plus futées que jamais chez Institut Arnaud.

(Disponibles sur www.arnaud-institut.com. Roll-On Déodorant 50ml, ppi : 8,70 € ; Shampooing Douche Corps & Cheveux, tube 200ml, ppi : 10 €)


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Santé bucco-dent​aire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge

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C’est une bien triste réalité mais la santé dentaire des enfants est un marqueur d’inégalités sociales.

Tel est l’un des constats de la DREES qui vient de publier les résultats de son étude « Santé bucco-dentaire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge ».

Il en ressort, qu’à l’instar du surpoids et de l’obésité, la santé bucco-dentaire reste un marqueur d’inégalités sociales, et ce dès le plus jeune âge.

Si la situation s’améliore nettement depuis vingt ans, des disparités continuent de subsister selon le milieu social, tant sur l’état de santé bucco-dentaire que sur le recours au dentiste.

Ainsi, cette étude a permis de révéler qu’en 2006, à l’âge de 6 ans, 7 enfants d’ouvriers sur 10 n’ont jamais eu de caries contre 9 enfants de cadres.

Autre constat, les enfants d’ouvriers de 5 à 15 ans (selon les données de l’enquête Handicap-Santé 2008) vont moins au dentiste que les autres. 6 enfants d’ouvriers ont ainsi eu recours à un dentiste dans l’année contre 8 enfants de cadres sur 10.

La Haute Autorité de santé préconise pourtant une visite annuelle chez le dentiste dès l’apparition des dents de lait.

Ces écarts de recours se traduisent par un repérage plus tardif des caries. En maternelle, à l’examen de santé scolaire obligatoire, 4 % des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée contre 23 % des enfants d’ouvriers.

Ces inégalités sociales dans l’enfance sont pénalisantes pour la santé bucco-dentaire. D’une part, les habitudes de soins et de suivi régulier non prises dans l’enfance auront plus de mal à s’acquérir à l’âge adulte.

C’est d’autant plus désolant qu’une identification précoce des problèmes dentaires permet d’éviter des traitements lourds et coûteux ensuite.

Rappelons enfin qu’une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir des conséquences graves sur l’état de santé général, physique comme psychologique (maladies cardio-vasculaires, obésité…).

L’occasion de rappeler que, pour remédier à ces inégalités, l’Assurance-maladie a lancé en 2007 le programme de prévention « M’T’Dents ».

M’T dents c’est un examen bucco-dentaire pour faire vérifier la santé de ses dents. Cet examen est gratuit, intégralement pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie et sans avoir à faire l’avance des frais. En clair, et pour faire court, c’est un rendez-vous de prévention chez le dentiste pour vérifier si tout va bien.

Sont concernés les enfants et adolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans, âges les plus exposés aux caries. Attention il s’agit de rendez-vous complémentaires des visites habituelles chez le dentiste.

Les parents des enfants concernés reçoivent un mois avant la date anniversaire vous un courrier d’invitation de l’Assurance Maladie pour un rendez-vous de prévention dentaire.

Pour plus de détails, cliquez ici


News Santé

Mangez des fruits! (et pas que des pommes)

On le sait, notre régime alimentaire accorde une place beaucoup trop importante aux produits sucrés. Pour y remédier, vous serez peut-être tentés de réduire votre consommation de fruits. Grave erreur! Comme le rappelle un article récemment publié dans le Journal of the American Medical Association, relayé par le New York Times, les fruits, contrairement à d’autres aliments sucrés, présentent d’importants atouts nutritionnels.

Les fruits entiers contiennent en effet des antioxydants, des bons nutriments et des fibres, qui provoquent une sensation de satiété et offrent une quantité d’autres avantages:

«Quand vous croquez dans une pomme, par exemple, les fibres contenues dans le fruit permettent de ralentir l’absorption de fructose, le principal sucre dans la plupart des fruits.»  

Ainsi, quatre pommes peuvent contenir la même quantité de sucre que 680 grammes de soda, mais le taux d’absorption lent évite les poussées de sucre dans le sang, et donc les risques de diabète.

Pour le docteur David L. Katz, directeur d’un centre de recherche de l’Université de Yale, il ne faut pas hiérarchiser les fruits, mais en consommer la plus grande variété possible. Il recommande de «manger l’arc en ciel», dans la mesure où les différentes couleurs de fruits correspondent à différents types d’antioxydants et de nutriments.

Comment faire concrètement pour manger l’arc en ciel au quotidien? L’idéal, c’est de manger des fruits frais entiers. A défaut, des fruits secs non sucrés, et en dernier recours des jus de fruits. Attention, comme on vous l’expliquait dans notre article sur comment manger cinq fruits et légumes par jour, un verre de jus aura beau contenir une banane et deux oranges il ne vaut qu’une portion de fruits selon notre Programme National Nutrition Santé .

Et encore, seulement s’il s’agit d’un «pur jus» ou d’un jus pressé. Par exemple, le Tropicana Pure Premium Pommes Pressées 100% pur jus, ça compte. Le jus de pomme Helior à base de jus de pomme concentré, ça compte pas.

En outre, «les fruits et les légumes ne sont pas sensés venir en plus de l’alimentation habituelle, mais s’y intégrer en remplaçant d’autres éléments».

Allez, lâchez ce Mars… prenez une pêche!

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Sans surprise, la EE Cream va bientôt débarquer en France

On ne sait pas où va s’arrêter la liste mais après la BB, la CC et la DD Cream, la EE Cream devrait bientôt arriver en rayons en France. Alors la crème à initiales de trop ?

Après le succès des BB et des CC Crèmes, on se disait que la DD Crème allait elle aussi voir le jour. Et ce fut le cas mais pour certains continents seulement, en Asie et au Etats-Unis par exemple.

Mais comme on n’arrête pas un concept marketing qui fonctionne, on devrait bientôt voir arriver la EE Cream. EE pour Energy Enhancer, soit une crème énergisante pour la peau, qui lui redonne un bon coup de fouet pour une bonne mine assurée.

La EE Cream renfermerait entre autres de la glycérine, des antioxydants et un cocktail de vitamines dont la vitamine C.

Sa mission en plus de booster l’effet bonne mine est de réduire les rides et ridules, d’hydrater la peau – le B.A Ba de toute crème – et d’augmenter son élasticité.

Vous êtes toutes curieuses de découvrir ce nouveau soin ? On devrait le voir arriver sur le marché français en 2014…


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Comment le bonheur se traduit dans vos gènes

Crédits photo : © Fotolia

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« Comment le bonheur se traduit dans vos gènes » par le Docteur Erard de Hemricourt.

« Faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter » disait le poète et écrivain Jean-Jacques Rousseau en 1777. Et bien, presque 250 ans après, les faits scientifiques semblent lui donner entièrement raison.

Une équipe de chercheurs américains vient de montrer que le bien-être a une influence directe sur l’expression de certains de nos gènes, impliqués dans nos défenses immunitaires et l’état inflammatoire de notre organisme (A functional genomic perspective on human well-being. Barbara L. Fredrickson et al. PNAS 2013; July 29, 2013, doi:10.1073/pnas.1305419110).

Pour commencer, les spécialistes ont défini deux groupes de patients : ceux qui pratiquaient l’hédonisme et ceux qui aspiraient à l’eudémonisme. Pour faire simple, l’hédonisme est une manière de vivre pour obtenir du plaisir personnel. Le but de la vie est de rechercher le plaisir (par tous les moyens) et d’éviter tout ce qui nuit ou freine ce plaisir.

En comparaison, l’eudémonisme peut être considéré comme une sorte d’altruisme ou le plaisir personnel découle des actes que l’on fait ou que l’on rend autour de soi. Les philosophes retiennent plus aisément que l’hédonisme sert à renforcer son plaisir personnel et que l’eudémonisme sert à nouer et renforcer des liens sociaux, à créer un environnement social positif autour de soi.

Et bien que ces deux conceptions du plaisir semblent distinctes, ils sont souvent liés l’une à l’autre et peuvent s’influencer réciproquement. Le but de l’étude américaine était justement de voir quelles étaient les implications biologiques et génétiques liées à ces deux formes de bien-être.

Afin de réaliser cette étude, 80 patients ont été sélectionnés sur base d’un questionnaire précis (Short Flourishing Scale) et ensuite répartis dans les deux catégories de bien-être, en fonction des réponses apportées. Les chercheurs ont ensuite réalisé des prélèvements sanguins et analysés le profil génétique de chacun des patients.

Sur un total d’environ 21.000 gènes présents dans notre génome, une série de gènes avaient déjà montré une réponse adaptive en fonction des conditions externes comme le stress, le sentiment de menace ou d’inquiétude. Ces gènes regroupés sous le terme CTRA pour ‘Conserved Transcriptional Response to Adversity’ interviennent dans l’élaboration de certaines réponses inflammatoires, dans les réactions de défenses du système immunitaire, dans la production d’anticorps, etc.

D’après les résultats publiés, les patients qui présentaient un état de bonheur eudémonique/altruiste avaient une expression réduite des séquences CTRA liées aux molécules inflammatoires et présentaient également un renforcement de l’expression de gènes impliqués dans les réponses antivirales.

À l’opposé, les patients hédoniques avaient une surexpression des séquences CTRA et une réduction des réponses antivirales de l’organisme. Il semble donc que, d’après cette étude, bien que les deux formes de bien-être semblent liées conceptuellement, les implications génétiques et biologiques se situent totalement à l’opposé.

En d’autres termes, atteindre un état de bien-être en diffusant du bonheur autour de nous serait très bénéfique pour notre organisme. A l’inverse, un comportement purement hédonique où seul notre plaisir personnel nous importe serait plutôt délétère d’un point de vue biologique.

D’après le Dr Steven Cole ayant participé à cette étude, la présence de stimuli négatifs provenant de notre environnement social peut d’une manière activer une inflammation et provoquer des maladies cardiaques, neurodégénératives ou d’autres affections et limiter nos capacités de défenses antivirales.

Toujours d’après le Dr Cole : « cette étude nous dit que faire du bien [autour de soi] et se sentir bien ont des effets très différents sur nos gènes même si le sentiment de bien-être général qui en découle semble être de même nature. Apparemment, notre génome humain semble être beaucoup plus sensible que notre conscience aux différentes voies qui nous mènent au bonheur ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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News Santé

Rester sexuellement actif permet de vivre mieux et plus longtemps

Il est des études médicales qui sont plus agréables que d’autres à rapporter. Ainsi en est-il de ce travail écossais dont on ne résiste pas à donner d’emblée la conclusion chiffrée: les couples qui ont des rapports sexuels trois fois par semaine gagnent entre quatre et sept ans par rapport à ceux qui ont une sexualité moins active. Conclusion plus générale, à méditer: «La sexualité ne devrait pas être l’apanage des plus jeunes» et la société devrait avoir une attitude plus favorable à l’activité sexuelle chez les personnes âgées en raison des nombreux bénéfices qu’elle peut apporter.

Ce travail a été présenté par le Dr David Weeks, chef honoraire du département de psychologie du Royal Edinburgh Hospital, lors de la conférence annuelle consacrée à la psychologie des personnes âgées de la British Psychological Society, organisée à Colchester (Essex) au début du mois de juillet.  

Il s’agit là d’un travail on ne peut plus pragmatique mené auprès de 3.500 volontaires. L’auteur s’est intéressé à établir la synthèse de tous les bénéfices biologiques et corporels associés à une sexualité concrètement active. Et ces bénéfices sont plus nombreux encore que ce que l’on pourrait croire: exercice en aérobie, impact positif sur les fonctions cardiovasculaires ainsi que sur la réactivité du système immunitaire et aide au maintien du poids (en stimulant l’activité de certains enzymes dans les tissus graisseux).

Et ce n’est pas tout: élimination des toxines via la sudation-transpiration avec accélération du renouvellement des tissus cutanés, sans oublier la régulation des troubles de l’humeur (par l’intermédiaire de l’hormone sexuelle ocytocine –qui serait par ailleurs impliquée dans la fidélité) et la réduction des épisodes de stress négatif (par l’intermédiaire de la libération des endorphines). Et cette liste n’est pas close. Des recherches en cours suggèrent notamment également qu’une sexualité active pourrait permettre d’augmenter les niveaux de testostérone.

Deux orgasmes masculins par semaine

Fort de près de quarante années de pratique clinique et de recherches, le Dr Weeks a rappelé que de précédentes études avaient déjà suggéré que la sexualité était de nature à augmenter l’espérance de vie. C’est notamment le cas d’une étude galloise de 1997 concernant les facteurs de risque cardiovasculaire: elle concluait à des taux de mortalité inférieurs de 50% chez les hommes ayant (en moyenne) un minimum de deux orgasmes hebdomadaires.

En 2011 une étude présentée à Boston dans le cadre du 64e congrès scientifique de la Société américaine de gérontologie avait établi qu’une activité sexuelle régulière constituait un facteur prédictif de qualité de vie pour les vieux couples. Elle avait aussi conclu à une corrélation entre la fréquence de cette activité chez les couples mariés depuis de longues années et la maintient du plaisir à vivre ensemble.

Présentant ce travail, le Pr. Adrienne Jackson (Université de Floride) soulignait l’importance d’en finir avec les idées reçues sur le caractère normal de la réduction et de la disparition de toute forme d’activité sexuelle avec l’âge ou les années de mariage. Selon elle, une sexualité épanouie chez les personnes âgées pourrait participer à l’équilibre et à la bonne santé de cette partie la population. C’est là un sujet de la plus haute importance compte tenu du vieillissement constant de la population. C’est aussi une révolution: celle qui consisterait à considérer la sexualité comme une forme de thérapeutique.

Relations sexuelles plus agréables

«La satisfaction sexuelle contribue à la qualité de la vie, et ce de manière au moins aussi importante que l’engagement spirituel ou religieux; des attitudes plus positives à l’égard du sexe chez les personnes âgées devraient être vigoureusement encouragées, résume pour sa part le Dr Weeks. Quand les gens envisagent leur vieillissement, ils le font fréquemment à l’aide de stéréotypes négatifs liés à l’âge. Un tel état d’esprit suscite des sentiments irrationnels et a pour conséquences de rendre les relations sexuelles moins agréables pour les deux partenaires.»

Ceci est d’autant plus regrettable que l’on sait donc désormais que le maintien d’une sexualité active chez les personnes âgées est un facteur prédictif de bonne santé et de bien-être.

A ceux qui poseraient encore la question de savoir quelle peut bien être la «fonction» d’une sexualité active une fois passé l’âge de la reproduction, le Dr Weeks fournit une réponse à la fois simple, documentée et pleine de promesses: donner et prendre du plaisir en permettant de mieux vieillir. C’est là un message positif en même temps qu’un argument de poids pour lutter contre les discriminations qui touchent les personnes âgées: «La sexualité n’est pas l’apanage des plus jeunes et elle ne devrait pas l’être.»

J.-Y.N

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Le Petit Fou, la première collection de parfum-cosmétiques par Le Soft Perfume

Grâce à Isabelle Masson-Mandonnaud, le parfum solide va faire son retour dans nos sacs à mains, sur nos bureaux, pour notre joie à toutes et tous.

En effet, la fondatrice de Crazylibellule & The Poppies revient avec une nouvelle marque, Le Soft Perfume et une Collection baptisée « Le Petit Fou » qui propose des parfum-cosmétiques, de pures douceurs cosmétiques à glisser sur la peau.

Non seument ces jolis sticks totalement recyclables nous racontent leurs histoires avec leur concentration de parfum à 10 % mais ces pâtes naturelles (beurre de karité, de mangue, huile de tamanu, tiaré) nous apportent aussi leurs vertus cosmétiques, hydratantes, nourrissantes, anti-oxydantes ou encore anti-âge.

Ces 10 concentrés fous – doux, à la fois soin et parfum nous proposent ainsi un nouveau rituel de parfumage aussi bon pour l’âme que pour la peau. Une minute de douceur, de lâcher-prise durant laquelle ces pâtes parfumées nous caressent, nous détendent, nous rassurent et prennent soin de nous quand on veut, ou l’on veut.

De quoi s’évader un peu du quotidien avec un « produit qui fait du bien, tout simplement » nous explique Isabelle Masson-Mandonnaud.

(Collection « Le Petit Fou », Le Soft Perfume. Disponible sur www.lesoftperfume.com et en pharmacies. Stick 5g, prix indicatif : 19,90 €)


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De l’urine pour fabriquer une dent ?

De l’urine pour fabriquer une dent ?

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Fabriquer une dent à partir d’urine ? Surprenant ? C’est pourtant l’exploit que viennent de réaliser une des chercheurs chinois. En utilisant des cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS) issues de cellules prélevées dans l’urine, les scientifiques ont réussi à faire pousser une dent en trois semaines.

Les cellules souches, et notamment les cellules souches pluripotentes induites sont de plus en plus utilisées dans la recherche pour recréer différents organes du corps. Ces cellules ont en effet la particularité de pouvoir se transformer en n’importe quel type cellulaire.

Jusqu’à présent, ce sont principalement des prélèvement au niveau de la peau qui ont permis de donner naissance à ces cellules iPS. L’avantage de cette nouvelle technique est qu’elle est plus simple à réaliser et moins invasive qu’un prélèvement de peau.

Les chercheurs chinois ont donc prélevé des cellules dans l’urine, les ont reprogrammé en cellules souches pluripotentes induites. Ces cellules transplantées sur une souris se sont développées et ont donné naissance à une dent au bout de 3 semaines. Mais cette technique de prélèvement à partir de l’urine présente des inconvénients. Lire la suite

De l'urine pour fabriquer des dents

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