Archives de catégorie : DOSSIERS

3 millions de Français boivent de l’eau polluée

3 millions de Français boivent de l’eau polluée

Le 27 janvier 2017.

Selon une enquête menée par l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, l’eau du robinet en France serait de bonne qualité. Mais dans certaines communes, l’eau serait encore très polluée.

Une eau infectée par des pesticides, des nitrates ou du plomb

L’UFC-Que Choisir a enquêté pendant deux ans et demi sur la qualité de l’eau du robinet dans 36 600 communes de France et a publié, jeudi 26 janvier, une carte interactive, qui précise les zones où l’eau est la plus polluée. Ces territoires sont la plupart du temps ruraux et sont infectés par des pesticides, des herbicides comme l’atrazine, des nitrates ou du plomb utilisés dans l’agriculture, mais aussi par des bactéries. Au total, trois millions de Français boivent de l’eau polluée.

95 % des foyers français bénéficient donc d’une eau qui « respecte haut la main la totalité des limites réglementaires et ce tout au long de l’année ». Cependant, « un Français sur cinq n’a pas confiance dans l’eau du robinet et un sur deux consomme de l’eau en bouteille tous les jours », a tenu à souligner Alain Bazot, le président de l’UFC-Que Choisir.

Les zones les plus touchées par la pollution de l’eau

On risque d’avoir des ennuis de santé en buvant l’eau du robinet dans 13 village de Lozère. On peut en effet souffrir de dérangements intestinaux ou de gastro-entérite si on ne boit pas d’eau en bouteille. Mais ce n’est pas le seul territoire de France à être touché. Les habitants de certains villages de la Drôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de Savoie et de Haute-Savoie, des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence souffrent aussi de cette pollution des canalisations.

200 000 personnes en France ne peuvent par ailleurs pas boire l’eau du robinet, car elle n’est pas potable. « C’est le cas à Saran, dans le Loiret, à Berck, dans le Pas-de-Calais, mais aussi dans des communes de Seine-et-Marne où nitrates et pesticides se cumulent au robinet, tout comme en Beauce », détaille l’UFC-Que Choisir.

Marine Rondot

À lire aussi : Boire de l’eau : pourquoi et combien ?

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Restauration : les sodas à volonté, c’est terminé !

Restauration : les sodas à volonté, c’est terminé !

Le 27 janvier 2017.

Selon un arrêté publié jeudi 26 janvier au Journal Officiel (JO), il est désormais interdit de mettre à disposition du public gratuitement et à volonté des boissons sucrées.

Prévenir les risques d’obésité, de surpoids et de diabète.

Des chaînes de restauration rapide, des centres de vacances ou encore des établissements scolaires, mettaient à disposition des jeunes des fontaines de sodas qui permettaient de se servir à volonté. Un service désormais interdit, conformément aux dispositions de la loi Santé de janvier 2016, qui cherche notamment à prévenir les risques d’obésité, de surpoids et de diabète.

Sont touchés par cette interdiction les « boissons gazeuses et non gazeuses aromatisées, les concentrés comme les sirops de fruits, les boissons à base d’eau, de lait, de céréales, de légumes ou de fruits y compris les boissons pour sportifs ou les boissons énergisantes, les nectars de fruits, les nectars de légumes et produits similaires, dès lors que ces boissons contiennent des sucres ajoutés ou des édulcorants de synthèse », précise l’arrêté.

Boire 1 litre de soda revient à manger 20 morceaux de sucre

Ces fontaines à sodas étaient dans le viseurs des nutritionnistes depuis des années. Ces derniers réclamaient leur suppression pure et simple, car selon eux, elles poussaient les populations les plus défavorisées et par conséquent les plus touchées par l’obésité, à boire trop de boissons sucrées. Quand on sait que boire 1 litre de soda revient à manger 20 morceaux de sucre, on comprend mieux les enjeux.

Dans un rapport, publié mardi 24 janvier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) invitait justement les consommateurs à limiter la prise de boissons sucrées (sodas, mais aussi nectars et jus de fruits) « à moins d’un verre par jour ». Selon ces travaux, consommer du sucre sous forme liquide aurait tendance à tirer l’ensemble de l’apport énergétique vers le haut.

Marine Rondot

8 bonnes raisons d’abandonner les sodas

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Alzheimer : les bienfaits de la thérapie occupationnelle

Alzheimer : les bienfaits de la thérapie occupationnelle

Le 26 janvier 2017.

Selon les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la prise en charge personnalisée à domicile, ou thérapie occupationnelle, des patients malades d’Alzheimer serait très efficace.

Laisser les patients dans leur environnement

Les chercheurs de l’Inserm ont cherché à comprendre quels étaient les traitements les plus efficaces pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Parmi toutes les méthodes existantes (stimulation neuronale, jeux vidéo…), ils ont constaté que la thérapie occupationnelle était particulièrement efficace. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Selon l’Inserm, cette méthode consiste « à stimuler certaines activités de personnes malades ou à maintenir leur autonomie de manière sécurisée et efficace tout en tenant compte de leurs habitudes de vie et de leur environnement ». C’est une prise en charge à domicile des patients atteints d’Alzheimer. Grâce à cette méthode, de nombreux patients ont vu leur perte d’autonomie ralentir et leurs troubles du comportement reculer.

Les troubles du comportement diminuent

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 400 patients souffrant d’Alzheimer pendant 3 mois. Au bout de ces trois mois, ils ont pu constater que grâce à cette méthode, « les troubles du comportement des malades, le temps passé par les aidants à s’occuper de leur proche malade et la charge émotionnelle associée à cette prise en charge, avaient significativement diminué et étaient stables après cette période ».

Toujours selon ces travaux, il semblerait que cette méthode soit plus efficace pour les patients aux stades précoces de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ignorent cependant si la présence des aidants pourrait disparaître totalement ou si elle serait toujours nécessaire malgré les progrès des patients. Ce qui pourrait par ailleurs poser problème, c’est le coût de tels accompagnements, puisque près de 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Marine Rondot

À lire aussi : Savez-vous réduire votre risque d’Alzheimer ?

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Refuser de donner ses organes, c’est possible !

Refuser de donner ses organes, c’est possible !

Le 25 janvier 2017.

Nous sommes tous des donneurs d’organes potentiels, sans que nous ayons à formuler notre consentement explicitement. Si nous ne voulons pas donner nos organes, voici la démarche à suivre.

Nous sommes tous des donneurs d’organes potentiels

Les Français ne le savent pas toujours mais une fois morts, les médecins pourront choisir de prélever un de leurs organes pour le greffer à quelqu’un qui en aurait besoin. Cette disposition a été facilitée par le décret du 1er janvier 2017 qui précise que « le prélèvement d’organes post-mortem peut être pratiqué sur une personne majeure dès lors qu’elle n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement, principalement par l’inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet ».

L’idée peut en effet être très dérangeante pour certains c’est pourquoi il n’est pas interdit de refuser ce prélèvement. Pour cela, la démarche à suivre est très simple : il vous suffit de vous s’inscrire par Internet sur le registre de refus sur le site registrenationaldesrefus. On vous demandera de joindre une copie de votre pièce d’identité et si vous souhaitez modifier votre choix vous pourrez le faire à tout moment.

Possibilité de choisir les organes que l’on veut garder

Il est aussi possible d’accepter de donner ses reins ou sa cornée mais refuser de donner son cœur. Pour cela, il suffira de le préciser au moment de l’inscription. Vous pourrez aussi refuser d’éventuels prélèvements destinés à la recherche scientifique ou à l’autopsie médicale, par exemple.

Avant le 1er janvier 2017, pour refuser de donner nos organes, nous devions nous inscrire sur le registre des refus en remplissant un formulaire qu’il fallait ensuite envoyer par voie postale. Depuis que l’inscription en ligne a été ouverte, plus de 150 000 personnes se sont inscrites sur le registre de refus. Si vous n’avez pas accès à Internet, vous pouvez toujours inscrire vos volontés sur un document et le confier à une personne de confiance. Votre refus sera respecté.

Marine Rondot

À lire aussi : Pourquoi faut-il parler du don d’organes ?

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Le saviez-vous ? Les virus discutent entre eux !

Le saviez-vous ? Les virus discutent entre eux !

Le 24 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut Weizmann, en Israël, les virus parviendraient à communiquer entre eux. Une découverte pour le moins insolite.

Les virus s’informent de la présence de bactéries

Les virus communiquent. Ils « discutent » entre eux pour savoir s’il faut ou non attaquer une bactérie. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, « les virus détectent les signaux chimiques laissés par leurs congénères afin de pouvoir décider de tuer ou d’infecter leurs hôtes ». Les chercheurs avaient déjà identifié le même phénomène chez les bactéries.

Certaines bactéries sont en effet en mesure d’alerter leurs congénères sur la présence de virus, notamment les phages, qui utilisent les bactéries pour se reproduire. Pour cela, le virus infecte la bactérie et se multiplie tant et tant que la bactérie finit par mourir. Quand une bactérie se trouve en présence de ces phages, elle prévient les autres bactéries du danger à venir. Mais les virus entre eux aussi s’informent de la présence de ces bactéries.

Pourra-t-on bientôt empêcher les attaques virales ?

Les virus veulent attaquer les bactéries, mais pas toutes, afin de pouvoir continuer à se reproduire. Pour communiquer, les ils se servent d’une protéine appelée arbitrium par les auteurs de l’étude. Quand les niveaux d’arbitrium sont importants, c’est le signal, les virus arrêtent d’infecter les bactéries.

Même si les résultats de cette étude seront à préciser, il s’agit d’une grande découverte, c’est en effet la première fois qu’une communication est surprise entre des virus. Si les virus responsables de maladies humaines communiquaient aussi entre eux, cela pourrait ouvrir des pistes intéressantes pour la recherche. « Les scientifiques pourraient bien avoir découvert une nouvelle voie pour empêcher les attaques virales », note la revue Nature.

Pour en savoir plus : Microbes, virus, bactéries… Quelles différences ?

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La DGCCRF alerte sur les dangers de la consommation de betteraves crues

La DGCCRF alerte sur les dangers de la consommation de betteraves crues

Le 23 janvier 2017.

Lorsqu’elle est consommée crue, la betterave rouge pourrait provoquer des intoxications alimentaires. Une conséquence médicale inexpliquée, qui pousse les autorités sanitaires françaises à recommander de ne consommer ce légume que lorsqu’il a été cuit auparavant.

La betterave peut être consommée froide, si elle a été cuite auparavant

De nombreux cas d’intoxications alimentaires collectives, survenus en 2016 à la suite de l’ingestion de betteraves crues dans différents départements français, ont attiré l’attention des autorités sanitaires qui viennent de publier une recommandation invitant les consommateurs à éviter la consommation de ces légumes.

Dans un avis diffusé le 18 janvier dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CGCCRF) a rappelé aux consommateurs, ainsi qu’aux professionnels et gestionnaires d’établissements de restauration collective, « qu’il est déconseillé de consommer des betteraves crues ». « Ainsi, même si ces produits peuvent être consommés froids, ils doivent avoir fait l’objet d’une cuisson préalable ».

Intoxication à la betterave crue : un mystère médical

Pour émettre ce conseil, la DGCCRF s’appuie sur un avis émis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui, à l’occasion de précédents cas d’intoxications associées à la consommation de betteraves crues, avait rappelé que la betterave potagère est un légume consommé cuit depuis des générations.

Dans cet avis, l’organisme indiquait également que « malgré une bibliographie fournie, aucune explication scientifique ne permet de connaître la cause de [ces intoxications] ». En conséquence, des travaux de recherche complémentaires ont été commandés, afin de répondre à cette question scientifique.

Sybille Latour

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La caféine agirait contre les maladies liées au vieillissement

La caféine agirait contre les maladies liées au vieillissement

Le 20 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Stanford, aux États-Unis, la consommation régulière de caféine permettrait de réduire les risques de maladies chroniques liées à l’âge.

Réduire l’inflammation et les risques cardiovasculaires

Vous buvez une tasse de café tous les jours. N’arrêtez pas, c’est excellent pour la santé ! C’est en tout cas que révèlent des chercheurs américains dans une étude publiée par la revue Nature Medicine. Selon ces travaux, la caféine, que l’on trouve aussi dans le thé ou le cacao, serait capable de réduire l’inflammation et les risques cardiovasculaires.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné le suivi médical et analysé les habitudes alimentaires d’une centaine de personnes. Ils ont ainsi pu constater que le taux de protéines IL-1-bêta était plus faible chez les personnes qui consommaient régulièrement de la caféine. Or, ces protéines augmentent les risques d’inflammation. Quand le taux de IL-1-bêta est bas, le risque de durcissement des artères et d’hypertension est donc moins important.

Les maladies liées au vieillissement peuvent être évitées

« Plus de 90 % des maladies liées au vieillissement, y compris le cancer, la maladie d’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et même la dépression, sont dues à une inflammation chronique », a expliqué le Pr. David Furman, qui a participé aux travaux. Le mécanisme d’inflammation dépendrait donc en grande partie de notre consommation de caféine, mais attention aux abus.

Boire trop de café (plus de 4 tasses par jour) peut en effet être néfaste pour le cœur et entraîner des tachycardies. Ces accélérations du rythme cardiaque peuvent conduire à une perte de connaissance. Ce qui n’est pas anodin. L’excès de café peut aussi conduire à faire de l’hypertension. Alors comme toute bonne chose, consommez de la caféine avec modération. 

Pour en savoir plus : Pour ou contre le café ?

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Un appareil arrive à diagnostiquer 17 maladies à partir de l’haleine

Un appareil arrive à diagnostiquer 17 maladies à partir de l’haleine

Le 20 janvier 2017.

Une équipe de chercheurs du Technion-Israel Institute of Technology a mis point un appareil capable de détecter plusieurs maladies simultanément, par une simple analyse de l’haleine.

Un capteur capable de diagnostiquer 17 maladies

Cela fait des années que les chercheurs savent qu’il est possible de détecter des maladies en analysant l’haleine des patients. Les maladies se manifestent en effet de manière chimiquement identifiable dans le souffle. Aujourd’hui, des chercheurs israéliens sont parvenus à mettre au point un capteur capable de diagnostiquer 17 maladies. Pour cela, il a fallu identifier l’empreinte chimique de chacune d’entre elles.

« Dès l’an 400 av. J.-C., Hippocrate disait à ses étudiants de sentir le souffle des patients pour rechercher des indices de maladies comme le diabète qui crée une odeur douce », a commenté l’American Chemical Society, qui a mis en lumière ces travaux. Pour savoir de quel mal on est atteint, il suffit de souffler dans l’appareil qui analyse l’haleine et livre son diagnostic, avec un taux de réussite de 86 %.

Une méthode précise et non invasive

Cette invention va intéresser les chercheurs du monde entier, notamment parce qu’elle est non invasive. Cet appareil peut détecter 13 molécules que l’on trouve dans 8 types de cancer, mais aussi la maladie de Crohn, la maladie de Parkinson, l’hypertension pulmonaire et d’autres maladies encore. Il ne peut pas proposer de diagnostics cliniques, mais pourrait être un outil de prévention très utile.

« Cet appareil qui vient d’être mis au point est un prototype. Ce qui compte, c’est que l’idée soit lancée et il est certain que d’autres appareils vont voir le jour, tant les débouchés potentiels sont considérables », explique Stéphane Gayet, médecin des hôpitaux au CHU de Strasbourg, à nos confrères d’Atlantico. « Leur intérêt sera de diagnostiquer des maladies graves à un stade de plus en plus précoce. » Et on le sait, plus un cancer est diagnostiqué tôt, mieux c’est pour le patient. 

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Un régime hypocalorique augmente l’espérance de vie

Un régime hypocalorique augmente l’espérance de vie

Le 20 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université du Wisconsin, aux États-Unis, manger moins de calories permettrait de combattre certaines maladies liées au vieillissement.

Ne plus manger après la tombée de la nuit

Certaines maladies liées au vieillissement comme les maladies cardiovasculaires, le cancer ou encore le diabète, seraient évitables si on décidait de renoncer à un cinquième des calories que l’on a l’habitude de consommer chaque jour. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, ne plus manger de la tombée de la nuit à 8h le matin permettrait d’augmenter son espérance de vie de 10 %.

« La réduction de nos calories retarde le vieillissement, probablement parce que le corps utilise différemment l’énergie des aliments, afin de devenir plus résistant », a expliqué le professeur Rozalyn Anderson qui a dirigé les travaux. « En ciblant le vieillissement en lui-même, nous pourrions, au lieu de lutter contre le cancer ou les maladies cardiovasculaires individuellement, cibler le spectre complet de ces maladies ».

Un régime efficace

Mais pour qu’il soit efficace, ce régime doit être adopté uniquement après 40 ans. Avant, cela ne sert pas à grand-chose. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les résultats de deux études effectuées sur des singes rhésus qu’ils ont soumis à des régimes hypocaloriques. Ils ont ainsi pu constater que la réduction de calories est plus bénéfique chez les primates plus âgés et ne montre aucun bienfait pour les jeunes singes.

Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont réduit l’apport calorique de 30 % dans l’alimentation des singes. Mais il n’est pas besoin d’en faire autant pour augmenter son espérance de vie. Selon les auteurs, ces travaux ne sont pas tant des recommandations que des outils de recherche pour comprendre comment apparaissent les maladies liées à la vieillesse. Il n’en demeure pas moins qu’une petite restriction calorique ne fera de mal à personne.

Pour en savoir plus : Bien vieillir ? C’est possible !

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Les petits trucs à adopter face au froid

Les petits trucs à adopter face au froid

Le 19 janvier 2017.

Interrogé par LCI, le docteur Gérald Kierzek nous donne quelques petits trucs pour vivre avec le froid qui sévit en ce moment en France. L’organisme s’adapte, pas de panique.

Vague de froid ? Même pas peur !

Nos -5°C doivent faire gentiment sourire nos amis canadiens ou russes… En effet, des températures qui ne flirtent pas avec les -20°C, ce n’est pas la mer à boire. Oui, mais… Nous ne sommes pas des habitués du grand froid, alors il faut laisser un peu de temps à notre organisme pour s’y faire et adopter les bons réflexes. 

Si vous êtes âgé ou que vous avez la grippe, ou encore des problèmes vasculaires ou cardiaques, n’hésitez pas à rester chez vous au chaud. Cela évitera la propagation des microbes, surtout si vous êtes adeptes des transports en commun. Pour les malades du coeur, sachez que le froid accentue ces insuffisances. Les autres, continuez à vivre normalement. Si vous envisagez un effort important, sport ou déplacement en vélo par exemple, prenez un peu plus de temps que d’habitude pour effectuer votre trajet et ne forcez pas.

Habillez-vous chaudement

Recommandation superflue en plein hiver ? Peut-être, mais il est bon de rappeler quelques petites astuces. Couvrez en priorité les extrémités : les mains (pourquoi pas des gants de ski), les pieds et la tête – oreilles comprises – : 30 % de la chaleur de l’organisme s’échappe par la tête. Du côté des orteils, choisissez des chaussures bien isolantes et vérifiez que vos semelles ne glissent pas. Car qui dit froid, dit verglas. 

La technique de l’oignon reste une bonne habitude. Optez pour des matières naturelles (laine, coton), n’ hésitez pas à superposer les couches. Collants sous le pantalon, tee-shirt ou sous-vêtement de soie sous le haut. « La multiplication des couches présente un autre avantage, elle permet à l’air de passer entre les épaisseurs et l’air est isolant », termine le Dr Kierzek.  

Maylis Choné

À Lire aussi : Comment contrer les dangers liés au froid ?

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