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Trois techniques comparées pour faire des rêves conscients

Une combinaison de techniques augmente les chances de faire des rêves lucides, dans lesquels l’on est conscient de rêver et l’on peut contrôler l’expérience du rêve, selon une étude publiée en décembre 2017 dans la revue Dreaming.

Bien qu’il existe de nombreuses techniques pour induire des rêves lucides, les études précédentes ont fait état de faibles taux de réussite, ce qui empêche les chercheurs d’étudier les bénéfices potentiels et les applications du rêve lucide, soulignent les auteurs.

Denholm J. Aspy de l’École de psychologie de l’Université d’Adélaïde et ses collègues ont mené cette étude avec 47 participants assignés à trois groupes pour examiner l’efficacité de différentes techniques d’induction du rêve lucide :

  1. le test de réalité, qui consiste à se demander souvent si l’on est en train de rêver ou non ;

  2. le réveil, qui consiste se réveiller après 5 heures de sommeil, à rester éveillé pendant une courte période, puis à se rendormir pour entrer dans une période de sommeil paradoxal, au cours de laquelle les rêves sont plus susceptibles de se produire ;

  3. l’« induction mnémonique des rêves lucides », qui consiste à se réveiller après 5 heures de sommeil et à développer l’intention de se rappeler d’être conscient des prochains rêves avant de se rendormir, en répétant la phrase : « La prochaine fois que je rêve, je me rappellerai que je rêve » et en s’imaginant aussi dans un rêve lucide.

Dans l’ensemble, les participants ont obtenu un taux de réussite à avoir des rêves lucides de 17 %, ce qui est beaucoup plus élevé comparativement à une semaine de référence où ils ne pratiquaient aucune technique. Parmi ceux qui se sont rendormis dans les 5 minutes après avoir complété la technique d’induction mnémonique, le taux de réussite était beaucoup plus élevé, soit près de 46 % des tentatives.

La technique fonctionne selon le principe de la « mémoire prospective », qui est la capacité de se souvenir de faire des choses dans le futur. En répétant une phrase disant que l’on se souviendra d’être conscient d’être en train de rêver, cela forme une intention dans l’esprit, explique le chercheur.

Les rêves lucides n’ont pas eu d’effet négatif sur la qualité du sommeil, souligne-t-il.

« Ces résultats nous rapprochent de la mise au point de techniques d’induction du rêve lucide très efficaces qui permettront d’étudier les nombreux bénéfices potentiels du rêve lucide, tels que le traitement des cauchemars et l’amélioration d’aptitudes et de capacités physiques par le biais de répétitions dans l’environnement du rêve lucide », dit le Dr Aspy.

La même équipe de recherche a publié, en mars 2018, une étude selon laquelle une vitamine aiderait à mieux se souvenir de ses rêves.

Pour plus d’informations sur les rêves, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Adelaide.
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Une vitamine pour mieux se rappeler de ses rêves

Une vitamine pour mieux se rappeler de ses rêves ? C’est ce que suggère une étude australienne publiée dans la revue Perceptual and Motor Skills.

La littérature scientifique rapporte des observations anecdotiques et quelques résultats d’études préliminaires suggérant que des doses modérées à élevées de vitamine B6 pourraient favoriser les rêves, rapportent les chercheurs.

Les effets de la vitamine B6 pourraient être dus à son rôle comme cofacteur dans la conversion du L-Tryptophane en 5-Hydroxytryptophane (5-HTP), et dans la conversion du 5-HTP en sérotonine. Des études ont suggéré qu’un niveau élevé de sérotonine pendant les premières heures de sommeil supprime le sommeil paradoxal, le stade du sommeil associé au plus grand taux de rappel des rêves. Ceci peut causer un effet de rebond dans les dernières heures de sommeil, caractérisé par un sommeil paradoxal plus important et une activité de rêve intensifiée.

Une autre hypothèse est que la vitamine B6 provoque des troubles du sommeil et davantage d’éveils ce qui permet de mieux se rappeler les contenus des rêves à court terme et de les transférer dans la mémoire à long terme. (Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves plus que d’autres ?)

Denholm Aspy de l’École de Psychologie de l’Université Adélaïde et ses collègues ont mené cette étude randomisée en double aveugle avec 100 participants qui ont pris soit une dose élevée (240 mg) de vitamine B6, soit un complexe de vitamines B, soit un placebo, avant le coucher pendant 5 jours consécutifs. Au réveil, ils remplissaient différents questionnaires d’évaluation du rappel.

La vitamine B6 améliorait le rappel des rêves comparativement au placebo. Alors que le rappel n’était pas plus fréquent et que le nombre de rêves rappelés n’était pas plus élevé, la quantité de contenu dans les rêves que les participants se souvenaient était 64 % plus élevée chez ceux ayant pris la vitamine B6.

Celle-ci n’affectait pas la vivacité, la bizarrerie ou la couleur des rêves, et n’affectait pas d’autres aspects des habitudes de sommeil (suggérant que le meilleur rappel n’était pas dû aux réveils plus fréquents).

Avant de prendre les compléments de B6, plusieurs des participants se souvenaient rarement de leurs rêves, mais ils rapportaient des améliorations à la fin de l’étude. « Il semble qu’à mesure que le temps passait, mes rêves étaient de plus en plus clairs et plus faciles à retenir. Je n’ai pas non plus perdu de fragments au fil de la journée », a rapporté par exemple l’un des participants.

Par contre, ceux qui ont reçu un complexe de vitamine B rapportaient une moins bonne qualité de sommeil et une plus grande fatigue au réveil, ce qui confirme des études précédentes.

La supplémentation en vitamine B6 avant le coucher pourrait exacerber les troubles du sommeil liés au sommeil paradoxal, comme le trouble du comportement en sommeil paradoxal, mettent en garde les chercheurs. Les personnes atteintes de ces troubles devraient éviter de prendre des suppléments de vitamine B6 avant d’aller au lit, et des recherches plus poussées sur cette question s’imposent.

La vitamine B6, rappellent les chercheurs, se trouve dans plusieurs aliments, dont les céréales à grains entiers, les légumineuses, les fruits (comme la banane et l’avocat), les légumes (comme les épinards et les pommes de terre), le lait, le fromage, les œufs, la viande rouge, le foie et le poisson.

« Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les effets de la vitamine B6 varient en fonction de la quantité obtenue à partir de l’alimentation. Si la vitamine B6 n’est efficace que pour les personnes ayant un faible apport alimentaire, ses effets sur les rêves peuvent diminuer avec une supplémentation prolongée », souligne le Dr Aspy.

Ces résultats ont des implications en ce qui concerne les rêves lucides, souligne le chercheur.

« Le rêve lucide, qui consiste à avoir conscience, pendant le rêve, que l’on est en train de rêver, a de nombreux avantages potentiels, dit-il. Par exemple, il peut être possible d’utiliser le rêve lucide pour surmonter les cauchemars, traiter des phobies, résoudre les problèmes de façon créative, affiner les habiletés motrices et même aider à la réadaptation après un traumatisme physique. »

« Pour avoir des rêves lucides, il est très important de pouvoir d’abord se souvenir régulièrement de ses rêves. Cette étude suggère que la vitamine B6 pourrait être un moyen d’aider à avoir des rêves lucides. »

Pour plus d’informations sur les rêves, voyez les liens plus bas.

(1) Natasha A. Madden et Paul Delfabbro.

Psychomédia avec sources : University of Adelaide, Perceptual and Motor skills.
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Syndrome de fatigue chronique : importante conférence internationale à Montréal

Une importante conférence internationale sur le syndrome de fatigue chronique, aussi appelé encéphalomyélite myalgique, se tiendra à Montréal, au CHU Sainte-Justine, du 2 au 5 mai 2018.

La conférence réunira 250 chercheurs et professionnels de la santé de diverses disciplines « afin d’élaborer un programme de recherche international pour cette maladie invalidante, pour laquelle il n’existe pas de cause connue ou de traitement efficace ».

Cette conférence intervient à un moment où la recherche sur cette maladie n’a jamais été aussi effervescente. Le domaine reçoit de plus grands financements publics et privés, plusieurs initiatives visent à coordonner les efforts de recherche et le domaine attire de plus en plus de chercheurs de grande renommée dont plusieurs seront présents.

Les National Institutes of Health (NIH) américains, notamment, ont augmenté les budgets de recherche sur cette maladie, initié des programmes de recherche internes et financer la création d’un consortium de trois centres de recherche.

Plusieurs pistes de recherche sur les causes et les mécanismes pathologiques de la maladie semblent prometteuses et, bien qu’elles ciblent des mécanismes différents, des hypothèses englobant ces différents mécanismes se dessinent. Il est crucial, soulignent les experts, de coordonner et de bien orienter les efforts afin d’arriver le plus rapidement à une compréhension de la maladie et à des traitements.

Les conférences et animations se dérouleront en anglais. Un système de traduction simultanée en français sera offert pour certaines séances.

Lors de la deuxième journée, des séances sont destinées aux patients.

Informations et inscription : Montréal 2018 Conférence sur l’EM/SFC

Programme de la conférence : Conférence collaborative canadienne sur l’EM/SFC

Pour plus d’informations sur le syndrome de fatigue chronique (SFC), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ME/CFS Canadian Collaborative Team Conference.
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Box Minceur « Comme j’aime » : plusieurs lacunes (60 Millions de consommateurs)

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation s’est penché sur le contenu de la « box minceur » « Comme j’aime » dont la publicité promet monts et merveilles.

« Livrée à domicile, cette “box minceur” contient tous les plats préparés, barres céréales et soupes déshydratées permettant de suivre un régime pendant une semaine, un mois, voire davantage. »

Ainsi, pas besoin d’estimer l’apport calorique de chaque repas, ni de faire des courses, ni de cuisiner.

Coût élevé

La box « Comme j’aime » coûte 170 € la semaine, soit 24 € environ par jour.

« À ce prix, que mange-t-on ? » Une journée type « comporte trois cuillères à soupe de muesli au chocolat pour le petit-déjeuner, deux plats préparés pour le déjeuner et le dîner, une boisson hyperprotéinée, et une compote en guise de dessert ou collation. »

Qualité nutritionnelle déficiente

« Malgré le tarif de l’abonnement, les ingrédients de base ne sont pas de qualité nutritionnelle supérieure : pas de riz semi-complet mais uniquement du riz blanc, pas de légumineuses mais des féculents dans la plupart des recettes…. »

Nombre de calories non conforme à l’allégation

« Comme j’aime » annonce un apport calorique de 1 200 kilocalories par jour. Soit ce qu’il faut globalement, chez une femme, pour maintenir son métabolisme de base. C’est peu… et faux de surcroît : selon l’évaluation de 60 Millions, la valeur réelle des menus proposés ne dépasse pas les 820 kilocalories. (Calcul de votre besoin en calories selon votre métabolisme de base et votre activité)

« Même en ajoutant deux produits laitiers et quelques fruits et légumes, ce programme est trop restrictif. Résultat : on risque fort de perdre de la masse musculaire et, à la fin du régime, de reprendre du poids ! »

Aucune valeur éducative

Un autre inconvénient majeur de cette box “Comme j’aime” est « l’absence totale d’apprentissage ».

« Une fois l’abonnement terminé, l’utilisateur·trice, n’ayant pas pris de bonnes habitudes alimentaires, a de fortes chances de remanger comme avant. Et donc de reprendre les kilos perdus au prix d’une forte restriction calorique… et de plusieurs centaines d’euros. »

Dans son numéro de mai, le magazine a aussi analysé les boxes Dietbon, Edel nutrition, Kitchendiet et Régime Box.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Livre « Le Guide de la rénovation HEUREUSE »

« Le Guide de la rénovation heureuse » (Éditions Trécarré, mars 2018) du journaliste Jean-Benoît Nadeau et de l’architecte Paul Bernier, n’est pas un manuel de bricolage.

Il « prépare plutôt à maîtriser le projet de rénovation — petit, moyen ou grand – dans son ensemble », à « bien planifier et réussir ses rénos sans y perdre sa santé, sa chemise ou son couple ! »

« Tout y est » afin de « planifier et de mener à bien cette entreprise dans la joie et l’harmonie » : « de l’idée au plan, en passant par le financement, l’embauche de l’entrepreneur, la surveillance de chantier et le dépannage en cas de problème. »

En plus de son métier de journaliste, Jean-Benoît Nadeau a effectué une dizaine de projets de rénovation chez lui, rapporte Le Devoir. Il a rédigé le livre qu’il aurait aimé avoir entre les mains lors de ces rénovations.

« Remarquez que je ne parle pas de rénovation joyeuse », écrivait-il en 2016 dans l’Actualité. « Chaque réno est unique par son ampleur et sa nature, mais toutes viennent avec des imprévus, de la saleté, des contraintes budgétaires, des choix douloureux à faire… et toutes constituent une grande épreuve dans la vie d’un couple ! Je dis rénovation heureuse parce que j’ai toujours su éviter le malheur suprême : le chantier-qui-ne-finit-jamais ! Un de mes amis a passé 10 ans dans des travaux qui devaient à l’origine durer trois mois. »

Plus des trois quarts du livre sont consacrés aux étapes préalables aux travaux en tant que tels. « La planification, ce n’est pas juste le plan, c’est toute une série de questions auxquelles il faut répondre soi-même », précise le journaliste.

« En étant architecte, et en faisant beaucoup de projets résidentiels, je m’apercevais que je faisais toujours les mêmes mises en garde et que les clients avaient toujours les mêmes étonnements, autant concernant les délais que le coût des choses », a expliqué Paul Bernier au Devoir. « Avec le livre, les gens voient à l’avance le chemin qu’ils vont parcourir ».

« Un projet réussi suppose que l’on ait passé autant de temps à le préparer qu’à l’exécuter », explique-t-il. « Le chantier lui-même ne représente qu’un quart du temps total », estime-t-il.

Les auteurs constatent que beaucoup de clients ont une impression de facilité. Les émissions de téléréalité pourraient y contribuer.

« Il y a une sorte de pensée magique qui existe partout dans la population et, en fait, soit on en est terrifié, soit on a des idées complètement irréalistes. Les gens ont peur de la rénovation, mais dès qu’ils décident d’en faire, ils tombent dans la pensée magique, peut-être par manque de compétences, peut-être par désir que ça aille le plus vite possible, puis ils sont surpris que ça prenne plus de temps et que ça coûte plus cher, surtout quand c’est mal planifié », lance M. Nadeau.

Le livre présente notamment une série de renseignements légaux. « Ces avis sont très difficiles à rassembler parce qu’ils relèvent d’informations de différents organismes, de la Régie du bâtiment, de la Commission de la construction ou encore de l’Office de la protection du consommateur, tout est éparpillé et nous avons été les premiers à rassembler ça dans un livre », explique Jean-Benoît Nadeau.

Psychomédia avec sources : Éditions Trécarré, Le Devoir.
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Les erreurs médicales aux urgences de l’AP-HP considérablement réduites par certaines mesures (France)

Le risque d’erreur médicale aux urgences est réduit de 40 % lorsqu’ont lieu, entre médecins, des vérifications croisées systématiques et régulières, montre une étude française publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine en avril.

Promue par l’AP-HP, l’étude a été menée dans six services d’urgences, dont cinq de l’AP-HP (Avicenne, Lariboisière, Hôpital européen Georges-Pompidou, Saint-Antoine et Tenon) et le centre hospitalo-universitaire Grenoble-Alpes.

« Dans les services d’accueil des urgences, les médecins sont souvent amenés à suivre plusieurs patients en même temps et à prendre rapidement des décisions à partir d’informations ou de résultats encore partiels. Ils sont donc particulièrement exposés au risque d’erreur médicale », souligne le communiqué de l’AP-HP.

Une première étude en 2013 a évalué à 10 % le taux d’erreur médicale aux urgences.

Les erreurs médicales sont classées en fonction de leur gravité :

  • l’événement indésirable sans conséquence sur la santé du patient (ou « Near Miss ») ;

  • l’événement indésirable grave entraînant des dommages temporaires ou définitifs pour le patient (réaction transitoire, prolongation d’hospitalisation, séquelle définitive…).

« Ces erreurs peuvent avoir des origines diverses : erreur de diagnostic ou de posologie d’un traitement, retard de prise en charge, réalisation d’un examen complémentaire non indiqué… »

Dans le cadre de cette étude, coordonnée par le Dr Yonathan Freund, du service d’accueil des urgences de l’hôpital de Pitié-Salpêtrière AP-HP et de la faculté de médecine de la Sorbonne, « 1680 dossiers de patients pris en charge dans six services d’accueil d’urgence ont été tirés au sort et analysés afin de détecter d’éventuelles erreurs médicales ou événements indésirables ».

« Le taux d’erreur médicale recensé était de 10,7 % dans le groupe contrôle (soit 90 erreurs médicales recensées pour 840 dossiers de patients étudiés) contre 6,4 % dans le groupe où des vérifications croisées régulières avaient été réalisées (soit 54 erreurs médicales relevées dans 840 dossiers de patient étudiés). Ces vérifications croisées ont consisté pour les médecins à se retrouver trois fois par jour, pendant une dizaine de minutes, deux par deux, afin d’échanger sur l’état de santé et la prise en charge de leurs patients.

55 % des erreurs médicales relevées étaient sans gravité pour les patients.

Un peu plus des deux tiers des événements indésirables graves recensés ont entraîné des dommages temporaires ou ont nécessité une hospitalisation ou sa prolongation ; le tiers restant des EIG ont conduit à des dommages définitifs.

On note une réduction relative de 40 % des erreurs médicales (plus particulièrement une diminution de 47 % des erreurs sans gravité et de 29 % des événements indésirables graves) lorsque des vérifications croisées systématiques sont faites entre les médecins. »

« Ces vérifications croisées sont déjà pratiquées par certains services d’urgences de l’AP-HP, de façon formalisée ou non », précise le communiqué. « L’AP-HP envisage de diffuser des recommandations visant à les étendre à l’ensemble de ses services d’urgence.

Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AP-HP, JAMA Internal Medicine.
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La consultation chez le psychologue sera remboursée en Belgique

En Belgique, la ministre de la Santé, Maggie De Block, a annoncé un budget annuel de 22,5 millions d’euros pour le remboursement des soins psychologiques dès le 1er octobre, dans un entretien accordé au Soir le 21 avril.

« D’ici la fin de l’année, nous allons mettre en place le premier système de remboursement des soins psychologiques. C’est le résultat d’un très long travail avec le nouveau Conseil fédéral des soins de santé mentale, avec les mutuelles, avec l’Inami », a-t-elle déclaré.

« Il s’agira de rembourser un traitement de courte durée chez un psychologue ou un orthopédagogue clinicien au sein d’un cadre multidisciplinaire », a-t-elle précisé.

La ministre reconnaît qu’il s’agit « d’un premier pas », et ajoute qu’il « faudra rapidement injecter plus d’argent ».

« Le remboursement prévu pourra venir en complément de ce que les assurances complémentaires des mutuelles prennent parfois en charge », a-t-elle précisé.

En mars, a été validée une réforme de la psychothérapie qui limite le droit d’exercice aux diplômés universitaires en médecine, en psychologie clinique et en orthopédagogie clinique.

« Il faut un certain niveau – c’est-à-dire, comme en France, un master de niveau universitaire – pour prodiguer des soins de santé mentale », explique la ministre. « Dans le cas contraire, c’est dangereux pour les gens. »

Pour plus d’informations sur la psychothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Soir, Journal du médecin.
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Livre « Curieuses histoires d’apothicaires » : la pharmacie au cours des siècles au Québec

« Curieuses histoires d’apothicaires » (Septentrion, 2018) de Gilles Barbeau, professeur à l’Université Laval, retrace l’histoire de la pharmacie au Québec, éclairant aussi notamment l’histoire de la botanique médicale.

L’auteur se souvient, a-t-il narré au Devoir, « d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche ».

« Ma grand-mère ramassait aussi des plantes médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la botanique médicale. »

En 1700, apprend-on, un médicament populaire était l’« onguent divin », un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé « Remèdes universels pour les pauvres gens », retrace l’auteur, soulignant que « les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique ».

L’auteur retrace les apports d’apothicaires (l’ancêtre du pharmacien) connus tels que Louis Hébert, leurs théories et leurs remèdes. La théorie antique dite des humeurs notamment va longtemps dominer les usages de la pharmacie.

Parmi les plantes faisant partie de l’histoire, on trouve notamment l’achillée millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

« La centaurée et la rose trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’ail, l’aloès, les graines de pavot, l’aubépine, la camomille, la mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. »

L’auteur enseigne l’histoire de la pharmacie à l’Université du troisième âge de Québec (UTAQ) et à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval. Il est lauréat en 2017 du Prix Parmentier décerné par la Fédération internationale d’histoire de la pharmacie.

Livre : « Encyclopédie de la cuisine de Nouvelle-France »

Psychomédia avec sources : Septentrion, Le Devoir.
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Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine

Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine. C’est le message délivré cette semaine par l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Pourquoi ? En raison de plusieurs signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à leur consommation qui lui ont été signalés.

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L’agence a donc décidé de lancer une évaluation des risques liés à leur consommation . Et c’est à partir de cette évaluation qu’elle a fait le choix publier des recommandations à l’attention des consommateurs, des producteurs-fabricants et des professionnels de santé.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : 90 cas d’effets secondaires rapportés

Quatre-vingt-dix cas d’effets indésirables survenus à la suite de la prise de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été transmis au dispositif national de nutrivigilance porté par l’Anses. Les effets rapportés sont variés : des symptômes généraux (céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité), des troubles neurologiques (tremblements, migraines) et gastroentérologiques (nausées, vomissements, douleurs abdominales). Chaque cas a fait l’objet d’une analyse individuelle, dont les conclusions ont été partagées avec les déclarants et les fabricants.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : recommandations

Si de nombreuses recommandations ont été publiées, nous ne nous ferons l’écho ici que celles rédigées à l’attention des consommateurs

L’analyse des cas signalés et de la littérature scientifique amène l’Agence à recommander aux personnes souffrant de maladies inflammatoires ou auto-immunes, aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants, aux adolescents et aux personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue et pouvant poser un problème de sécurité en cas de somnolence de ne pas consommer de mélatonine sous forme de compléments alimentaires.

Pour les personnes épileptiques, asthmatiques, souffrant de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité ou suivant un traitement médicamenteux, la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine doit être soumise à un avis médical.

En l’absence de données suffisantes sur les effets à long terme de la consommation de mélatonine, l’Agence recommande de limiter la prise de ces compléments alimentaires à un usage ponctuel.

L’Agence recommande plus généralement aux consommateurs de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer des compléments alimentaires et de signaler à son médecin la prise de compléments alimentaires.

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Camomille : un autre bénéfice important

La tisane de camomille est connue pour son effet relaxant. La reconnaissance de ses propriétés médicinales comme relaxant et sédatif est notamment attestée par son inscription comme médicament officiel dans les pharmacopées de 26 pays, dont le Royaume-Uni, souligne Richard Blackburn, professeur de chimie à l’Université de Leeds (Royaume-Uni), dans un article publié sur le site The Conversation britannique.

La camomille pourrait aussi aider à contrôler et même prévenir le diabète, explique-t-il.

Son équipe a travaillé en collaboration avec celle de Gary Williamson de l’École de nutrition de l’Université Leeds, « qui a examiné plusieurs extraits de plantes et identifié la camomille allemande (matricaria chamomilla) comme étant très efficace pour contrôler le diabète » dans une étude publiée en 2017.

Dans des travaux communs, les deux équipes ont identifié quatre composés actifs spécifiques de la camomille qui interviennent dans la digestion des glucides.

Deux de ces composés, l’apigénine-7-O-glucoside et l’apigénine, sont les composés qui donnent la couleur jaune à la fleur. Les deux autres composés sont les glucosides Z et E de l’acide 2-hydroxy- 4-méthoxycinnamique.

Les chercheurs ont étudié la contribution de ces quatre composés à la bioactivité globale de la camomille et ont constaté que, ensemble, ils peuvent moduler la digestion et l’absorption des glucides. Il est également possible d’extraire et de concentrer ces composants de la camomille en vue d’une application médicinale, indique Richard Blackburn.

Pour plus d’informations sur la camomille et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : The Conversation.
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