Archives de catégorie : DOSSIERS

PMA en Espagne : une offre « satisfait ou remboursé »

PMA en Espagne : une offre « satisfait ou remboursé »

Le 30 avril 2018.

Nombreuses sont les femmes qui décident de partir à l’étranger pour avoir recours à une procréation médicalement assistée (PMA). Certaines cliniques en profitent pour faire des offres plutôt surprenantes.

Un bébé garantit dans les 24 mois

En France, une femme célibataire ou en couple avec une autre femme ne peut pas avoir accès à la PMA. Si elle souhaite avoir un bébé grâce à ce procédé, elle doit donc se rendre à l’étranger. L’une des destinations les plus prisées est l’Espagne. Là-bas, la situation conjugale des femmes n’est pas un critère qui entre compte. La PMA est devenue un marché très lucratif et les cliniques cherchent donc à être le plus attractives possible.

C’est le cas de l’Institut Valencien de l’Infertilité (IVI). Selon nos confrères du Parisien, cette clinique s’engage à rembourser les femmes qui n’arriveront pas à avoir un bébé dans un délai maximum de 24 mois. Un défi rendu possible grâce à son nouveau programme baptisé « IVI Baby ». Spécialisée dans la médecine reproductive, cette clinique fait partie d’un groupe présent dans 13 pays à travers le monde aujourd’hui.

L’Espagne plus souple en matière de législation

« Avec IVI Baby, vous aurez votre bébé à la maison dans un délai maximum de 24 mois », peut-on lire sur le site de la clinique. Un slogan qui met un peu mal à l’aise tant il ressemble à un message publicitaire. Le service médical semble avoir laissé place à une simple prestation de service. C’est « satisfait ou remboursé » ! Ce genre de coup marketing est encore inimaginable en France mais cela pourrait évoluer dans les années à venir.

En France, si on a dépassé un certain âge ou si après quatre tentatives de fécondation in vitro (FIV) on n’est pas parvenu à avoir un bébé, on n’a plus accès à la PMA. Mais la révision de la loi Bioéthique qui sera discutée en 2019 à l’Assemblée pourrait changer la donne. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est d’ores et déjà prononcé en faveur de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. 

Marine Rondot

Lire : 9 raisons de ne pas se précipiter vers une PMA (procréation médicalement assistée)

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Nouveau rappel de lait infantile : le lait Prémibio

Nouveau rappel de lait infantile : le lait Prémibio

Le 27 avril 2018

Après le scandale des laits contaminés produits par Lactalis, c’est une autre marque de lait infantiles qui est concernée par un risque de contamination par des bactéries.

Un rappel de lait infantile à titre préventif

En l’occurence, il s’agit du lait de la marque Prémibio, le lait Prémilait 1er âge. Le risque de contamination en question est assez grave, puisqu’il s’agit d’entérobactéries, qui peuvent provoquer de graves infections, comme des méningites, et même, des septicemies.

L’entreprise a déterminé quel était le lot de lait pour bébé concerné. Il s’agit des laits du lot 257, dont la date limite d’utilisation est le 14/09/2020. En tout, 2.000 boîtes seraient concernées par le rappel préventif.

Renforcement des contrôles sanitaires sur les laits pour bébés

L’enteprise tient à signaler que pour l’instant, aucun cas d’enfant malade n’a été rapporté : c’est donc un rappel à titre préventif. La bactérie aurait été décelée lors d’un contrôle aélatoire sur des stocks témoins de lait infantile, contrôle réalisé par les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Vendée. 

Les contrôles ont en effet été renforcés, depuis le scandale qui a frappé les laits infantiles produits par Lactalis. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Alimentation du nourrisson : les règles d’or  

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Régimes : les « box » dans le collimateur de 60 millions

Régimes : les

Vendredi 27 avril 2018

Non, tous les régimes ne se valent pas, et certains peuvent même être dangereux. C’est la conclusion d’une enquête de l’association 60 millions de consommateurs, qui alerte contre les risques induits par les régimes proposés sous forme de « box » sur la santé.

Des régimes qui bénéficient d’une large publicité

Ces box, largement promues à coup de publicités dans les magazines ou encore à la télévision, proposent de suivre un régime en consommant des plats préparés livrés par la Poste. Tout, même le petit-déjeuner, est fourni. Il y a même des goûters ! 

Et effectivement, ces régimes donnent des résultats visibles, et rapides. Le souci, c’est que ces régimes fonctionnement parce qu’ils réduisent considérablement la ration calorique quotidienne : – de 800 calories par jour en moyenne ! 

Le problème, c’est qu’une telle ration est insuffisante. Tant que le régime est suivi, les résultats sont là, le patient perd du poids. Mais dès qu’il arrête, satisfait du résultat, l’organisme se rattrape, et se remet à stocker tout ce qu’il peut, après avoir été privé ! C’est le fameux effet yo-yo, qui peut non seulement faire regagner les kilos perdus, mais aussi présente le risque d’en prendre d’autres en plus… 

Box régime : 600 euros par mois ! 

Autre problême soulevé par l’association 60 millions de consommateurs : ces régimes « tout compris » sont très onéreux. Au prétexte de fournir tous les repas, ils reviennent en fait très cher. En moyenne, 20 euros par jour, ce qui donne… 600 euros à la fin du mois ! 

L’enquête de 60 millions de consommateurs est à retrouver dans le numéro 537 de mai 2018 du magazine qu’elle édite. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Perdre du poids – Tableau comparatif des régimes  

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La varicelle est présente partout en France, prudence !

La varicelle est présente partout en France, prudence !

Le 26 avril 2018

D’après le dernier bulletin du Réseau Sentinelles, la varicelle progresse dans plusieurs régions de France. Cinq sont ainsi sont surveillance, notamment la Bourgogne-Franche-Comté.

La varicelle sous surveillance cinq régions de France

La grippe s’est éloignée mais elle a fait place à la varicelle. Et il faut prendre cette épidémie au sérieux puisqu’elle touche chaque année 700.000 malades en France. Le plus souvent bénigne, notamment chez l’enfant, la maladie peut avoir de graves complications chez l’adulte. Au total, 3.000 personnes sont ainsi hospitalisées chaque année.

Selon le dernier bulletin du Réseau Sentinelles, la varicelle progresse en ce mois d’avril dans plusieurs régions de France. Cinq font donc l’objet d’une surveillance particulière. Des foyers avec une forte activité y ont été repérés. La Bourgogne-Franche-Comté rassemble déjà 61 cas pour 100.000 habitants. C’est le double de la moyenne nationale. La Bretagne et les Hauts-de-France ont chacun signalé 50 cas pour 100.000 habitants. En Nouvelle-Aquitaine et en Normandie, la circulation du virus est moindre mais reste élevée.

Pas de traitement contre la varicelle, mais des précautions d’hygiène

Enfin, trois autres régions sont dans le viseur des autorités, car des foyers d’activité modérée ont été détectés : la Corse, l’Auvergne-Rhône-Alpes et le Grand-Est. Après une période d’incubation de 10 à 21 jours, la varicelle se manifeste principalement par une fièvre, ainsi que des éruptions cutanées rouges et qui démangent. Mais il faut évidemment éviter de se gratter, car ce sont les vésicules remplies d’un liquide clair qui propagent le virus.

Pour rappel, il n’existe pas de traitement particulier pour la varicelle. Il est conseillé d’adopter quelques précautions d’hygiène comme laver régulièrement les mains de l’enfant et lui couper les ongles. Il faut également changer souvent son lange. Des bains courts sont recommandés, mais tièdes puisque la chaleur augmente les démangeaisons. Le séchage doit être délicat (tamponner plutôt que frotter). Le pharmacien ou le médecin vous conseillera sur le choix de l’antihistaminique le plus approprié pour les démangeaisons. On évite le talc, qui provoque une macération et augmente le risque de surinfection.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Pour en savoir plus : La varicelle : comment soigner bébé et éviter la contagion ?  

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De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

Le 25 avril 2018

L’ONG Générations Futures a réclamé mardi 24 avril la suspension de l’utilisation des pesticides SDHI qui se retrouvent dans la nourriture, après l’alerte lancée par des scientifiques sur les risques potentiels de ces produits pour l’homme.

Des pesticides dangereux présents dans les fruits et céréales

Dans une tribune publiée dans Libération, le 15 avril,  des chercheurs (CNRS, INRA, Inserm) ont pointé du doigt les pesticides SDHI, utilisés selon eux « à grande échelle » en agriculture pour détruire les moisissures qui se développent sur les céréales ou les fruits. Suite à ces révélations, l’ONG Générations Futures a, elle, demandé ce mardi 24 avril la suspension de l’utilisation d’une classe de fongicides qui se retrouvent dans la nourriture.

Pour rappel, les SDHI sont des fongicides qui bloquent la respiration des moisissures, ce qui entraîne leur mort. Ils peuvent être directement incorporés sur les semences ou pulvérisés de manière préventive ou curative sur les plantes cultivées. En France, plus de 70 % des surfaces en blé sont traitées avec ces produits chimiques. Ainsi, des produits alimentaires et chimiques que nous ingérons ensuite sont donc contaminés.

Des produits responsables d’encéphalopathies ou de tumeurs du système nerveux

Mais, chez l’homme, ces produits ont de terribles conséquences. Ainsi, certaines mutations de la succinate déshydrogénase sont responsables de maladies dont les encéphalopathies sévères chez les enfants, les tumeurs du système nerveux au niveau de la tête, du cou, ou des zones thoraciques, pelviennes ou abdominales, mais aussi des cancers du rein ou du système digestif. Les scientifiques ont aussi constaté que le succinate peut s’accumuler, modifier la structure de l’ADN et donc créer des anomalies épigénétiques. Le dérèglement de ces gènes peut être responsable de cancers et tumeurs. 

Les SDHI sont donc présents dans notre alimentation. Pour les chercheurs, il est nécessaire de réaliser des études indépendantes sur ces produits, menées par des organismes aucunement liés aux industriels du secteur. Par le passé, d’autres pesticides ayant un impact sur la respiration cellulaire ont été progressivement abandonnés car jugés trop dangereux pour l’homme. Les SDHI ont ainsi été lancés sur le marché, en guise de solution alternative, en 2009…

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Savoir quels sont les aliments les plus contaminés aux pesticides 

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Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Le 23 avril 2018

511.000 euros. C’est la somme totale à laquelle l’hôpital de Falaise, dans le Calvados, a été condamné pour fautes par le tribunal administratif de Caen.

L’accouchement par césarienne décidé trop tard 

La Justice a considéré que les séquelles neurologiques d’un enfant né en décembre 2009 ont été provoquées par des négligences et erreurs de diagnostic du personnel hospitalier.

En étudiant les différents examens réalisés sur la mère arrivée à l’hôpital pour accoucher, les experts mandatés par la Justice ont en effet estimé que la décision de réaliser une césarienne a été prise trop tard.

De moins en moins de troubles neurologiques post-naissance

L’enfant est en effet né à minuit, alors que les enregistrements du rythme cardiaque de l’enfant montraient qu’il était en difficulté dès 20h20. Or, l’obstétricien qui a réalisé la césarienne en urgence n’a été prévenu du problème qu’à 23h.

Aujourd’hui, l’enfant dont il est question dans cette affaire est lourdement handicapé, et a besoin de soins permanents. Les parents de l’enfant recevront 372.000 euros d’indemnités de l’hôpital, mais la Caisse primaire d’assurance maladie, qui s’était associée à la procédure, sera elle aussi indemnisée à hauteur de 135.000 euros. 

Il faut cependant noter que ce genre de cas diminue d’année en année. Il y a 20 ans, un enfant sur 465 souffrait de troubles neurologiques à la naissance. Aujourd’hui, c’est un enfant sur 550.

Jean-Baptiste Giraud

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Cannabis : La France a légalisé le THC par erreur

Le 23 avril 2018.

Un chercheur canadien a révélé une faille dans le code de Santé publique français légalisant le principal composant psychoactif de la plante de cannabis, le delta 9-tétrahydrocannabinol (THC).

Le principal psychotrope du cannabis légal depuis plus de dix ans en France

Selon une information révélée par Libération, le tétrahydrocannabinol (plus connu sous l’acronyme THC), le principal composant psychoactif du cannabis, était légal depuis plus de dix ans dans l’Hexagone ! On apprend ainsi qu’un article du Code de Santé publique autorise l’usage de cette molécule sous certaines formes. Pour rappel, le THC est notamment à l’origine de la rougeur des yeux en cas de consommation, des sensations de fatigue, de somnolence, de faim et d’euphorie. 

Renaud Colson, maître de conférences à l’université de Nantes et chercheur à l’Institut universitaire sur les dépendances de Montréal, au Canada, a remarqué cette subtilité dans la législation française. Tout commence en 2004 lorsque le code de Santé publique autorise l’utilisation du « delta -9 — tétrahydrocannabinol de synthèse ».

Le THC pourrait être utilisé dans des produits tels que les tisanes

Ainsi, selon le maître de conférence, le texte d’origine a d’abord autorisé le produit de synthèse en 2004, permettant ainsi l’importation de certains médicaments comme le Marinol, utile dans le traitement du sida et du cancer. Puis une mise à jour du texte en 2007 a supprimé la mention, autorisant le THC sous sa forme naturelle. Le chercheur de s’interroger sur la nature réelle de cette petite erreur. 

Il se demande s’il s’agissait vraiment d’une erreur ou si le gouvernement pensait ouvrir une voie plus large à une médication à base de THC en France. S’il est autorisé à la consommation dans sa forme naturelle, il se pourrait qu’il soit utilisé de la même façon que le cannabidiol (CBD), un autre principe actif de la plante de cannabis que l’on retrouve légalement sous forme de tisanes, liquide pour cigarettes électroniques, huiles, baumes cosmétiques ou encore gélules. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

Lire aussi : Cannabis thérapeutique, quelles utilisations ?

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Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Allergies aux pollens : alerte rouge partout en France

Le 16 avril 2018.

Les pollens se multiplient en France et, cette semaine, le Réseau national de surveillance aérobiologique lance une alerte rouge dans de nombreux départements.

Alerte rouge aux pollens de bouleaux et de platanes

Alerte rouge pour les personnes souffrant d’allergies aux pollens ! Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) indique que les pollens « explosent » sur tout le territoire français et devraient faire de nombreuses victimes. Selon le dernier bulletin de l’organisme de surveillance, ce sont les pollens de bouleaux et de platanes qui coloreront, cette semaine, la carte de vigilance.

« La France est coupée en deux avec les pollens de bouleaux qui envahissent le Nord et les pollens de platanes qui gagneront du terrain au sud », indique le bulletin du RNSA, ajoutant également que « les pollens de frêne sont en forte augmentation sur l’ensemble du territoire avec un risque d’allergie élevé ».

Quelques réflexes à adopter pour éviter les allergies aux pollens

À ce cocktail s’ajouteront également les pollens de charme qui, sur tout le territoire, seront de plus en plus présents « avec un risque d’allergie pouvant atteindre le niveau élevé », précise encore le RNSA. Ces prochains jours, la circulation des pollens sera largement favorisée par les conditions météorologiques dignes d’un printemps qui s’installe et l’anticyclone qui règnera en France devrait favoriser la pollinisation des arbres.

Les personnes qui souffrent d’allergies doivent donc adopter certains gestes pour se protéger et le RNSA recommande, par exemple, d’éviter d’aérer son logement dans la journée, mais plutôt lorsque le soleil est couché. De la même manière, rouler fenêtres fermées en voiture permet d’éviter le contact avec les pollens. Si vous êtes allergique, vous pouvez également vous rincer les cheveux à l’eau claire le soir, cela contribuera à limiter vos symptômes.

Gaëlle Latour

À lire aussi Les allergies croisées entre pollens et aliments

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Arrêt cardiaque : à Lyon, le SAMU utilise la circulation extracorporelle

Arrêt cardiaque : à Lyon, le SAMU utilise la circulation extracorporelle

Tout comme le SAMU de Paris, les urgentistes du SAMU de Lyon peuvent désormais poser une circulation extracorporelle sur un patient en arrêt cardiaque directement sur les lieux de l’accident. Ils ont déjà pu sauver des vies grâce à cette nouvelle technique.

L’ECMO utilisé par le SAMU

En cas d’arrêt cardiaque, le SAMU de Lyon déploie désormais une machine assurant deux fonctions : la pompe cardiaque et l’oxygénateur pulmonaire. Il est utilisé directement sur le site d’intervention. Cette technique de réanimation en dehors de l’hôpital a d’abord été testée par le SAMU de Paris. Désormais, les urgentistes lyonnais peuvent également faire y appel et permettre ainsi à certains patients, victimes d’arrêt cardiaques et réfractaires à la réanimation classique, de « ressusciter ». 

Pour rappel, l’ECMO (Extra Corporeal Membrane Oxygenation) veino-artérielle est une technique de circulation extracorporelle qui détourne la circulation sanguine grâce à une machine assurant à la fois le rôle de pompe cardiaque et d’oxygénateur pulmonaire. Cette technique a longtemps été réservée aux blocs de chirurgie cardiaque pour assurer l’oxygénation du cerveau pendant les opérations à cœur ouvert lorsque le muscle cardiaque est momentanément arrêté, le temps de l’intervention.

Les urgentistes de Lyon ont pu réanimer 4 patients

En 2012, les médecins du SAMU parisien ont testé le dispositif directement sur le lieu de l’arrêt cardiaque. « Sur une population d’arrêts cardiaques sélectionnés comme étant potentiellement de bon pronostic neurologique, les résultats sont désormais au rendez-vous avec une survie sans séquelle de 35% », explique à La Dépêche les professionnels des Hospices Civils de Lyon.

Depuis le début du partenariat de Paris avec le SAMU de Lyon, en septembre 2017, les cinq urgentistes de la ville qui ont été formés à cette technique ont pu réanimer 4 patients sur 15, sans séquelle au cerveau, ce qui représente 30 % de réussite. Ce dispositif, unique au monde, interpelle les médecins des autres pays, notamment ceux des villes de Londres et Barcelone qui pourraient tester également la technique sur les patients.

À lire aussi : Vous pouvez faire une crise cardiaque sans le savoir

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Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Une entreprise américaine a mis au point une alternative aux piqûres : un boîtier à coller sur la face extérieure du bras qui collecte le sang.

Plus d’aiguille, mais un boîtier à coller sur le bras

Que les personnes qui paniquent à l’idée d’une piqûre se rassurent : la fin des prises de sang ou toute autre injection avec une grande aiguille est annoncée. Des chercheurs américains ont en effet mis au point des outils moins invasifs pour prélever les échantillons de sang.

La startup américaine Seventh Sense propose ainsi un boîtier à coller sur la face extérieure du bras. Deux à trois minutes après avoir appuyé sur son gros bouton poussoir, le sang est collecté dans son petit réservoir afin d’être analysé. Les fondateurs de Seventh Sense Biosystems viennent d’obtenir l’autorisation de commercialiser cette invention en Europe. 

Les micro-aiguilles rendent l’acte indolore

La technologie, qui consiste à ne pas transpercer la peau, en est encore à ses débuts. Ces scientifiques américains ont donc trouvé le moyen de minimiser le côté invasif des aiguilles en réduisant leur taille. La prise de sang ne s’effectue plus au niveau du pli du coude, mais par les capillaires, vaisseaux sanguins extrêmement fins, souples et élastiques. Les micro-aiguilles, pas plus grosses qu’un cil, rendent l’acte indolore.

Le boîtier aspire une petite quantité de sang. Une fois enlevé, le dispositif laisse une légère cicatrice qui s’estompe rapidement. La quantité de sang prélevée est très faible, entre 0,1 et 0,15 millilitre, mais permet d’effectuer la plupart des analyses courantes. Ainsi, l’évolution du système devrait permettre d’augmenter la capacité de prélèvement.

À lire aussi : Tout savoir sur la vie d’une poche de sang

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