Archives de catégorie : DOSSIERS

Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Le 7 juillet 2017.

Dans un rapport remis à la secrétaire d’État en charge de l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, le Haut conseil à l’Égalité a tenu à alerter sur la situation de femmes en grande précarité en France qui renoncent à se faire soigner faute de moyens.

Les femmes plus touchées par la précarité que les hommes

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes vient de remettre au gouvernement un rapport sur le difficile accès aux soins des femmes qui vivent dans une grande précarité. Selon ce rapport, que nos confrères de BFM TV ont pu consulter, les progrès accomplis en matière de santé « ne profitent pas à toutes et tous et les inégalités sociales perdurent ». Et il se trouve que les femmes sont plus touchées par la précarité que les hommes.

Le Haut conseil à l’Égalité rappelle en effet que les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres et 62 % des emplois non qualifiés. Mais comment expliquer cette différence ? Les femmes sont plus souvent isolées, seules à s’occuper des enfants, avec des horaires de travail contraignants et de faibles moyens financiers, notent les auteurs du rapport. Elles seraient aussi plus nombreuses à souffrir de troubles psychologiques.

Le cercle vicieux de la précarité

Pour donner quelques exemples, les ouvrières meurent plus de maladies cérébro-cardiovasculaires que le reste des femmes : leur taux de mortalité est en moyenne trois fois supérieur à celui des cadres et professions intermédiaires. Cette précarité les enferme dans un cercle vicieux puisque plus elles sont pauvres, plus elles sont en surpoids, plus elles fument et plus elles boivent de l’alcool.

Sans compter qu’une femme qui ne se rend plus chez le gynécologue, faute de moyens, ne se fera pas dépister régulièrement pour les cancers du sein et de l’utérus et mettra ainsi davantage sa santé en danger. Pour limiter ces inégalité le rapport recommande notamment de rembourser à 100 % les soins dispensés aux victimes de violences de genre, mais également une automatisation de l’accès à la CMU complémentaire pour les bénéficiaires du RSA.

À lire aussi : Accès au soin : la « fracture sanitaire » s’aggrave

Marine Rondot

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Cerveau : les bienfaits de l’apprentissage de la lecture

Cerveau : les bienfaits de l’apprentissage de la lecture

Le 7 juillet 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Centre de recherche biomédicale de Lucknow, en Inde, apprendre à lire serait extrêmement stimulant pour le cerveau. Explications.

Apprendre à lire stimule le cerveau

La plupart d’entre nous avons appris à lire lorsque nous étions enfants, nous n’avons donc pas de souvenir précis de la difficulté que cela a été. Mais quand on apprend à lire à l’âge adulte, on réalise à quel point cela est difficile et demande des efforts au cerveau. Selon une étude menée par des chercheurs indiens et publiée dans la revue Science Advances, l’apprentissage de la lecture permettrait même de réveiller le cerveau.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi une vingtaine de personnes d’une trentaine d’années dans leur apprentissage des lettres, de la composition des mots et des règles de grammaire. Ils ont ainsi pu observer que cet effort intellectuel entraînait une multiplication des connexions dans différentes régions du cerveau. Et c’est bien cette dernière donnée qui a le plus surpris les chercheurs.

Un apprentissage qui devient encore plus indispensable

Les auteurs de ces travaux s’attendaient à un développement de la région du cortex préfrontal, la région du cerveau qui gère les différentes fonctions cognitives comme le langage, la mémoire ou le raisonnement. Or, ils ont découvert que des changements intervenaient dans d’autres régions comme celles qui gèrent l’audition, la motricité ou encore la vision.

L’apprentissage de la lecture a donné comme un coup de jeune aux cerveaux de ces trentenaires. Cette découverte semble donc capitale. L’apprentissage de la lecture n’apparaît plus seulement comme un moyen d’accéder à la connaissance mais également comme une étape indispensable dans le développement du cerveau. L’étude est d’autant plus intéressante dans un pays comme l’Inde où près d’un quart de la population ne sait ni lire ni écrire.

À lire aussi : Lire pour vivre plus longtemps ?

Marine Rondot

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Épilation intégrale : attention aux risques d’infection !

Épilation intégrale : attention aux risques d’infection !

Le 6 juillet 2017.

Les vacances approchent à grands pas. Il est donc temps de s’acheter un joli maillot de bain mais aussi de passer chez l’esthéticienne. Mais avant de vous faire épiler intégralement le maillot, prenez le temps de lire cet article.

L’épilation intégrale n’est pas forcément une bonne idée

De plus en plus de femmes sont tentées par l’épilation intégrale. Selon un sondage Ifop pour l’émission Quotidien, une Française sur cinq serait en effet adepte de l’épilation intégrale l’été. Les autres préfèrent rester plus sages et se tournent vers le maillot classique, le bikini ou encore l’incontournable ticket de métro. De très nombreuses femmes pensent en effet que l’épilation intégrale est plus esthétique mais aussi plus propre.

Pour ce qui est de l’esthétique, chacun pense bien ce qu’il veut ; en revanche, côté propreté, l’épilation intégrale n’est pas une bonne idée. Les poils pubiens ne sont pas là par hasard, ils permettent en effet de créer une barrière de protection contre les virus et les bactéries. Quand il n’y a plus de poils, les risques d’infections ou de mycoses sont donc beaucoup plus importants. Les infections urinaires seraient aussi plus fréquentes.

Risques de contracter une maladie sexuellement transmissible

Une étude, réalisée sur le sujet il y a quelques mois et publiée dans la revue Sexuality Transmitted Infections, révélait justement que les femmes qui avaient fait disparaître tous leurs poils pubiens avaient 2,6 fois plus de risques de contracter une maladie sexuellement transmissible (MST), notamment l’herpès, la syphilis, la chlamydia ou encore la blennoragie. De quoi en décourager plus d’une…

Mais ce n’est pas tout. Plus on s’épile fréquemment le maillot, plus on prend le risque d’abîmer sa peau et de souffrir de polis incarnés, qui peuvent finir par s’infecter. La peau du pubis est particulièrement fine et sensible, alors la soumettre à la violence d’une épilation régulière peut finir par créer des irritations et des brûlures dont on se passerait bien. Ce qui est certain, c’est que pour éviter tout risque d’infection, il faut avoir une hygiène intime irréprochable. 

Marine Rondot

À lire aussi : Épilation : quelle méthode choisir ?

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Coupe menstruelle : attention au risque de staphylocoque doré

Coupe menstruelle : attention au risque de staphylocoque doré

Le 5 juillet 2017.

Selon le Centre national de référence du staphylocoque des Hospices Civils de Lyon (HCL), les tampons hygiéniques seraient moins dangereux que la coupe menstruelle. Explications.

Les tampons ne sont pas responsables des chocs toxiques

Faut-il se méfier des tampons ? C’est la question que se posent des milliers de femmes depuis la publication de cas de chocs toxiques liés à des tampons hygiéniques. Ces chocs étaient dus à la présence de staphylocoque doré dans le vagin. Les chocs toxiques peuvent être lourds de conséquences, ils peuvent provoquer de fortes fièvres, des vomissements, des diarrhées mais aussi conduire à une amputation ou au décès.

Mais faut-il pour autant rendre les tampons responsables ? C’est à cette question qu’ont cherché à répondre des chercheurs de l’HCL. Pour cela, ils ont analysé près de 700 tampons usagés de différentes marques. Ils ont ainsi pu constater qu’aucun dispositif présent dans les tampons hygiéniques ne stimulait « la production de la toxine qui déclenche le choc toxique ». Ce choc serait plutôt dû à « un défaut d’information » sur l’utilisation du tampon.

Éviter de porter sa coupe menstruelle la nuit

Selon les chercheurs lyonnais, il faudrait en effet changer ses tampons tous les 4 à 6 heures et non pas tous les 8 heures, comme indiqué sur la notice. Il faudrait par ailleurs bien penser à avoir les mains propres avant de manipuler son tampon pour éviter toute infection supplémentaire. Ce qui est le plus étonnant, dans ces travaux, c’est que la coupe menstruelle favoriserait davantage la croissance du staphylocoque doré.

Mais comment l’expliquer ? Selon les auteurs de ces travaux, les coupes menstruelles permettent une arrivée d’air plus importante, et l’oxygène serait plus propice au développement de la bactérie. Comme pour les tampons, les chercheurs recommandent donc aux femmes de changer leur coupe menstruelle toutes les 4 à 6 heures et de ne pas la porter la nuit. Pour dormir, ils préconisent l’usage des serviettes hygiéniques, moins discrètes mais plus sûres.  

À lire aussi : Hygiène : la composition des tampons bientôt dévoilée

Marine Rondot

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Une nouvelle hausse du prix du tabac pour 2018 ?

Le 3 juillet 2017

Une nouvelle augmentation du prix du tabac se profile pour 2018. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a adressé cette requête au Premier ministre, Édouard Philippe, qui doit prononcer aujourd’hui sa déclaration de politique générale.

Une possible augmentation du prix du tabac en 2018

Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la Santé du gouvernement Édouard Philippe, s’est déjà mise au travail. Dans un communiqué adressé au Premier ministre, elle annonce vouloir faire passer le prix du paquet de cigarettes à 10 €. Une forte hausse, qui vise à voir diminuer significativement le nombre de fumeurs en France. 

Aujourd’hui, le prix moyen pour un paquet de cigarettes s’élève à 6,50 €. Les buralistes s’inquiètent pour leur profession. « Même s’il n’y a pas de tabou en ce qui concerne d’éventuelles augmentations des prix du tabac, celle-ci doivent se faire de manière raisonnable afin de na pas faire exploser encore plus le marché parrallèle », explique Bénoît Bas, directeur des relations extérieures de Japan Tobacco International

Un souci de santé public

Agnès Buzyn souhaite que la nouvelle génération soit une génération sans tabac. Elle explique également dans son communiqué que « la lutte contre le tabagisme, qui constitue la première cause évitable de mortalité, sera intensifiée à la fois en augmentant rapidement et fortement, dès 2018, le prix du tabac, et en finançant des actions de prévention, de sevrage et de recherche appliquée. »

Il n’y a pas encore de calendrier précis pour cette mesure, qui devra encore franchir différentes étapes avant d’être appliquée. En France, 15 millions de personnes fument régulièrement. Le tabac tue environ 66.000 personnes chaque année. La ministre espère que cette mesure aura un réel impact sur ces chiffres. 

Maylis Choné

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Désertification médicale : la ministre de la Santé s'engage

Désertification médicale : la ministre de la Santé s'engage

La nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’investit dans la lutte contre la désertification médicale. Le 29 juin 2017, elle s’est rendue dans la maison de santé de Renazé (Pays de la Loire) pour signifier son engagement auprès des fonctionnaires oeuvrant sur le terrain. 

La ministre de la Santé cherche à comprendre le problème sur le terrain 

« Je suis ici pour identifier les blocages et voir ce qu’on peut lever comme frein ». Recueillies par nos confrères d’Ouest France, les intentions exprimées par la nouvelle ministre de la Santé sont claires. Par ces premiers pas sur le terrain dès son entrée en fonction, elle ouvre une cellule d’écoute dans les milieux ruraux, où la population souffre de la désertification médicale. 

Dans la petite maison de santé de Renazé, composée de six médecins et de quatre infirmières qui travaillent aussi à l’hôpital le plus proche, le personnel semble soulagé par la présence de la ministre de la Santé. « Madame la Ministre, merci d’être venue nous voir et observer ce qu’il se passe dans le monde rural » : le Maire de la ville, lui aussi, apprécie la manière dont Agnès Buzyn accomplit son travail. 

La gestion des enveloppes budgétaires peut freiner les solutions 

Reconnaissant que la gestion des enveloppes budgétaires ne permet pas toujours d’avancer correctement les projets en cours, la ministre de la Santé souhaite augmenter le nombre de maisons de santé. Objectif : faciliter l’accès aux soins pour tous – même dans les zones rurales – et soulager les quelques professionnels de santé qui y résident encore.

Dans la maison de santé de Rénazée, les quinze membres du personnels ont en charge plus de 8 000 patients. Finalement, cette visite apparaît donc comme un pré-requis indispensable au rapport que devait rendre la ministre de la Santé à Édouard Philippe, le Premier ministre. Ce dernier prononcera en effet un discours sur les plans d’actions majeurs du gouvernement devant le Parlement le 4 juillet 2017. 

Marie-Hélène Hérouart 

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Les gels antibactériens sont-ils dangereux pour la santé ?

Les gels antibactériens sont-ils dangereux pour la santé ?

Le 29 juin 2017.

Plus de 200 scientifiques viennent de signer un appel pour demander l’interdiction du triclosan et du triclocarban, deux substances soupçonnées d’être toxiques et présente dans les gels antibactériens.

Des perturbateurs endocriniens dans nos gel antibactériens ?

Devons-nous renoncer à utiliser nos gels antibactériens ? Il faudrait avant vérifier leur composition. S’ils contiennent du triclosan ou du triclocarban, il faudra en effet s’en méfier. C’est en tout cas ce qu’avancent plus de 200 chercheurs et professionnels de santé, originaires de 29 pays, dans un texte, le « Manifeste de Florence », publié dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives.

Dans cet appel, les scientifiques alertent sur les dangers de ces deux substances aux propriétés bactéricides qui sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Ce n’est pas un hasard si aux États-Unis, le triclosan et le triclocarban sont interdits depuis septembre 2016. L’Union européenne autorise cependant toujours leur présence dans les produits cosmétiques (teneur maximale de 0,3 %) et dans les bains de bouche (teneur maximale de 0,2 %).

Limiter l’utilisation du triclosan et du triclocarban

Pourtant « pour le consommateur, le triclosan dans les produits cosmétiques ne présente aucun bénéfice immédiat », explique Hanns Moshammer, des Médecins pour un environnement sain (MES), une organisation autrichienne signataire du « Manifeste de Florence ». La communauté internationale doit donc « limiter la production et l’utilisation du triclosan et du triclocarban », lancent les auteurs de cet appel.

De nombreuses études ont en effet déjà montré que ces deux composés étaient suspectés de favoriser le développement de certains cancers, d’altérer la fertilité, ou encore d’avoir des effets négatifs sur le développement du fœtus. Ces substances auraient été détectées aux États-Unis dans le lait maternel de 97 % des mères et dans 60 % des cours d’eau, a fait savoir dans un communiqué Rolf Halden, l’un des principaux auteurs du « Manifeste de Florence ». C’est en effet assez préoccupant. 

Marine Rondot

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Un QI élevé réduit le risque de mourir prématurément

Un QI élevé réduit le risque de mourir prématurément

Le 30 juin 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Edimbourg, en Écosse, les enfants qui ont un quotient intellectuel (QI) élevé réduisent leurs risques de mourir prématurément.

Un lien entre le QI et l’espérance de vie

Avoir un QI élevé est un atout formidable pour un enfant, mais cela pourrait aussi lui permettre de vivre plus longtemps. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs écossais dans une étude publiée dans The British Medical Journal. Selon ces travaux, un lien existe entre l’intelligence développée pendant l’enfance et l’espérance de vie. Un QI élevé pendant l’enfance serait ainsi associé à un risque de décès prématuré plus faible.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont épluché les données de santé de plus 33 000 hommes et 32 000 femmes nés en 1936 en Ecosse. L’ensemble de ces personnes avaient passé un test de QI à l’âge de 11 ans. Les auteurs des travaux ont, en parallèle, cherché à connaître les causes de décès des personnes qui étaient mortes avant décembre 2015. Pour plus de justesse, de nombreux facteurs ont été pris en compte, comme le statut socio-économique de ces individus.

Les risques de mourir prématurément fortement réduits

En recoupant l’ensemble de ces informations, les chercheurs sont parvenus à établir qu’avoir un niveau de QI élevé pendant l’enfance réduisait de 60 % environ le risque de décéder d’une maladie respiratoire. Quant au risque de mourir d’un AVC, d’un cancer lié au tabagisme ou d’une maladie digestive, il était divisé par deux chez les personnes qui avaient un QI élevé par rapport à celles qui avaient un niveau faible pendant l’enfance.

Le risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer ou de se suicider était également réduit de manière significative. Les chercheurs n’ont trouvé en revanche aucun lien entre un QI élevé et les risques de mourir d’un autre cancer que celui lié au tabac. Si aucune explication n’a encore été apportée, les chercheurs avancent qu’un meilleur niveau d’éducation ou un accès facilité à des traitements de qualité pourraient apporter un début de réponse

Marine Rondot

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Faut-il acheter une nouvelle crème solaire tous les ans ?

Faut-il acheter une nouvelle crème solaire tous les ans ?

Le 30 juin 2017.

Au dos de votre crème solaire, vous pouvez lire qu’elle devra être jetée un an après son ouverture. S’agit-il d’une technique de marketing ou nos crèmes ne sont en effet plus efficaces au bout d’un an ?  

Des crèmes toujours efficaces mais à certaines conditions

Un magazine italien de défense de consommateurs, Altroconsumo, a décidé de mener l’enquête pour savoir si on pouvait utiliser une crème solaire achetée l’année passée ou s’il fallait, comme de nombreuses marques l’indiquent, jeter nos anciennes crèmes et en racheter des neuves. Or, selon leurs travaux, il n’est pas du tout indispensable d’acheter de nouveaux produits chaque année.

Pour en arriver à une telle conclusion, les auteurs de cette enquête ont concentré leurs analyses sur trois crèmes solaires à indice de protection 50+ : Aptonia, NIVEA Sun Kids Protect et Garnier ambre solaire. Ils ont fait subir à ces différents produits des changements radicaux de températures, pour voir si cela altérait leur efficacité et l’expérience a montré que l’efficacité restait intacte mais qu’il fallait se méfier du soleil.

Conserver votre crème à l’ombre à température ambiante

Il faut que la crème ne reste pas trop longtemps au soleil pour qu’elle ne s’abîme pas. Pour savoir si vous pouvez utiliser votre crème deux étés de suite, vous devez savoir si votre produit a été longtemps exposé au soleil ou à de fortes températures au cours des 12 derniers mois. Si vous achetez une nouvelle crème cette année, pensez à la laisser le plus souvent possible à l’ombre et évitez de l’oublier dans une voiture au soleil.

Vous devrez par ailleurs veiller à ce qu’aucun grain de sable ou de l’eau ne viennent s’introduire dans le pot. « Si vous constatez que son aspect est huileux ou présente une texture différente qu’à son ouverture (grumeleuse, plus fluide, trop pâteuse…), jetez-la afin de vous en procurer une nouvelle », recommande la marque Corine de Farme. Si votre produit « n’a pas une apparence ou une odeur suspecte, il peut alors être utilisé pour la nouvelle saison », complète la marque Nivea. 

Marine Rondot

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Paracétamol pendant la grossesse : les effets néfastes pour le fœtus

Paracétamol pendant la grossesse : les effets néfastes pour le fœtus

Le 29 juin 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Copenhague, au Danemark, prendre du paracétamol pendant la grossesse pourrait avoir un impact sur la libido des enfants à naître. Explications.

Baisse du désir sexuel à l’âge adulte

Pendant la grossesse, on recommande à la future maman de privilégier le paracétamol à l’ibuprofène, car les effets secondaires de la première molécule seraient bien moins néfastes pour le fœtus notamment. Mais on apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans la revue scientifique Reproduction, que les petits garçons exposés in utéro au paracétamol pouvaient souffrir d’une baisse de leur désir sexuel à l’âge adulte.

Ces effets ne toucheraient que les bébés de sexe masculin. Selon les auteurs de ces travaux, le paracétamol pourrait modifier la programmation neurocomportementale qui « inhiberait les comportements sexuels adultes ». De nombreuses études avaient déjà montré que la consommation excessive de cet antalgique pouvait endommager le foie ou les reins, mais c’est la première fois qu’on apprend qu’il existe un risque pour la libido du bébé.

Moins de libido chez les rongeurs mâles

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont administré du paracétamol à des souris enceintes. Ils ont ainsi pu constater que les rongeurs mâles, qui avait été exposés à la molécule pendant la grossesse, éjaculaient moins à l’âge adulte durant l’accouplement et cela avait une conséquence directe sur leur reproduction. En cherchant la cause de cette baisse de libido, les chercheurs ont trouvé des différences dans le cerveau des souris.

Les souris qui avaient été exposées au paracétamol dans le ventre de leur mère avaient en effet moins de neurones dans la zone du cerveau qui contrôle le désir sexuel, le noyau dimorphe sexuel. Si ces résultats doivent être confirmés par de nouveaux travaux, ils nous rappellent qu’aucun médicament ne peut être pris à la légère notamment pendant la grossesse. En cas de doute pendant votre grossesse, demandez conseil à votre médecin. 

Marine Rondot

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