Archives de catégorie : DOSSIERS

Noyades : beaucoup de Français ne savent pas nager

Noyades : beaucoup de Français ne savent pas nager

Le 18 juillet 2017.

Selon une étude publiée mardi 18 juillet dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), 16,3 % des Français ne savent pas nager. Un chiffre préoccupant en plein mois d’été.

500 personnes se noient chaque année en France

Alors que 500 Français meurent noyés chaque année, on apprend que près d’une personne sur 6 ne sait pas nager. C’est ce qui ressort du dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’agence sanitaire Santé publique France. Selon ces travaux, ne pas savoir flotter et se déplacer dans l’eau serait l’une des causes principales de noyades. Cependant il y aurait des progrès comparés aux années précédentes.

Selon le BEH, en 2016, 83,7 % des personnes âgées de 15 à 75 ans, vivant en France métropolitaine, déclaraient savoir nager, contre 81,3 % en 2010. « L’apprentissage de la nage à partir des années 1960, notamment en milieu scolaire, est probablement à l’origine de l’amélioration considérable de l’aptitude à la nage de la population, en particulier chez les femmes », notent les auteurs de l’étude.

Disparités entre les âges, les sexes et les régions

Des différences subsistent entre les hommes et les femmes : chez les populations les plus âgées, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à déclarer ne pas savoir nager. En ce qui concerne les personnes âgées de 55 à 75 ans, les proportions ne sont pas les mêmes :  les 65 ans et plus n’étaient que 64,7 % à savoir nager en 2016 contre 95 % des 15-24 ans. Mais là encore il y a du progrès puisqu’en 2010 ils n’étaient que 56,8 %.

Il existe aussi des disparités en fonction des régions. On sait mieux nager en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Corse que dans les Hauts-de-France par exemple. On trouve enfin des disparités en fonction des niveaux de vie. Sans surprise, on sait moins bien nager dans les milieux défavorisés, alors que dans les milieux favorisés, « la nage fait partie des activités physiques recommandées pour le bien-être et la santé ». 

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Marine Rondot

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Les médecins retrouvent 27 lentilles dans son œil !

Les médecins retrouvent 27 lentilles dans son œil !

Le 17 juillet 2017.

En Angleterre, des médecins ont fait une découverte pour le moins insolite : 27 lentilles se cachaient dans l’œil d’une patiente qu’ils opéraient sans que cela ne semble la gêner outre-mesure.

Une accumulation de lentilles dans un œil

Une femme britannique de 67 ans a été prise en charge à l’hôpital de Solihull, près de Birmingham, pour une cataracte. Mais pendant l’opération les chirurgiens ont remarqué une masse bleue dans l’œil de leur patiente. Ils ont regardé de plus près et ont découvert pas moins de 17 lentilles agglutinées et, plus loin encore, 10 lentilles supplémentaires cachées dans l’œil. Ce qui les a alors interpelés, c’est que la patiente ne semblait pas en souffrir.

Cette sexagénaire n’a en effet jamais souffert de gêne ou d’infection. Elle avait uniquement déclaré qu’elle ressentait une certaine sécheresse dans l’œil en question mais elle ne s’inquiétait pas et mettait cela sur le compte de son âge avancé. Selon nos confrères de la revue médicale BMJ, la patiente aurait confié ressentir beaucoup moins d’inconfort après l’opération. On veut bien la croire !

Importance de l’accompagnement des patients

« Aucun d’entre nous n’avait jamais été confronté à une telle expérience », a confié Rupal Morjaria, l’ophtalmologiste qui a fait la découverte, dans les colonnes de la revue Optometry Today. « C’était une masse tellement grosse. Toutes les lentilles étaient collées ensemble. Nous avons été très surpris de voir que la patiente ne s’en rendait pas compte, car cette accumulation de lentilles a dû provoquer un bon nombre d’irritations ».

Cela faisait 35 ans que cette femme portait des lentilles, mais apparemment elle ne se rendait que très rarement chez l’ophtalmologiste. Or le suivi des patients, notamment à partir d’un certain âge, est capital selon Rupal Morjaria qui croit que la médiatisation de cette histoire pourra pousser certaines personnes à prendre rendez-vous chez un spécialiste. Cette patiente a eu de la chance, elle aurait en effet pu contracter une infection sévère ou perdre la vue. 

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Marine Rondot

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Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Le 10 juillet 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de Harvard et de l’université de Boston, aux États-Unis, atteindre l’orgasme régulièrement permettrait de réduire les risques de cancer de la prostate.

Atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois

Les hommes auraient tout intérêt à se masturber s’ils souhaitent éviter tout risque de cancer de la prostate. Voici la conclusion pour le moins surprenante d’une étude publiée dans le journal European Urology. Selon ces travaux, atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois permettrait en effet de réduire le risque de contracter un cancer de la prostate. Une étude qui pousse les autorités sanitaires britanniques à encourager l’onanisme.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs américains ont épluché les résultats d’un questionnaire auquel près 31 000 hommes en bonne santé avaient participé en 1992. Ce questionnaire portait sur la fréquence de leur éjaculation. Âgés de 20 à 29 ans et de 40 à 49 à l’époque, ces participants avaient ensuite été suivis jusqu’en 2010. Pendant ces 18 ans, près de 4 000 hommes ont développé un cancer de la prostate.

Un constat qui n’est pas encore expliqué

Les chercheurs ont ainsi pu constater que les hommes qui éjaculaient au moins 21 fois par mois, soit en se masturbant, soit à l’occasion de rapports sexuels, réduisaient significativement (-33 %) leur risque de développer un cancer de la prostate par rapport à ceux qui n’éjaculaient que 4 à 7 fois par mois. Mais ils ne sont pas parvenus à expliquer ce phénomène. L’éjaculation permettrait-elle de réduire le risque d’infection ou d’inflammation ?

Pour rappel, la prostate est une glande qui produit un liquide qui permet la formation du sperme. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent, à la fois chez l’homme et dans l’ensemble de la population : près de 54 000 nouveaux cas estimés en France en 2011, selon l’Institut national du cancer. C’est un cancer qui se diagnostique très difficilement. En cas de troubles urinaires, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

Claire Verdier

En savoir plus sur le cancer de la prostate

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Médicaments codéinés : une ordonnance sera désormais nécessaire

Médicaments codéinés : une ordonnance sera désormais nécessaire

Le 13 juillet 2017.

Un arrêté « à effet immédiat », signé par la ministre de la Santé, vient d’inscrire tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l’éthylmorphine ou de la noscapine sur la liste des médicaments disponibles uniquement sur ordonnance.

Stopper l’usage détourné de ces médicaments

Les médicaments contenant de la codéine ne pourront plus être disponibles en vente-libre dans les pharmacies. Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, vient en effet de signer un arrêté pour que des ordonnances soient exigées des pharmaciens pour l’achat de médicaments qui en contiendraient. Le gouvernement souhaite ainsi « mettre un terme à des pratiques addictives dangereuses et potentiellement mortelles ».

De nombreux jeunes achetaient jusqu’alors ces médicaments contenant de la codéine et d’autres dérivés de l’opium pour faire des expériences euphorisantes. « Des demandes suspectes de délivrance de codéinés, des cas d’abus, voire de dépendance, chez des adolescents et jeunes adultes ont continué de faire l’objet de signalements avec une multiplication de cas à partir de 2015 », avait noté l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

Un problème de santé publique

L’usage de la codéine pour fabriquer des cocktails euphorisants est connu aux États-Unis sous le nom de Purple drank. Ces boissons vantées par les rappeurs américains ne sont pourtant pas sans risque pour la santé. Selon le ministère de la Santé, depuis le début de l’année, ces cocktails ont provoqué la mort de deux adolescents. Chez les moins de 25 ans, 30 cas graves liés au Purple Drank auraient par ailleurs été recensés ces deux dernières années.

Parmi les deux victimes, Pauline, une jeune fille de 16 ans, originaire de Beynes, dans les Yvelines. Elle est morte d’une overdose de médicaments à base de codéine le 10 mai dernier, après 10 jours dans le coma. Sa mère avait alors voulu sensibiliser l’opinion publique en lançant une pétition visant à interdire cette « nouvelle drogue des ados ». Elle avait recueilli 50 000 signatures. 

Marine Rondot

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Une fois mariés, les hommes prennent du poids, c’est prouvé !

Une fois mariés, les hommes prennent du poids, c’est prouvé !

Le 5 juillet 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs britanniques, les hommes prennent plus de poids quand ils sont mariés que lorsqu’ils sont juste en couple ou célibataires. Explications.

Les hommes prennent du poids une fois mariés

De nombreuses femmes ont constaté que leur conjoint, une fois marié, prenait du poids. Ce constat vient d’être mis en lumière par une étude britannique publiée dans la revue Social Science and Medecine. Selon ces travaux, les hommes auraient en effet tendance à prendre davantage de poids quand ils sont mariés que lorsqu’ils sont en couple ou célibataires. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 8 700 hommes.

Dans ce panel, on comptait 90 % d’hommes mariés, avec parmi eux 30 % d’hommes vivant avec des enfants âgés de moins de 19 ans, 24 % de jeunes mariés, 39 % d’hommes qui venaient d’avoir un enfant et 12 % de divorcés. En s’intéressant aux variations de l’Indice de masse corporelle (le ratio du poids par la taille au carré) des participants, les chercheurs sont parvenus à la conclusion suivante : les hommes mariés ont un IMC significativement plus élevé que celui des hommes qui n’ont pas dit « oui » devant Monsieur le Maire.

Les papas en surpoids ?

Autre événement qui entraîne la prise de poids des hommes : l’arrivée des enfants. Les hommes ne prennent pas de poids pendant la grossesse de leur femme mais au cours des trois années qui suivent la naissance. Le manque de sommeil et la réduction de l’activité physique seraient-ils responsables ? L’étude ne le dit pas. En revanche, on apprend que les événements douloureux, comme les divorces, entraînent des pertes de poids chez les hommes.

Toujours selon ces travaux, les hommes ayant un enfant de moins de 19 ans auraient un IMC supérieur à celui d’hommes sans enfant ou ayant des enfants d’âge adulte. En 2015, une étude menée par des chercheurs de l’université de Bâle, en Suisse, avait montré que les hommes mariés pesaient 2 kilogrammes de plus que les hommes célibataires. Il va falloir à présent trouver des explications à ce constat pour le moins alarmant.  

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Marine Rondot

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Bientôt une livraison de médicaments à domicile ?

Bientôt une livraison de médicaments à domicile ?

Le 14 juillet 2017.

Les facteurs ne se chargeront bientôt plus uniquement du courrier. Ils s’occuperont aussi de la livraison de médicaments à domicile.

Une livraison rendue possible grâce à une application

Les Français échangent beaucoup moins de courrier qu’avant, la profession de facteur est donc en train d’évoluer. Certains employés de La Poste proposent de rendre visite aux personnes âgées isolées, d’autres ont accepté de livrer des médicaments. L’initiative est partie du groupe Pharmabest qui a lancé, mercredi 5 juillet, un service de livraison à domicile de médicaments à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.

Le groupe, qui compte une soixantaine de pharmacies sur tout le territoire, espère ainsi répondre au mieux aux demandes de ses clients, notamment ceux qui ont du mal à se déplacer et ceux qui ont un emploi du temps trop chargé. Le dispositif fonctionne à l’aide d’une application. Pour obtenir ses médicaments, le patient n’aura qu’à photographier son ordonnance, sa carte Vitale et sa carte de complémentaire santé.

Un service qui va se généraliser d’ici la fin de l’année

Pharmabest espère que ce nouveau service rencontrera un succès : le groupe table sur 50 à 100 livraisons par jour d’ici à la fin de l’été. Avant la fin de l’année, la totalité des officines du groupe lancera ce service de livraison de médicaments à domicile. Les habitants d’Avignon, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Nice, Pau, Saint-Étienne ou encore Tours, pourront donc télécharger l’application et en profiter.

Le facteur recevra chaque matin, avant sa tournée, ses commandes du jour, sur son smartphone. S’il a une livraison à effectuer, il se rendra dans la pharmacie dans laquelle la commande aura été passée, il récupérera le colis opaque et scellé et le déposera dans la boîte aux lettres du client. Petit bémol cependant : ce service demande de savoir se servir d’un smartphone, ce qui n’est pas le cas de toutes les personnes âgées, loin de là.  

Marine Rondot

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Seul 1 Français sur 4 mange 5 fruits et légumes par jour

Seul 1 Français sur 4 mange 5 fruits et légumes par jour

Le 12 juillet 2017.

Les autorités sanitaires ne cessent de le répéter : nous devons manger 5 portions de fruits et de légumes par jour pour rester en bonne santé. Mais nous sommes peu nombreux à nous imposer un tel régime.

Une baisse de la consommation des fruits et légumes

Selon une étude menée par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), les jeunes mangent moins de fruits et de légumes que leurs grands-parents alors même que les messages publicitaires qui incitent à la consommation de 5 fruits et légumes par jour se sont multipliées ces 10 dernières années. Seul un quart des Français suivrait aujourd’hui ce régime.

Manger des fruits et des légumes permet de répondre à nos besoins en vitamines, en minéraux et en fibres et de nous protéger contre les pathologies chroniques. Pourtant, il semblerait que notre consommation ait significativement chuté. La proportion d’adultes respectant la recommandation de 5 fruits et légumes par jour est passé de 27 % à 25 % en 10 ans, de 2007 à 2017, avec un pic à 31 % en 2010.

Les jeunes mangent moins de légumes que leurs parents

Chez les mineurs aussi cette baisse de la consommation des fruits et légumes a chuté et elle est même aujourd’hui assez préoccupante. Les jeunes âgés de 2 à 17 ans ne sont que 6 % à consommer plus de 5 fruits et légumes par jour. En revanche, la part de ceux qui ne consomment que deux portions par jour a augmenté : elle est passé de 32 % en 2010, à 45 % en 2016. Une portion correspond à 80 g de fruit, 200 ml de jus de fruit ou 80 g de légumes.

Selon le Crédoc, il existerait aussi des disparités selon les territoires. « Les modes de vie plus urbains des jeunes générations les conduisent vers un mode d’alimentation de plus en plus orienté vers la praticité et l’éloignement entre le domicile et le lieu de travail les incite à manger plus souvent hors de chez eux », expliquent les auteurs de ces travaux. Ajoutons à cela le temps passé devant les écrans qui réduit significativement le temps de préparation des repas.

À lire aussi : Comment manger 5 fruits et légumes par jour ? 

Marine Rondot

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Affaire Charlie Gard : 400 000 personnes demandent son maintien en vie

Affaire Charlie Gard : 400 000 personnes demandent son maintien en vie

Le 11 juillet 2017.

L’histoire du petit Charlie Gard a ému des milliers de personnes. Très malade, sa vie est suspendue à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, de la justice britannique et de ses médecins. Mais ses parents ne veulent rien lâcher.

Faut-il maintenir en vie le petit Charlie Gard ?

Charlie Gard est un bébé de 11 mois qui souffre d’une maladie génétique neurodégénérative rare : le syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial. Cette maladie touche les cellules responsables de la production d’énergie et de la respiration. Il ne peut actuellement pas respirer sans ventilation artificielle. Les médecins de l’hôpital Great Ormond Street où il est suivi pensent qu’il faut arrêter les soins, mais les parents espèrent pouvoir sauver leur enfant.

Pour cela, ils ont tenté de mobiliser des soutiens notamment grâce aux réseaux sociaux. Une pétition a par ailleurs circulé sur Internet pour « sauver Charlie Gard, bébé condamné à mort par un hôpital londonien ». Cette pétition a déjà recueilli la signature de 400 000 personnes qui souhaitent soutenir ces parents désespérés. Même le pape François et le président américain Donal Trump ont tenu à soutenir les parents du petit Charlie.

Les parents souhaitent se battre

La Cour européenne des droits de l’homme a jugé qu’un prolongement des soins pourrait faire souffrir l’enfant, mais ses parents pensent qu’un traitement pourrait peut-être le sauver. Ce traitement serait prodigué dans un hôpital américain où la famille Gard souhaite se rendre. « C’est notre fils, notre chair et notre sang », a expliqué la maman face à la presse. « Nous estimons que nous devrions avoir le droit, en tant que parents, de décider de lui donner une chance à la vie ».

Mais pour autoriser les parents de Charlie à partir aux États-Unis, La Haute cour de justice, à Londres, leur a donné 48 heures pour apporter des preuves « significatives » de l’utilité du traitement expérimental qu’ils veulent donner à leur enfant. La justice britannique ne souhaite pas, en effet, que ce bébé subisse un acharnement thérapeutique inutile. Affaire à suivre. 

Marine Rondot

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Don du sang : les besoins sont encore très importants

Don du sang : les besoins sont encore très importants

Le 10 juillet 2017.

En ce début d’été, l’Etablissement français du sang (EFS) a fait savoir qu’il craignait une pénurie de produits sanguins pendant les vacances. Pourtant, les besoins sont toujours importants pendant les 2 mois d’été.

Une campagne nationale de mobilisation

« Les maladies ne prennent pas de vacances », alerte l’Etablissement Français du Sang, qui vient de lancer une campagne nationale pour mobiliser les donneurs de sang avant le grand départ de tous les vacanciers. Il est en effet toujours plus difficile de trouver des donneurs l’été et pourtant, la demande ne faiblit pas. Selon l’EFS, on pourrait en effet assister à une pénurie dans les semaines à venir.

En cause : les fortes chaleurs et les premiers départs en vacances qui ont détourné les potentiels donneurs des centres de collecte. « Un don de sang est rapide, ça ne prend que 40 minutes consultation comprise », explique le docteur Fourniol, responsable des prélèvements pour le nord de l’Ile-de-France, dans les colonnes du Parisien. 10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades.

10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour

Cela paraît énorme, mais il faut bien comprendre que les produits sanguins ne se conservent pas longtemps : 5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges. La mobilisation de tous est donc capitale. On rappelle cependant que pour donner son sang il faut avoir entre 18 et 70 ans et ne pas être malade. Si vous vous êtes fait un tatouage ou un piercing, il faudra attendre 4 mois pour donner votre sang.

L’EFS espère pouvoir collecter 100 000 à 105 000 poches de sang d’ici au 14 juillet. « Nous avons actuellement 80 000 poches en stock, il nous faut impérativement récolter 20 000 poches supplémentaires dans les prochains jours pour répondre à la demande en sang à venir », a estimé le docteur François Charpentier, directeur collecte et production à l’EFS. Les personnes du groupe O négatif sont des donneurs universels, ils sont donc particulièrement recherchés. 

Marine Rondot

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Sexe, drogues, alcool : les étudiants négligent leur santé

La Smerep, une mutelle étudiante, a publié le 29 juin son étude annuelle sur la santé des jeunes. Bilan : alcool, drogues, cigarettes, malbouffe, automédication et manque de sommeil. La santé des Français de 14 à 24 ans se détériore…

45 % des jeunes ont recours à l’automédication pour se soigner

L’an passé, 12 % des jeunes se déclaraient en mauvaise santé. Avec une augmentation de trois points en 2016, cet indicateur a de quoi inquièter les mutuelles étudiantes : près d’un jeune sur 6 se dit en mauvaise santé. En cause, le budget réduit des étudiants ( 379 € / mois) combiné à des habitudes de vie risquées. Or, la santé n’est pas le poste de dépenses privilégié par les étudiants qui, par exemple, favorisent largement leurs sorties à leur alimentation.

Conséquence : 90 % des étudiants française ne consultent pas un médecin aussi souvent qu’ils le devraient. Pire encore, près de la moitié d’entre eux (45 %) assument recourir à l’automédication pour se soigner. Un comportement dangereux, dont la pratique a considérablement augmenté depuis l’an passé (38 %).

77 % des étudiants ne se font pas systématiquement dépister

Par ailleurs, les 14-24 ans semblent majoritairement insensibles aux campagnes de prévention suivies durant leur parcours scolaires. Alors que plus de la moitié des étudiants (54 %) ne se protègent pas systématiquement avec un préservatif lors de leurs rapports, 77 % d’entre eux admettent ne pas se faire dépister à chaque fois qu’ils changent de partenaire sexuel.

Dans la même lignée, 1 étudiant sur 10 pense qu’il est possible de guérir du Sida, tandis qu’encore un tiers d’entre eux ont des croyances erronées sur les différentes manières d’être contaminé par une maladie sexuellement transmissible (MST). Enfin, plus d’un quart des étudiants sont fumeurs et 30 % d’entre eux ont déjà consommé des drogues (cannabis, amphétamines, cocaïne, héroïne).