Archives de catégorie : ACTUALITES

Déclin cognitif : raisins et bleuets (myrtilles) seraient synergiques pour améliorer la cognition

Des extraits de bleuet (myrtille) et de raisin combinés amélioreraient les fonctions cognitives chez les personnes qui connaissent un déclin cognitif lié à l’âge plus prononcé que la moyenne, selon une étude franco-québécoise présentée 8e Conférence internationale sur les polyphénols et la santé.

Cette étude est menée par des chercheurs de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval (Québec) et de l’Institut national français de la recherche agronomique (Inra) ainsi que d’autres institutions (1) et partenaires industriels.

Le bleuet et le raisin ont chacun des effets avérés sur les fonctions cognitives, indique le communiqué de l’Université Laval. Mais « leur l’action combinée est complémentaire et synergique ».

Stéphanie Dudonné de l’INAF et ses collègues ont recruté 190 personnes en bonne santé, âgées de 60 à 70 ans.

La moitié ont été assignées à consommer quotidiennement, pendant 6 mois, 600 mg de polyphénols de bleuet et de raisin sous forme de suppléments, alors que les autres recevaient un placebo. Les participants ont passé des tests de capacités cognitives au moment du recrutement et six mois plus tard.

Lorsque tous les participants étaient inclus dans les analyses, aucune amélioration cognitive n’était constatée. Mais en limitant les analyses à ceux ayant obtenu les moins bons résultats aux tests cognitifs au moment du recrutement (se situant dans le quartile inférieur), les suppléments apportaient une amélioration importante équivalant à une amélioration de près de 10 années sur l’échelle des résultats normalisés selon l’âge, indique la chercheuse.

L’analyse des urines a révélé que les participants du quartile inférieur excrétaient davantage de métabolites de polyphénols que les autres participants. « Même si les polyphénols apportent des bienfaits pour la santé, ils sont perçus comme des produits toxiques par notre corps et l’organisme cherche à les éliminer. Certaines personnes ont un système d’élimination plus efficace, de sorte que les polyphénols provenant de l’alimentation sont rapidement excrétés. Ces personnes sont celles qui pourraient le plus profiter d’un apport supplémentaire en polyphénols », avance la chercheuse.

Les partenaires industriels de l’étude ont déjà mis en marché les suppléments de bleuet et de raisin testés, précise le communiqué.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) INRS-IAF et Université de Bordeaux.

Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), INAF
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La majorité des nouveaux anticancéreux autorisée sans preuve d’efficacité supérieure aux anciens ou à un placebo

Plus de la moitié (57 %) des médicaments anticancéreux autorisés par l’Agence européenne des médicaments (EMA) entre 2009 et 2013 ont été mis sur le marché sans évidence claire qu’ils améliorent la qualité de la vie ou prolongent la vie, selon une étude publiée dans le British Medical Journal.

Courtney Davis du King’s College London et Huseyin Naci de la London School of Economics and Political Science ont, avec leurs collègues, analysé les études concernant tous les nouveaux anticancéreux entrés sur le marché durant cette période.

La plupart des anticancéreux sont approuvés sur la base de mesures, non pas de la survie ou de la qualité de vie, mais d’indicateurs potentiels de celles-ci qui ne sont pas des prédicteurs solides, expliquent les chercheurs.

De 2009 à 2013, l’EMA a approuvé 48 médicaments contre le cancer pour 68 indications. De ce nombre, 8 indications (12 %) ont été approuvées sur la base d’études sans groupe de comparaison.

Au moment de l’autorisation de mise sur le marché :

  • les études montraient une prolongation de la survie pour 24 des 68 indications (1 sur 3, 35 %) ; la médiane était de 2,7 mois (variant de 1,0 à 5,8 mois) ;

  • il y a eu une amélioration de la qualité de vie pour 7 des 68 indications (1 sur 10, 10 %).

Dans la période post-marketing :

  • Même après un suivi médian de 5,4 ans (variant de 3,3 ans à 8,1 ans), la moitié des médicaments (49 %) ne présentaient toujours aucun avantage sur le plan de la qualité de vie ou de la survie et parmi les 23 présentaient un avantage, celui-ci était jugé insignifiant sur le plan clinique (ne faisant pas une réelle différence pour les patients) dans environ la moitié (48 %) des cas.

  • Sur 44 indications pour lesquelles il n’y avait aucune preuve d’un gain de survie ou de qualité de vie au moment de l’autorisation de mise sur le marché, au cours de la période post-commercialisation, il y a eu des preuves de prolongation de la vie pour seulement 3 indications (7 %) et un bénéfice sur la qualité de vie pour 5 (11 %).

Peu d’informations sont disponibles pour guider les patients et leurs cliniciens traitants en ce qui concerne l’efficacité des médicaments, soulignent les chercheurs. « Lorsque des médicaments coûteux dont les bénéfices cliniques ne sont pas clairement démontrés sont approuvés et remboursés par les systèmes de santé publics, les patients peuvent en souffrir et les fonds publics gaspillés ».

« Ce faible niveau d’exigence pour les autorisations de mise sur le marché signifie qu’un nombre important de médicaments anticancéreux, disponibles sur le marché européen et souvent présentés comme des “thérapies innovantes”, peuvent ne pas présenter d’avantage réel démontrable par rapport aux options thérapeutiques existantes ou au placebo. Cela peut mener à de faux espoirs et à l’exposition à une toxicité inutile pour certains patients, en plus d’être un gaspillage important de ressources et de fonds importants », souligne le communiqué.

Les chercheurs appellent l’EMA à hausser la barre des preuves requises pour l’autorisation de mise sur le marché de nouveaux médicaments.

Pour plus d’informations sur les nouveaux traitements du cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : King’s College London, BMJ
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Cancer du sein : en France, le dépistage n’a pas réduit le nombre de mastectomies

En France, le dépistage organisé du cancer du sein n’a pas réduit le nombre de mastectomies, selon une analyse réalisée par la Dre Cécile Bourdu et quatre coauteurs membres du collectif de médecins Cancer Rose qui paraîtra dans la revue Médecine en octobre.

Entre 2000 et 2016, le nombre des ablations du sein est passé de 17 500 à 20 000.

En 2000, la découverte de 10 cancers du sein amenait à 4 mastectomies totales, avant que le dépistage ne soit généralisé. Même constat pour l’année 2012.

Cécile Bour et ses collègues ont analysé la base de données des hôpitaux et cliniques (PMSI) et constaté que le dépistage organisé « n’a pas fait baisser le nombre d’interventions les plus mutilantes ».

Pour Vincent Robert, l’un des coauteurs de l’étude, avec le dépistage, « un petit nombre de femmes y gagne, un autre y perd. La meilleure solution, c’est de les informer et de leur laisser le choix ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Cancer Rose, Europe 1
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AVC : quels facteurs de risques entre 18 et 55 ans ?

AVC : quels facteurs de risques entre 18 et 55 ans ?

Geralt/Pixabay

L’AVC ou accident vasculaire cérébral est la 3ème cause de décès en France, il est la 1ème cause de handicap acquis chez l’adulte. Aujourd’hui des scientifiques ont voulu savoir quelles en étaient les principales causes chez les plus jeunes

Ainsi, et selon une étude allemande dont s’est fait l’écho le site PassionSante.be, l’hypertension artérielle et la sédentarité sont les principaux facteurs de risques d’un AVC chez le jeune adulte (18-55 ans, ndrl).  Comme chez leurs aînés…

Avant d’en arriver à cette conclusion, une équipe allemande a comparé le profil de 2000 patients âgés de 18 à 55 ans et ayant été victime d’un AVC (ischémique ou hémorragique) avec celui de 8500 personnes sans antécédent neurologique vasculaire.

Ont été examinés les facteurs de risques suivants : hypertension artérielle, excès de cholestérol, diabète, maladie coronarienne, tabagisme, consommation excessive d’alcool, sédentarité ou bien encore obésité.

Et tout comme chez des personnes plus âgées, deux facteurs de risques se sont particulièrement distingués: la sédentarité et l’hypertension artérielle.

Cela ne signifie bien sûr pas que les autres facteurs de risques soient à négliger..

AVC : les facteurs qui augment les risques

L’occasion de refaire un petit point sur les facteurs de risques connus

  • l’hypertension artérielle : c’est le facteur majeur. Vous devez connaître vos chiffres tensionnels ! S’ils sont régulièrement au-dessus de 14/9 cm Hg (ou 140/90 mm Hg), vous devez consulter votre médecin qui pourra débuter un traitement approprié ; dans tous les cas, il faudra réduire vos apports en sel (le sel retient l’eau, c’est bien connu et donc augmente la pression du sang)
  • l’intoxication par le tabac : une consommation de tabac (même une seule cigarette par jour) augmente le risque d’AVC ; arrêter de fumer diminue par deux votre risque d’AVC
  • l’Hypercholestérolémie : elle est souvent familiale. Vous devez donc vous inquiéter et connaître vos chiffres de cholestérol sanguin si quelqu’un dans votre famille est atteint ou traité pour une hypercholestérolémie, ou si plusieurs personnes dans votre famille a eu un infarctus du myocarde. Dans les analyses de cholestérol que le laboratoire vous rend, il y a le cholestérol total, le « bon » cholestérol (appelé HDL) et le « mauvais » cholestérol (appelé LDL). C’est le LDL qui est important de contrôler.
  • le diabète : votre glycémie à jeûn doit être inférieure à 7 mmol/l (1, 26 g/l)
  • certaines maladies cardiaques (arythmie, maladie des valves cardiaques par exemple) qui nécessitent un traitement anrticoagulant toute la vie

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Exposition prénatale aux perturbateurs endocriniens et troubles du comportement des enfants

© Fotolia/inserm

Une étude épidémiologique menée par l’Inserm[1] sur les familles de la cohorte EDEN (500 garçons nés entre 2003 et 2006 et leurs mères) montre que l’exposition pendant la grossesse à certains phénols et phtalates est associée à des troubles du comportement des garçons entre 3 et 5 ans. Les composés les plus préoccupants à cet égard sont le bisphénol A, le triclosan et le di-n-butyl phtalate, ou DBP. Les résultats viennent d’être publiés dans la revue Environmental Health Perspectives.

Le bisphénol A a été interdit de tous les contenants alimentaires en France en janvier 2015, une date ultérieure à la réalisation de cette étude. Le triclosan est un agent antibactérien retrouvé dans certains dentifrices et savons ; le DBP est utilisé comme plastifiant dans les plastiques de type PVC, certaines colles, vernis à ongles et laques pour les cheveux. Triclosan et DBP sont réglementés selon la logique d’une valeur limite dans certaines familles de produits, tout en étant interdits dans d’autres (le DBP est par exemple interdit d’usage dans les cosmétiques et le triclosan dans les habits dans l’UE). Des études toxicologiques in vitro et chez l’animal ont mis en évidence que ces composés étaient des perturbateurs endocriniens et pouvaient interagir avec des systèmes hormonaux impliqués dans le développement normal du système nerveux central. Les mécanismes précis qui pourraient expliquer un effet des perturbateurs endocriniens sur le neurodéveloppement et le comportement pourraient passer par une altération du fonctionnement des hormones thyroïdiennes, des hormones stéroïdiennes, comme l’œstrogène, ou d’autres hormones, comme l’ocytocine ou la vasopressine, des hormones sécrétées par l’hypothalamus.

Face à ces premières conclusions chez l’animal, les chercheurs ont souhaité étudier l’association entre les expositions aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse et le comportement ultérieur des enfants.

Exposition prénatale aux perturbateurs endocriniens : infos sur l’étude menée

L’étude a porté sur 529 petits garçons de la cohorte mère-enfant EDEN, mise en place par l’Inserm. Les femmes enceintes participant à cette cohorte ont été recrutées entre 2003 et 2006 dans les CHU de Nancy et Poitiers. Aux troisième et cinquième anniversaires de l’enfant, ces mamans ont rempli un questionnaire standardisé évaluant certains aspects du comportement de leur enfant tel que l’hyperactivité, les troubles émotionnels et les troubles relationnels. Ce questionnaire standardisé, utilisé depuis une vingtaine d’années, intitulé « Questionnaire des forces et difficultés » de l’enfant, permet d’établir un score dans différentes dimensions du comportement tels que les symptômes émotionnels, les problèmes de relation avec les pairs, les problèmes de conduite, d’hyperactivité et d’inattention. Un échantillon d’urine prélevé durant la grossesse a permis le dosage de biomarqueurs caractéristique de l’exposition aux phénols et aux phtalates dans le Laboratoire de Santé Environnementale des CDC d’Atlanta, qui est en charge des campagnes de biosurveillance américaines.

De 70 à 100% des femmes de la cohorte Eden, recrutées durant leur grossesse entre 2003 et 2006, étaient alors exposées à des niveaux détectables de différentes substances. Les niveaux urinaires étaient de l’ordre de 1 à 3 µg par litre pour le bisphénol A, de 10 à 100 µg par litre pour le triclosan, et de 50 à 200 pour le méthylparabène. Les résultats suggèrent que l’exposition maternelle à certains phénols et phtalates est associée à des troubles du comportement des petits garçons.

L’exposition au bisphénol A était associé à une augmentation des troubles relationnels à 3 ans et des comportements de type hyperactif à 5 ans. Les chercheurs notent que ce travail confirme ainsi que les effets du bisphénol A sur le comportement observés chez l’animal de laboratoire se retrouvent chez l’humain à des expositions faibles, probablement inférieures à celles préconisées par l’autorité européenne de sécurité alimentaire, l’EFSA.

Le métabolite du DBP était lui associé à davantage de troubles émotionnels et relationnels, incluant les comportements de repli, à 3 ans, mais pas à 5 pour les troubles émotionnels. Des associations entre ces composés et le comportement avaient déjà été mis en évidence dans des études précédentes chez de jeunes garçons et chez l’animal. Ainsi, dans une étude réalisée à partir de femmes et d’enfants new-yorkais, une augmentation des comportements de repli chez les enfants de 3 ans avec des niveaux croissants du métabolite du DBP avaient été rapportés en 2012.

Les résultats de cette étude ont aussi montré une association entre le triclosan et une augmentation des troubles émotionnels à 3 et 5 ans. Il s’agit de la première étude évaluant les effets de ce composé sur le comportement, pour lequel l’équipe d’épidémiologie environnementale de Grenoble avait déjà mis en évidence une diminution du périmètre crânien à la naissance, dans cette même population. Au niveau moléculaire, le triclosan est capable d’interagir avec l’axe thyroïdien qui, pendant la grossesse, est impliqué dans le développement du cerveau du fœtus.

L’effectif de l’étude, qui est une des plus vaste sur la question, ne permettait pas d’étudier directement la survenue de pathologies du comportement comme les troubles du spectre autistique, ce qui impliquerait de suivre des dizaines de milliers d’enfants.

Les équipes de recherche vont désormais s’attacher à répliquer ces résultats au sein de la cohorte mère-enfant SEPAGES en cours dans la région Grenobloise, coordonnée par l’Inserm et soutenue par l’European Research Council. Dans cette dernière, de nombreux échantillons d’urine par participant sont recueillis durant la grossesse et les premières années de vie de l’enfant. Cette approche permettra de limiter les erreurs de mesure de l’exposition et d’identifier de potentielles périodes de sensibilité aux phénols et phtalates sur différents événements de santé tels que la croissance, le comportement ou la santé respiratoire. Cela permettra aussi d’étudier l’effet éventuel de ces substances chez les petites filles, qui n’avaient pu être considérées ici. Il est possible que leur sensibilité aux perturbateurs endocriniens diffère de celle des garçons.

[1] Un consortium de recherche associant des équipes de recherche Inserm, les CHU de Nancy et Poitiers, le Center for Disease Controls and Prevention (CDC, Atlanta, USA), et coordonné par l’équipe d’épidémiologie environnementale de l’Institut pour l’Avancée des Biosciences (Inserm/CNRS/Université Grenoble Alpes).
Crédits/source :Presse Inserm

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La maltraitance dans l’enfance laisse des séquelles dans certains circuits cérébraux

Des modifications de structures neuronales dans certaines régions du cerveau ont été constatées chez des personnes ayant été victimes de maltraitance grave durant l’enfance, dans une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry (AJP).

Dans les pays occidentaux, de 5 à 15 % des enfants âgés de moins de 15 ans seraient victimes de maltraitance grave.

Au nombre des difficultés associées à la maltraitance infantile grave, souligne le communiqué des chercheurs, « notons le risque accru de trouble psychiatrique, tel que la dépression, un degré élevé d’impulsivité, d’agressivité et d’anxiété de même qu’une toxicomanie plus fréquente et le suicide ».

Pierre-Eric Lutz de l’Université McGill et ses collègues ont comparé les échantillons de tissu cérébral prélevés chez trois groupes de personnes décédées : 27 personnes dépressives s’étant suicidées qui présentaient des antécédents de maltraitance infantile grave ; 25 personnes dépressives s’étant suicidées, mais qui ne présentaient pas d’antécédents de maltraitance infantile ; et 26 personnes décédées qui ne présentaient pas d’antécédents de troubles psychiatriques ni de maltraitance infantile.

Ils ont observé :

  • que seuls les tissus cérébraux des personnes qui avaient été victimes de maltraitance durant l’enfance présentaient un amincissement de la gaine de myéline touchant une proportion significative de fibres nerveuses ;

  • des altérations moléculaires sous-jacentes affectant de manière sélective des cellules qui participent à la production et à l’entretien de la myéline ;

  • une augmentation du diamètre de certains des plus longs axones (fibres nerveuses) uniquement dans ce même groupe de personnes.

La myéline est une gaine de tissus adipeux protégeant et isolant les axones des neurones et favorisant la conduction efficace de l’influx nerveux. Elle constitue la matière blanche du cerveau.

La formation de la gaine de myéline (myélinisation) est progressive, se produisant surtout durant l’enfance.

Les chercheurs font l’hypothèse que ces modifications pourraient entraver le couplage fonctionnel entre le cortex cingulaire et les structures sous-corticales, telles que l’amygdale et le noyau accumbens (respectivement liées à la régulation des émotions et au sentiment de récompense et de satisfaction), et altérer le traitement affectif de l’information chez des personnes qui ont été maltraitées durant l’enfance.

Ils concluent que l’adversité en début de vie peut entraîner une détérioration persistante de plusieurs fonctions neuronales dans le cortex cingulaire antérieur.

La maltraitance laisserait des traces cérébrales liées à une vulnérabilité future

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : McGill, AJP.
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Test : évaluez six composantes de votre « bien-être psychologique »

Ce test, Échelles du bien-être psychologique de la psychologue américaine Carol Ryff (1), est l’un des plus utilisés pour mesurer le « bien-être psychologique ». Il a notamment été utilisé dans de grandes enquêtes nationales.

Le modèle de Ryff comporte six composantes issues de différentes théories du fonctionnement psychologique positif développées dans les courants de la psychologie humaniste, existentielle et développementale.

Des exemples de ces théories sont celles des stages psychosociaux d’Erik Érikson, de l’actualisation de soi d’Abraham Maslow et de la « personne fonctionnant pleinement » de Carl Rogers.

Le modèle de Ryff correspond à une conception dite eudémonique du bonheur (basée sur la croissance personnelle et le sens à la vie) plutôt qu’hédonique (basée sur les émotions positives et la satisfaction).

Voyez, au moyen de ce test de 42 questions, quelles sont ces composantes et comment vous vous situez pour chacune d’elles.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription requise)

Si vous souhaitez prendre connaissance de ces composantes sans passer le test, ou avant de le passer, voyez : 6 composantes du bien-être psychologique.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Scales of Psychological Well-Being (PWB) : Ryff, C.D. (1989), Happiness is everything, or is it? Explorations on the meaning of psychological well-being, Journal of personality and social psychology ; Ryff, C. D., & Keyes, C. L. M. (1995), The structure of psychological well-being revisited. Journal of Personality and Social Psychology.Traduction libre de Psychomédia.

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Qu’est-ce que la salmonellose et quelles précautions prendre pour l’éviter ? (Santé Canada)

À l’occasion d’une éclosion de salmonella enteritidis liée à des produits de poulet crus panés et congelés, Santé Canada rappelle quels sont les symptômes de maladie et les précautions à prendre.

La salmonelle est couramment présente dans le poulet cru et les produits de poulet crus panés et congelés. La maladie peut être évitée en suivant de bonnes pratiques de manipulation, de préparation et de cuisson, indique Santé Canada.

« Tout le monde peut contracter la salmonellose, mais les nourrissons, les enfants, les aînés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque accru de maladie grave en raison de la fragilité de leur système immunitaire », précise Santé Canada.

« La plupart des personnes qui contractent la salmonellose se rétablissent complètement en quelques jours. » Mais, « dans certains cas, la salmonelle peut causer une maladie grave et nécessiter une hospitalisation.  »

Les symptômes de l’infection à la salmonelle, aussi appelée salmonellose, se manifestent généralement de 6 à 72 heures après l’exposition à un animal infecté ou un produit contaminé par la bactérie salmonelle.

Voici quelques-uns de ces symptômes :

  • fièvre ;
  • frissons ;
  • diarrhée ;
  • crampes abdominales ;
  • maux de tête ;
  • nausées ;
  • vomissements.

« Bien que les produits de poulet crus panés et congelés peuvent sembler précuits ou dorés, ils contiennent du poulet cru et doivent être manipulés et préparés de la même manière que les autres produits de volaille crus. »

Si vous préparez des produits de poulet des pépites, des bâtonnets ou des burgers, vous devez prendre les précautions suivantes :

  • Ne mangez pas les produits de poulet panés et congelés crus ou insuffisamment cuits. Faites cuire tous les produits panés et congelés jusqu’à ce qu’ils atteignent une température interne d’au moins 74 °C (165 °F) pour les consommer en toute sécurité.

  • Le four à micro-ondes ne cuit pas de manière uniforme, il n’est donc pas recommandé d’y faire cuire des produits de poulet crus panés et congelés, comme les pépites, les bâtonnets ou les burgers.

  • Suivez toujours les instructions de cuisson indiquées sur l’emballage de tout produit de poulet cru pané et congelé, y compris les produits dont l’étiquette porte certains énoncés, comme « non cuit », « cuire et servir », « prêt à cuire » et « prêt à mettre au four ».

  • Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau chaude savonneuse avant et après la manipulation de produits de poulet crus panés et congelés.

  • Utilisez une assiette, une planche à découper et des ustensiles distincts lorsque vous manipulez des produits de poulet crus panés et congelés afin de prévenir la propagation de bactéries nuisibles.

  • Utilisez un thermomètre de cuisson numérique afin de vérifier que les produits de poulet crus panés et congelés ont atteint au moins 74 °C (165 °F). Insérez le thermomètre de cuisson numérique dans le côté du produit, jusqu’au milieu. Les thermomètres à viande qui vont au four et qui sont conçus pour vérifier des volailles entières et des rôtis ne permettent pas de vérifier adéquatement la température des pépites, des bâtonnets ou des burgers.

10 recommandations pour éviter les intoxications alimentaires (Anses)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada
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Méditation et maladies cardiaques : avis de l’American Heart Association

La méditation peut réduire le risque de maladie cardiaque, selon une première prise de position sur cette pratique émise par l’American Heart Association (AHA).

Le mot clé est « pourrait », souligne Glenn N. Levine du Baylor College of Medicine (Houston) qui a présidé un groupe d’experts ayant passé en revue des données scientifiques récentes sur le sujet. « Les recherches sont suggestives, mais pas définitives. »

« Des études neurophysiologiques et neuroanatomiques démontrent que la méditation peut avoir des effets à long terme sur le cerveau, ce qui fournit une certaine plausibilité biologique pour des conséquences bénéfiques sur l’état physiologique de base et sur le risque cardiovasculaire », estime l’avis.

Le comité a analysé 57 études portant sur les types courants de « méditation assise ».

Des types de méditation inclus étaient : le Samatha ; le Vipassana (Insight Méditation) ; la méditation de pleine conscience ; la méditation zen (Zazen) ; le Raja Yoga ; le Loving-Kindness (Metta) ; la méditation transcendantale ; et la réponse de relaxation.

Les formes de méditation incorporant l’activité physique, comme le yoga ou le Tai-Chi, ont été exclues parce qu’il est déjà montré que l’activité physique en elle-même est bénéfique pour le cœur.

Dans l’ensemble, les études suggèrent un bénéfice possible sur le risque cardiovasculaire, bien que la qualité globale et, dans certains cas, la quantité de données sont modestes, précise le communiqué de l’AHA.

Il y a beaucoup de recherche sur les effets de la méditation sur le stress, la santé mentale et des conditions telles que le trouble de stress post-traumatique. Mais la recherche est plus limitée sur la méditation et la santé cardiaque, souligne le chercheur.

Les études analysées suggèrent que la méditation pourrait :

  • être associée à une diminution des niveaux de stress, d’anxiété et de dépression, et à une amélioration de la qualité du sommeil et du bien-être général ;

  • aider à baisser la tension artérielle ;

  • aider à cesser de fumer ;

  • être associée à une diminution du risque de crise cardiaque, bien qu’il n’y ait que quelques études à ce sujet, et d’autres sont nécessaires avant de pouvoir tirer des conclusions.

Environ 8 % des Américains pratiqueraient une forme de méditation, selon une enquête nationale réalisée par les National Institutes of Health (NIH) en 2012.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
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Syndrome de fatigue chronique : financement de trois centres de recherche aux États-Unis

Les National Institutes of Health (NIH), l’agence nationale de recherche médicale américaine, a annoncé, le 27 septembre, l’attribution de quatre subventions « afin d’établir un effort coordonné de recherche scientifique » sur l’encéphalomyélite myalgique / syndrome de fatigue chronique (EM/SFC).

Les subventions appuieront la création d’un consortium de trois centres de recherche et d’un centre de coordination de gestion des données.

Les centres mèneront chacun une recherche indépendante, mais collaboreront également à plusieurs projets. Les données seront partagées avec le milieu de la recherche. L’enveloppe pour l’exercice financier 2017 s’élèvera à environ 7 millions de dollars, avec l’appui de plusieurs instituts et centres des NIH.

« L’EM/SFC, précise le communiqué du NIH, qui touche plus d’un million d’Américains, est caractérisé par une fatigue profonde qui ne s’améliore pas avec le repos, et peut inclure des problèmes de cognition et de mémoire, la douleur et d’autres symptômes qui ont un impact négatif sur la vie quotidienne. Une caractéristique clé de la maladie est le malaise post-effort, qui est une aggravation des symptômes à la suite d’une activité mentale ou physique. La maladie peut durer des années ou des décennies, et les personnes les plus durement touchées finissent par se retrouver confinées à la maison ou au lit. On ne sait pas ce qui cause la maladie et il n’existe pas de traitements prouvés. »

Les thèmes de recherche des trois centres sont les suivants :

  • Centre de l’Université Cornell dirigé par Maureen Hanson :

    Étude du rôle des gènes, de l’inflammation et du système immunitaire au moyen d’échantillons sanguins et d’images cérébrales prises avant et après un test d’exercice conçu pour entraîner les symptômes du malaise post-effort. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : différences distinctives dans le microbiote et les marqueurs d’inflammation – 2016.)

  • Centre de l’Université Columbia dirigé par W. Ian Lipkin

    Étude d’agents microbiens, tels que des virus et des bactéries, qui peuvent jouer un rôle dans la maladie. Analyses génétiques et identification de métabolites qui pourront aider au développement de tests diagnostiques. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : déséquilibre du microbiote et troubles métaboliques.)

  • Centre du Jackson Laboratory dirigé par Derya Unutmaz

    Étude des interactions du système immunitaire, du microbiome et du métabolisme. « Une meilleure compréhension de ces interactions pourrait aider à identifier les causes de la maladie et mener au développement de thérapies. »

Le syndrome de fatigue chronique regrouperait au moins trois maladies différentes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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