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Un médicament contre l’hypertension testé contre la grippe sévère en France

Un essai clinique de phase 2, démarré en janvier 2018 dans 10 hôpitaux de France, vise à évaluer les effets du diltiazem, un médicament actuellement utilisé contre l’hypertension et l’angine de poitrine, dans le traitement des infections grippales sévères en combinaison avec un antiviral, l’oseltamivir (Tamiflu).

L’essai, piloté par Manuel Rosa-Calatrava, chercheur Inserm, et Julien Poissy du CHU Lille, vise à inclure 300 patients admis en unités de soins intensifs en raison d’une grippe sévère.

Une équipe de l’Inserm à l’Université Claude-Bernard (Lyon) en collaboration avec le laboratoire du Dr Guy Boivin de l’Université Laval (Québec) a développé une stratégie innovante permettant l’identification rapide de médicaments existants qui peuvent être repositionnés comme nouvelles générations d’antiviraux plus efficaces.

Deux médicaments ont été identifiés, rapporte le journal Le Fil de l’université Laval, l’étiléfrine (stimulant cardiaque prescrit aux personnes souffrant d’hypotension) et le diltiazem.

« L’approche que nous avons développée, explique le Pr Boivin relayé par Le Fil, consiste à trouver les gènes des cellules respiratoires humaines dont l’expression est augmentée ou diminuée lorsqu’elles sont infectées par le virus de la grippe, explique Guy Boivin. C’est ce que nous appelons la signature cellulaire du virus. Nous consultons ensuite une base de données qui décrit l’effet de différents médicaments sur l’expression des gènes humains et nous tentons de repérer ceux dont la signature cellulaire s’approche le plus de l’inverse de celle du virus. C’est ce qui nous a mis sur la piste de ces deux médicaments. »

« Des tests effectués in vitro ainsi que sur des souris et des furets ont montré que ces deux produits ralentissent la réplication du virus de la grippe et diminuent les complications de l’infection ainsi que la mortalité », rapporte le journal.

Ces médicaments « agissent sur des mécanismes de la cellule hôte et non sur ceux du virus, précise le professeur Boivin. Théoriquement, il y a donc peu de risques que des souches virales résistantes à ces traitements apparaissent. »

Ces nouveaux traitements contre la grippe pourraient aussi être administrés préventivement chez les personnes particulièrement à risque, précise le chercheur.

Une entreprise, Signia Therapeutics, a été mise sur pied pour assurer le développement et la commercialisation de ces nouveaux traitements.

Le programme de recherche du laboratoire va s’étendre à d’autres pathogènes respiratoires tels que le virus syncytial respiratoire et le métapneumovirus, responsables d’infections respiratoires sévères chez les jeunes enfants et les personnes âgées.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Université Laval.
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La pilule contraceptive pour hommes enfin dispo ?

Pixabay/DanielReche

Cela fait plusieurs années déjà que l’on nous parle de la pilule contraceptive pour hommes. Et si jusqu’à présent rien ne paraissait très concret – tout au moins pour le grand public – cette fois il semblerait qu’un grand pas ait été fait par les chercheurs.

Un premier essai clinique concluant vient en effet d’être réalisé auprès de 83 hommes. Et cette pilule contraceptive, appelée DMAU, s’est révélée particulièrement efficace sans effet secondaire ou presque.

C’est demain, dimanche 25 mars 2018, que les résultats complets de cet essai seront présentés lors de la conférence annuelle de l’Endocrine Society.

Pour ceux que ça intéresse, cette pilule combine l’action d’une hormone androgène et d’un progestatif. Après 28 jours de tests, les scientifiques ont constaté son efficacité sur les volontaires qui ont accepté de participer à cet essai : “suppression marquée du niveau de testostérone et de deux hormones nécessaires à la spermatogenèse”

Le DMAU a été testé à trois doses différentes (100, 200 et 400 mg) et en deux formulations. Notez que c’est la dose la plus élevée qui s’est révélée être la plus efficace.

La bonne nouvelle c’est que cette pilule n’a engendré que très peu d’effets secondaires (petite hausse de poids et légère hausse du bon cholestérol) et n’a eu aucun impact sur la libido des hommes concernés.

Alors la gent masculine va t-elle bientôt connaître les joies de la pilule contraceptive ? Si oui sachez messieurs que, tout comme la pilule contraceptive pour femme, elle se prend chaque jour en une seule prise.

« Ces résultats prometteurs sont sans précédent dans le développement d’un prototype de pilule masculine (…) Des études à plus long terme sont en cours pour confirmer que le DMAU pris tous les jours bloque bien la production de spermatozoïdes » a déclaré celle qui a co-dirigé cet essai, la professeure de médecine à l’Université de Washington Stephanie Page.

News Santé

Symptômes de la fibromyalgie : le tai-chi comparé à l’exercice aérobique

Une étude américaine, publiée dans le British Medical Journal, a comparé les effets du tai-chi et de l’exercice aérobique sur les symptômes de la fibromyalgie.

Certains essais ont suggéré que le tai-chi soulageait la douleur et améliorait la santé physique et mentale chez les personnes atteintes de fibromyalgie, mais ont conclu que des essais plus importants et plus rigoureux étaient nécessaires pour confirmer les résultats.

C’est pourquoi Chenchen Wang de l’Université Tufts (Boston) et ses collègues ont mené cette étude avec 226 personnes atteintes de fibromyalgie qui ont été affectées au hasard à un groupe faisant des exercices aérobiques supervisés deux fois par semaine pendant 24 semaines ou à l’un de quatre groupes de tai-chi de style yang (12 ou 24 semaines, une ou deux fois par semaine). Elles poursuivaient leurs soins médicaux comme à l’habitude.

Les symptômes physiques et psychologiques étaient évalués au moyen du Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (FIQR) – (faites le test).

Après 24 semaines, les scores au FIQR se sont améliorés dans les cinq groupes, mais les groupes combinés de tai-chi se sont améliorés significativement plus que le groupe d’exercices aérobiques. Le groupe de tai-chi qui avait la même intensité et la même durée (deux fois par semaine pendant 24 semaines) que celui d’exercices aérobiques présentait un plus grand bénéfice comparativement à l’exercice aérobique (amélioration de 25 points sur 100 comparativement à 9 points.

Les participants à l’intervention de tai-chi de 24 semaines ont eu de meilleurs résultats que ceux de l’intervention de 12 semaines, mais ceux qui participaient à deux séances par semaine n’avaient pas de meilleurs résultats que ceux qui participaient à une seule séance.

« Le tai-chi, une intervention de type corps-esprit, entraîne une amélioration similaire ou plus grande que l’exercice aérobique, qui est le traitement non médicamenteux le plus couramment prescrit », concluent les chercheurs.

Dans ses recommandations 2016 pour le traitement de la fibromyalgie, l’European League Against Rheumatism (EULAR) estimait que la seule recommandation d’intervention pour laquelle les données sont solides est l’exercice.

Pour plus d’informations sur les traitements de la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : BMJ (press release), British Medical Journal.
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Plusieurs huiles essentielles contiennent des perturbateurs endocriniens

Une étude apporte des preuves supplémentaires d’un lien soupçonné entre une croissance mammaire anormale chez les jeunes garçons – appelée gynécomastie prépubère – et une exposition régulière à l’huile de lavande et de théier, en montrant que les principales substances contenues dans ces huiles essentielles courantes agissent comme des perturbateurs du système endocrinien.

Ces résultats sont présentés au congrès annuel de l’Endocrine Society.

La lavande et l’huile d’arbre à thé sont parmi les huiles essentielles qui sont devenues populaires aux États-Unis comme médecines alternatives, pour l’aromathérapie ainsi que pour l’hygiène personnelle et le nettoyage.

Divers produits de consommation contiennent de l’huile de lavande et d’arbre à thé, dont des savons, des lotions, des shampooings, des produits coiffants, de l’eau de Cologne et des détergents à lessive.

Les huiles essentielles sont considérées comme sûres, dit J. Tyler Ramsey du National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS) américain. « Elles devraient cependant être utilisées avec prudence, car elles contiennent certaines substances qui sont des perturbateurs endocriniens potentiels. »

Les perturbateurs du système endocrinien sont des substances présentes dans l’environnement qui interfèrent avec les hormones et leurs actions dans le corps.

La gynécomastie masculine survenant avant la puberté est relativement rare, mais un nombre croissant de cas ont été signalés comme coïncidant avec une exposition topique à l’huile de lavande et l’huile d’arbre à thé, rapporte-t-il. Cet état disparaissait après que les produits cessaient d’être utilisés.

Les chercheurs du NIEHS, incluant Kenneth Korach, coauteur de la nouvelle étude, ont déjà montré en laboratoire que les huiles de lavande et de théier ont des propriétés œstrogéniques (semblables aux œstrogènes) et des activités anti-androgéniques (semblables aux inhibiteurs de testostérone), ce qui signifie qu’elles concurrencent ou entravent les hormones qui contrôlent les caractéristiques masculines, et qu’elles peuvent ainsi affecter la puberté et la croissance.

Parmi les centaines de substances chimiques qui composent les huiles de lavande et d’arbre à thé, les chercheurs ont sélectionné huit composants qui sont communs et dont l’inclusion dans les huiles est obligatoire.

Au moyen d’expériences in vitro (en éprouvette), ils ont appliqué ces substances à des cellules humaines pour mesurer les changements des gènes des récepteurs d’œstrogènes et d’androgènes et de l’expression de ces gènes.

Les propriétés œstrogéniques et anti-androgéniques de ces substances variaient d’élevées à faibles. Les changements constatés étaient compatibles avec les conditions hormonales qui stimulent la gynécomastie chez les garçons prépubères.

Un sujet de préoccupation, indique Ramsey, est que plusieurs des substances testées apparaissent dans au moins 65 autres huiles essentielles.

Les huiles essentielles sont disponibles sans ordonnance et ne sont pas réglementées par la Food and Drug Administration des États-Unis, souligne-t-il. Ainsi, le public devrait être au courant de ces résultats et considérer toutes les données avant de décider d’utiliser des huiles essentielles.

 

Reiki, kinésiologie, jeûnes et randonnées, crudivorisme… : rapport de la Miviludes sur les risques de dérives sectaires

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) indique, dans son rapport annuel remis le 22 mars au gouvernement, avoir reçu 2 323 interrogations et signalements en 2016, dont 500 pour des « situations préoccupantes ».

« L’engouement pour les thérapies alternatives, pour les méthodes de développement personnel, pour les pseudo-psychothérapies, pour les pédagogies alternatives… offre des opportunités nouvelles pour des mouvements et des leaders qui cherchent à exercer une emprise sur leurs adeptes », réitère la Miviludes.

Les signalements liés au domaine de la santé ressortent fortement. En 2016, « plus de 40 % concernent le développement d’offres trompeuses dans le domaine de la santé et du bien-être ainsi que d’abus par des psychothérapeutes déviants ».

Les médecines complémentaires et alternatives (609 cas sur la période 2015-2016) ainsi que la psychothérapie et le développement personnel (359 cas) arrivent en tête des signalements, avec la mouvance évangélique (407 cas).

Le rapport « donne un coup de projecteur » sur deux méthodes de soins qui semblent « particulièrement inquiétantes » : le reiki, technique japonaise de « guérison » par imposition des mains, et la kinésiologie, discipline « psychocorporelle » inspirée par la médecine chinoise. Ces techniques « connaissent un développement sans précédent en France, alors qu’elles sont porteuses de risques et non éprouvées », alerte la Miviludes.

Le rapport attire également l’attention sur la hausse de fréquentation des salons « bio-zen », où sont présentés notamment des stages « jeûnes et randonnées » qui « peuvent s’avérer dangereux pour des personnes porteuses de pathologies ou de fragilités ».

Sont également mentionnés les « régimes alimentaires extrêmes », comme le « crudivorisme », qui proscrit toute cuisson des aliments, et le « respirianisme » affirmant que l’être humain peut se nourrir d’air et de lumière…

La mouvance évangélique, notamment pentecôtiste, en croissance, a fait l’objet de plusieurs signalements (212 en 2016).

La Scientologie et les Témoins de Jéhovah suscitent aussi des commentaires critiques « du fait de leur prosélytisme actif ». Pour les seconds, sont en cause le refus de transfusion sanguine ainsi que le chantage et la souffrance que représente l’interdiction pour les membres de la communauté de maintenir des relations avec un adepte qui souhaite quitter le mouvement.

Certains mouvements catholiques intégristes, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), provoquent aussi des interrogations en raison de prises de distance avec l’entourage.

En 2016, la Miviludes a reçu 47 signalements dans le domaine des médiums ou de la « canalisation des êtres supérieurs ». Les séances peuvent avoir lieu sur la plate-forme de communication vidéo Skype, où des médiums pratiquent la « lecture d’âme ».

 

Des huiles essentielles qui font grossir les seins des hommes

Huiles essentielles

pixabay

Généralement les huiles essentielles sont considérées comme sans danger pour la santé…Sauf que, selon une étude américaine menée par des scientifiques de l’Institut des sciences de l’environnement du Caroline du Nord (Etats-Unis), certaines contiendraient des éléments chimiques imitant les hormones féminines, perturbant ainsi le système endocrinien

Ainsi les jeunes garçons prépubères exposés régulièrement à certaines huiles essentielles (huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé, ndrl) seraient plus bien plus exposés que les autres à un gonflement anormal du tissu mammaire, un phénomène bien connu sous le nom de gynécomastie.

« Notre société considère les huiles essentielles comme sûres (…) Cependant, elles possèdent une variété de produits chimiques et doivent être utilisées avec prudence, car certains de ces produits chimiques sont potentiellement des perturbateurs endocriniens » a mis en garde le biologiste et co-auteur de l’étude J. Tyler Ramsey.

Et c’est en analysant les différents composants de ces huiles essentielles que les chercheurs se sont aperçus que certaines avaient la faculté de booster les estrogènes et d’inhiber la testostérone.

La gynécomastie masculine survenant avant la puberté est relativement rare, mais l’augmentation du nombre de cas telle qu’elle est aujourd’hui constatée semble coïncider avec une exposition régulière à ces huiles essentielles. La “bonne” nouvelle c’est que la gynécomastie disparaît dès que les garçons cessent d’utiliser ces huiles.

News Santé

Les jeunes manquent de sommeil

Vous ne devriez pas être surpris de cette annonce : nos jeunes manquent de sommeil. Telles sont les conclusions d’une vaste étude menée conjointement par l’INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance) et le groupe MGEN à l’occasion de la journée du sommeil qui s’est déroulée la semaine dernière en France.

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« Ouvre l’œil sur ton sommeil ! » sur le sommeil des jeunes (15-24 ans) est le nom de cette étude menée par l’institut OpinionWay par internet (sur système CAWI) auprès de 1014 personnes âgées de 15 à 24 ans, en décembre 2017. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio professionnelle, de région de résidence et de catégorie d’agglomération (selon les données de l’INSEE).

Sommeil des jeunes : principaux résultats de l’enquête

Manquent-ils de sommeil ? Sur les 1 014 jeunes interrogés, 88% s’estiment en manque de sommeil. Ils pensent avoir besoin de 8h12 de sommeil. Or la durée moyenne du sommeil des 15-24 ans est de 7h17 en semaine et 8h27 en repos (le week-end). Alors qu’il est recommandé de dormir + de 8h à cet âge, la dette de sommeil s’élève à 1h10 par nuit en moyenne.

Quelles sont les conséquences sur leur activité ? 82% des 15-24 ans se sentent fatigués, 35% sont somnolents. Soit au total, 36% des jeunes, selon l’indice d’Epworth, contre 28% chez les 18-65ans (selon l’enquête 2016).

Quelles solutions adoptent-ils pour pallier ce manque ? Pour lutter contre le manque de sommeil, les 15-24 ans consomment des excitants comme la caféine (28%) ou le tabac et substances (10%). Autre solution, la sieste pratiquée par 32% d’entre eux, 2 fois par semaine pendant 1h15. Enfin, 20% des jeunes qui se sentent en manque de sommeil pratiquent une activité sportive.

Quel sont les rythmes de vie des jeunes ? Les jeunes se réveillent à 7h02 la semaine et 9h43 le week-end… et s’endorment tard, 23h20 la semaine et 00h49 le week-end. Ils décalent leurs horaires de sommeil le week-end en se levant 2h20 plus tard et en s’endormant 1h30 plus tard. Les réveils nocturnes concernent 42% des jeunes, en moyenne pendant environ 1h.

Quelles sont les recommandations pour optimiser leur sommeil ? Le soir en semaine, une fois couchés, les jeunes passent 1h08 sur leurs écrans (smartphone, tablette) pour des activités interactives (77%) avant d’éteindre la lumière pour s’endormir (et 1h38 le week-end). 50% des jeunes y passent plus d’1 à 3h la semaine et 66% le week-end. L’impact sur le sommeil est nocif, ils se réveillent plus la nuit et sont davantage somnolents… À éviter donc !

La journée, les 15-24 ans exercent une activité physique mais pas suffisamment… 36% (plus d’1 sur 3) ne pratiquent aucun sport régulièrement. Pour ceux qui en font, c’est à 45% en plein air et 42% en salle (dont 1 sur 4 qui fait les 2). 48% des jeunes suivent une activité quotidienne en plein air (marche, vélo…) en semaine, et 63% le week-end y passe plus de 2h par jour. Le sport est bénéfique, il aide à s’endormir plus tôt, plus facilement. À favoriser donc !

+ 74 minutes de sommeil gagnées en 3 jours, c’est possible !

+ 74 minutes de sommeil gagnées en 3 jours, c’est possible ! et c’est prouvé : la première étude scientifique menée aux Thermes Marins de Saint-Malo par l’IRBA prouve les bénéfices des soins de thalassothérapie sur le sommeil*

La thalassothérapie est depuis de très nombreuses années connue pour ses bienfaits… sans que cela ne soit jamais pourtant scientifiquement démontré !

Pour la première fois, une étude scientifique menée aux Thermes Marins de Saint-Malo par l’IRBA, Institut de Recherche Biomédicale des Armées, démontre les bienfaits objectifs et mesurables des soins de thalassothérapie. Première constatation : le sommeil est largement amélioré par des soins à l’eau de mer chaude.

Sommeil : et si la thalassothérapie était l’avenir de nos nuits ?

Depuis 1 siècle, la durée moyenne de sommeil est passée de 9 à 7h** ! Pourtant, le sommeil est la pierre angulaire de notre forme et de notre bien-être, voire même de notre santé. Au-delà des médicaments, comment aider notre corps à mieux et plus dormir ? La solution pourrait bien être en institut de thalassothérapie* :

+ 20 % de temps total de sommeil dès la première nuit
+ 27 % de temps total de sommeil après 3 jours de soins
+ 51 minutes de sommeil N2 (récupération) dès la première nuit
+ 23 minutes de sommeil N3 (réparateur) dès la troisième nuit
-25% du score sur l’échelle de sominolence KSS
-70% du score sur l’échelle de fatigue de Pichot

* Étude Thermes Marins de Saint-Malo / Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA)
** Institut National du Sommeil et de la Veille

News Santé

Plats et aliments industriels augmentent le risque de développer un cancer

Plats et aliments industriels augmentent le risque de développer un cancer dès lors qu’il s’agit d’aliments ultra-transformés. Ainsi une nouvelle étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 (Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité, équipe EREN) suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer.

Les plats industriels supermarché

Pixabay

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé ont été inclus. Au cours du suivi (8 ans), 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Parmi les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ces résultats, la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas la seule impliquée, suggérant des mécanismes mettant en jeu d’autres composés (additifs, substances formées lors des process industriels, matériaux au contact des aliments, etc.). Ces résultats doivent donc être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. Cette étude est publiée le 15 février 2018 dans le British Medical Journal.

Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d’une augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés qui contribuent aujourd’hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d’additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.

Des études récentes ont montré des associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de dyslipidémies, de surpoids, d’obésité, et d’hypertension artérielle. Toutefois, aucune étude n’a porté sur le risque de cancer, alors que des expérimentations chez l’animal suggèrent de potentiels effets cancérogènes de plusieurs composants habituellement présents dans les aliments ultra-transformés.

Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2017) ont été inclus. Les données alimentaires ont été recueillies à l’entrée dans l’étude à l’aide d’enregistrements de 24h répétés, conçus pour évaluer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments différents. Ceux-ci ont été classés en fonction de leur degré de transformation par la classification NOVA (voir encadré ci-dessous).

Au cours du suivi, 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Ces résultats étaient significatifs après prise en compte d’un grand nombre de facteurs sociodémographiques et liés au mode de vie, et également en tenant compte de la qualité nutritionnelle de l’alimentation. Ceci suggère que la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas le seul facteur impliqué dans cette relation.

Ces résultats doivent être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. De même, d’autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre l’impact relatif des différentes dimensions de la transformation des aliments (composition nutritionnelle, additifs alimentaires, matériaux de contact et contaminants néoformés) dans ces relations.

Pour poursuivre ces travaux, l’équipe de recherche lance actuellement un nouveau programme sur les additifs alimentaires, dont l’objectif principal sera d’évaluer les expositions alimentaires usuelles à ces substances et d’étudier leurs effets potentiels sur la santé et la survenue de maladies chroniques. Ceci sera rendu possible grâce à une évaluation précise et répétée de l’exposition alimentaire dans la cohorte NutriNet-Santé (mais également des compléments alimentaires et des médicaments), incluant les marques et noms commerciaux des aliments industriels consommés. Ce dernier point est fondamental pour estimer de manière précise l’exposition aux additifs au niveau individuel étant donné la grande variabilité des compositions entre les marques. Le recrutement de nouveaux volontaires pour participer à l’étude NutriNet-Santé se poursuit. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne (www.etude-nutrinet-sante.fr) et de remplir des questionnaires, qui permettront aux chercheurs de faire progresser les connaissances sur les relations entre nutrition et santé et ainsi d’améliorer la prévention des maladies chroniques par notre alimentation.

Aliments industriels ultra-transformés, c’est quoi ?

La classification NOVA permet de catégoriser les aliments selon 4 groupes, en fonction de leur degré de transformation industrielle (aliments peu ou pas transformés, ingrédients culinaires, aliments transformés, aliments ultra-transformés). Cette étude portait sur le groupe des «aliments ultra-transformés», qui comprend par exemple les pains et brioches industriels, les barres chocolatées, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les soupes instantanées, les plats cuisinés congelés ou prêts à consommer, et tous produits transformés avec ajout de conservateurs autre que le sel (nitrites par exemple), ainsi que les produits alimentaires principalement ou entièrement constitués de sucre, de matières grasses et d’autres substances non utilisées dans les préparations culinaires telles que les huiles hydrogénées et les amidons modifiés. Les procédés industriels comprennent par exemple l’hydrogénation, l’hydrolyse, l’extrusion, et le prétraitement par friture. Des colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants et d’autres additifs sont souvent ajoutés à ces produits.

Exemples :

-Les compotes de fruits avec seulement du sucre ajouté sont considérées comme des «aliments transformés», tandis que les desserts aux fruits aromatisés avec du sucre ajouté, mais également des agents texturants et des colorants sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

-Les viandes rouges ou blanches salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les viandes fumées et/ou avec des nitrites et des conservateurs ajoutés, comme les saucisses et le jambon, sont classées comme «aliments ultra-transformés».

-De même, les conserves de légumes uniquement salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les légumes industriels cuits ou frits, marinés dans des sauces et/ou avec des arômes ou texturants ajoutés (comme les poêlées industrielles de légumes) sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

Communiqué Inserm
Source : Monteiro CA, Cannon G, Moubarac JC, Levy RB, Louzada MLC, Jaime PC. The UN Decade of Nutrition, the NOVA food classification and the trouble with ultra-processing. Public Health Nutr 2018;21:5-17. http://dx.doi.org/10.1017/S1368980017000234

News Santé

Augmentation du nombre de cas de rougeole en France : la vaccination est la seule protection

whitesessions/Pixabay

La rougeole touche actuellement plusieurs régions françaises et l’augmentation rapide du nombre de cas depuis le début de l’année peut faire craindre une nouvelle épidémie importante sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Santé publique France publie un point de situation et rappelle que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre la rougeole.

Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons (79% avec deux doses de vaccin au lieu des 95% nécessaires), les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises.

Situation épidémiologique en France au 14 mars 2018

Recrudescence de la rougeole depuis novembre 2017
Au 12 mars 2018, 913 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017
59 départements touchés par la rougeole
50% des cas sont déclarés dans la région Nouvelle-Aquitaine
Incidence la plus élevée chez les moins de 1 an
Décès en Février d’une jeune femme de 32 ans non vaccinée
21 décès dus à la rougeole depuis 2008
Près de 9 cas de rougeole sur 10 sont survenus chez des personnes non ou incomplètement vaccinées

Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes

La rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. C’est une maladie qui ne touche pas seulement les jeunes enfants mais également les adolescents et les jeunes adultes. La rougeole est due à un virus respiratoire qui se transmet par la projection de gouttelettes salivaires ou respiratoires, en particulier lors de la toux et des éternuements. La contagiosité des cas de rougeole débute environ quatre jours avant l’éruption et dure jusqu’à quatre jours environ après le début de l’éruption.

La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole

Santé publique France rappelle la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population (au moins 95% avec deux doses de vaccin chez les enfants et les jeunes adultes). Une telle protection collective permettrait d’éliminer la maladie et ses complications et ainsi protéger également les personnes les plus fragiles ne pouvant être elles-mêmes vaccinées (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il est donc impératif que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu deux doses de vaccin.

À compter du 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Plus il y a de personnes vaccinées, plus on évite le risque d’épidémie

Pourquoi vacciner son enfant contre les maladies courantes de l’enfance comme la rougeole ?

Les maladies de l’enfance peuvent entraîner des complications graves. La rougeole, comme la rubéole ou les oreillons, sont des maladies infantiles très contagieuses. En l’absence de vaccination, pratiquement tout le monde «attrape» ces maladies un jour ou l’autre, souvent pendant l’enfance. Ces maladies sont le plus souvent sans gravité mais elles peuvent aussi entraîner des complications graves, voire mortelles

La vaccination permet également de protéger indirectement les nourrissons de moins de 1 an et les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées. La vaccination contre la rougeole , les oreillons et la rubéole (ROR) est une vaccination très efficace qui protège de la maladie dans presque 100% des cas si l’on a bien reçu les 2 doses de vaccin. Si l’ensemble des enfants et des jeunes adultes était vacciné, on pourrait espérer faire disparaitre ces maladies.

Pour plus d’infos sur la vaccination (fonctionnement, contre-indications, effets indésirables…etc), rendez-vous sur le site du ministère des solidarités et de la santé en cliquant ICI

News Santé

Le pays le plus heureux du monde selon le classement 2018 des Nations-Unies : voyez le top 10

Après la Norvège en 2017 et le Danemark en 2016, la Finlande est le pays le plus heureux du monde dans le « World Happiness Report 2018 » publié par le Réseau des solutions pour le développement durable (RSDD) des Nations-Unies (ONU) à l’occasion de la Journée internationale du bonheur qui se tient le 20 mars.

La Finlande arrive aussi en tête pour le bien-être de ses immigrés.

Voici le top 10 de ce classement :

  1. Finlande
  2. Norvège
  3. Danemark
  4. Islande
  5. Suisse
  6. Pays-Bas
  7. Canada
  8. Nouvelle-Zélande
  9. Suède
  10. Australie

156 pays ont été évalués selon leur niveau de bonheur et 117 pays selon le niveau de bonheur de leurs immigrés au moyen d’enquêtes de Gallup International dans lesquelles des milliers de personnes ont évalué différents items sur une échelle de 0 à 10.

Les États-Unis arrivent en 18e position, en recul de quatre places par rapport à 2017. La France se trouve en 23e position (+ 8), l’Allemagne en 15e (-1) et le Royaume-Uni en 19e (inchangé). La Chine passe de la 79e à la 86e place.

Le Burundi et la République centrafricaine, victimes de violences politiques, sont les pays les moins heureux pour la deuxième année consécutive.

Expliquer pourquoi un pays est plus heureux qu’un autre est une affaire risquée, mais le rapport cite six facteurs importants : le G.D.P. par habitant, le soutien social, l’espérance de vie, la liberté de faire des choix de vie, la générosité et les niveaux de corruption, résume le New York Times.

Ce classement a été initié par les Nations-Unies en 2012.

Quel est le meilleur revenu pour être heureux ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : World Happiness Report 2018, New York Times
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