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Suite aux révélations sur le Dr Asperger, un débat sur un changement de nom du syndrome

Dans un article publié dans le numéro d’avril 2018 de la revue Molecular Autism, l’historien Herwig Czech montre qu’il est incontestable que le pédiatre autrichien Hans Asperger a collaboré au meurtre d’enfants handicapés sous le Troisième Reich.

C’est dans ce contexte qu’il aurait réalisé ses travaux « pionniers » sur le syndrome portant son nom, lesquels auraient été utilisés pour sélectionner les enfants autistes qui connaîtraient la mort et ceux qui pourraient vivre.

Ces révélations, et d’autres, notamment celles de l’historienne Edith Sheffer dans son livre « Asperger’s Children » (mai 2018), suscitent un débat chez les personnes autistes, leurs familles, les chercheurs et les cliniciens sur un changement de nom du syndrome, rapporte le psychologue Simon Baron-Cohen de l’Université de Cambridge, président de l’International Society for Autism Research dans la revue Nature.

« Personnellement, dit-il, je ne me sens plus à l’aise de nommer cette condition en référence à Hans Asperger. »

Le diagnostic de syndrome d’Asperger, rappelle-t-il, a déjà été retiré (pour des raisons sans lien avec les nouvelles révélations) du DSM-5, la dernière édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM, pour “Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders”), publié par l’American Psychiatric Association en 2013 (après avoir été introduit en 1994 dans la 4e édition, le DSM-IV, comme diagnostic spécifique parmi différents troubles autistiques).

Les pays européens suivront cette tendance diagnostique en 2019, avec la 11e édition de la Classification internationale des maladies (CIM-11), indique Baron-Cohen.

Dans le DSM-5, un seul diagnostic de « trouble du spectre de l’autisme » est proposé. Des spécificateurs précisent les caractéristiques distinctives de différentes présentations du trouble. Ainsi, les personnes qui avaient auparavant un diagnostic de syndrome d’Asperger peuvent dorénavant recevoir un diagnostic de « trouble du spectre de l’autisme sans déficits intellectuels et de langage » ou de trouble de la communication sociale pragmatique, un nouveau diagnostic introduit dans cette édition du manuel. (Autisme et Asperger : avec le DSM-5, certains recevront plutôt le nouveau diagnostic de « trouble de la communication sociale »)

« La discussion pour déterminer un futur nom pour le syndrome doit, bien sûr, intégrer les points de vue des personnes autistes », souligne-t-il. « Plusieurs retirent une fierté du terme syndrome d’Asperger en tant que partie intégrante de leur identité, ayant le sentiment qu’il se réfère à leur personnalité et à leur style cognitif. Il se peut donc qu’ils ne veuillent pas de changement. D’autres ont déjà écrit pour proposer l’utilisation du terme “autisme” (ou “trouble du spectre autistique”, ou “état du spectre autistique”). »

Simon Baron-Cohen est notamment auteur des tests suivants :

Pour plus d’informations sur le syndrome d’Asperger, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Nature.
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Rougeole : plus de 1.900 cas depuis le début de l’année

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Rougeole. Après la Nouvelle-Aquitaine en début d’année, sachez que la rougeole touche de plus en plus de régions françaises. Selon Santé Publique France plus de 1.900 cas ont ainsi répertoriés depuis le début de l’année 2018 et ce dans 80 départements français.

L’augmentation rapide du nombre de cas depuis le début de l’année peut faire craindre une nouvelle épidémie importante sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Santé publique France publie un point de situation et rappelle que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre la rougeole.

Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons (79% avec deux doses de vaccin au lieu des 95% nécessaires), les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises.

Situation épidémiologique en France au 29 avril 2018

Recrudescence de la rougeole depuis novembre 2017
Au 29 avril 2018, 2071 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017 (+124 cas depuis le dernier bulletin hebdomadaire
80 départements touchés par la rougeole (au moins un cas par département)
49 % des cas sont déclarés dans la région Nouvelle-Aquitaine, seule région en situation épidémique
Incidence la plus élevée chez les moins de 1 an, 20,5 cas/100.000 habitants
Décès en Février d’une jeune femme de 32 ans non vaccinée
88 % des cas de rougeole sont survenus chez des sujets non ou mal vaccinés

Sept régions rapportent des foyers actifs : Bretagne (4: 3 foyers scolaires, 1 foyer hospitalier); Centre Val de Loire (1 structure petite enfance); Hauts de France (2: 1 structure petite enfance et 1 scolaire) ; Ile-deFrance (3: 1 structure petite enfance et 2 scolaires); Nouvelle-Aquitaine (5: 1 foyer hospitalier, 1 universitaire, 1 scolaire, 1 structure petite enfance et 1 centre pénitencier) ; Pays de Loire (6: 1 petite enfance, 4 foyers scolaires et 1 centre de formation) et PACA (1 foyer scolaire)

Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes

La rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. C’est une maladie qui ne touche pas seulement les jeunes enfants mais également les adolescents et les jeunes adultes. La rougeole est due à un virus respiratoire qui se transmet par la projection de gouttelettes salivaires ou respiratoires, en particulier lors de la toux et des éternuements. La contagiosité des cas de rougeole débute environ quatre jours avant l’éruption et dure jusqu’à quatre jours environ après le début de l’éruption.

La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole

Santé publique France rappelle la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population (au moins 95% avec deux doses de vaccin chez les enfants et les jeunes adultes). Une telle protection collective permettrait d’éliminer la maladie et ses complications et ainsi protéger également les personnes les plus fragiles ne pouvant être elles-mêmes vaccinées (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il est donc impératif que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu deux doses de vaccin.

À compter du 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Plus il y a de personnes vaccinées, plus on évite le risque d’épidémie

Pourquoi vacciner son enfant contre les maladies courantes de l’enfance comme la rougeole ?

Les maladies de l’enfance peuvent entraîner des complications graves. La rougeole, comme la rubéole ou les oreillons, sont des maladies infantiles très contagieuses. En l’absence de vaccination, pratiquement tout le monde «attrape» ces maladies un jour ou l’autre, souvent pendant l’enfance. Ces maladies sont le plus souvent sans gravité mais elles peuvent aussi entraîner des complications graves, voire mortelles

La vaccination permet également de protéger indirectement les nourrissons de moins de 1 an et les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées. La vaccination contre la rougeole , les oreillons et la rubéole (ROR) est une vaccination très efficace qui protège de la maladie dans presque 100% des cas si l’on a bien reçu les 2 doses de vaccin. Si l’ensemble des enfants et des jeunes adultes était vacciné, on pourrait espérer faire disparaitre ces maladies.

Pour plus d’infos sur la vaccination (fonctionnement, contre-indications, effets indésirables…etc), rendez-vous sur le site du ministère des solidarités et de la santé en cliquant ICI

Il est en effet important de rappeler que la rougeole ne doit pas être prise à la légère. Particulièrement contagieuse, cette maladie est la plupart du temps sans gravité. Mais elle peut aussi entraîner des complications graves, voire mortelles.

Les complications les plus sérieuses sont les pneumonies et les encéphalites qui peuvent laisser des séquelles neurologiques. Lorsque la vaccination n’existait pas, environ 1 enfant sur 2000 présentait une complication neurologique après une rougeole.

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Poissons : vous pourriez souhaiter éviter le pangasius

Malgré sa faible teneur en protéines et sa teneur encore plus faible en oméga-3, le pangasius, originaire du Vietnam, est l’un des poissons les plus consommés dans le monde, notamment en Europe, indiquent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Chemosphere.

« Son faible coût, son bon goût et une présentation commerciale sous forme de filet sans peau ni épines ont augmenté sa consommation, en particulier dans les écoles, les centres pour personnes âgées, le secteur hôtelier et les foyers », soulignent-ils.

Mais la principale préoccupation avec le pangasius n’est pas vraiment son profil nutritionnel, disent-ils, mais sa forte concentration de mercure.

Ángel J. Gutiérrez Fernández de l’Université de La Laguna et ses collègues ont analysé 80 échantillons de filets congelés, à l’état naturel ou mariné, provenant de différentes régions.

Certains spécimens dépassaient les concentrations maximales de mercure admissibles fixées par la législation européenne à 0,5 mg/kg. Les concentrations variaient de 0,10 à 0,69 mg/kg, avec une valeur moyenne de 0,22 mg/kg. La concentration moyenne dans les produits marinés (0,18 mg/kg) était supérieure à celle du pangasius naturel (0,16 mg/kg).

En supposant une consommation hebdomadaire de 350 grammes de pangasius, le pourcentage de contribution à la dose hebdomadaire tolérable de mercure (4 μg/kg par semaine) est de 32 % pour les femmes et 27,5 % pour les hommes.

Le pangasius provient du Mékong au Vietnam, l’un des plus longs affluents du monde et aussi l’un des plus pollués en raison de la présence de pesticides et d’autres composés chimiques utilisés dans les cultures de riz, ou d’activités humaines comme la déforestation.

Par conséquent, le pangasius, poisson omnivore et prédateur final, est également très contaminé, selon plusieurs rapports, dont un de l’Organisation mondiale de la santé, indique le chercheur.

Les chercheurs concluent que dans les cas où la concentration maximale autorisée est dépassée et après une consommation continue, il peut y avoir un risque pour la santé en raison de l’accumulation de mercure chez les adultes et, surtout, chez les enfants. Pour ces derniers, ils recommandent la consommation d’autres poissons au lieu du pangasius, également en raison de sa faible contribution nutritionnelle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Spanish foundation for science and technology.
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Dépression résistante aux antidépresseurs : un bref traitement de stimulation transcrânienne serait efficace

Une nouvelle technique de stimulation magnétique transcrânienne, administrée en séances de 3 minutes, est efficace contre la dépression résistante aux antidépresseurs, selon une étude canadienne publiée dans The Lancet.

Des chercheurs des universités de la Colombie-Britannique et de Toronto ont montré que ce traitement est aussi efficace que la méthode standard de stimulation transcrânienne dont les séances sont de 37 minutes.

La stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) utilise des impulsions de champ magnétique pour stimuler de façon non invasive le cortex préfrontal dorsolatéral qui est associé à la régulation de l’humeur.

Daniel M Blumberger et ses collègues ont comparé la SMTr à haute fréquence standard à une nouvelle forme de SMT, la stimulation intermittente de type « theta burst » (iTBS), qui « imite des rythmes naturels du cerveau ».

Ils ont mené cette étude avec 414 personnes dont les symptômes ne s’étaient pas suffisamment améliorés après des traitements avec des antidépresseurs. Ils ont été répartis au hasard à recevoir, 5 jours par semaine pendant 6 semaines, la forme standard de traitement par SMTr ou le traitement iTBS plus court.

Le traitement iTBS a réduit les symptômes de dépression chez 49 % des participants, 32 % ont connu une rémission des symptômes, contre 27 % chez ceux qui ont reçu le traitement SMTr standard – un taux de rémission compatible avec les études à grande échelle et les méta-analyses précédentes de la SMTr, soulignent les auteurs.

« Comme la stimulation iTBS est tout aussi efficace, mais peut être administrée beaucoup plus rapidement, cela soulève la possibilité d’augmenter le nombre de personnes qui peuvent être traitées », souligne Fidel Vila-Rodriguez, coauteur.

« La SMTr a changé ma vie à bien des égards », indique Shelley Hofer, 43 ans, qui a souffert de dépression résistante aux traitements pendant la majeure partie de sa vie, et dont le témoignage est rapporté dans le communiqué des chercheurs.

Le traitement de la SMTr est approuvé pour le traitement de la dépression par Santé Canada depuis 2002 et par la Food and Drug Administration des États-Unis depuis 2008. Il est couvert par l’assurance-maladie publique du Québec et de la Saskatchewan.

Pour plus d’informations sur la dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of British Columbia, The Lancet.
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Slime : cette pâte à malaxer très prisée des enfants n’est pas sans danger !

Attention ! Le Slime, une pâte à malaxer gluante et élastique, est actuellement très prisé des enfants et adolescents. Oui mais son utilisation n’est pas sans danger. C’est pourquoi l’Anses et la DGCCRF ont décidé d’alerter les consommateurs sur les risques liés à sa fabrication et à sa manipulation. Et si le Slime se trouve dans le commerce sous forme prête à l’emploi ou en kits, sachez qu’il peut aussi être fabriqué à la maison, pour en faire varier l’aspect et la texture (couleur, paillettes…). Les tutoriels de fabrication de Slime se multiplient d’ailleurs sur Internet où de nombreuses recettes sont proposées, à base de constituants comme la colle à papier et la lessive.

Oui mais… Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de Slime « maison » ont récemment rapportés à l’Anses, par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.

« Les centres antipoison et le réseau de vigilance en dermato allergologie nous ont rapporté des cas d’allergies, de maux de tête et d’atteintes cutanées liés à la composition du slime et aux agents toxiques (formaldéhyde, solvants…) présents notamment dans les colles liquides qui peuvent être utilisées par les enfants (…) La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants » a mis en garde Gérard Lasfargues, le directeur délégué de l’Anses, dans les colonnes du Parisien.

Et c’est dans ce contexte que l’Anses et la DGCCRF souhaitent atirer l’attention sur les risques liés au contact avec des produits toxiques, détournés de leur usage, lors de la fabrication puis de la manipulation de Slime « maison ». Concernant les coffrets vendus en magasins de jouets, elles appellent par ailleurs les utilisateurs au respect des précautions d’emploi des kits.

Slime : les ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques

L’ingrédient de base pour la fabrication du Slime est la colle à papier liquide, parfois vendue en flacons de grande contenance. Or, ces colles liquides contiennent des conservateurs, notamment des libérateurs de formaldéhyde ou des isothiazolinones, substances très allergisantes par voie cutanée, ainsi que de nombreux solvants (éthanol, acétate d’éthyle, acétate de méthyle) responsables d’irritation des voies respiratoires.

Une substance permettant de rendre la pâte élastique est obligatoirement ajoutée : il s’agit quasi-exclusivement du bore sous forme d’acide borique et ses dérivés. Il est utilisé directement en poudre ou via des produits médicamenteux ou commerciaux : liquides pour lavage des yeux ou des lentilles de contact, lessives diverses dont l’usage est détourné à cet effet.

L’acide borique et ses dérivés, quels que soient les produits en contenant, ne doivent pas être manipulés par des enfants de manière répétée. En effet, ces composés toxiques pour la fertilité et le développement embryofœtal ne doivent pas être utilisés en dehors des usages pour lesquels ils sont commercialisés, et ce d’autant plus que les quantités utilisées lors de la fabrication de Slime sont plus importantes que dans les usages recommandés.

La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants. Ils ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau. Plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), observés par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS, ont été signalés à l’Anses.

Par ailleurs, l’utilisation de colles en grande contenance expose les consommateurs, et surtout les enfants, à des solvants dont certains peuvent provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et sont toxiques pour le système nerveux central.

Enfin, les colorants utilisés pour la fabrication de Slime « maison » ne sont pas tous de nature alimentaire ou destinés à être en contact avec la peau.

D’autre part sachez que La DGCCRF a en outre réalisé une enquête sur les kits de « Slime » vendus en coffrets. Sur 15 prélèvements analysés, 2 kits contenaient une teneur en bore supérieure à la limite autorisée et ont d’ores et déjà été retirés du marché et rappelés.

Compte tenu de l’engouement des enfants pour ce produit, la DGCCRF poursuit ses contrôles en 2018.

La DGCCRF invite par ailleurs les parents à veiller au respect des précautions d’emploi qui accompagnent ces kits.

News Santé

Les appareils d’auto-mesure de l’hypertension ne sont pas tous fiables : recommandations d’Hypertension Canada

Plus de trois millions de Canadiens ont acheté des appareils de mesure de la pression artérielle à usage domestique, mais ces appareils peuvent ne pas être précis, indique Hypertension Canada dans un communiqué.

« Avec le nombre d’appareils disponibles, il peut être difficile pour les gens de savoir lesquels sont précis. »

La pression artérielle est sensible aux traitements, souligne l’organisation. « Selon des études, rapporte-t-elle, adopter des habitudes de vie saines, comme le régime DASH à faible teneur en sodium, peut réduire la pression artérielle systolique (le chiffre le plus élevé dans une lecture) jusqu’à 10 mmHg. Les médicaments peuvent produire des réductions similaires. »

La précision des appareils est importante, car « les lectures trop faibles exposent une personne à un risque de complications, et les lectures trop élevées causent des inquiétudes inutiles et peuvent même contribuer à la récente augmentation des visites aux urgences liées à l’hypertension », souligne le communiqué.

« Les tensiomètres se retrouvent dans la catégorie des matériels médicaux de classe II de Santé Canada, ce qui exige seulement l’attestation du fabricant que l’appareil fonctionne tel qu’annoncé. »

Hypertension Canada a publié la première liste en Amérique du Nord des appareils recommandés qui répondent aux nouvelles normes internationales établies par l’AAMI (l’Association pour l’avancement de l’instrumentation médicale) et l’ISO (Organisation internationale de normalisation).

« Choisir le bon appareil est la bonne première étape », explique la Dre. Nadia Khan, présidente d’Hypertension Canada. « Il est également important de s’assurer que le brassard vous fait bien lors de l’achat et que l’appareil est utilisé de la bonne manière. »

Quinze millions de Canadiens vivent avec l’hypertension ou sont à risque, selon l’organisme.

Sur le site d’Hypertension Canada : Les appareils de mesure de la pression artérielle recommandés par Hypertension Canada

Pour plus d’informations sur l’hypertension, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Hypertension Canada.
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Poissons : trop de mercure ?

 ». Aujourd’hui, plusieurs populations « 

 », selon une étude publiée par des chercheurs du Département de sciences biologiques de l’Université de Montréal.

Raphaël Lavoie et Marc Amyot ont, avec leurs collègues (1), combiné les données sur la quantité de mercure extraite des mers et océans de 1950 à 2014 avec celles de la consommation hebdomadaire de poissons et de produits de la mer des populations de 175 pays de 1961 à 2011 afin d’établir une estimation de l’exposition par habitant au méthylmercure, la forme toxique du mercure.

Ils ont évalué que les populations de 38 % des pays étudiés seraient exposées à des taux de méthylmercure supérieurs au seuil sécuritaire pour le développement du fœtus.

Les molécules de méthylmercure traversent la barrière hématoencéphalique et peuvent nuire au développement du cerveau, notamment celui des enfants et des fœtus, rappelle le communiqué des chercheurs.

Avec l’industrialisation, explique le communiqué, des quantités élevées de mercure se sont retrouvées dans l’atmosphère et ce métal s’est ensuite déposé dans les cours d’eau et les océans où il a été absorbé par les êtres vivants marins dont plusieurs font partie de l’alimentation humaine.

De 1950 à nos jours, la pêche industrielle s’est intensifiée. «De sorte qu’avec des prises totalisant 80 millions de tonnes de poissons annuellement, on a par le fait même extirpé de la mer des quantités de mercure de plus en plus importantes», souligne Marc Amyot.

Parmi les zones de pêche industrielle recensées par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), celles du nord-ouest du Pacifique fournissent actuellement le plus de poissons contaminés par le méthylmercure. Celles du centre-ouest du Pacifique occupent le deuxième rang, suivies de celles de l’est de l’océan Indien. «Ensemble, ces trois zones de pêche sont associées à 60 % du mercure contenu dans les prises mondiales de produits de la mer en 2014», précise Raphaël Lavoie.

En parallèle, les populations de ces régions sont parmi celles qui consomment le plus de produits de la mer dans le monde. Les espèces situées en haut de la chaîne alimentaire contiennent les plus grandes concentrations de méthylmercure et, de 1950 à 2014, ces gros poissons représentaient environ 60 % de la masse des prises totales et près de 90 % du mercure libéré par l’industrie de la pêche vers les lieux de consommation.

« Le seuil sécuritaire de consommation de méthylmercure pour les femmes enceintes et le développement du fœtus est de 1,6 millionième de gramme par kilogramme de masse corporelle du consommateur (1,6 μg/kg) par semaine.

«En combinant les données de la FAO sur la consommation mondiale de produits de la mer, nous observons que, de 2001 à 2011, les populations de 66 pays auraient été exposées à des taux hebdomadaires de méthylmercure qui sont bien au-delà de ce seuil sécuritaire de consommation pour le développement du fœtus, notamment les populations côtières ou insulaires – et plus particulièrement celles de pays en voie de développement», indique M. Lavoie.

Ainsi, au cours de cette décennie, la population des Maldives aurait été soumise à des concentrations hebdomadaires moyennes de méthylmercure de 23 μg/kg, soit plus de 14 fois la norme sécuritaire. Viennent ensuite les populations de Kiribati (8 μg/kg), de l’Islande (7,5 μg/kg), de la Malaisie et de Samoa (6,4 μg/kg), de la Polynésie française (5 μg/kg), de la Lituanie, du Japon et de la Barbade (4,8 μg/kg), et de la Corée du Sud (4,7 μg/kg).

À noter que la moyenne mondiale de l’exposition au mercure aurait été, de 2001 à 2011, de 1,7 μg/kg par semaine. Au Canada, l’exposition hebdomadaire moyenne est de 1 μg/kg. » (Voyez ce tableau des estimations pour différents pays.)

Ces estimations sont conservatrices, soulignent les chercheurs, « si l’on considère que les prises issues de l’industrie globale de la pêche, incluant la pêche artisanale et la pêche illégale, seraient 50 % plus élevées que les données de la FAO ».

Il semble que certains modes de préparation et de consommation du poisson permettraient de diminuer le risque de contamination au méthylmercure, iindique M. Amyot.

« L’une de nos récentes études tend à démontrer que la cuisson du poisson de même que sa consommation en combinaison avec certains polyphénols comme ceux du thé pourraient réduire la biodisponibilité du méthylmercure dans le corps humain », indique-t-il. « Ainsi, le méthylmercure que l’on consomme ne serait pas absorbé à 100 % par notre organisme, contrairement à ce qu’on croyait. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Ariane Bouffard et Roxane Maranger.

Psychomédia avec sources : Université de Montréal, Scientific Reports.
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7 maladies liées au virus de la mononucléose (lupus, SEP, arthrites rhumatoïde et juvénile, maladies intestinales et cœliaque, diabète 1)

Le virus Epstein-Barr (VEB) de la mononucléose augmente également, chez certaines personnes, les risques de développer sept maladies auto-immunes majeures, selon une étude publiée dans la revue Nature Genetics.

John Harley du Cincinnati Children’s Hospital et ses collègues ont montré qu’une protéine produite par le virus Epstein-Barr, la EBNA2, se lie à de multiples endroits du génome humain qui sont associés à ces sept maladies.

Dans l’ensemble, l’étude jette un nouvel éclairage sur la façon dont les facteurs environnementaux peuvent interagir avec la génétique et avoir des conséquences qui favorisent les maladies, expliquent les chercheurs.

L’EBV est un virus très commun. Aux États-Unis et dans d’autres pays développés, plus de 90 % de la population est infectée avant l’âge de 20 ans. Dans les pays moins développés, 90 % de la population est infectée avant l’âge de 2 ans. Une fois infecté, le virus reste dans l’humain toute sa vie.

La mononucléose, qui cause des semaines de fatigue extrême, est la maladie la plus courante causée par l’EBV.

Au fil des ans, des scientifiques ont lié le VEB à quelques autres maladies rares, dont certains cancers du système lymphatique. Harley, qui a consacré une grande partie de sa carrière à l’étude du lupus, a trouvé des liens possibles entre le lupus et le VEB il y a quelques années. Il a proposé des mécanismes de réponse immunitaire au virus qui mènent au lupus, et démontré que les enfants atteints de la maladie sont presque toujours infectés par le VEB.

La nouvelle étude ajoute du poids à ces découvertes sur le lupus et ajoute six autres maladies à la liste.

« Certains vaccins anti-VEB sont en cours de développement. Je pense que cette étude pourrait bien encourager les équipes à aller de l’avant plus vite et en redoublant d’efforts », estime M. Kottyan, coauteur.

Lorsque les infections virales et bactériennes surviennent, le corps réagit en commandant aux cellules B (ou lymphocytes B) du système immunitaire de produire des anticorps pour combattre les envahisseurs. Cependant, lorsque des infections au VEB surviennent, quelque chose d’inhabituel se produit.

Le VEB envahit les cellules B elles-mêmes, les reprogramme et prend le contrôle de leurs fonctions. L’équipe de recherche a découvert un nouvel indice sur la façon dont le virus fait cela, un processus qui implique de minuscules protéines appelées facteurs de transcription.

Environ 1 600 facteurs de transcription connus sont à l’œuvre dans notre génome. Chaque cellule utilise un sous-ensemble de ceux-ci. Ces protéines se déplacent constamment le long des brins d’ADN, activant et désactivant des gènes spécifiques afin que les cellules fonctionnent adéquatement.

Cependant, lorsque les facteurs de transcription changent ce qu’ils font, les fonctions normales de la cellule peuvent aussi changer, et cela peut mener à la maladie. Les chercheurs soupçonnent que le facteur de transcription EBNA2 du virus VEB contribue à modifier le fonctionnement des cellules B infectées et la façon dont le corps réagit à ces cellules infectées.

La nouvelle étude montre que sept états pathologiques apparemment non apparentés partagent en fait un ensemble commun de facteurs de transcription anormaux, chacun affecté par la protéine EBNA2 du VEB. Lorsque ces groupes de facteurs de transcription liés à EBNA2 s’attachent à une partie du code génétique, le risque de lupus semble augmenter. Lorsque ces mêmes facteurs atterrissent sur une autre partie du code génétique, le risque de sclérose en plaques semble augmenter. Et ainsi de suite.

« Normalement, nous considérons les facteurs de transcription qui régissent l’expression des gènes humains comme étant humains », explique M. Kottyan. « Mais dans ce cas, quand ce virus infecte les cellules, il produit ses propres facteurs de transcription. »

On ne sait pas encore clairement quelles proportions des cas des sept maladies peuvent être attribuées à une infection antérieure au VEB. « L’impact du virus est susceptible de varier d’une maladie à l’autre », dit M. Harley. « Dans le lupus et la SEP, par exemple, le virus pourrait représenter un pourcentage élevé des cas. Nous n’avons aucune idée de la proportion dans laquelle le virus pourrait être important dans les autres maladies associées à l’EBNA2 ».

Des traitements potentiels à l’étude

Un certain nombre de composés – certains expérimentaux, d’autres approuvés comme médicaments pour d’autres affections – sont déjà connus pour bloquer certains des facteurs de transcription à haut risque identifiés dans l’étude, dit Weirauch. Les équipes de Cincinnati Children’s ont commencé des études plus approfondies sur certains de ces composés.

Des résultats vont bien au-delà du VEB

Les chercheurs ont appliqué les mêmes techniques d’analyse pour établir les liens entre les 1 600 facteurs de transcription connus et les variantes génétiques connues associées à plus de 200 maladies. Des associations ont été documentées pour 94 conditions de santé.

« Notre étude a permis de découvrir des pistes potentielles pour de nombreuses autres maladies, dont le cancer du sein », indique M. Harley. « Nous ne pouvons donner suite à toutes ces informations, mais nous espérons que d’autres scientifiques le feront. »

Harley estime que cette étude représente la découverte la plus importante de sa carrière. « J’ai été coauteur de près de 500 articles de recherche. Celui-ci est plus important que tous les autres réunis », dit-il.

Les chercheurs mettent leurs données, résultats et algorithmes de recherche à la disposition de la communauté scientifique afin que les chercheurs intéressés puissent donner suite aux nouvelles découverte.

Le bicarbonate de soude contre l’arthrite rhumatoïde et d’autres maladies auto-immunes ?

Pour plus d’informations sur les maladies auto-immunes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, Nature Genetics.
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La lumière bleue (LED) liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate

L’exposition nocturne à la lumière bleue est liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate, selon une étude européenne menée sous la direction du Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Le spectre de lumière naturelle se compose d’un ensemble de longueurs d’onde correspondant à des couleurs. La lumière bleue nocive correspond aux longueurs d’onde comprises entre 380 et 500 nm.

Présente dans la lumière naturelle, la lumière bleue est abondamment produite par les écrans, ainsi que par les systèmes d’éclairage à LED.

Les chercheurs ont analysé des données concernant 4 000 personnes âgées de 20 à 85 ans, vivant dans 11 régions d’Espagne, atteints ou non du cancer du sein et de la prostate.

Ils ont évalué leur exposition nocturne à la lumière intérieure au moyen de questionnaires et leur exposition à la lumière extérieure au moyen d’images prises depuis la Station spatiale internationale.

Les personnes qui étaient exposées à une plus grande quantité de lumière bleue avaient un risque 1,5 fois plus élevé de cancer du sein et 2 fois plus élevé de cancer de la prostate.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le travail de nuit comme probablement cancérogène pour les humains, souligne Manolis Kogevinas qui a dirigé l’étude.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, Environmental Health Perspectives.
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La varicelle fait un retour en force

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La varicelle est une maladie très contagieuse. Elle est le plus souvent bénigne chez l’enfant, mais les risques de complications sont importants chez le nourrisson et chez les personnes fragiles.

Comme chaque année à la même époque, elle fait un retour remarqué comme le soulignent les médecins du Réseau Sentinelles Inserm dans leur dernier bulletin épidémiologique. L’activité est d’ailleurs jugée modérée selon les informations collectées auprès de 1300 médecins généralistes répartis un peu partout en France Métropolitaine.

Ainsi la semaine dernière en France l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 31 cas pour 100 000 habitants. 8 foyers d’activité régionale ont été notés.

– Activité forte Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Hauts-de-France,  Nouvelle-Aquitaine et Normandie

– Activité modérée Corse, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est

Rappelons pour l’occasion que la varicelle est maladie virale très contagieuse qui touche principalement les enfants. Même si elle est généralement bénigne, elle peut parfois entraîner des complications en particulier lorsqu’elle survient à l’âge adulte. Dans la plupart des cas il s’agit de complications d’ordre respiratoire. la varicelle peut également se révéler redoutable chez les femmes enceintes et entraîner un risque pour l’embryon ou le foetus.

Si la vaccination n’est pas recommandée de façon systématique, elle reste préconisée pour des personnes en contact avec des sujets immunodéprimés et chez certains professionnels de santé.

Varicelle : le vaccin

En France, la vaccination généralisée contre la varicelle des enfants de plus de 12 mois n’est pas recommandée. Les recommandations actuelles de vaccination concernent les personnes sans antécédent de varicelle ou dont l’histoire est douteuse, dans les circonstances suivantes : adolescents de 12-18 ans, femmes en âge de procréer, adolescents et adultes en contact avec un cas, professionnels de santé et professionnels en contact avec la petite enfance, personnes en contact étroit avec des personnes immunodéprimées et enfants candidats receveurs à une greffe d’organe solide. Un contrôle sérologique préalable à la vaccination peut (ou doit selon les circonstances) être effectué (source Santé Publique France)

Le vaccin contre la varicelle c’est 2 doses espacées de quatre à huit semaines ou de six à dix semaines, selon le vaccin utilisé. Aucun Un rappel est le renouvellement de l’administration d’un vaccin, destiné à maintenir un bon niveau de protection. » data-original-title>rappel n’est nécessaire.

La varicelle en quelques chiffres

Chaque année, en France, près de 700 000 cas de varicelle sont recensés.

– plus de 90 % des cas surviennent chez des enfants de moins de 10 ans ;
– environ 3 000 hospitalisations ;
-20 décès (70 % des personnes décédées ont plus de 10 ans) ;
– plus de 90 % de la population est immunisée après l’âge de 10 ans.

Pour limiter les risques de transmission

– apprenez à votre enfant, lorsqu’il éternue ou tousse, à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable. S’il n’a pas de mouchoir, apprenez-lui à se couvrir la bouche et le nez avec sa manche (au niveau du pli du coude) ;
– à partir de deux ans, apprenez à votre enfant à se laver les mains correctement et fréquemment ;
– quand vous lui lavez les mains, pensez à frotter entre ses doigts ;
– coupez souvent ses ongles pour qu’ils restent propres ;
– lavez-vous les mains à l’eau et au savon, avant et après chaque contact avec votre enfant;
– n’échangez pas les biberons, les sucettes et les couverts au sein de votre famille ; nettoyez-les et séchez-les tout de suite après les avoir utilisés ;
– évitez d’embrasser votre enfant et dissuadez-en ses frères et sœurs ;
– aérez la chambre de votre enfant tous les jours et maintenez une température à 19 °C ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que les lésions soient au stade de croûtes ;
– évitez d’emmener votre enfant dans des lieux publics (transports en communs, centres commerciaux, hôpitaux…) ;
– évitez que votre enfant malade ne s’approche trop près de personnes fragiles : malades, femmes enceintes.

Quelques conseils pratiques si votre enfant souffre de la varicelle

– prenez rendez-vous chez votre médecin ;
– informez la crèche, la personne qui garde votre enfant, l’établissement scolaire ou votre lieu de travail afin que des mesures puissent être prises pour les personnes à risque (femmes enceintes…) ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que la varicelle en soit au stade de croûtes ;
– prenez soin de la peau de votre enfant pour éviter le grattage des boutons et prévenez les surinfections avec des règles d’hygiène appropriées :
– utilisez un savon doux pour laver votre enfant ; lavez fréquemment ses mains,
– séchez soigneusement en tamponnant la peau de votre enfant après la douche ou le bain et évitez de frotter,
– coupez ses ongles et brossez-les au savon. En cas de grattage, les cloques pourraient s’infecter et laisser des cicatrices,
– essayez, éventuellement de lui faire porter des gants,
– n’utilisez jamais de talc, poudres ou crèmes : ils favorisent les surinfections,
– utilisez un antiseptique liquide local (demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin).

Crédit/Source Ameli.Fr

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