Archives de catégorie : DOSSIERS

Quels sont ces serpents qui sifflent dans vos têtes ?

Entre 10 et 18 % de la population souffrirait d’acouphènes, ces bruits parasites qu’une personne perçoit alors qu’ils ne sont pas détectables par les autres. Sans pour autant « guérir » totalement de ces acouphènes, la sophrologie est une technique très efficace pour mieux les gérer, améliorer leur tolérance et bannir l’anxiété souvent associée, comme nous l’explique Isabelle Barret, sophrologue à Paris (17e).

D’origine grecque, le mot acouphène vient de : akouein, entendre et phainein, apparaître ; c’est une perception de bruits en l’absence de stimulation extérieure. Percevoir des acouphènes est une source de réelle douleur, souvent associée à une perte d’audition, mais parfois sans cause majeure apparente.

Un « signal fantôme »

Ce signal est généré par le cerveau en réponse le plus souvent à un endommagement des cellules de l’oreille interne ou encore une surexcitation de l’appareil auditif. Les acouphènes peuvent être ressentis comme des bourdonnements, des sifflements, permanents ou intermittents, voire pulsatiles (comme le battement du cœur) avec des intensités plus ou moins importantes.

Plusieurs causes sont évoquées : un traumatisme crânien ou au cou (entorse cervicale), la prise à long terme de médicaments auto-toxiques, certaines maladies, la surdité liée à l’âge, un choc émotionnel, un environnement psychologique pesant, ou encore des chocs sonores violents (concerts, explosions…). Dans ce dernier cas, il faut absolument aller chez un médecin o.r.l. dans les 24 heures pour qu’il prescrive un traitement à base de cortisone.

Quelle que soit la cause de ces acouphènes, suite à un bilan auditif, de nombreux médecins orientent leurs patients vers la sophrologie pour atténuer ces bruits envahissant peu à peu leur quotidien, les mettre à distance, diminuer l’anxiété qui les accompagne et retrouver une qualité de vie meilleure.

« Je reçois régulièrement des patients adressés par des O.R.L., désemparés après un diagnostic médical ne leur proposant aucune solution pour se débarrasser de ces acouphènes » explique Isabelle Barret. Le bruit accapare peu à peu la vie de la personne souffrant d’acouphènes, qui ne fait plus qu’endurer cette douleur.

« Ma mission est d’écouter leur douleur, de les amener à reprendre le pouvoir sur ces acouphènes pour ne plus les subir » continue la thérapeute. Comment ? En s’appuyant sur les outils de la sophrologie : en dialoguant pour comprendre, en réinstaurant la respiration comme fonction vitale, en prenant conscience de ses muscles et en apprenant à les relâcher, en ré-expérimentant des sensations positives génératrices de détente.

« Redonner du pouvoir à son corps »

Plutôt que de se laisser mobiliser par l’acouphène ou toute douleur chronique, le patient active alors sa capacité à faire baisser les tensions et à diminuer les angoisses qui accompagnent ces bruits parasites.

Les premiers exercices consistent toujours à respirer et à prendre conscience de ses tensions corporelles. « Généralement on pense qu’on respire bien puisqu’on le fait naturellement, mais en fait on ne fait que ventiler sa tête. » explique Isabelle Barret. Par exemple : debout, les pieds bien ancrés au sol, le patient se concentre sur le dessous de ses talons, il relâche les orteils, ferme les yeux et s’imagine sur une surface naturelle qui lui plaît (sable chaud, herbe fraîche…). Il détend les épaules, desserre les mâchoires, relâche les muscles. « C’est comme si on déboutonnait petit à petit une veste trop serrée » indique la sophrologue.

Après la relaxation, au cours d’une séance de sophrologie, le patient s’installe confortablement sur un fauteuil, et guidé par la voix du thérapeute, il se détend encore plus profondément, pour un réel lâcher prise.

« Cinq ou six séances sont nécessaires, pour que le patient expérimente sa capacité à se détendre complètement, à retrouver la confiance en ses sensations corporelles positives. La perception de ces bruits en est alors modifiée, jusqu’à les occulter. » » conclue la sophrologue.

Ensuite il pourra mettre cette expérience à profit dans son quotidien. Il saura comment se détendre, ne plus se braquer sur sa douleur, et mettre les acouphènes à distance. Il retrouvera ainsi une bonne qualité de vie (calme, concentration, sommeil).

Sylvie Mahenc

Isabelle Barret, sophrologue (certifiée RNCP), fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance. 

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Le soja protégerait les femmes de certains cancers du sein

Le soja protégerait les femmes de certains cancers du sein

Le 8 mars 2017.

Le soja, jusqu’ici déconseillé aux femmes atteintes d’un cancer du sein, pourrait en fait avoir un effet protecteur contre certaines formes de tumeurs. Une étude américaine vient récemment de le prouver.

Le soja, au cœur d’une polémique médicale

La consommation de soja a toujours été déconseillée aux femmes présentant des risques de développer un cancer du sein. En cause : les isoflavones, une substance proche des œstrogènes et qui constitue le composé principal de cette plante. Jusqu’ici, les médecins pensaient que la consommation de cette substance pourrait en effet aggraver l’apparition des cancers de type hormono-dépendants, qui représentent environ 70 % de tous les cancers du sein.

Une équipe de chercheurs américains vient de s’intéresser au sujet et, dans une étude publiée dans la revue Cancer, remettent totalement cette idée reçue en cause. Car selon ces chercheurs, le soja pourrait, au contraire, protéger les femmes de certains types de cancers du sein.

Les consommatrices de soja ont un taux de mortalité réduit de 21 %

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont observé les données médicales de 6 200 femmes, toutes soignées pour un cancer du sein. Ces dernières ont été interrogées sur leurs habitudes alimentaires et c’est la consommation de soja qu’ont retenu les auteurs de cette étude. En recoupant les données, ces derniers ont remarqué que les femmes qui avaient l’habitude de consommer de cette plante régulièrement, voyaient leurs chances de survie augmenter de 21 % par rapport à celles qui n’en consommaient pas ou très peu.

« Nos résultats nous indiquent qu’il n’y a pas d’effets indésirables pour les femmes soignées grâce à une thérapie hormonale », explique ainsi le Dr Fang Fang Zhang, de l’université Tufts. « Concernant les femmes qui souffrent d’un cancer non hormono-dépendant, le soja peut avoir un effet protecteur. Les autres femmes semblent également bénéficier de ces avantages mais à un niveau moindre », note encore le chercheur.

Sybille Latour

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Se réveiller tôt le matin diminue le risque d’obésité

Se réveiller tôt le matin diminue le risque d’obésité

Le 7 mars 2017.

Pour rester en forme, mieux vaut vous lever tôt. Une bonne habitude qui se ressentirait sur votre poids, selon une récente étude finlandaise.

Sommeil, alimentation et poids seraient intimement liés

Plus vous vous levez tôt le matin, plus votre risque de devenir obèse diminue. C’est en tout cas ce que suggèrent des chercheurs finlandais, qui viennent de publier une étude sur le sujet dans la revue Obesity. Cette publication est la première à déterminer un lien entre rythme de sommeil et prise de poids.

Pour illustrer leur thèse, ces chercheurs de l’Institut national de santé et de bien-être d’Helsinki se sont penchés sur les données provenant d’une étude menée en 2007, et qui s’est intéressée à la santé de 1 854 personnes âgées de 25 à 74 ans. En observant les questionnaires auxquels avaient été soumis ces participants, les auteurs de l’étude ont tenté de recouper les informations liées au poids, à celles liées à l’alimentation et celles concernant le rythme de sommeil.

Se lever tard encourage moins à pratiquer une activité physique

Il s’est alors avéré que les personnes qui avaient l’habitude de se coucher et de se lever tôt, avaient en général une meilleure hygiène de vie. La proportion de personnes en surpoids ou obèses étaient par ailleurs nettement plus faible dans cette catégorie de participants. En revanche, c’est chez les participants dont les rythmes de sommeil impliquaient de se coucher plus tard pour se lever plus tard le matin, que la proportion de personnes en surpoids ou obèses était la plus forte.

Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs avancent l’idée selon laquelle les lève-tôt auraient moins tendance à consommer d’aliments sucrés ou gras le matin et en fin de journée. Une habitude qui se ressentirait également sur le reste de leur journée. Les couche-tard seraient en outre moins disposés à pratiquer régulièrement une activité physique.

Sybille Latour

À lire aussi : Mieux comprendre l’obésité

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Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Le 6 mars 2017.

Les jeunes n’ont pas encore assez conscience des risques auxquels ils exposent leur système auditif lorsqu’ils écoutent de la musique, via des oreillettes, sur leur smartphone. Et pourtant, nombre d’entre eux ont déjà ressenti les premiers signes d’une baisse de l’audition.  

Les oreillettes, un accessoire dangereux pour la santé auditive

Il est de plus en plus rare de croiser, dans les transports en commun, un jeune sans son téléphone à la main, écouteurs bien fixés dans les oreilles. Cet appareillage est devenu indispensable au quotidien des adolescents et cette habitude pourrait bien être dangereuse pour leur santé. C’est ce qui inquiète l’association Journée nationale de l’audition (JNA), qui vient de publier les résultats d’une enquête réalisée sur le sujet.

Selon cette enquête, menée par l’institut Ifop, 100 % des jeunes de 15 à 17 ans possèdent et utilisent un smartphone. Un objet du quotidien devenu leur premier support pour écouter de la musique qu’ils écoutent, pour 65 % d’entre eux, avec des oreillettes. Et c’est d’ailleurs ce détail qui alerte les autorités sanitaires, puisque la dangerosité de cette habitude réside, notamment, dans le fait d’introduire des oreillettes dans le creux du conduit auditif.

De nombreux jeunes avouent écouter leur musique trop fort

Les chiffres indiquent par ailleurs qu’un quart des jeunes reconnaissent écouter de la musique avec un volume sonore élevé, notamment lorsqu’ils prennent les transports en commun qui, parce qu’ils sont généralement très bruyants, obligent à monter encore davantage le volume, augmentant alors encore le risque de lésion du système auditif.

Pour une grande partie d’entre eux, ces jeunes n’ont pas conscience des risques auxquels ils s’exposent. Et pourtant, ils sont nombreux à avoir déjà éprouvé les dangereux effets d’une écoute prolongée et trop puissante de musique. 39 % des moins de 35 ans auraient déjà ressenti des acouphènes, soit des bourdonnements ou des sifflements dans les oreilles, après avoir écouté de la musique. Et parmi eux, ils sont 26 % chez les 15-17 ans, révèle encore cette étude.

Sybille Latour

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1 Français sur 3 ne se sent pas en bonne santé

1 Français sur 3 ne se sent pas en bonne santé

Le 3 mars 2017.

Selon une enquête menée par la Drees (Direction de la recherche, des études et de l’évaluation et des statistiques) et l’Irdes (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé), un tiers des Français se plaint de son état de santé.

Des disparités existent cependant selon l’âge et le milieu social

Selon les premières conclusions de « l’Enquête santé européenne-Enquête santé et protection sociale », deux tiers des Français de plus de 15 ans en métropole se disent en bonne ou très bonne santé. De grandes disparités existent cependant selon l’âge et le milieu social des personnes interrogées. Sans surprise, les agriculteurs et les ouvriers non qualifiés sont plus nombreux à ne pas se sentir en bonne santé.

Près d’une femme sur dix et un homme sur vingt présentent des symptômes dépressifs. Ces derniers s’accentuent à partir de 75 ans. Les personnes les plus touchées sont les employés du commerce ou administratif. Les milieux défavorisés seraient, quant à eux, moins touchées par la dépression. Au total 7 % de la population française seraient concernés, ce qui situe la France dans la moyenne européenne.

Le surpoids et le tabac, principaux facteurs de risque

Près de 40 % des personnes interrogées se plaignent d’un problème de santé chronique et 26 % se sentent limités dans leurs activités quotidiennes en raison de leur état de santé. Parmi les facteurs de risque, les auteurs de l’enquête pointent du doigt le tabac qui touchait 28 % des plus de 15 ans, en 2014. À l’heure actuelle, 41 % des 25-34 ans sont fumeurs. Ils ne sont plus que 12 % chez les plus de 65 ans, et 5 % chez les plus de 75 ans.

Autre facteur de risque : le surpoids. Si la France est le pays européen où le surpoids touche le moins de personnes (31 % contre 35 % en Europe), le taux d’obésité est proche de la moyenne européenne (15 %). Ce phénomène touche en particulier les hommes de 65-84 ans, notamment les agriculteurs, les employés, les ouvriers et les chefs d’entreprise. Notons pour rappel que l’obésité et le tabac exposent les Français à de nombreux cancers et des maladies cardiovasculaires.

Marine Rondot

À lire : Les 12 facteurs qui influencent votre santé

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Une étude prouve que le prénom d’une personne se lit sur son visage

Le 3 mars 2017.

Votre prénom est beaucoup plus déterminant que vous ne le pensez. Selon une étude israélienne, un prénom détermine un look, un style de vie et nous pousse inconsciemment à « lui ressembler ».

Des chercheurs prouvent que les prénoms se lisent sur les visages

Il faut parfois neuf mois, parfois quelques secondes, pour trouver le prénom d’un enfant. Un prénom qu’il gardera toute sa vie et qui pourrait bien influencer beaucoup plus d’aspects de son quotidien que ses parents ne l’imaginent. S’appeler Matthieu, Yanis ou Jérémie aurait un impact non négligeable sur le quotidien, sur la personnalité, et sur la perception que les autres auront du sujet concerné.

Cette conclusion, des chercheurs de l’université de Jérusalem viennent de la détailler dans une étude publiée dans le Journal of Personnality and social psychology. Et pour parvenir à leur résultat, les auteurs de cette étude ont dirigé une série de tests durant lesquels des participants volontaires ont été soumis à différentes photos de visage auxquels ils ont dû associer des prénoms qui leur étaient suggérés. Au terme de ces tests, les scientifiques ont constaté que rechercher un visage en fonction du prénom avait apporté de meilleurs résultats (jusqu’à 40 % de réponses positives) que lorsque le seul hasard était mis à contribution.

Votre prénom influence également votre look

« Le prénom d’une personne se traduit sur son visage », estiment les auteurs de l’étude qui suggèrent qu’un prénom est une sorte de règle de vie pour celui qui le porte. En d’autres termes, vous imaginez que la société associe à votre prénom un style de vie, et vous l’adoptez. « Nous devenons ce que d’autres attendent de nous », confirment les chercheurs.

Outre le style de vie, le look serait aussi intimement lié au prénom. Pour parvenir à cette deuxième conclusion, les chercheurs ont réitéré leur expérience en ne montrant aux volontaires que des détails, modifiables, du visage des personnes à nommer. Dans la plupart des cas, le style de coiffure a permis aux observateurs de trouver le prénom correspondant. 

Sybille Latour

À lire : 10 accessoires de mode qui nous font du mal

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5 méthodes naturelles contre la mauvaise haleine

5 méthodes naturelles contre la mauvaise haleine

Le 3 mars 2017.

La mauvaise haleine peut être extrêmement handicapante. Certains ont beau se laver les dents régulièrement, rien ni fait, l’odeur fétide est persistante. En cause : l’alcoolisme, le tabagisme, les caries ou encore les prothèses dentaires. Alors que faire ? Voici 5 astuces pour combattre efficacement l’halitose.

1.     Boire du jus de citron

La mauvaise haleine est la plupart du temps, due à la présence de bactéries dans la bouche. C’est pourquoi, boire du jus de citron peut s’avérer très efficace. Ses vertus antiseptiques permettront de retrouver une haleine fraîche à n’importe quel moment de la journée. Cette solution 100 % naturelle a le double avantage d’être efficace et agréable. Mélangé dans un verre d’eau, le jus de cistron peut être une boisson du quotidien.   

Pour encore plus d’efficacité, vous pouvez croquer directement dans un citron. Mais attention, c’est extrêmement acide.

2.     Se préparer une solution à base de bicarbonate de soude

Comme vous devez déjà le savoir, le bicarbonate de soude est un produit indispensable dans une maison. Il peut blanchir les dents, soulager des brûlures d’estomac mais aussi lutter efficacement contre la mauvaise haleine. Pour cela, mélangez 1 cuillère à café de bicarbonate de soude dans un verre et faites des gargarismes. Vous pourrez renouveler l’opération autant de fois que nécessaire.

C’est parce que c’est un antibactérien puissant que le bicarbonate de soude permet de supprimer la mauvaise haleine. Si vous souhaitez ne plus sentir le tabac, cette méthode n’aura pas grand intérêt.

3.     Mâcher du persil

Le persil peut être utilisé de différentes manières pour lutter contre la mauvaise haleine. Vous pouvez mâcher les feuilles après un repas. Parce qu’il est riche en chlorophylle, le persil saura capter les odeurs et les détruire. La chlorophylle réduit en effet, la production des gaz et des toxines d’origine digestive.

Si vous aimez le goût du persil, vous pouvez le mettre en accompagnement de vos viandes, de vos salades, ou de vos légumes. En plus de vous donner une bonne haleine, le persil est excellent pour la santé. Dernière option : laissez infuser du persil frais dans une tasse d’eau chaude, laissez refroidir, puis gargarisez-vous avec la préparation.

4.     Utiliser du charbon végétal

Le charbon végétal est un complément alimentaire utilisé contre les maux de ventre. Il a pour vertu d’absorber les toxines et les bactéries. Il est donc recommandé pour lutter contre la mauvaise haleine. Mais comment l’utiliser ? Mélangez une cuillère à café de charbon dans un verre d’eau et buvez la préparation après chaque repas. Vous pouvez aussi trouver du charbon végétal sous forme de gélule mais il est plus efficace de se gargariser avec le charbon que de l’avaler tout rond.  

Avant d’utiliser le charbon, il est cependant conseillé de prendre conseil avec son pharmacien qui saura voir, avec vous, si ce produit est bien recommandé à votre état de santé. Les personnes constipées, par exemple, doivent éviter d’en prendre.

5.     Tournez-vous vers les huiles essentielles

Enfin, si aucune de ces méthodes ne vous convient, vous pourrez vous tourner vers les huiles essentielles. Là encore, vous aurez l’embarras du choix : mettez une à deux gouttes d’huiles essentielles de menthe poivrée, de citron, d’arbre à thé ou encore de lavande sur la langue avant de vous brosser les dents ou sur la brosse à dents et vous serez assuré d’avoir une haleine bien fraîche après chaque lavage. Avant un rendez-vous galant, cette astuce est garantie zéro risque. 

Marine Rondot

Lisez notre dossier complet : L’halitose (mauvaise haleine)

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Rhume : les 5 réflexes pour bien dormir

Rhume : les 5 réflexes pour bien dormir

Le 2 mars 2017.

L’hiver semble derrière nous et pourtant les changements de températures peuvent nous pousser à nous découvrir un peu trop tôt et à attraper un rhume. Nez bouché, toux, fatigue… Si nous dormons mal, le virus est encore plus difficilement supportable. Voici donc 5 astuces pour passer une bonne nuit quand on a un rhume.

1.     Se laver le nez avant de se coucher

La nuit, si votre nez est bouché, vous risquez de ronfler et d’assécher votre gorge, ce qui vous fera tousser. Pour éviter ces désagréments, il est donc important de se laver le nez avec du sérum physiologique. Penchez votre tête sur le côté et verser l’intégralité d’une ampoule dans votre narine. Recommencez la même opération en tournant la tête de l’autre côté. Parce qu’il est salé, le sérum physiologique aura un effet décongestionnant immédiat. Une fois le nez lavé, mouchez-vous.

Vous risquerez malgré tout de respirer davantage par la bouche que par le nez, pensez donc à placer une bouteille d’eau à côté de votre lit afin de vous rafraîchir si vous deviez vous réveiller en pleine nuit.

2.     Placer un humidificateur dans sa chambre

Pour une meilleure respiration, n’hésitez pas à investir dans un humidificateur. Il resservira c’est certain. On recommandera cet appareil notamment dans les chambres chauffées avec un radiateur électrique. Si vous le pouvez, achetez un humidificateur à vapeur froide, les appareils à vapeur chaude augmentent la température de la pièce. Pour que les voies respiratoires se dégagent bien, il faut que le taux d’humidité de la chambre soit autour de 50 %. Certains humidificateurs permettent de régler ce taux.

En revanche, cet appareil ne doit pas être utilisé sans un minimum de précautions : pensez notamment à changer l’eau tous les jours et le filtre assez régulièrement. Un humidificateur sale favorisera en effet la prolifération de bactéries et de germe dans l’air.

3.     Limiter la température de la chambre à 19°C

En cas de rhume, nous pouvons grelotter et craindre d’avoir froid la nuit. Mais il serait imprudent d’augmenter le chauffage. L’air ambiant ne doit pas dépasser les 19°C si on veut passer une bonne nuit. Mieux vaut se couvrir et mettre des chaussettes que d’augmenter le chauffage. Une pièce trop chaude augmentera, par ailleurs, le risque de prolifération des bactéries.

Au réveil, pensez à aérer votre chambre pendant 10 minutes environ afin d’assainir l’air. Vous pouvez également faire brûler du papier d’Arménie ou vaporiser des huiles essentielles (d’eucalyptus, notamment) pour désinfecter l’air. C’est très efficace et cela vous permettra de retrouver une chambre bien saine le soir. Évitez d’utiliser des huiles essentielles juste avant de vous coucher, car elles peuvent être irritantes.

4.     Surélever son oreiller

L’idée n’est pas de dormir assis mais de surélever la tête pour réduire l’inflammation de vos voies respiratoires et la pression sur les sinus. Par ailleurs, grâce à cette position, vous tousserez moins et vous vous réveillerez moins encombré que si vous aviez dormi sans oreiller. Cette méthode est aussi recommandée pour les bébés qui ont un rhume. Mais pour éviter tout risque d’étouffement, placez les coussins sous le matelas.

5.     Boire une tasse de lait avec du miel

Dernier conseil pour une nuit encore plus paisible : faites-vous une tasse de lait chaud et ajoutez une bonne cuillère à café de miel dedans. Le lait et le miel ont en effet des vertus adoucissantes et réparatrices. En boire juste avant de dormir vous permettra de tousser moins et d’être moins irrité. Sain et naturel, ce remède est LA solution contre les quintes de toux nocturnes.

Si vous avez de la fièvre, vous pouvez prendre du paracétamol avant de vous coucher. Mais évitez, dans la mesure du possible, les médicaments contre le rhume. La plupart d’entre eux contiennent de la pseudoéphédrine, un vasoconstricteur, qui peut s’avérer dangereux, notamment chez les personnes qui présentent des risques cardio-vasculaires. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), cette substance peut par ailleurs entraîner des tachycardies, de l’hypertension artérielle, des nausées, des convulsions, des hallucinations, mais aussi des insomnies. 

Marine Rondot

À lire aussi : 13 conseils pour soigner un rhume

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L’Europe ne parvient pas à s’accorder sur une définition des perturbateurs endocriniens

L’Europe ne parvient pas à s’accorder sur une définition des perturbateurs endocriniens

Le 1er mars 2017.

Les perturbateurs endocriniens n’ont pas réussi à réunir l’ensemble des États membres de l’Union européenne autour d’une même définition. Le dossier est à nouveau reporté et l’inquiétude gronde chez les défenseurs d’une législation stricte concernant l’utilisation de ces substances toxiques.

Perturbateurs endocriniens : certains États demandent à l’Europe une plus grande fermeté

La Commission européenne a enregistré un nouvel échec dans sa dernière tentative de donner une définition stricte aux perturbateurs endocriniens. Le dossier, en suspens depuis déjà plusieurs mois, ne permettra pas encore d’ouvrir la voie à une véritable législation sur l’utilisation des perturbateurs endocriniens dans l’espace européen.

À l’origine de cette discorde qui oppose certains États membres et la commission : les failles de la définition actuellement présentée. Quand la Commission souhaiterait ne légiférer que sur les substances dont la nocivité sur la santé a été scientifiquement reconnue, d’autres pays, comme la France, la Suède et le Danemark, veulent que cette définition ressemble davantage à celle des substances cancérigènes. Pour ces États, la Commission doit en effet faire entrer dans cette définition, même si ce n’est que dans une moindre mesure, les substances qui ne sont jugées pour le moment que potentiellement dangereuses.

La définition des perturbateurs endocriniens « pas acceptable » pour Ségolène Royal

Dans un communiqué, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal a regretté que « la définition modifiée par la Commission ne soit toujours pas acceptable » et confirme la position de la France selon laquelle cette définition doit « prendre en compte les perturbateurs endocriniens présumés et pas seulement avérés ». Elle se rapproche ainsi de la définition adoptée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui note pour sa part qu’un perturbateur endocrinien est « une substance ou un mélange exogène, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de sous-populations ».

L’enjeu est de taille. Cette définition donnera en effet lieu à l’interdiction de substances telles que les phtalates ou le bisphénol A, que l’on retrouve dans de nombreux produits tels que les cosmétiques, les jouets, les emballages de nourriture de fast-food etc.

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Sybille Latour

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Un antibiotique naturel dans le sang du dragon de Komodo

Un antibiotique naturel dans le sang du dragon de Komodo

Le 28 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université George-Mason, aux États-Unis, on trouverait dans le sang du dragon de Komodo des protéines capables de tuer des bactéries très dangereuses pour l’homme.

Un antidote contre la résistance bactérienne

Comment faire face à la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques ? Les chercheurs du monde entier travaillent à cette question. Mais il se pourrait que le dragon de Komodo ait une solution pour nous. Cet animal terrifiant, tout droit sorti de la préhistoire, disposerait en effet de capacités antibactériennes assez intéressantes. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans le Journal of Proteome Research.

Selon ces travaux, ce varan d’Indonésie, long de 2 à 3 mètres et pesant pas loin de 70 kilos, est porteur de très nombreuses bactéries qui, pourtant, ne lui font aucun mal. Cette résistance bactérienne a donc été étudiée et serait due à la présence de protéines dans son sang. Ces protéines seraient capables de combattre efficacement les bactéries qui résistent aux antibiotiques et qui tuent près de 700 000 personnes chaque année, à travers le monde.

Fabriquer des traitements contre les infections les plus mortelles

Les chercheurs ont bon espoir que ces protéines, appelées aussi peptides antimicrobiens, puissent être la base de traitements contre les infections les plus mortelles. Pour pousser plus loin leurs travaux, ils ont synthétisé 8 de ces protéines et ont testé leur efficacité sur différents microbes, dont le Pseudomonas aeruginosa et le staphylocoque doré SARM, deux bactéries multi-résistantes.

Résultat : 7 protéines sont parvenues à tuer ces deux bactéries et la huitième n’a réussi à tuer que l’une des deux. Ces travaux très encourageants devront cependant être poussés encore plus loin pour savoir si les hommes seront capables de supporter des traitements qui contiennent ces protéines. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelait, lundi 27 février, l’urgence de renforcer les moyens dans la lutte contre les super bactéries. Elle n’aura jamais été si rapidement entendue. 

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Marine Rondot

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