Archives de catégorie : DOSSIERS

Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Médicaments : les « paquets neutres » font polémique

Le 12 juin 2018.

Certains médicaments ont un packaging proche de ceux de paquets de bonbons. Pour les rendre moins attractifs, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé aux industriels de faire un effort.

Un packaging plus sobre

Faut-il que les médicaments délivrés sans ordonnance soient « neutres » comme les paquets de cigarettes ? Un débat fait rage depuis que l’ANSM a demandé aux industriels de rendre moins visibles le nom des marques et des arômes sur le devant des boîtes de médicaments. Ce que l’agence souhaite avant tout éviter, c’est que certaines boîtes se rendent aussi attractives qu’un paquet de sucreries.

Les industriels sont invités à fabriquer désormais des emballages sur lesquels n’apparaissent que la dénomination scientifique des substances actives et l’indication du produit. Le patient doit savoir que le médicament qu’il achète contient du paracétamol, par exemple, et qu’il est indiqué en cas de maux de tête et de fièvre. Savoir qu’il a un goût de fraise ou de caramel ne doit pas apparaître en gros sur le paquet.

Les industriels s’inquiètent

Ces recommandations inquiètent l’Association française des fabricants de médicaments vendus sans ordonnance (Afipa). Selon elle, mettre en place des paquets neutres aurait avoir pour conséquence de perdre les clients qui sont attachés à certaines marques plutôt que d’autres. De son côté, l’ANSM récuse le terme de « paquets neutres ». Et d’ajouter que ses recommandations « n’ont pas un caractère obligatoire conformément aux dispositions européennes ».

Selon l’ANSM, il faut juste faire en sorte de mettre en place des emballages plus informatifs sur les molécules utilisées. Les arômes n’apportent en effet aucune indication en matière de santé. Un avis partagé par Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé. Selon elle, « le médicament n’est pas un objet de consommation comme un autre » et c’est pour cette raison qu’ « il doit être encadré ».

Marine Rondot

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Eczéma : quelques conseils pour affronter l’été

Eczéma : quelques conseils pour affronter l’été

Le 11 juin 2018.

Si vous souffrez d’eczéma, ne redoutez pas l’été. Au contraire, le soleil est particulièrement recommandé pour les peaux atopiques, à condition de respecter quelques règles.

Baignades à volonté, à condition de bien se rincer

En France, on estime que 10 % à 20 % des enfants et 2 % à 3 % des adultes sont concernés par l’eczéma atopique. Et quand vient l’heure de l’été, des baignades et des coups de soleil, se pose la question des précautions à prendre pour protéger sa peau ou celle de son enfant.

La première chose à savoir est que l’eczéma n’est pas contagieux. Ne craignez donc pas de contaminer votre entourage en vous baignant dans la même eau. L’eau n’est d’ailleurs pas à bannir lorsque l’on souffre d’éczéma. Qu’elle soit salée, ou chlorée, elle ne sera pas dangereuse et n’augmentera pas les poussées, ni l’étendue des lésions. Pensez simplement à bien vous rincer, avec de l’eau claire, lorsque vous rentrez chez vous.

Privilégiez les crèmes solaires minérales

Le soleil, contrairement à ce que l’on peut imaginer, sera bénéfique pour les peaux atopiques. Une étude menée aux États-Unis a d’ailleurs récemment prouvé que les cas d’eczéma étaient moins nombreux dans les régions les plus ensoleillées. N’hésitez donc pas à vous exposez au soleil durant la saison chaude, en prenant bien entendu toutes les précautions qui s’imposent.

Pour les personnes qui souffrent d’eczéma comme pour les autres, il est recommandé d’utiliser une crème solaire d’indice 50 en privilégiant les crèmes minérales, qui ne contiennent ni agents chimiques, ni parfum. Lorsque la journée est terminée, vous pouvez appliquer un lait ou une crème hydratante sur tout votre corps, et éventuellement une crème spécifique, avec ou sans corticoïdes, sur les zones concernées par l’eczéma.

Gaëlle Latour

À lire aussi À chaque problème de peau sa solution naturelle

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Cancer : de nouveaux traitements sans chimiothérapie ?

Cancer : de nouveaux traitements sans chimiothérapie ?

Le 4 juin 2018.

Selon deux études présentées dimanche 3 juin, à la conférence annuelle sur le cancer à Chicago, de nombreux malades atteints d’un cancer du sein ou du poumon pourraient être soignés sans chimiothérapie. Une révolution !

De nombreuses femmes pourraient éviter la chimiothérapie

La chimiothérapie est utilisée pour traiter un grand nombre de cancers. Mais les effets secondaires de ce traitement sont nombreux : chute des cheveux, nausées, sensations d’engourdissement ou de fourmillement dans les mains ou les pieds, douleurs musculaires et articulaires ou encore troubles cardiaques. Il se pourrait que de nombreux patients puissent désormais se passer de chimiothérapie.

C’est ce que révèlent deux études présentées à la grande conférence annuelle sur le cancer à Chicago (ASCO). Selon ces travaux, une partie des patients atteints d’un cancer du sein ou du poumon pourraient se passer de ce traitement pour se soigner. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un test génétique permettant d’évaluer la probabilité d’une récidive. Le score de récidive est compris entre 0 et 100.

La chimiothérapie peut s’avérer parfaitement inutile

Selon leurs recherches, dans le cas du cancer du sein, la chimiothérapie n’a pas d’intérêt si le risque se situe en dessous de 25. Cette découverte pourrait permettre à 65.000 femmes d’éviter les effets secondaires de la chimiothérapie, chaque année aux États-Unis. Ces patientes qui pourraient éviter la chimiothérapie seraient alors orientées vers un médicament ciblant spécifiquement la tumeur ou vers l’immunothérapie.

En revanche, l’âge de la patiente devra être pris en compte. Si chez les femmes de plus de 50 ans, dont le score de récidive est inférieur à 25, la chimiothérapie est inutile, pour les femmes de moins de 50 ans dont le score est compris entre 16 et 25, il faudra recourir à la chimiothérapie. Selon les auteurs de ces travaux, dans 70% des cas de cancers du sein précoces, la chimiothérapie ne se justifie pas

Marine Rondot

Lisez : Les 10 plus grandes causes de cancer

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Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Le 8 juin 2018.

Vous ne serez plus obligé de vous rendre chez le dermatologue pour faire une inspection de vos grains de beauté. Certains pharmaciens pourront désormais remplir ce rôle eux aussi .

Le dépistage de mélanomes effectué par les pharmaciens

Il est recommandé de se rendre au moins une fois par an chez le dermatologue pour qu’il fasse le point sur l’état de nos grains de beauté. Les peaux claires et les personnes qui ont de très nombreux grains de beauté doivent être particulièrement vigilantes sur la question. Mais cette petite inspection ne se fera plus obligatoirement chez un spécialiste. Désormais, les pharmaciens pourront eux aussi remplir cette mission.

Ce nouveau dispositif est expérimenté depuis le lundi 4 juin dans les pharmacies du Prado à Marseille (Bouches-du-Rhône), Praden à Alès (Gard) et Bader à Paris. Mais il devrait être étendu à 50 autres officines du réseau PharmaBest selon nos confrères du Parisien. L’objectif de cette expérimentation est de rendre accessible au plus grand nombre le dépistage de mélanomes.   

14.300 nouveaux cas en France chaque année

Pour rappel, un mélanome est une maladie des cellules de la peau. Il se développe à partir d’une cellule normale qui se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. On recense chaque année 14.300 nouveaux cas en France et 1.800 personnes en meurent. Pour se faire ausculter, le patient n’aura qu’à entrer dans une de ces pharmacies, sans rendez-vous, et répondre à un questionnaire.

En cas de grain de beauté suspect, le pharmacien prendra une photo avec un dermatoscope. Cliché qu’il enverra à des dermatologues qui donneront leur diagnostic. Vous serez assuré d’avoir une réponse à vos inquiétudes dans les 15 jours qui suivent. Le premier cliché sera facturé 28 €, les suivants 14 €. Il ne faudra cependant pas espérer un remboursement par l’Assurance maladie ou par votre mutuelle. 

Marine Rondot

Grains de beauté : pourquoi faut-il surveiller sa peau?

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Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats

Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats

Le 8 juin 2018.

L’Académie nationale de pharmacie et la Société française de biologie clinique a souhaité nous mettre en garde contre certaines interprétations d’examens biologiques qui diagnostiquent trop rapidement une rubéole ou du cholestérol.

Attention aux interprétations trop hâtives

Dans un communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique, a invité les médecins à interpréter avec prudence les résultats de biologie médicale. Certaines décisions cliniques seraient en effet prises trop rapidement à la suite d’examens sanguins, ce qui conduirait les médecins à poser des actes dommageables pour les patients, comme la prescription de mauvais traitements.

« Les valeurs usuelles actuellement utilisées ne permettent pas toujours à elles seules de prendre une décision clinique par rapport au niveau de risque du patient », note l’Académie. « L’interprétation doit être faite en fonction du niveau de risque des patients, ce qu’indiquent certains laboratoires avec la communication des résultats », complète le Pr Rémy Couderc, chef du service de biochimie à l’hôpital Trousseau, à Paris, dans le Figaro.

Certaines erreurs de jugement peuvent être néfastes

Le cholestérol est un bon exemple. Dans un test sanguin, on décrypte le taux de LDL (mauvais cholestérol), le taux de HDL (bon cholestérol) et le total. Mais cela ne doit pas suffire à prescrire des médicaments. D’autres facteurs doivent être pris en compte, comme l’âge. On devra tenir compte également du fait que le patient fume ou pas, s’il est en surpoids ou s’il a déjà souffert de maladies cardiovasculaires.

Dans son communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique dénonce aussi la répétition de certains examens qui seraient inutiles comme les biopsies de prostate sur des hommes de plus de 85 ans. Selon nos confrères du Figaro, ce qu’il faudrait avant tout c’est parvenir à définir « une population en bonne santé pour estimer les variations normales à travers les différentes strates de la population ». Une norme bien difficile à établir. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ?  

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Pour rester jeune, il faudrait diminuer le contenu de nos assiettes

Pour rester jeune, il faudrait diminuer le contenu de nos assiettes

Le 7 juin 2018.

Une équipe de chercheurs américains vient d’établir un lien direct entre notre espérance de vie et le contenu de nos assiettes. Pour vivre mieux et plus longtemps, il faudrait tout simplement manger moins.

Des assiettes moins pleines pour vivre plus longtemps

Manger moins permettrait de perdre du poids, mais également de conserver son organisme en bonne santé et de gagner en espérance de vie. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs américains qui, dans la revue Cell Metabolism, affirment que l’excès de nourriture est nocif pour la santé.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont étudié, pendant deux ans, les conséquences sur la santé de l’alimentation de plusieurs personnes qu’ils avaient séparées en deux groupes. Les membres du premier groupe devaient s’alimenter selon leurs habitudes, mais en réduisant leurs portions, tandis que les membres du groupe témoin ne devaient absolument rien changer à leurs habitudes.

L’obésité réduit l’espérance de vie de 10 ans

Conclusion au terme de cette observation, en plus d’avoir perdu du poids (9 kg en moyenne pour l’ensemble des participants), les membres du groupe qui avait moins mangé pendant deux ans, était en meilleure santé selon des critères scientifiques. Des examens complémentaires ont notamment permis d’observer que leur organisme produisait moins de radicaux libres, responsables du vieillissement des cellules.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude se penche sur le lien entre alimentation, surpoids et espérance de vie. Selon les conclusions d’une équipe de chercheurs internationaux, publiée dans The Lancet en juillet 2016, un indice de masse corporelle (IMC) trop élevé engendrerait un risque de surmortalité avant 70 ans, ce qui équivaut à une perte d’espérance de vie de 10 ans.

Gaëlle Latour

À lire aussi Le « paradoxe » de l’obésité n’existe pas

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Perte de poids : le sujet tabou de tous les couples ?

Perte de poids : le sujet tabou de tous les couples ?

Le 6 juin 2018.

Selon une étude Ifop pour Naturavox, un site dédié à la perte de poids et aux façons de se sentir bien dans sa peau, le poids est un sujet que l’on n’aime pas aborder dans le couple.

67% des femmes veulent perdre du poids avant l’été

L’été arrive à grands pas et la peur de ressembler à un mammouth dans son maillot de bain est dans toutes les têtes. Pour se sentir bien sur la plage ou au bord de la piscine, plus d’un Français sur 2 estime qu’il doit perdre du poids. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par l’Ifop pour le site Naturavox. Selon ces travaux, 67% des femmes estiment qu’elles doivent perdre du poids, contre 53% des hommes.

Mais que pense votre conjoint de votre volonté de perdre du poids ? Selon cette étude, 33% des personnes interrogées aimeraient bien que leur partenaire perde du poids. Il faut donc comprendre que nous sommes bien plus sévères avec nous même que notre chéri(e). À souligner que dans les couples homosexuels masculins ou bi, on est plus exigeant : 39% des hommes homo/bi-sexuels aimeraient que leur conjoint perde du poids.

La perte de poids est-elle un sujet délicat ?

Mais le poids de votre partenaire est-il un sujet de honte ? En soit, non. Seuls 32% des personnes qui aimeraient que leur conjoint perde du poids ont été gênés par la corpulence de leur compagne ou de leur compagnon. Si c’est le cas, vous sentirez-vous capable de dire à votre conjoint qu’il est vraiment trop gros ou qu’il devrait faire des efforts ? 63% des Français l’ont déjà fait ou y ont déjà songé.

Il faut reconnaître que dans ce domaine, les femmes hésitent moins que les hommes (74% vs. 51%). Le risque de demander à une femme de perdre du poids est-il plus important ? Très certainement. Il existe une sorte de tabou sur la question. La peur de blesser en est souvent la cause. En règle générale, 74% des Français ont constaté avoir pris du poids depuis qu’ils sont en couple. Mais le surpoids est très rarement une cause de rupture dans le couple (seuls 4% des sondés l’ont déjà fait). Ouf !

Marine Rondot

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Cancer du rein : un médicament aussi efficace que la chirurgie

Cancer du rein : un médicament aussi efficace que la chirurgie

Le 5 juin 2018.

Selon un urologue français, la prise d’un médicament pourrait s’avérer aussi efficace qu’une ablation du rein dans le traitement du cancer du rein avancé.

Une découverte qui va changer la vie des patients

Le professeur Arnaud Méjean, qui travaille au Département d’Urologie de l’Hôpital Georges-Pompidou, a fait une découverte révolutionnaire : selon lui, la prise du médicament sunitinib pourrait éviter la chirurgie dans le traitement du cancer du rein avancé. Ses travaux, présentés le 3 juin à Chicago, à l’occasion du célèbre Congrès de l’Association américaine d’oncologie clinique (Asco), ont fait grand bruit.

Le scientifique travaille sur cette découverte depuis 2009. Le sunitinib est normalement utilisé pour traiter une anomalie sur les cellules cancéreuses. Ses travaux lui ont permis de constater que les patients soignés par ce traitement seul avaient gagné quatre mois de vie par rapport à ceux qui avaient reçu le médicament et qui avaient, en plus, dû subir une ablation du rein.

Éviter la chirurgie pour plus d’efficacité

« Pour la majorité d’entre eux, le traitement a permis d’obtenir une rémission complète ou quasi complète », s’est réjoui professeur Arnaud Méjean, dans les colonnes du Figaro. « La chirurgie était seulement là pour éliminer la tumeur primaire dans le rein ». Et d’ajouter : « On ne s’attendait pas à ces résultats, car toutes les études précédentes avaient montré un bénéfice pour la néphrectomie ».

Grâce à ces travaux, les urologues devraient avoir de moins en moins recours à la chirurgie pour traiter les patients atteints de cancer du rein. Selon le Pr Arnaud Mejean, la chirurgie restera un recours lorsqu’il y a « il y a une métastase unique ou si le traitement a diminué la taille des tumeurs ». Chaque année, 13.000 personnes en France sont touchées par ce cancer. Il représente ainsi environ 3% de l’ensemble des cancers. 

Marine Rondot

Lire aussi : Le cancer du rein, qu’est-ce que c’est ?

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Un village reconstitué pour accueillir des patients touchés par la maladie d'Alzheimer

Un village reconstitué pour accueillir des patients touchés par la maladie d'Alzheimer

Le 4 juin 2018.

Le « Village » est une maison de retraite pas comme les autres. Conçue comme un village traditionnel, elle accueillera, dès la fin de l’année 2019, des personnes frappées par la maladie d’Alzheimer dans un environnement chaleureux et humain.

Un village, à l’ancienne, pour des patients atteints de la maladie d’Alzheimer

En France, l’accompagnement du vieillissement de la population ne se fera pas sans une attention toute particulière portée aux personnes qui sont touchées par la maladie d’Alzheimer. Elles sont environ un million en France et dans les Landes, près de Dax, 120 d’entre elles seront bientôt accueillies dans une structure très innovante.

Baptisée « Village », cette structure n’est autre que la reconstitution parfaite d’un village traditionnel. Conçu autour d’une place centrale, il sera constitué de nombreuses habitations, mais aussi d’un coiffeur, d’une bibliothèque ou encore d’une brasserie et d’une superette. Rien ne sera laissé au hasard pour que les futurs patients se sentent à l’aise dans cet environnement familier.

Le « Village » ouvrira ses portes fin 2019

Mais si ce village reconstitué aura pour but de servir de lieu d’accueil à des personnes qui ne peuvent plus vivre chez elles, ayant perdu leur autonomie, il sera également un centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer. « Le village intègre un pôle de recherche qui mènera une étude comparative avec les établissements traditionnels, de l’impact de nouvelles approches thérapeutiques sur les malades, les aidants et les soignants », explique ainsi le professeur Jean-François Dartigues, neurologue à Bordeaux, pour Le Monde.

La construction de ce centre, initié à la suite d’une idée de l’ancien ministre Henri Emmanuelli et porté par le Conseil départemental et l’Agence régionale de santé (ARS), a débuté lundi 4 juin. Il devrait accueillir ses premiers pensionnaires fin 2019.

Gaëlle Latour

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Les compléments alimentaires seraient totalement inefficaces

Les compléments alimentaires seraient totalement inefficaces

Le 31 mai 2018.

Et si les vitamines et minéraux qui constituent les compléments alimentaires étaient inutiles et inefficaces ? Une étude menée par des chercheurs canadiens vient d’aboutir à cette conclusion.

Les compléments alimentaires n’auraient aucun effet sur la santé

Si, hiver comme été, vous prenez soin de prendre des suppléments en vitamines et minéraux pour compléter votre alimentation, sachez que cette précaution pourrait être totalement vaine. C’est en tout cas la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs canadiens de l’American College of Cardiology qui, dans une récente étude, ont apporté la preuve selon laquelle ces compléments n’avaient aucun effet, ni nocif, ni bénéfique, sur la prévention des maladies.

Pour parvenir à ce constat, ces chercheurs ont observé diverses études qui ont été publiées entre janvier 2012 et octobre 2017 sur la prise de compléments alimentaires tels que la vitamine D, le calcium ou encore la vitamine C. Autant de compléments qui remplissent les rayons des pharmacies et que de nombreuses personnes consomment par anticipation d’une éventuelle carence.

Une alimentation saine plutôt que des compléments

Or, en compilant les données de ces études, les chercheurs ont réalisé que ces suppléments n’apportaient aucun bénéfice sur la prévention des maladies cardiovasculaires, des crises cardiaques ou encore des accidents vasculaires cérébraux.

« Nous avons été surpris de trouver si peu d’effets positifs aux suppléments les plus communs que les gens consomment », a ainsi expliqué le Dr David Jenkins, auteur principal de l’étude qui, au regard de ces résultats, recommande, plutôt que de compléter son alimentation avec des vitamines et minéraux de synthèse, de privilégier une alimentation saine sans aliments transformés.

Gaëlle Latour

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