Archives de catégorie : ACTUALITES

Livre : « Dormir sans médocs ni tisanes »

Dans « Dormir sans médocs ni tisanes » (Marabout, mai 2018), les Drs Olivier Pallanca et Philippe Baulieu, spécialistes de l’insomnie à l’Hôpital de la Pitié-Salpétrière et au CHU Henri Mondor respectivement, proposent des méthodes pour surmonter l’insomnie.

« Identifier les caractéristiques de vos troubles du sommeil permettra très souvent de les régler durablement, avec des solutions parfois étonnamment simples, notamment en changeant certains éléments de votre mode de vie », indique la présentation de l’éditeur.

« Vous allez découvrir ici un vrai “good sleep way of life” ! L’ouvrage vous montrera les nouvelles techniques thérapeutiques non médicamenteuses, comportementales et cognitives, qui sont la véritable médecine de demain. Une efficacité scientifiquement prouvée. »

Pour plus d’informations sur les façons de contrer l’insomnie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Marabout.
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Le « Carnet Santé Québec », dossier médical en ligne, devient accessible à tous

À compter du 22 mai, les Québécois auront accès à leur Carnet santé Québec en ligne, a annoncé, le 18 mai, le ministre de la Santé.

Les personnes intéressés pourront commencer leur processus d’inscription le 22 mai. Elles devront d’abord s’inscrire sur le site dédié. Un code de sécurité leur sera ensuite transmis par la poste. Il suffira ensuite de continuer le processus d’inscription en ligne.

« Grâce à un service d’authentification sécuritaire », les usagers pourront :

  • consulter leur liste de médicaments reçus en pharmacie ;
  • consulter leurs résultats de prélèvement ;
  • consulter leurs rapports d’imagerie médicale ;
  • s’inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier leur inscription au besoin ;
  • prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec.

Au fil du temps, d’autres services s’ajouteront, notamment :

  • à partir de septembre 2018 : le montant payé au médecin lorsqu’il est payé à l’acte ;

  • en décembre 2018 : sous réserve de changements législatifs, l’évolution des demandes pour une intervention chirurgicale ;

  • à la conclusion d’un prochain appel d’offres lancé en juin : la Bibliothèque Santé, qui donnera des renseignements scientifiques sur les maladies, les symptômes, les traitements, la prévention, les périodes de convalescence, etc.

Il y aura un délai de 30 jours avant que des résultats d’imagerie médicale, par exemple, deviennent accessibles. « Nous ne voulons pas que le citoyen ou la citoyenne apprenne sur un courriel, sur un carnet santé, un diagnostic de cancer. Un diagnostic de cancer, c’est une mauvaise nouvelle qui doit être annoncée dans un environnement qui est approprié et c’est dans la relation médecin-patient », a expliqué le ministre. Ce délai de 30 jours est toutefois appelé à être réduit, a-t-il précisé.

Pour les jeunes âgés de 14 à 18 ans moins un jour, l’inscription devra se faire par téléphone. Car il semble que légalement, si le code de sécurité était transmis par la poste, les parents auraient le droit d’ouvrir le courrier, a expliqué le ministre.

Le site sera hébergé par la Régie de l’assurance-maladie du Québec, habituée à traiter des données confidentielles.

Lors de projets pilotes à Laval et Québec, 20 000 personnes ont déjà utilisé le système au cours des derniers mois.

Pour s’inscrire, portail du Carnet Santé Québec.

Psychomédia avec sources : Bureau du ministre de la Santé, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents

Étude / Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents. Quelques chiffres pour mieux comprendre l’ampleur du phénomène…

Bébé et soleil

kaboompics/pixabay

34,61% des parents promènent leur bébé entre 11h et 16h, soit aux heures où le soleil tape le plus fort !

90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bambin. Ils sont encore 21,34% à penser que les crèmes écran total existent vraiment.

Pas étonnant dès lors que 39,88% des enfants de moins de trois ans aient déjà eu des coups de soleil. À répétition, ces réactions inflammatoires de la peau augmentent de façon significative les risques de développer un cancer de la peau(1). Chaque année, en France, on recense pas moins de 60.000 nouveaux cas de mélanome(2).

Au terme d’une enquête qui inquiète en certains points, Newpharma,première pharmacie en ligne française et belge, rappelle le b.a.-ba en matière de protection solaire. Et ce, dès le plus jeune âge.

Les résultats de l’enquête sur la protection des bébés au soleil, menée par Newpharma auprès d’un panel de 1.199 parents[1], montrent que la plupart d’entre eux pensent bien faire.

Les « bonnes pratiques » élémentaires en matière de protection solaire (appliquer régulièrement de la crème solaire, donner à boire à bébé, le mettre sous un parasol) sont même assimilées. Par contre, certains – et il s’agit même d’une majorité – prennent encore des risques inconsidérés. Et c’est surtout par méconnaissance des bons réflexes à adopter.

On constate que :

•90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bébé et 89,33% d’entre eux ne la renouvellent pas assez. Or, il faut laisser au produit le temps de former une barrière protectrice sur la peau. Sans compter que, dans les 30 minutes qui suivent l’application, l’efficacité des crèmes solaires diminue de 90% ;
•56,74% des parents ne remettent pas de crème solaire à leur bébé quand il sort de l’eau. Non seulement la crème a été « rincée », mais en plus l’eau fait « effet miroir », ce qui accélère l’apparition des coups de soleil ;
•75,66% des parents ne protègent pas leur bébé des rayons du soleil au jour le jour. Ils le font principalement en vacances, à la plage… Or, dès qu’on sort de chez soi, les UV agressent la peau. Et cela vaut même par temps couvert, les nuages laissant passer 80% des UV ;
•37,23% des parents ne choisissent pas le bon indice de protection pour protéger leur bébé du soleil. En théorie, lorsque l’on applique une crème solaire IP30, les UVB attaquent la peau 30 fois plus difficilement que si on était sans protection. Mais pour cela, il faudrait étaler 2mg de crème par cm² de peau. Dans la pratique, qui le fait ? Donc, un indice IP30 voit souvent son efficacité réduite de moitié, voire du tiers. Raison de plus pour privilégier les produits solaires à indice de protection très élevé. Et lorsqu’il s’agit de la peau plus fragile et de la santé des tout-petits, voyez grand : optez pour une crème haute protection. Les textures et formules ne manquent pas, selon les circonstances, préférences ou encore facilités d’emploi : crème solaire visage, lait solaire bébé en tube, baume à lèvres bébé, spray enfant version waterproof, etc.

Bébé et soleil : quelques conseils

Voici quelques précieux conseils pour protéger bébé du soleil. La majorité de ces recommandations sont d’usage tant à la plage qu’à la montagne, mais aussi à la plaine de jeux, à la ville ou derrière la vitre de la voiture :

•Utiliser une crème solaire affichant l’indice maximal IP50+. À appliquer 30 minutes avant l’exposition, ensuite répéter l’opération toutes les 2 heures, voire toutes les 30 minutes en cas de fort ensoleillement ;
•Rincer et sécher l’enfant quand il sort de l’eau ou qu’il a transpiré, puis lui remettre de la crème ;
•Lors de toute exposition – donc y compris les petites promenades ou jeux en plein air – préférer les heures où le soleil tape le moins (avant 11h et après 16h) ;
•Mettre son bébé à l’ombre, idéalement sous un parasol ou derrière un pare-soleil ;
•Lui faire porter des lunettes et un chapeau de soleil ;
•L’habiller de vêtements couvrants, voire anti-UV ;
•Protéger son bébé de la déshydratation en le faisant boire de l’eau régulièrement et en petite quantité ;
•Asseoir son bébé sur une serviette plutôt qu’à même le sable, car 20% des UV sont réverbérés par le sable.

Cette liste est non exhaustive et valable aussi pour… les « grands enfants ». D’autant que la protection à 100% n’existe pas.

>>> Accès aux résultats complets de l’étude sur le site de Newspharma en cliquant ICI

1 Enquête Newpharma, réalisée en avril 2018, auprès d’un panel composé de 1.199 répondants dont les enfants avaient entre zéro et 37 mois
2 https://www.ligue-cancer.net/localisation/peau
https://www.belgium.be/fr/sante/risques_pour_la_sante/risques_climatiques/soleil
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/741fd6ae1f54ef8b33eab44193b193ad.pdf
http://dermato-info.fr/article/Le_soleil_et_la_peau
http://www.magicmaman.com/,vacances-d-ete-attention-au-soleil,3422,1221786.asp
http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/soins-quotidiens/articles/8554-protection-soleil-bebe.htm

News Santé

La Ligue contre le cancer prolonge l’ouverture de sa plateforme citoyenne

Le 16 avril dernier, la Ligue contre le cancer a annoncé la mise en ligne de sa plateforme citoyenne incitant la population française à participer à une consultation pour changer la PREVENTION des cancers ! 400 personnes ont déjà contribué. Pourquoi pas vous ?

Parce que 40% des cancers sont évitables en modifiant notre environnement et nos comportements, la Ligue ouvre un débat citoyen sur ce que doit être la prévention demain ! La parole est donnée à tous : société civile, membres des associations, chercheurs, membres d’institutions… pour enrichir les propositions et construire ensemble un plan d’action efficace !

Chacun peut contribuer aux thèmes et aux questions qui l’intéresse. Par exemple : Quels sont, pour vous, les acteurs et les actions prioritaires pour accompagner le changement des comportements dans un sens favorable à la santé ? Avez-vous connaissance d’éventuels facteurs de risque de cancers professionnels dans le cadre de votre activité professionnelle ? Si oui, lesquels ? Que pensez-vous des mesures législatives et règlementaires qui ont pu être mises en œuvre pour limiter la consommation de tabac et d’alcool ?

400 personnes ont déjà publié plus de 1300 avis ou propositions sur notre plateforme de consultation citoyenne dédiée aux 1ers Etats généraux de la prévention des cancers organisés par la Ligue.
Toutes les contributions seront analysées et enrichiront le plan de prévention des cancers qui sera présenté officiellement le 21 novembre au Conseil, économique, social et environnemental par la Ligue contre le cancer.

Ce sujet nous concerne tous ! Donner votre avis, c’est contribuez à la définition d’un plan efficace, pérenne et accessible à tous et pour tous.

Vous pouvez donner votre avis jusqu’au 22 mai et n’hésitez pas à faire participer votre entourage !
Rendez-vous dès maintenant sur : etatsgenerauxpreventioncancers.net. TOUS LES AVIS COMPTENT !

News Santé

Des antibiotiques augmentent les risques de calculs rénaux chez les adultes et les enfants

Les enfants et les adultes traités avec certains antibiotiques ont un risque plus élevé de calculs rénaux, selon une étude publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology.

« La prévalence globale des calculs rénaux a augmenté de 70 % au cours des 30 dernières années, avec des augmentations particulièrement fortes chez les adolescents et les jeunes femmes », indique Gregory E. Tasian du Children’s Hospital of Philadelphia(CHOP) qui a dirigé l’étude. Les calculs rénaux étaient auparavant rares chez les enfants.

« Les raisons de cette augmentation sont inconnues, mais nos résultats suggèrent que les antibiotiques oraux jouent un rôle, surtout si l’on considère que les enfants se voient prescrire des antibiotiques à des taux plus élevés que les adultes », explique Michelle Denburg, coauteure.

Les chercheurs ont analysé les dossiers électroniques de santé du Royaume-Uni couvrant 13 millions d’adultes et d’enfants vus par les médecins généralistes. Ils ont analysé l’exposition antérieure aux antibiotiques chez près de 26 000 patients souffrant de calculs rénaux et près de 260 000 sujets témoins.

Cinq classes d’antibiotiques oraux étaient associées à un diagnostic de néphropathie :

  • les sulfamides,
  • les céphalosporines,
  • les fluoroquinolones,
  • la nitrofurantoïne,
  • les pénicillines à large spectre.

Les personnes qui ont reçu des sulfamides étaient deux fois plus susceptibles que celles n’ayant pas été exposées aux antibiotiques d’avoir des calculs rénaux ; pour les pénicillines à large spectre, le risque était accru de 27 %.

Les risques les plus élevés étaient observés chez les enfants et les adolescents. Le risque diminuait avec le temps, mais demeurait élevé plusieurs années après l’utilisation d’antibiotiques.

Il était déjà connu que les antibiotiques modifient la composition du microbiome (les micro-organismes dans le corps) et que des perturbations du microbiome intestinal et urinaire sont liées à l’apparition de calculs rénaux.

Des chercheurs ont constaté qu’environ 30 % des antibiotiques prescrits lors des visites médicales sont inappropriés et que les enfants reçoivent plus d’antibiotiques que tout autre groupe d’âge, note Tasian. De sorte que les nouveaux résultats renforcent la nécessité pour les cliniciens d’être prudents dans la prescription d’antibiotiques.

Pour plus d’informations sur les antibiotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Children’s Hospital of Philadelphia, Journal of the American Society of Nephrology.
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Comment les différents stades du sommeil contribueraient de façon complémentaire à la créativité

Des chercheurs ont développé une théorie, qu’ils décrivent dans la revue Trends in Cognitive Sciences, pour expliquer comment différentes phases du sommeil pourraient, de façon différente et complémentaire, faciliter la résolution créative de problèmes.

« Supposons que je vous donne un puzzle de créativité où vous avez toute l’information dont vous avez besoin pour le résoudre, mais que vous ne réussissez pas à le faire », illustre Penelope Lewis, professeure à l’École de psychologie de l’Université de Cardiff, première auteure.

« Vous pourriez y penser car vous avez déjà tous les souvenirs dont vous avez besoin, mais vous devez les restructurer – faire des liens entre des souvenirs que vous n’avez pas liés, intégrer des choses que vous n’avez pas intégrées. »

Des études montrent que ce genre de restructuration se produit souvent pendant le sommeil, alors Lewis et ses collègues (1) se sont inspirés de cette littérature, ainsi que de données physiologiques et comportementales, pour créer un modèle de ce qui pourrait se produire à chaque stade.

Ils proposent que le sommeil non paradoxal aide à organiser l’information en catégories utiles, tandis que le sommeil paradoxal (durant lequel surviennent la majorité des rêves) aide à voir au-delà de ces catégories pour découvrir des connexions inattendues.

Selon des recherches antérieures, les souvenirs capturés par l’hippocampe sont rejoués pendant le sommeil non paradoxal, et lorsque nous détectons des similitudes entre eux, cette information est stockée dans le cortex. Parce que l’hippocampe et le cortex sont en communication étroite pendant ce stade, Lewis et ses collègues proposent que l’hippocampe contrôle d’une manière ou d’une autre ce qui est rejoué. Parce qu’il préfère rejouer des choses qui sont similaires ou thématiquement liées, il nous encourage à trouver ces liens et à les utiliser pour former des schémas (structures, thèmes).

Pendant le sommeil paradoxal, par contre, l’hippocampe et le cortex ne semblent pas aussi bien synchronisés. Ainsi, l’équipe de Lewis soupçonne que le cortex est maintenant libre de rejouer les souvenirs stockés dans n’importe quelle combinaison, qu’ils soient similaires ou non. Durant ce stade, les études suggèrent que les ondes ponto-geniculo-occipitales provoquent l’activation aléatoire de zones du cortex, ce qui pourrait déclencher le rejeu des souvenirs de différents schémas.

« Donc, ce que nous proposons, c’est que, si vous êtes bloqué sur un problème, ce problème est saillant, et nous savons que les choses saillantes sont rejouées », dit Lewis. « La partie légèrement hypothétique est que, quand quelque chose d’autre, qui est activé au hasard dans le cortex, a un élément similaire, vous formerez un lien. » Ces liens surprenants peuvent constituer les étapes nécessaires pour résoudre un problème.

Pour illustrer son propos, la chercheure se réfère à la découverte par Earnest Rutherford de la structure d’un atome. Il a basé sa conception sur quelque chose qui pourrait sembler sans rapport : le système solaire. Selon le modèle proposé, ses connaissances sur les atomes et le système solaire auraient été catégorisées en différents schémas pendant le sommeil non paradoxal. Ensuite, pendant le sommeil paradoxal, ses souvenirs d’atomes auraient pu être rejoués avec une mémoire activée aléatoirement du système solaire, lui permettant de détecter le chevauchement entre eux et, plus tard, de l’appliquer à son travail.

« L’idée est de présenter ce modèle de façon formelle afin qu’il puisse être testé explicitement », explique Lewis.

Pour plus d’informations sur les processus de pensée durant le sommeil, voyez les liens plus bas.

(1) Günther Knoblich, Gina Poe.

Psychomédia avec sources : Cell Press, Trends in Cognitive Sciences.
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L’« alimentation comme médecine » testée chez 1000 personnes en Californie

Une ambitieuse étude financée par l’État californien fournira des repas nutritifs quotidiens à des malades chroniques et des personnes à faible revenu assurées avec le programme Medi-Cal, la version californienne du programme Medicaid.

Au cours des trois prochaines années, des chercheurs des universités de Californie, de San Francisco et de Stanford évalueront si le fait de fournir un régime alimentaire sain et une éducation nutritionnelle à 1 000 personnes atteintes d’insuffisance cardiaque congestive ou de diabète de type 2 aura une incidence sur les admissions à l’hôpital et l’orientation vers des soins de longue durée, comparativement à 4 000 patients semblables de Medi-Cal n’ayant pas accès à ce programme.

L’étude s’appuiera sur des études préliminaires précédentes. Une étude menée à Philadelphie a comparé rétroactivement les demandes de remboursement d’assurance maladie Medicaid de 65 patients souffrant de maladies chroniques ayant reçu six mois de repas sur mesure avec un groupe témoin. Les patients qui ont obtenu la nourriture ont accumulé environ 12 000 $ de moins par mois en frais médicaux.

Une autre petite étude, menée par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco, a suivi des personnes atteintes du VIH et du diabète de type 2 ayant reçu des repas spéciaux pendant six mois. Les chercheurs ont constaté qu’elles étaient moins déprimées, moins susceptibles de faire des compromis entre l’alimentation et les soins de santé et plus susceptibles de prendre leurs médicaments.

Leurs soins ont également coûté moins cher : le prix de l’alimentation de chaque participant pendant six mois a été de 1 184 $ par personne, soit moins de la moitié du coût de 2 774 $ par jour dans un hôpital californien.

Les pauvres peuvent avoir particulièrement de la difficulté à contrôler les maladies chroniques, parce qu’ils consomment souvent des aliments bon marché chargés de sucre et de sel et évitent les fruits et légumes coûteux.

« Cela allège la charge mentale », ont témoigné des malades ayant bénéficié de tels programmes. « Lorsque vous vous sentez mal, la gestion de votre régime alimentaire tombe en bas de votre liste », expliquent des intervenants.

Pour les patients atteints de cancer, par exemple, une perte d’appétit en raison des effets secondaires du traitement peut mener à la malnutrition, ce qui réduit la capacité de l’organisme à combattre la maladie.

« Parfois, il y a un sacrifice à court terme de nourriture pour payer le loyer, ou les malades se privent de médicaments parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer le reste à charge », explique le Dr Sanjay Basu, professeur adjoint de médecine à Stanford qui participera à la nouvelle étude. « C’est là qu’ils finissent involontairement aux urgences. »

Pour être couverts par Medi-Cal et Medicaid, les repas sur mesure doivent être jugés médicalement nécessaires.

« Les épidémies critiques de notre époque – l’obésité et le diabète – sont liées à l’alimentation », souligne la Dre Hilary K. Seligman de l’Université de Californie à San Francisco, qui participera à la nouvelle étude. « La profession médicale, dit-elle, accepte les procédures et les médicaments les plus chers sans sourciller. Mais avec la nourriture, il faut prouver que c’est bon marché pour être accepté. »

Dépression, santé mentale : 7 nutriments essentiels et les aliments dans lesquels ils se trouvent

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : New York Times.
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7 traits des personnes très productives

Dans la revue Harvard Business Review, Jack Zenger et Joseph Folkman, consultants en management et auteurs, décrivent 7 traits des personnes exceptionnellement productives.

Ils ont collecté des données sur plus de 7 000 personnes qui ont été notées par leur manager sur leur niveau de productivité et 48 comportements spécifiques. Chaque personne a également été évaluée par 11 autres personnes en moyenne, dont les pairs, les subalternes et d’autres.

Ils ont identifié sept comportements spécifiques des personnes qui se situaient parmi les 10 % les plus productives.

  1. Établir des objectifs ambitieux

    Pensez, donnent-ils en exemple, à votre dernier jour de congé. « Vous avez peut-être fait quelques petites tâches au hasard. Ou peut-être que vous avez choisi un projet majeur et avez été étonné de tout ce que vous avez pu faire en une journée. »

    « Un grand projet encourage à accélérer le rythme et à éliminer toutes les distractions. Il y a une grande magie qui se produit quand les gens deviennent rivés par la pensée d’atteindre un but ambitieux. Les participants à l’étude qui obtenaient le plus de résultats avaient pris l’habitude de se fixer des objectifs ambitieux. »

  2. Être constant

    Les participants les plus productifs avaient une productivité stable au fil du temps ; ils ne procrastinaient pas (faites le test) pour ensuite travailler des nuits entières, par exemple. Ils trouvaient les moyens d’obtenir des résultats de façon constante, semaine après semaine et mois après mois. Il y avait une cadence et un rythme de travail qui semblaient les maintenir en action.

  3. Avoir les connaissances et l’expertise technique

    Quand vous savez ce que vous faites, vous n’avez pas à sacrifier la qualité pour la vitesse. Vous pouvez faire les choses rapidement et bien. Vous n’avez pas besoin de passer du temps à chercher un bon tutoriel en ligne ou à demander conseil à un collègue. Les professionnels les plus productifs de l’étude n’hésitaient pas à demander de l’aide lorsqu’ils en avaient besoin… mais ils n’en avaient pas souvent besoin. Ils avaient également acquis intentionnellement de nouvelles compétences et s’étaient efforcés d’élargir leur expertise.

  4. Rechercher des résultats

    La plupart des gens sont prêts à travailler à un rythme raisonnable pour atteindre les résultats escomptés. Mais quelques personnes, plus rares, ont un grand désir d’obtenir des résultats plus rapidement. Elles sont ravies de pouvoir cocher quelque chose de leur liste de choses à faire. Elles sont compétitives – et sont en concurrence non seulement avec leurs collègues, mais aussi avec elles-mêmes. Elles aiment établir de nouveaux records de performance et battre leur propre record.

  5. Anticiper et résoudre les problèmes

    Les personnes les plus productives veillent à résoudre les problèmes. Elles ont tendance à anticiper les embûches et à commencer à travailler sur des solutions à l’avance, évitant ainsi certains des problèmes auxquels d’autres se heurtent. Elles pratiquent ce que les psychologues sociaux appellent la technique du « contraste mental » qui consiste à penser à ce que vous voulez réaliser et à ce qui pourrait vous empêcher d’y parvenir.

  6. Prendre l’initiative

    Pour de nombreuses personnes, la partie la plus difficile de l’accomplissement d’un travail est de commencer. Les personnes les plus productives commencent rapidement.

  7. Être coopératif

    Dans les organisations complexes d’aujourd’hui, très peu de choses sont faites par quelqu’un agissant seul. Tout est très interdépendant. Les personnes les plus productives de l’étude étaient très collaboratives et travaillaient bien avec les autres.

Six caractéristiques de l’expérience optimale (« la zone ») en psychologie positive

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard Business Review.
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82 femmes appellent à l’égalité salariale sur les marches du Festival de Cannes

Quatre-vingt-deux femmes du 7e art (réalisatrices, actrices, productrices, scénaristes distributrices…) ont monté les marches, lors du Festival de Cannes samedi, pour réclamer « l’égalité salariale » entre les femmes et les hommes dans le cinéma.

82, c’est le nombre de femmes retenues en compétition pour la Palme d’or par le Festival depuis sa première édition en 1946, contre 1 688 hommes.

« Nous mettons au défi nos institutions pour organiser activement la parité et la transparence dans les instances de décision. (…) Nous demandons l’équité et la réelle diversité dans nos environnements professionnels », ont lu la Française Agnès Varda, et l’Australienne Cate Blanchett, présidente du jury.

Elles ont souligné que depuis sa création, 71 réalisateurs ont reçu une Palme d’or, contre seulement deux femmes : Jane Campion, en 1993, pour « La leçon de piano », ex aequo avec le Chinois Chen Kaige, et Agnès Varda elle-même, une Palme d’honneur en 2015.

Autour d’elles sur le tapis rouge, figuraient notamment Salma Hayek, Marion Cotillard, Jane Fonda, Claudia Cardinale, Julie Gayet et les membres féminins du jury. Cette marche symbolique a été organisée avant la projection du film « Filles du soleil », de la Française Eva Husson, en lice pour la Palme d’or.

Cette année, le Festival a choisi un jury majoritairement féminin.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Illustration tirée de l’affiche du festival 2005.

Psychomédia avec sources : L’OBS (avec AFP), Paris Match.
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Un détenu atteint d’un cancer du côlon, sa famille réclame sa libération

La famille d’un détenu de 32 ans – il est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Valenciennes – réclame aujourd’hui sa libération. Atteint d’un cancer du côlon, son état de santé se serait brusquement dégradé. Estimant que sa détention l’empêcherait de recevoir les soins appropriés, elle aurait demandé sa libération auprès de la direction du centre pénitentiaire mais aussi auprès de l’Observatoire international des prisons. Sans succès pour le moment…

« Le foie est atteint, il a perdu 20 kilos en quatre jours. il ne se nourrit plus, même un verre d’eau, il le vomit » a notamment confié l’un de ses proches au quotidien régional « La Voix du Nord »

Âgé de 32 ans, c’est le 1er mai dernier que le diagnostic est tombé alors que l’homme souffrait de violents maux de ventre. Il avait emmené à l’hôpital pour des examens.

Cité par la Voix du Nord, la Direction interrégionale des services pénitentiaires des Hauts-de-France a indiqué que le personnel médical de la prison jugeait que l’état de santé du détenu était parfaitement compatible avec la détention. Et de rappeler que tous les détenus malades étaient pris en charge par le centre hospitalier de Valenciennes.

Devant le refus des autorités, la famille dit avoir voulu déposer plainte sans succès. « Les policiers n’ont pas voulu prendre celle-ci, il nous faut le dossier médical. On est perdu, on ne sait plus quoi faire » a déclaré un proche du prisonnier.

Interrogé par la Voix du Nord, Maître Broyart, l’avocat de la famille, a précisé qu’il avait contacté lui même la direction et qu’il attendait une réponse. « S’il ne supporte pas son traitement, on ne peut pas le laisser en maison d’arrêt (…) Après une expertise médicale, le juge d’application des peines pourrait prononcer une suspension de détention ou une liberté conditionnelle. Mais tout cela prend du temps » a t-il notamment expliqué.

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