Archives de catégorie : DOSSIERS

Obésité : l’Italie n’est pas épargnée

Obésité : l’Italie n’est pas épargnée

Le 9 avril 2018.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Italie pourrait avoir à faire face à un nouveau problème sanitaire dans les années à venir : l’augmentation du nombre de personnes obèses.

De plus en plus d’obésité en Italie

Nos changements de mode de vie, la sédentarité, les écrans, la malbouffe sont autant de facteurs qui ont entraîné ces dernières années une augmentation du nombre de personnes en surpoids et obèses. Certains pays sont plus touchés que d’autres. Jusqu’ici l’Italie avait été plutôt préservée, mais selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, l’obésité concerne désormais 11% de la population, contre moins de 9% en l’an 2000.

C’est encore peu comparé aux Américains (40% de la population) ou aux Britanniques (30%), mais la progression est suffisamment significative pour alerter les autorités sanitaires. D’ici 2030, selon l’OMS, le nombre de personnes obèses en Italie pourrait même doubler. Ce phénomène s’explique en grande partie par une mauvaise alimentation et le manque d’activité sportive des Italiens.

Une obésité qui finit par coûter cher

D’un point de vue économique aussi, cette perspective peut être inquiétante. Les frais d’hospitalisation des personnes malades, la hausse des maladies cardiovasculaires ou des maladies liées aux articulations et au diabète finira par coûter cher à l’État. Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics italiens prennent cette question au sérieux et lancent de grandes campagnes de sensibilisation.

Mais il ne faut pas croire que c’est la gastronomie italienne qui est cause dans cette affaire. Une récente étude menée par une équipe de chercheurs de l’hôpital St. Michael, à Toronto, aux États-Unis, et publiée dans le British Medical Journal Open, révélait en effet que les pâtes avaient un faible indice glycémique et que par conséquent, elles ne pouvaient pas être considérées comme des aliments qui favorisent l’obésité. C’est davantage ce que l’on met dedans qui peut poser problème. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Mieux comprendre l’obésité  

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Le risque de piratage de pacemaker se précise

Le 2 avril 2018.

Cela fait des années que l’on en parle, mais le risque semble se préciser. D’après le collège des cardiologues américains, le risque que des patients, porteurs de pacemaker, puissent indirectement être  la cible de pirates informatiques, est de plus en plus concret. 

Les pacemakers communiquent à distance 

Les dernières générations de stimulateurs cardiaques (pacemaker, en anglais), sont en effet dotées de nouvelles fonctionnalités sans fil. Jusqu’ici, ces appareils pouvaient être réglés à distance par le cardiologue, à l’aide d’un matériel spécifique. Mais le médecin devait se trouver à proximité du patient, dans la même pièce, afin que la communication sans fil entre l’ordinateur pilote et le pacemaker s’établisse. 

Mais désormais, les pacemakers sont pour la plupart tout simplement reliés à Internet ! Ils permettent aux équipes médicales de suivre à distance les données transmises par les pacemakers de leurs patients, et de détecter en amont une éventuelle anomalie cardiaque, afin de pouvoir prévenir le patient en cas de problème.

Revers de la médaille, cette connectivité sans fil permanente crèe une vulnérabilité. De quel type ? Peu de risques que des pirates puissent dérégler des pacemakers à distance, répondent en coeur les spécialistes. 

Une mise à jour informatique pour 500 000 pacemakers 

En revanche, ils envisagent qu’une attaque de type « ransomware », ces programmes qui bloquent des ordinateurs et réclament le paiement d’une rançon, ciblent spécifiquement les machines chargées de surveiller les pacemakers de malades. La communication serait rompue, et la surveillance aussi. 

Quant au risque que des pirates dérèglent des pacemakers à distance, il est pour l’instant qualifié de très faible. Même si l’été dernier, l’agence de sécurité sanitaire américaine a exigé que le logiciel de plus de 500 000 pacemakers déja implantés soit mis à jour. Celui-ci était vulnérable à des attaques extérieures….

Pour l’instant, en 2018, il n’a cependant pas été encore rapporté d’attaques de ce type.

Jean-Baptiste Giraud

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Un homme survit à 18 heures d'arrêt cardiaque

Un homme survit à 18 heures d'arrêt cardiaque

Un homme survit à 18 heures d’arrêt cardiaque

Le 6 avril 2018.

Cet homme a une chance inouïe et est devenu un cas d’école pour les médecins de Montpellier qui le suivent. Explications.

Un arrêt cardiaque particulier

L’histoire a eu lieu il y a presque un mois, le 12 mars, à Béziers et a été relatée dans les colonnes du Midi Libre. Un homme de 53 ans rentrait du domicile de son frère, mais sa femme ne le voyant pas arriver est partie à sa recherche. Trouvé inanimé mais sans trace de violences, la famille a pensé à un arrêt cardiaque

Les secours sont intervenus et ont massé le corps pendant 4h30. Le coeur ne repartait pas, pourquoi s’acharner ? Mais non, ce n’était pas fini car la température de l’homme était descendue de 37°C à 22°C. Et c’est cette hypothermie majeure qui a sans doute sauvé le Biterrois. Après les hommes, les machines ont pris le relais pour le masser sans interruption.

Une hypothermie salvatrice

« Les médecins ont jugé, à juste titre, que c’était peut-être l’hypothermie qui empêchait le cœur de repartir. Il fallait donc d’abord réchauffer la victime avant de conclure à l’échec des massages », rapporte le docteur Jonathan Charbit, chef du service réanimation au CHU Lapyeronie de Montpellier. En effet, après dix-huit heures de massage, le coeur est reparti timidement puis a pu battre normalement sans l’aide de machine.

« L’hypothermie avait sans doute protégé le cerveau et les organes vitaux. Il y avait des chances qu’il n’y ait pas de séquelles. C’est la grande particularité du dossier. Si son corps avait été à température ambiante, à 37 degrés, le pronostic n’aurait pas été le même », termine le médecin Aujourd’hui, l’homme se remet doucement et son cas permet aux médecins d’accéder à de nouvelles connaissances sur l’être humain.

Maylis Choné

Lire aussi : 5 aliments pour protéger son cœur

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Pilules contraceptives : un lot défectueux rappelé

Pilules contraceptives : un lot défectueux rappelé

Le 6 avril 2018.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a fait savoir qu’elle avait rappelé jeudi 5 mars un lot de pilules contraceptives Optimizette Gé des laboratoires Majorelle.

Risque d’une grossesse indésirée

Un lot de pilules contraceptives Optimizette Gé 75 microgrammes des laboratoires Majorelle a fait l’objet d’un rappel par l’ANSM. En cause : la découverte de comprimés inefficaces. Une patiente a en effet retrouvé dans sa boîte de pilules une plaquette différente des autres. Et il s’est avéré que les pilules de cette plaquette ne contenaient « pas de principe actif contraceptif ». Si aucun risque pour la santé n’a été constaté, le risque d’une grossesse indésirée existe.

Les patientes à qui on a prescrit ces pilules doivent donc être très vigilantes. Mais comment savoir si on a pris un risque ? Il faut tout d’abord regarder le numéro du lot. Les boîtes concernées appartiennent au lot n°1958550. Et la date de péremption est juillet 2019. Si avez une de ces boîtes, vous êtes invitée à ne pas interrompre votre contraception et rapporter les boîtes et plaquettes en pharmacie pour effectuer un échange gratuit.

Comment savoir si on a les mauvaises pilules ?

Les mauvaises plaquettes sont vraiment différentes. « Les pilules non conformes sont facilement reconnaissables », précise en effet l’ANSM. « Elles sont conditionnées dans des blisters de 21 comprimés, alors que les comprimés Optimizette Gé 75 microgrammes sont conditionnés dans des plaquettes de 28 comprimés. Le blister anormal contient 21 comprimés. Le blister normal contient 28 comprimés. »

Selon le laboratoire, seules quelques boîtes sur la totalité des 36.700 boîtes distribuées entre le 26 janvier et le 5 avril 2018 sont concernées par cette anomalie. Les femmes qui auraient pris cette mauvaise pilule doivent « se rapprocher de leur médecin pour évaluer le risque de grossesse », recommande l’ANSM. Si vous ne pouvez pas obtenir de nouvelles boites rapidement, pensez à une utiliser une autre méthode contraceptive en attendant. 

Marine Rondot

Lire aussi : Le petit guide de la contraception

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Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Le 5 avril 2018.

Le gouvernement a tranché en faveur d’une amende forfaitaire pour les fumeurs de cannabis. Celle-ci a été fixée à 300 €.

Une amende forfaitaire de 300 € en cas de consommation de cannabis

Si la dépénalisation de la consommation de cannabis a été au menu de certaines discussions gouvernementales, elle n’est pas à l’ordre du jour. Les autorités veulent toutefois désemplir les tribunaux des cas de simple consommation, et pour punir sans trop de bureaucratie, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé la création d’une amende forfaitaire.

Désormais, les personnes surprises à fumer du cannabis seront punies d’une amende forfaitaire de 300 €. En cas de minoration, cette amende sera réévaluée à 250 € et elle pourrait atteindre 600 € si elle était majorée.

Les Français sont de plus en plus nombreux à fumer du cannabis

Si cette mesure n’est pas spécifiquement dédiée à la lutte contre l’addiction au cannabis, le gouvernement met également en place de nombreuses mesures pour lutter contre la consommation de cette drogue qualifiée de « douce », mais qui n’en est pas moins très dangereuse pour la santé. Le 22 mars dernier, la Sécurité routière ont notamment lancé une campagne pour sensibiliser aux dangers du cannabis au volant. Selon les messages martelés par l’organisme, la consommation de cannabis, avant de prendre la route, augmente le risque de provoquer un accident en raison d’une mauvaise évaluation des distances, d’une perte de vigilance et de contrôle et d’une diminution de la concentration.

Les autorités rappellent par ailleurs que le cannabis augmente le risque de développer certaines maladies comme la schizophrénie ou la dépression. Ces faits ne semblent pourtant pas faire peur aux Français, notamment les jeunes, qui sont toujours plus nombreux à en consommer. Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) menée en 2016, 28 % des 18-25 ans, ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année. Les Français sont par ailleurs 700.000 à en consommer quotidiennement, ce qui fait de la France une des plus grosses consommatrices de cannabis en Europe.

À lire aussi Cannabis : sommes-nous bien informés ?

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Intestins : les bienfaits d’un fromage

Intestins : les bienfaits d’un fromage

Le 4 avril 2018.

Une équipe de chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a créé un fromage capable de soulager et prévenir les maladies inflammatoires chroniques des intestins. Explications.

Un fromage aux vertus médicinales

Des scientifiques français ont imaginé un fromage capable de repousser les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin comme la maladie de Crohn. Pour cela, ils se sont appuyés sur les travaux du laboratoire Science & technologie du lait & de l’œuf, ce qui leur a permis d’identifier des bactéries aux vertus anti-inflammatoires, mais également à l’origine de la fermentation et des trous dans le fromage.

Les trois souches de bactéries isolées par les chercheurs sont : Propionibacterium freundenreichii, Lactobacillus delbrueckii, Streptococcus thermophilus. Elles ont la capacité de régénérer l’équilibre de la flore intestinale. « Ces probiotiques jouent sur des facteurs comme l’immunité, l’inflammation, la digestion, la motilité, la sensibilité et la perméabilité de l’intestin », a expliqué l’INRA, dans un communiqué.

Atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie

C’est à partir de ces souches que les chercheurs ont mis au point leur aliment qu’ils ont testé auprès de souris. Ils ont ainsi pu constater que leur fromage était parvenu à prévenir les colites, des pathologies inflammatoires qui touchent le côlon. Mais ce produit a d’autres vertus : « Nous nous sommes aussi rendu compte qu’il pouvait atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie », a expliqué Gwenaël Jan, un des auteurs de l’étude, dans Le Parisien.

De nouveaux tests seront nécessaires pour savoir si ce fromage est tout aussi efficace sur l’homme mais l’essai mené depuis 2015 sur des patients du CHU de Rennes est plutôt prometteur. Un brevet a été déposé par les chercheurs et d’ores et déjà des industriels ont manifesté de l’intérêt pour ce produit qui pourrait rencontrer un grand succès auprès des consommateurs. 

Marine Rondot

À lire aussi Pourquoi mettre le fromage au menu

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Pédaler permet de renforcer son système immunitaire

Pédaler permet de renforcer son système immunitaire

Le 3 avril 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du King’s College de Londres, les séniors amateurs de vélo ont un système immunitaire aussi performant que celui des jeunes de 20 ans.

Renforcer son système immunitaire

Pratiquer une activité physique régulière est indispensable pour rester en bonne santé. À partir d’un certain âge, le sport permettrait même de renforcer son système immunitaire. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue Aging Cell. Selon ces travaux, faire du vélo permettrait de ralentir le vieillissement immunitaire. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 125 cyclistes expérimentés, âgés de 55 à 79 ans.

Ces personnes pratiquaient jusqu’à deux heures et demie de vélo par semaine, avec une intensité modérée mais de façon constante. Aucun d’entre eux n’était fumeur, gros consommateur d’alcool ou atteint d’hypertension. Les chercheurs ont comparé les défenses immunitaires de ces sportifs à celles d’un groupe du même âge et un autre groupe de jeunes (de 20 à 36 ans), en bonne santé mais qui ne pratiquaient pas de sport.

Le sport, meilleur moyen de rester en forme

Leur observation a porté en particulier sur le thymus, une glande dont la fonction est d’assurer la maturation de certains globules blancs censés nous protéger, et qui s’atrophie normalement avec l’âge. Cette atrophie entraîne un risque accru d’infections. Les chercheurs ont ainsi pu constater que le thymus était tout aussi performant chez les cyclistes d’un certain âge que chez les jeunes gens.

Par ailleurs, les lymphocytes T (types de globules blancs ayant un rôle essentiel dans la fonction immunitaire) étaient en meilleure forme chez les séniors sportifs que chez ceux qui ne pratiquaient aucun sport. La sédentarité est une cause de nombreux troubles de la santé. Les autorités recommandent donc de pratiquer 30 minutes d’activité physique modérée ou intense chaque jour. 

Marine Rondot

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Les pharmaciens ne conseillent pas assez sur le dosage du paracétamol

Les pharmaciens ne conseillent pas assez sur le dosage du paracétamol

Le 2 avril 2018. 

Une enquête menée par UFC-Que-Choisir a décelé le manque de conseil de certains pharmaciens concernant le dosage du paracétamol. On fait le point. 

Pas ou peu de conseils lors de la vente de paracétamol

L’enquête de l’association de consommateurs UFC-Que-Choisir est une véritable investigation. Répartis dans 772 pharmacies de seize villes différentes et filmés en caméra cachée, les membres de l’association se sont fait passer pour des clients. En arrivant à la caisse de la pharmacie, ils présentent leurs achats : du paracétamol et de l’Actifed jour/nuit – un médicament pour soigner le rhume. 

Problème, l’Actifed contient aussi du paracétamol même si ce dernier est moins concentré que dans le paracétamol classique. Pourtant, un pharmacien sur quatre ne délivre aucun conseil à ce patient malade qui est sur le point de prendre des surdoses de paracétamol plusieurs jours de suite. Rappelons qu‘il ne faut en aucun cas dépasser trois grammes par jour – quatre en cas de fortes douleurs – sous peine d’occasionner des lésions au foie.

Mieux alerter sur les doses à respecter

Pour ne pas dépasser les trois grammes réglementaires, il faut avaler un comprimé de 1000 mg (ou deux de 500 mg) toutes les six à huit heures. Si l’on ajoute à ce traitement les quatre comprimés d’Actifed quotidiens qui représentent à eux seuls deux grammes de paracétamol, nous atteignons cinq grammes de paracétamol. Bien au-delà de ce que peut tolérer notre organisme. 

Quand on sait que les Français ont dépensé plus de 2 milliards d’euros en médicaments sans ordonnance et que le pharmacien est alors le seul professionnel de santé rencontré, ce dernier doit être plus vigilant. « La présence d’un encadré spécifique sur l’emballage des médicaments sans ordonnance, pour informer le consommateur sur les principales interactions et contre-indications » plaide UFC-Que-Choisir dans ses conclusions.

Maylis Choné

Lire aussi : Paracétamol, ibuprofène ou aspirine… lequel choisir ?

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Un collyre « premium » contre les effets des écrans ?

Un collyre « premium » contre les effets des écrans ?

Le 26 mars 2018.

La lumière bleue est un vrai danger pour les yeux. De nombreuses pathologies, qui n’existaient pas auparavant, apparaissent depuis que les écrans sont devenus omniprésents dans notre vie quotidienne. Et au Japon, certains en profitent pour prendre leur part du gâteau.

Des collyres « premium » dont le prix a explosé

Comme la plupart des habitants des pays développés, les Japonais passent de très nombreuses heures, chaque jour, à regarder des écrans. Ordinateurs, tablettes, smartphones font partie de leur quotidien et ces nouvelles habitudes ne sont pas sans conséquences sur la santé. Les travailleurs sont particulièrement sujets à des sensibilités oculaires dont les fabricants de collyre n’hésitent pas à profiter.

Les Échos révèlent ainsi que ces produits, autrefois fréquemment utilisé par des personnes sujettes à des allergies, sont devenus tendance chez ceux dont le métier implique de passer du temps devant un écran. Et par effet de mode, sont nés des collyres haut-de-gamme dont le prix a explosé.

Les Japonais, à la pointe de la technologie pour lutter contre la lumière bleue

« Une gamme de produits ‘premium’ s’est même développée […] Des produits vendus au moins 1.000 yens (près de 8 euros) la boîte, dont les ventes ont augmenté de 60 % entre 2014 et 2017 », note Les Échos, qui précisent qu’il y a dix ans, « les gouttes qui se vendaient le mieux coûtaient entre 200 et 500 yens (de 1,5 à près de 3 euros) ».

Les Japonais n’ont pas seulement inventé le collyre haut-de-gamme pour lutter contre les effets de la lumière des écrans. Ils sont également à l’origine des lunettes anti-lumière bleue, dont l’efficacité n’a pas été totalement évaluée par des études scientifiques mais qui ne les empêchent pas d’être de plus en plus adoptées, notamment par les parents qui les font porter à leurs enfants dès que ces derniers se mettent devant un écran.

Gaëlle Latour

À lire aussi Voilà pourquoi smartphones et tablettes sont mauvais la nuit

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Un petit pas vers la reconnaissance de l'hypersensibilité électromagnétique

Un petit pas vers la reconnaissance de l'hypersensibilité électromagnétique

Le 30 mars 2018.

Cela fait trois ans que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) travaille sur l’hypersensibilité électromagnétique. Elle vient de dévoiler ses conclusions.

Reconnaître les souffrances des patients

Durant trois ans, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, l’Anses, est partie à la recherche de preuves pour mieux comprendre le phénomène d’électrosensibilité magnétique qui touche entre 1,2% et 8,8% de la population française, selon les différentes sources. Si elle n’a pas pu établir de preuves scientifiques pour justifier les maux des patients, elle plaide pour une meilleure prise en charge de la part du corps médical.

Le rapport de près de 400 pages est un espoir pour les personnes qui souffrent de douleurs liées, selon elles, aux ondes magnétiques. Migraines, troubles du sommeil, fourmillements dans les mains, problèmes cutanés, fatigue… Si la cause n’est pas encore pleinement reconnue, les souffrances des  personnes électrosensibles doivent être écoutées et admises. « Les plaintes (douleurs, souffrances) formulées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue », affirme l’Anses.

Préserver les zones blanches

 « Aucune preuve expérimentale solide ne permet actuellement d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS » peut-on lire dans le rapport. Cependant, plusieurs recommandations sont énumérées par l’Anses. Parmi elles, la formation des médecins aux effets des radiofréquences sur la santé, le financement et l’amplification des recherches sur ce sujet par les pouvoirs publics.

Enfin, l’Anses conseille de manière générale une réduction des niveaux d’exposition aux ondes de manière générale. Elle souhaite aussi la préservation des zones blanches, ces zones rurales reculées et pas encore desservies par les antennes relais de téléphonie mobile. Certains patients décident de s’y installer pour vivre mieux. Si ces zones venaient à disparaître, il faudrait alors mettre en place des infrastructures dédiées aux personnes EHS, comme c’est le cas en Suisse ou en Suède.

Maylis Choné

Et vous ? Êtes-vous intolérant aux ondes électromagnétiques ?  

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