Archives de catégorie : DOSSIERS

Libido : les effets néfastes du sport intensif

Libido : les effets néfastes du sport intensif

Le 27 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Caroline du Nord, aux États-Unis, être accro au sport pourrait avoir un impact négatif sur la libido des hommes.

Risque de perte de libido et d’infertilité ?

Voilà une information qui risque d’intéresser les hommes qui pratiquent une activité physique régulière et intensive : trop de sport peut freiner la libido. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise. Selon ces travaux, le sport agit sur les hormones sexuelles et par conséquent sur la fertilité et la libido.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 1 000 hommes à qui ils ont demandé de répondre à un questionnaire sur leur habitudes sportives et sexuelles. Parmi ces participants, un certain nombre pratiquaient la course à pieds et le vélo. En analysant les réponses, les chercheurs ont constaté que plus ils faisaient de sport, plus la libido des hommes était diminuée. En revanche, les hommes qui pratiquaient une activité physique modérée avait un meilleur appétit sexuel.

La chaleur réduit le nombre de spermatozoïdes

Mais ce n’est pas tout. Le sport intensif pourrait aussi être impliqué dans des cas d’infertilité masculine. Selon les auteurs de cette étude, pratiquer une activité physique de manière intensive réduirait de façon significative le nombre de spermatozoïdes dans le sperme. C’est notamment le cas chez les hommes qui font beaucoup de vélo et exposent leurs testicules à de fortes chaleurs régulièrement.

Que cet article ne pousse pas les paresseux à préférer le canapé à la course à pieds. Comme le rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pratiquer 2h30 de sport par semaine est le meilleur moyen de rester en bonne santé et de lutter efficacement contre le diabète et l’obésité. En revanche, si vous faites 5 à 6 heures de vélo ou de course à pieds par semaine, pensez à ralentir un peu votre rythme, si vous souhaitez retrouver votre appétit sexuel. 

À lire aussi : Traiter la baisse de la libido au naturel

Marine Rondot

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La réalité virtuelle peut vous aider à vaincre vos phobies

La réalité virtuelle peut vous aider à vaincre vos phobies

Le 23 février 2017.

Venir à bout de ses phobies à l’aide de la réalité virtuelle, c’est la nouvelle méthode mise au point par des médecins de l’institut du cerveau et de la moelle épinière.

La réalité virtuelle : nouvelle méthode pour vaincre les phobies

Des médecins de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) ont mis la réalité virtuelle au cœur des thérapies pour traiter les phobies. À l’aide d’un casque de réalité virtuelle, les patients entrent dans un monde dans lequel leur phobie est présente et où ils peuvent évoluer à leur rythme.

Cette méthode est utilisée pour soigner tout type de phobie : peur des araignées, claustrophobie, acrophobie (peur du vide et des foules) etc. Pour la peur des araignées, Pierre Leboucher, ingénieur de recherche au CNRS et directeur opérationnel de plate-forme Prisme à l’ICM (Hôpital de la Pitié Salpêtrière), a expliqué aux Echos que le processus est très progressif : le patient voit d’abord une patte de l’animal, puis le corps en entier avant de s’en rapprocher. 

La réalité virtuelle moins brutale que les méthodes traditionnelles

Le traitement des phobies par la réalité virtuelle présente l’avantage d’être plus progressif que les méthodes jusqu’ici utilisées. Auparavant, la seule façon de soigner les phobies était de confronter concrètement le patient à sa peur, prendre l’ascenseur pour un claustrophobe, par exemple, une approche qu’Éric Malbos, psychiatre et praticien dans le service de psychiatrie et d’addictologie de l’Hôpital de la Conception (CHU, Marseille), juge beaucoup trop « brutale ».

La réalité virtuelle, en donnant une maîtrise complète des événements et des paramètres au thérapeute, peut s’avérer une méthode bien plus efficace pour venir à bout des phobies. Ainsi, si un patient panique une fois confronté à sa phobie, il suffit de couper le casque de réalité virtuelle. 

Emilia Capitaine

À lire aussi : Vaincre ses phobies par l’hypnose

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Ne mangez plus 5 mais 10 fruits et légumes par jour !

Ne mangez plus 5 mais 10 fruits et légumes par jour !

Le 24 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de l’Imperial College de Londres, manger 5 fruits et légumes par jour ne suffirait pas pour rester en bonne santé. Il faudrait passer à 10 fruits ou légumes.

Éviter 7,8 millions de morts prématurées chaque année

Alors que les campagnes de prévention sanitaires ne cessent de nous rappeler qu’il est indispensable de manger 5 fruits et légumes par jour, une étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology avance qu’il faut augmenter les doses et passer à 10 fruits et légumes quotidiens, ce qui correspond à 800 grammes environ. Selon les auteurs de ces travaux, ce régime alimentaire permettrait d’éviter 7,8 millions de morts prématurées chaque année dans le monde.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les résultats de 95 études menées sur les bienfaits des fruits et légumes. Ces différentes études portaient sur près de deux millions de personnes. Au total, les chercheurs ont comptabilisé 47 000 cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), 81 000 cas de maladies cardiovasculaires, 112 000 cas de cancer et 94 000 cas de décès.

Réduire le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires

En analysant les habitudes alimentaires des participants, ils ont ainsi pu constater que manger 200 grammes de fruits et légumes par jour réduisait de 13 % le risque cardiovasculaire. Mais que si on en mangeait 800 grammes par jour, alors le risque était réduit de 28 %. Contre les maladies cardiovasculaires, les chercheurs recommandent notamment les poires, les salades, les agrumes et les légumes crucifères, à l’instar du chou ou du brocoli.

Autre constat : si 200 grammes de fruits et légumes par jour réduisent le risque de cancer de 4 %, 800 gramme réduisent le risque de 13 %. Contre le cancer, les auteurs de l’étude préconisent les légumes verts, les poivrons, les carottes et les légumes crucifères. Mais comment l’expliquer ? « Les fruits et les légumes réduisent les niveaux de cholestérol, la tension artérielle et sont excellents pour la circulation sanguine et le système immunitaire », a estimé à la BBC le Dr Dagfinn Aune qui a participé à l’étude.

À lire aussi : Comment manger 5 fruits et légumes par jour ?

Marine Rondot

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Il y a 35 ans, naissait le premier bébé-éprouvette français

Il y a 35 ans, naissait le premier bébé-éprouvette français

Le 24 février 2017.

Le 24 février 1982, il y a exactement 35 ans, naissait à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart, Amandine, le premier bébé-éprouvette français. Où en est-on aujourd’hui de la fécondation in vitro (FIV) ? On fait le point.

Plus de 20 000 FIV chaque année

En 1982, quatre ans après la naissance de Louise Brown, le premier bébé-éprouvette au monde, naissait la petite Amandine qui fête aujourd’hui ses 35 ans. La naissance de ce premier bébé français, conçu in vitro, avait, à l’époque, provoqué de vives polémiques. Mais aujourd’hui la FIV est très repandue. En 2008, en effet, 200 000 enfants avaient déjà été conçus par fécondation in vitro.

Cette assistance médicale à la procréation n’est accessible que pour les couples hétérosexuels chez qui une infertilité a été reconnue par un professionnel de santé. Les femmes seules ou les couples de femmes ne peuvent pas recourir à la fécondation in vitro. On considère un couple comme infertile quand il ne parvient pas à avoir un enfant après 12 à 24 mois de tentatives, sans contraception.

Un parcours du combattant pour certains couples

La FIV représente une merveilleuse solution pour de nombreux couples mais pour d’autres c’est un peu le parcours du combattant. Il faut en effet noter que cette expérience peut être très longue et douloureuse. Les couples qui ont recours à la FIV n’ont qu’une chance sur deux d’avoir un enfant. Après quatre tentatives, l’Assurance maladie ne rembourse plus les FIV. Les échecs peuvent donc être très douloureux pour le couple.  

Il faut savoir que plus la femme est jeune, plus ses chances de tomber enceinte grâce à une fécondation in vitro sont importantes. Après 43 ans, la femme n’aura plus accès à la FIV. On notera par ailleurs que la FIV expose au risque de grossesses multiples puisque qu’elle est permise grâce à une stimulation ovarienne. Selon les statistiques françaises, environ 20 % des grossesses obtenues par des FIV sont gémellaires et moins de 1 % sont triples ou quadruples.

À lire aussi : FIV : un test pour estimer ses chances de réussite

Marine Rondot

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Sclérose en plaques : les bienfaits de la thérapie immunosuppressive

Sclérose en plaques : les bienfaits de la thérapie immunosuppressive

Le 23 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Imperial College London, au Royaume-Uni, la thérapie immunosuppressive aurait prouvé son efficacité dans la lutte contre la sclérose en plaques.

Une thérapie qui détruit les cellules pathogènes

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Il n’existe, à ce jour, aucun traitement pour soigner cette maladie, mais des solutions médicamenteuses permettent d’atténuer les symptômes de façon relativement efficace et de ralentir ainsi la progression de la maladie. Selon une récente étude britannique, il semblerait que la thérapie immunosuppressive soit très efficace dans le domaine.

Cette thérapie permet une destruction des cellules du corps devenues pathogènes et une réinitialisation du système immunitaire. Selon ces travaux, publiés dans la revue médicale JAMA Neurology, ce traitement permettrait à 7 patients sur 10 d’être en rémission cinq ans après les débuts de la thérapie. Il permettrait par ailleurs de stopper les symptômes de la maladie.

Une thérapie qui n’est pas sans danger

Comment fonctionne cette thérapie ? Dans un premier temps, les chercheurs prélèvent des cellules souches de sang chez le patient et dans un second temps, elles lui seront greffées pour reconstruire son système immunitaire. Une nouvelle expérience a été menée sur nouveaux patients et là encore, la thérapie immunosuppressive a prouvé son efficacité, puisque chez 46 % des participants, la maladie a été stoppée pendant au moins 5 ans.

Mais cette thérapie reste toutefois très agressive, puisque sur les 280 patients, 8 décès ont été à déplorer. Selon les chercheurs, ces résultats sont encourageants, mais de nouvelles recherches doivent être menées pour éviter ces décès. « Les résultats de cette étude sont encourageants, car ils confirment ceux déjà réalisés », s’est réjoui le professeur Paolo A. Muraro, qui a participé aux travaux. « Mais nous devons progresser quant au risque de décès pendant la transplantation ».

Marine Rondot

À lire aussi : Sclérose en plaques, les avancées de la science

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L’espérance de vie va s’allonger dans les pays développés

L’espérance de vie va s’allonger dans les pays développés

Le 22 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres et publiée dans la revue médicale The Lancet, l’espérance de vie des femmes pourrait atteindre 90 ans dans certains pays développés d’ici 2030.

La Corée du Sud, championne toutes catégories

Dans les années à venir, l’espérance de vie la plus longue sera détenue par les femmes et les hommes de Corée du Sud. Les petites filles qui naîtront en 2030 là-bas, pourront vivre jusqu’à leurs 90,8 ans ; quant aux petits garçons, ils pourront vivre jusqu’à leurs 84,1 ans. C’est en tout cas ce que révèle une étude de l’Imperial College de Londres. Les Française et les Japonaises pourront vivre également longtemps et atteindre respectivement 88,6 ans et 88,4 ans.

Selon les auteurs de ces travaux, « il y a plus de 50 % de probabilité que, d’ici 2030, l’espérance de vie des femmes à l’échelle nationale brisera la barrière des 90 ans », alors que, jusqu’à présent, une grande partie de la communauté scientifique ne l’envisageait même pas. « Nos projections montrent une augmentation continue de la longévité et la nécessité d’une planification minutieuse des services de santé, des services sociaux et des pensions », ont-ils ajouté.

Même espérance de vie aux États-Unis, au Mexique et en Croatie.

Concernant les hommes, c’est en Suisse et en Australie que l’on pourra vivre le plus longtemps d’ici 2030. Dans ces pays, l’espérance de vie des hommes pourra atteindre 84 ans. De 2010 à 2030, les pays qui gagneront le plus d’années seront la Corée du Sud (+ 6,6 ans chez les femmes et + 7 ans pour les hommes), ainsi que la Slovénie (+ 4,7 ans pour les femmes et + 6,4 ans pour les hommes).

En revanche, aux États-Unis, les résultats ne sont pas aussi bons. Alors que l’espérance de vie des Américains est déjà inférieure à celle de la plupart des pays développés, en 2030, elle ne sera que 83,3 ans chez les femmes et de 76,5 à 79,5 ans chez les hommes. Selon les auteurs de l’étude, cela s’explique par l’absence de système de santé universel, des taux de mortalité maternelle et infantile importants et une obésité qui touche de très nombreuses personnes. 

Marine Rondot

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La réussite sociale dépendrait de la longueur des doigts

La réussite sociale dépendrait de la longueur des doigts

Le 21 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’École supérieure de Russie, la longueur de l’index et de l’annulaire permettrait de connaître les chances de réussite sociale d’une personne.

De la longueur des doigts dépend notre capacité à réussir dans la vie

Certaines études nous surprennent, d’autres nous laissent un peu perplexes. Aujourd’hui, nous apprenons que de la longueur des doigts dépend notre capacité à réussir dans la vie. Il existerait en effet un lien entre le niveau de testostérone, l’hormone sexuelle qui détermine la longueur de nos doigts, et le niveau de vie d’une personne, selon cette étude publiée dans la très sérieuse revue Economics & Human Biology.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré l’index et l’annuaire de 700 hommes et de 900 femmes, âgés de 25 à 60 ans. Ils ont ainsi pu établir l’indice de Manning, c’est-à-dire le rapport de la longueur entre l’index (doigt 2D) et l’annulaire (doigt 4D) de la main droite posée à plat. Cet indice permet de donner des informations sur les taux d’hormones auxquels le fœtus aurait été exposé.

L’exposition à la testostérone in utero, le gage d’une vie aisée ?

En parallèle, les chercheurs ont demandé aux participants de compléter un questionnaire qui donnaient des informations sur leurs niveaux de vie. Ils ont ainsi pu observer que plus le fœtus avait été exposé à la testostérone in utero, plus le niveau de vie des participants était élevé. Un constat à prendre cependant avec un certain recul, puisque de précédentes études avaient justement prouvé le contraire.

Selon ces travaux, cette incidence de la testostérone sur la réussite sociale était plus évidente chez les femmes que chez les hommes. L’hormone n’avait un impact sur le niveau de vie des hommes que si elle était associée à un bon niveau d’éducation. Cette conclusion nous laisse un peu perplexe sur le sérieux de l’étude, mais nous rappelle l’importance d’une bonne éducation pour bien réussir dans la vie. 

Marine Rondot.

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Diabète et obésité : les effets néfastes des édulcorants

Diabète et obésité : les effets néfastes des édulcorants

Le 20 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs des National Institutes of Health des États-Unis, les édulcorants, présents dans les produits garantis « sans sucre ajouté », auraient un impact négatif pour la santé.

Les édulcorants créent des intolérances au glucose

De nombreuses études ont déjà prouvé que les produits sans sucre ajouté et les sodas light ou zéro calorie ne sont pas aussi efficaces qu’il n’y paraît pour lutter contre l’obésité. Mais une étude réalisée par des chercheurs des National Institutes of Health américains révèlent qu’ils seraient même dangereux pour la santé, notamment pour les enfants. Après avoir bu un soda light, les concentrations de sucralose dans le sang sont deux fois plus élevées chez les enfants que chez les adultes.

Or, l’aspartame, le sucralose et la saccharine peuvent créer des intolérances aux glucoses. L’organisme doit donc faire plus d’efforts pour contrôler les taux de sucre dans le sang. Mais ce n’est pas tout, ces édulcorants pourraient modifier la flore intestinale. Ce qui est terrible avec ces additifs, c’est qu’ils donnent l’impression de ne pas consommer de sucre, ce qui nous pousse à en prendre davantage et donc de multiplier les risques.

Les édulcorants viennent perturber le microbiote intestinal 

« Les édulcorants de synthèse stimulent l’appétit et perturbent le microbiote intestinal », explique Michel Desmurget, neurobiologiste et directeur de recherche Inserm, auteur de L’Antirégime, maigrir pour de bon (Belin), dans les colonnes du Figaro. « Je crois que les données récentes sur les édulcorants de synthèse sont relativement claires ». Ces édulcorants nous rendraient accros au sucre, alors même que nous n’en mangeons pas.

Les édulcorants auraient par ailleurs tendance à nous faire grossir. De nombreuses études ont en effet montré que lorsqu’on mange un produit sans sucre ajouté, le cerveau enregistre le goût sucré et constate l’absence d’apport calorique qui devrait y être associé. En conséquence, il viendrait rééquilibrer la balance en augmentant l’apport calorique. En bref, les édulcorants sont mauvais pour la santé et en plus ils ne font pas maigrir

Marine Rondot

À lire aussi : Sucre et édulcorants : ce qu’il faut savoir

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Le délit d'entrave à l'IVG sur Internet, adopté par l’Assemblée nationale

Le délit d'entrave à l'IVG sur Internet, adopté par l’Assemblée nationale

Le 17 février 2017.

L’Assemblée nationale a voté définitivement, jeudi 16 février, le texte qui met en place le délit d’entrave numérique à l’IVG. Il s’agit de sanctionner le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher une IVG sur Internet.

Deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende

Le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher une IVG est un délit depuis 1993. Il avait été créé pour empêcher les militants anti-avortement de bloquer l’accès aux établissements de santé ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes qui voulaient avorter. Le gouvernement a cru bon d’étendre ce délit d’entrave à Internet, car c’est aujourd’hui sur la toile que tout se passe. De nombreux sites « pro vie » conseillent en effet aux femmes de garder leur bébé. Ce ne sera plus possible.

La loi, votée définitivement le 16 janvier, punit d’une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende toute personne qui tenterait de dissuader ou de donner de fausses informations à une femme enceinte qui se renseignerait sur Internet. « Les victimes ont désormais la possibilité de se retourner contre ces plateformes qui avancent masquées, si elles s’estiment trompées », complète Catherine Coutelle, rapporteure de la proposition de loi, sur LCI.

Une atteinte à la liberté d’expression ?

Mais le texte n’a pas fait consensus au Parlement. Le groupe Les Républicains a notamment estimé qu’il portait « atteinte à la liberté d’expression » et a annoncé le dépôt d’un recours auprès du Conseil constitutionnel. « Les militants anti-IVG resteront libres d’exprimer leur hostilité à l’avortement », a tenté de tempérer la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol. « À condition de dire sincèrement qui ils sont, ce qu’ils font et ce qu’ils veulent. »

Le gouvernement reprochait en effet à certains sites Internet de passer pour des sites officiels alors qu’ils donnaient des informations clairement anti-IVG. Mais selon le Républicain Christian Kert, cette loi qui menace « la liberté de pensée » et « met en place une véritable censure gouvernementale ». Ce sera au Conseil constitutionnel de trancher. Le dossier ne semble pas fermé. 

Marine Rondot.

À lire aussi : Tout savoir sur l’IVG

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Des petits conseils pratiques en cas de mal de dos

Des petits conseils pratiques en cas de mal de dos

Le 17 février 2017.

10 % de la population mondiale peut souffrir de mal de dos. Si cela devait vous arriver, voici quelques petits exercices faciles à faire chez soi pour être soulagé rapidement.

Des massages aux huiles essentielles

Les personnes qui passent leur journée devant leur ordinateur ou debout peuvent souffrir de douleurs dans le dos. Ces douleurs touchent de plus en plus de monde et sont l’une des principales causes de consultation chez un médecin. Si vous deviez en souffrir, nous vous conseillons d’appliquer sur la zone qui vous fait mal une bouillotte ou un patch chauffant autocollant. La chaleur vous apaisera très rapidement.

Si vous souffrez de sciatique, essayez un massage aux huiles essentielles de menthe poivrée et de girofle. Leur action anti-inflammatoire vous soulagera. L’association de ces deux essences naturelles a un pouvoir très calmant sur le système nerveux. Si les douleurs sont plus musculaires que nerveuses, tentez un massage avec des huiles essentielles de gaulthérie, de romarin ou de genévrier. Ces huiles sont appréciées pour leurs vertus décontractantes.

Acuponcture et exercices matinaux

Si vous souffrez de lombalgies chroniques, vous pouvez aussi vous tourner vers l’acupuncture. Cette médecine chinoise, qui permet la libération d’endorphines qui calment la douleur et qui décontractent, a prouvé son efficacité chez de nombreux patients. Vous pouvez aussi pratiquer des petits exercices qui ne vous prendront que quelques minutes chaque jour et qui seront terriblement efficaces.

Si vos lombaires vous font mal dès le matin, ramenez votre « genou gauche jusqu’à la poitrine, comme pour faire une bombe », a expliqué Wiam A.Hamid, une ostéopathe, sur LCI. « Il faut tenir cette position jusqu’à sentir l’étirement dans le bas du dos. Après la jambe gauche, répéter l’exercice avec la jambe droite, puis les deux en même temps, pour créer un étirement global ». Ce réflexe matinal vous libèrera pour la journée. 

Marine Rondot

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