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Moins de dépression chez les femmes lève-tôt

Les femmes qui sont naturellement portées à se coucher tôt et à se lever tôt sont moins susceptibles de souffrir de dépression, selon une étude publiée dans le Journal of Psychiatric Research.

Des études précédentes ont établi un lien entre le chronotype et la dépression, mais elles n’ont pas déterminé si les habitudes de sommeil étaient une cause ou un effet de la maladie.

Cette étude représente un pas de plus vers l’établissement de la causalité.

Céline Vetter de l’Université du Colorado et ses collègues ont recueilli des données concernant 32 740 femmes dont l’âge moyen était de 55 ans, ne souffrant pas de dépression au début de l’étude. Dans un questionnaire d’évaluation, 37 % se décrivaient comme étant du type matinal, 53 %, comme étant de type intermédiaire, et 10 %, du type couche-tard. (Quel est votre chronotype ? Faites le test)

Au cours des quatre années suivantes, 2 581 d’entre elles ont développé une dépression, définie par l’utilisation d’antidépresseurs ou un diagnostic clinique.

Celles qui étaient du chronotype tardif étaient moins susceptibles d’être mariées, plus susceptibles de vivre seules, d’être fumeuses et d’avoir des habitudes de sommeil erratiques.

Mais même en tenant compte de ces facteurs, les lève-tôt présentaient toujours un risque de dépression de 12 à 27 % moins élevé que celles de type intermédiaire.

Alors que celles de chronotype tardif étaient 6 % plus susceptibles d’en souffrir. La relation était linéaire : plus une femme tendait à être couche-tard, plus elle était susceptible de développer une dépression.

« Nous devons approfondir les contributions génétiques et environnementales entre l’humeur et le chronotype », conclut la chercheure.

La génétique joue un rôle pour déterminer le chronotype matinal ou tardif, explique-t-elle. La recherche montre une héritabilité de 12 à 42 %. Et certaines études ont déjà montré que certains gènes (dont PER2 et RORA) influencent également le risque de dépression.

« Par ailleurs, le moment et la quantité de lumière que vous obtenez influencent également le chronotype, et l’exposition à la lumière influence également le risque de dépression. Démêler la contribution de la lumière et de la génétique sur le lien entre le chronotype et le risque de dépression est une prochaine étape importante », ajoute-t-elle.

Psychomédia avec sources : University of Colorado, Journal of Psychiatric Research, New York Times.
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8 organisations dénoncent les prix « injustifiés et inacceptables » des médicaments (France)

« L’inflation continue » des prix des nouveaux médicaments, « injustifiée et inacceptable », menace le système d’Assurance maladie et « l’accès équitable » aux soin dénoncent huit organisations de professionnels et de défense des malades dans un livre blanc publié conjointement.

Alors que le gouvernement doit réunir les industriels du secteur le 9 juillet, les associations plaident pour un « nouveau modèle de fixation des prix », et une « réelle transparence à tous les niveaux ».

Les 8 organisations signataires sont : AIDES, France Assos Santé, Ligue nationale contre le cancer, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, Prescrire, Universités Alliées pour les medicaments Essentiels et UFC Que Choisir.

En oncologie, « le coût moyen d’une année de vie gagnée est passé de 15 877 euros en 1996, à 175 968 euros en 2016 », indique la Ligue contre le cancer.

Les laboratoires « demandent des prix astronomiques même quand les médicaments n’ont pas nécessité d’investissement important en recherche et développement », indique UFC-Que Choisir, relayé par l’AFP, citant l’exemple de plusieurs médicaments, dont le « Keytruda », indiqué dans le traitement de certains mélanomes, pour lequel « la Haute autorité de santé a estimé que l’amélioration du service médical rendu » n’était « que mineure par rapport aux traitements existants », mais qui coûte en France jusqu’à « 72 000 euros par an ».

Les associations dénoncent notamment des négociations « opaques » des prix entre gouvernements et industriels du secteur.

En France, les instruments utilisés lors des négociations conventionnelles sont « inflationnistes » : ils reposent notamment sur la fixation d’un prix public élevé associé à des « remises confidentielles » consenties par les laboratoires en fonction des volumes de vente, explique Médecins du Monde.

« Combien de temps sera-t-il possible de garantir un accès aux meilleurs traitements » à tous ? Des « critères d’accès seront-ils-définis ? », s’interroge La Ligue contre le cancer.

Enfin le mot « innovation », utilisé pour décrire ces nouveaux traitements, n’est pas toujours garant d’une « véritable amélioration » du service médical rendu, la mise sur le marché pouvant s’effectuer, après des procédures accélérées, « sur la base d’une connaissance très limitée », regrette la revue Prescrire.

Livre blanc sur le site de la revue Prescrire : Médicaments et progrès thérapeutique : garantir l’accès, maîtriser les prix.

Nouvelles immunothérapies contre le cancer : 1/2 millions $ (300 000 €) par traitement (2017)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Prescrire, AFP (Sciences et Avenir).
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En France, les moustiques transmettent aussi le virus Usutu (paralysie, complications neurologiques…)

« Le 10 novembre 2016, un homme de 39 ans a été hospitalisé 3 jours en neurologie au CHU de Montpellier pour une paralysie soudaine de la moitié du visage. »

« Les faits se sont passés il y a 2 ans, mais les scientifiques viennent seulement de découvrir qu’il s’agissait du premier cas d’infection humaine au virus Usutu en France », rapporte Yannick Simonin de l’Université de Montpellier, spécialiste de ce virus sur le site The Conversation France.

L’auteur et ses collègues de l’université de Montpellier, de l’Inserm et du CHU de Montpellier, dont les travaux viennent d’être publiés dans la revue Infectious Emerging Diseases, ont analysé 666 prélèvements de liquide céphalo-rachidien réalisés chez des patients hospitalisés en 2016 à Montpellier et à Nîmes. Un seul a révélé la présence du virus Usutu : le sien.

Le scénario le plus probable est que cet homme a été infecté par un moustique, après que celui-ci ait piqué un oiseau.

« Avec le chikungunya, la dengue et le Nil occidental, Usutu fait désormais partie des virus transmis par les moustiques ayant provoqué au moins un cas autochtone en France – c’est-à-dire chez une personne n’ayant pas voyagé dans un pays étranger. »

« L’Usutu est un arbovirus de la famille des Flaviviridae et du genre flavivirus, composé de plus de 70 membres dont le virus Zika, de la dengue, de la fièvre jaune, ou de la fièvre du Nil occidental. »

« Ce sont les moustiques ornithophiles (piquant les oiseaux) qui lui servent de vecteurs lors de la transmission à l’humain. »

« Le virus a ainsi été isolé chez les moustiques Aedes albopictus (plus connu sous le nom de moustique tigre), Aedes caspiuis, Anopheles maculipennis, Culex quinquefasciatus, Culex perexiguus, Culex perfuscus, Coquillettidia aurites, Mansonia Africana et Culex pipiens. Ces différentes espèces sont ornithophiles mais piquent aussi l’humain. »

Usutu a également été mis en évidence chez de nombreuses espèces d’oiseaux. Plusieurs espèces migratrices seraient responsables de l’introduction d’Usutu en Europe, alors que d’autres seraient responsables de sa propagation.

« Le virus a été repéré pour la première fois en Europe en 2001, en Autriche, sur des cadavres d’oiseaux. Ensuite il a été signalé dans de nombreux pays européens, sur des moustiques ou sur des oiseaux.

En 2015, la France a détecté à son tour ce virus chez des merles noirs communs, suite à une augmentation de leur mortalité dans les départements du Haut-Rhin et du Rhône, analysée par l’Anses et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Par ailleurs il a été depuis établi que Usutu circule chez les moustiques Culex pipiens de Camargue depuis au moins 2015. Durant l’été 2016, une grande épizootie d’Usutu touchant les oiseaux a de nouveau été enregistrée en Europe, avec une large activité du virus en Belgique, Allemagne, France et pour la première fois aux Pays-Bas. »

En Europe, on dénombre à ce jour 28 cas d’infection humaine aiguë par Usutu, principalement en Italie.

« Par ailleurs, plus de 70 personnes présentant des anticorps contre ce virus ont été répertoriées, démontrant que ces individus ont été exposés au pathogène. L’infection humaine est probablement le plus souvent sans symptôme, ou présentant une expression clinique bénigne.

Toutefois des complications neurologiques de type encéphalites (inflammation de l’encéphale, partie du cerveau logée dans la boîte crânienne) ou méningoencéphalites (inflammation de l’encéphale et des méninges,les membranes qui l’enveloppent), ont été décrites, totalisant une quinzaine de cas en Europe. »

« L’histoire récente de flambées épidémiques pour d’autres arbovirus invite la communauté scientifique à la plus grande vigilance concernant le virus Usutu », souligne l’auteur.

« Aussi des travaux de recherche accompagnés de mesures de surveillance et de prévention devraient être mis en place en France, dans les zones les plus à risque. »

Pour plus d’informations sur les maladies infectieuses, voyez les liens plus bas.

Illustration : Mousitque Culex, Wikipedia.

Psychomédia avec sources : The Conversation, Inserm, Emerging Infectious Diseases.
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Le chewing-gum, votre nouvel allié contre le surpoids ?

surpoids

© Fotolia

Surpoids et obésité n’épargnent que très peu de pays. La France n’y échappe pas puisqu’on estime que près d’un Français sur deux de plus de 30 ans est aujourd’hui concerné. Pour tenter de perdre ces kilos superflus, deux choses à faire : rééquilibrer son alimentation et pratiquer une activité physique régulière.

Aujourd’hui une très sérieuse étude japonaise nous apprend que ceux qui désirent perdre du poids ont un nouvel allié quelque peu inattendu : le chewing-gum.

Et oui cette gomme à mâcher à priori anodine aurait la faculté d’aider les hommes de plus de 40 ans à perdre du poids. Pourquoi ? Comment ? Explications….

Cette étude – dont les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée « Journal of Physical Therapy Science »  – a consisté en l’examen du rythme cardiaque, de la distance parcourue, de la vitesse de la marche, du nombre de pas et de la dépense énergétique » de 46 marcheurs âgés de 21 à 69 ans. Il leur a été demandé de marcher durant 15 minutes, et à leur «  rythme naturel  », sur une piste d’athlétisme…

Sauf que ces 46 marcheurs ont été séparés en deux groupes : dans le premier les hommes ont du marcher en mâchant deux chewing-gums; dans le second ils ont simplement ingéré des chewing-gums sous forme de poudre dissoute.

Et les scientifiques ont constaté deux choses : que le rythme cardiaque était globalement plus élevé chez ceux qui mâchaient du chewing-gum; que les hommes âgés de plus de 40 ans avaient en plus tendance à marcher plus vite, et donc à brûler plus de calories.

« Combiner exercice physique et gomme à mâcher pourrait être une manière efficace de gérer son poids » ont écrit les scientifiques dans leurs conclusions…

Si pour l’instant les chercheurs ont bien du mal à comprendre le phénomène, ils ont émis l’hypothèse d’une possible «synchronisation cardio-motrice», une tendance qui nous pousse involontairement à accélérer le rythme de nos activités quand notre coeur accélère.

L’Obésité et le surpoids = espérance de vie réduite (jusqu’à 10 ans)

L’occasion de revenir sur une autre étude selon laquelle surpoids et obésité ont une grande influence sur notre espérance de vie ! Cela serait particulièrement vrai pour l’obésité qui pourrait réduire jusqu’à 10 l’espérance de vie des personnes concernées.

Cette énième étude – dont l’objectif était mesurer le risque de mourir de façon prématurée avant l’âge de 70 ans – est le fruit du travail des chercheurs de l’Université de Cambridge. Et ses conclusions sont sans appel : le surpoids et l’obésité sont bel et bien synonymes d’une espérance de vie réduite. Pour les auteurs, il ne fait absolument aucun doute qu’ils sont associés à un risque accru de décès prématuré.

L’un des principaux auteurs de l’étude, le professeur Emanuele Di Angelantonio, a d’ailleurs expliqué à l’AFP que plus on est en surpoids plus le risque de mourir prématurément est important.

Et de préciser que les gens en surpoids perdent un an d’espérance de vie, les gens modérément obèses 3 ans et enfin les personnes en obésité sévère 10 ans.

« Les résultats de l’étude contredisent des travaux récents selon lesquels il y aurait un avantage sur le plan de la survie à être en surpoids » a d’ailleurs déclaré un représentant l’École de Santé publique de Harvard qui a participé à l’étude.

Autre conclusion : l’incidence du surpoids sur l’espérance de vie est trois fois plus importante chez les hommes que chez les femmes


News Santé

Ces torchons de cuisine truffés de bactéries

congerdesign/Pixabay

Des torchons de cuisine truffés de bactéries, voilà un message qui ne devrait en principe pas étonner grand monde ! Mais il est parfois nécessaire d’effectuer quelques piqûres de rappel. Alors comme c’est le sujet dont tout le monde parle cette semaine…

Et c’est à l’occasion de la réunion annuelle de la Société américaine de microbiologie que des scientifiques de l’université de l’Île Maurice ont souhaité retenir l’attention du plus grand nombre : ces torchons sont de vrais nids à bactéries !

Et s’ils abritent des colonies de microbes, ce n’est pas le fruit du hasard ! Pas assez de passer de mains en mains, ils sont un peu trop utilisés pour faire tout et n’importe quoi. Au départ les torchons de cuisine ont été conçus pour essuyer la vaisselle. Sauf que la plupart des gens s’en servent aussi pour s’essuyer les mains, nettoyer certaines surfaces et même parfois essuyer des fruits et/ou des légumes que l’on vient de rincer à l’eau claire.

Dans le cadre de l’étude menée par ces scientifiques, 100 torchons ont été analysés. Et les résultats n’ont pas déçu. Ainsi, et après un mois d’utilisation, 49 d’entre-eux étaient hôte d’un foyer prolifique de bactéries : 36,7% des torchons avaient ainsi développé des coliformes (dont la fameuse bactérie E.coli), 36,7% des entérocoques et 14,3% des staphylocoques dorés.

En ce qui concerne les souches de coliformes et entérocoques, elles ont été retrouvées en plus grand nombre au sein des foyers qui consomment de la viande.

Quant à la présence de la bactérie E.coli, les auteurs de l’étude l’expliquent par une mauvaise hygiène corporelle des membres de la famille, cette bactérie se retrouvant notamment dans les matières fécales.

Et ça risque quoi ce petit monde qui grouille dans vos torchons ? Sachez que cela peut avoir de graves conséquences sur la santé (intoxications alimentaires, infections plus ou moins graves..)

« Il faut bannir les lavettes humides et les torchons à utilisation multiples surtout pour les familles nombreuses non-végétariennes avec des enfants en bas âge et des personnes âgées. Il faut se montrer vigilant en ce qui concerne l’hygiène dans la cuisine » a mis en garde Susheela Biranjia-Hurdoyal, auteure principale de l’étude.

Sans surprise les auteurs de cette étude recommandent de changer régulièrement les torchons, et même tous les jours si possible, mais aussi d’opter pour les serviettes en papier ou l’essuie tout.

>>> Vos machines à café à capsules sont des nids à bactéries


News Santé

Reste à charge Zéro en audioprothèse : la JNA se réjouit

Reste à charge Zéro en audioprothèse. L’association JNA, organisatrice des campagnes nationales d’information et de prévention Journée Nationale de l’Audition (mars) ; Fête de la Musique et Fetsivals de l’été (juin) et Semaine de la santé auditive au travail (octobre) se réjouit qu’un accord facilitant l’accès aux audioprothèses ait été conclu.

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Il était important de mettre fin à la pression sur le « patient » qui n’a d’autre solution que de s’équiper pour continuer à bien entendre et éviter les dégradations de son état de santé en se détournant de cette solution santé. Comme il était tout aussi incontournable de maintenir un accompagnement du patient sur la durée afin d’optimiser les apports santé des appareils pour les patients.

Organisatrice des campagnes nationales de prévention dans le domaine de l’audition en France, fédérant l’ensemble des acteurs de la prévention et de la santé à l’occasion de ses campagnes et mobilisant les médias et les différents ministères, l’association JNA rappelle la nécessité de modifier la place de l’audition dans le suivi santé en développant un suivi systématisé dès le plus jeune âge.

L’audition est un facteur clé de l’hygiène de santé et de vie au même titre que la nutrition, la santé dentaire, les risques cardio-vasculaires.

Cela implique un bilan régulier de l’audition chez le médecin ORL et la mise en place des solutions de compensation dès que nécessaire afin d’éviter les difficultés d’apprentissages, de parcours professionnels et de vie sociale, les désordres cognitifs coûteux en termes de santé publique.

Lors de la dernière édition de la Journée Nationale de l’Audition,  la JNA  a montré que 30% des personnes ayant réalisé un test auditif présentait une perte de l’audition. Et cela ne concernait pas que les personnes de plus de 60 ans.

Depuis 21 ans, la JNA  organise de grandes campagnes nationales de prévention dans le domaine de l’audition en France. Depuis 21 ans, la JNA  n’a eu de cesse de marteler et de mettre en place un dépistage à grande échelle des troubles de l’audition. C’est dans cette perspective que la JNA  oeuvrera lors de la Fête de la Musique de ce 21 juin et tout au long de l’été 2018.

A cette occasion, l’association JNA lance le 1er webmagazine santé grand public dédié à l’audition afin de sensibiliser le public à l’importance d’une bonne audition à tous les âges de la vie. Elle invite aussi tous les acteurs de Santé à changer de paradigme en intégrant les bonnes pratiques de santé auditive dans le « prendre soin de soi » en cohérence avec les changements de valeurs de nos sociétés tournées vers le mieux être et le bien vivre.

News Santé

Manger une courge trop mûre pourrait vous faire perdre tous vos cheveux

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Si vous voulez conserver tous vos cheveux, mieux vaut ne pas consommer de courge trop mûre ! Si ce message peut prêter à sourire, il est on ne peut plus sérieux et émane des recherches d’un dermatologue de l’hôpital parisien Saint-Louis, le docteur Philippe Assouly.

Dans les colonnes du journal « Le Parisien/Aujourd’hui en France« , ce dernier est notamment revenu sur le cas de Charlène, une patiente qui a perdu tous ses cheveux mais aussi ses poils pubiens sans en comprendre la cause.

Il faut dire que ce médecin avait déjà été le témoin d’une patiente qui avait « connu une perte substantielle de cheveux » après avoir consommé une soupe au potiron. Et il s’en était déjà fait l’écho.

Pour en revenir au cas présent, tout a commencé par des crampes, des sueurs froides et même une perte de connaissance… Persuadée d’avoir été victime d’une gastro, Charlène n’y a guère prêté attention. Sauf que quelques jours plus tard, ses cheveux se sont mis à tomber par poignées entières. Dans un premier temps, personne n’a compris le pourquoi du comment, y compris les médecins consultés.

Charlène travaillant dans un laboratoire, elle a cherché à en savoir plus. Elle a donc fait le choix de passer l’un de ses cheveux au microscope : « Au milieu, il y avait une fourche, rien avant, rien après. Ça nous a permis de dater à la période du coiffeur et donc de la courge. Quand je suis tombée sur la publication du Dr Assouly, ça a fait tilt » a t-elle déclaré.

De son côté, le docteur Philippe Assouly a déclaré au Parisien : « J’ai eu une intuition avec une patiente qui s’est confirmée avec une autre (…) Très important à savoir, l’intoxication provoquant la chute de cheveux se produit avec des citrouilles, courges, courgettes qui sont particulièrement amères ».

La « bonne » nouvelle , c’est qu’une fois coupés, les cheveux se sont mis à repouser « normalement ».

>>> Calvitie et cheveux blancs précoces : signes avant-coureurs de maladie coronarienne ?

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Cancer : une tendance à combiner l’immunothérapie à la chimiothérapie (Congrès mondial d’oncologie)

Le Figaro rend compte des actualités au Congrès mondial d’oncologie de Chicago (ASCO), organisé du 1er au 5 juin, et a interrogé des experts français.

Les nouvelles thérapies d’immunothérapie ne sont, à ce jour, efficaces que pour une minorité de patients. La tendance est désormais de miser sur les combinaisons de traitements, rapporte le quotidien.

« Des centaines d’études évaluant cette approche sont en cours. » Ainsi, chez les patients souffrant de mélanome, « l’association de deux immunothérapies, nivolumab (Opdivo) et ipilimumab (Yervoy), permet d’améliorer les taux de réponse. “Cette combinaison permet d’obtenir des taux de réponse de 55 % contre 10 % avec l’ipilimumab seul et 30 à 40 % pour le nivolumab mais elle est beaucoup plus toxique que ces différentes monothérapies”, indique le Pr Caroline Robert, chef du département de médecine oncologique en dermatologie à l’Institut Gustave Roussy. »

Mais, les principaux résultats présentés au congrès concernent surtout les combinaisons d’une immunothérapie avec une chimiothérapie. Des résultats « encourageants » ont également été présentés sur la combinaison immunothérapie/radiothérapie.

Les combinaisons de traitements exposent toutefois à plus d’effets secondaires, est-il souligné.

Sur Le Figaro : Immunothérapie et chimio, une combinaison gagnante contre certains cancers.

Pour plus d’informations sur les traitements du cancer, voyez les liens plus bas.

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Trouble bipolaire : l’identification de mécanismes impliquant les mitochondries ouvre la voie à de nouveaux traitements

Les mutations du gène ANT1 peuvent augmenter un risque de trouble bipolaire par une interaction complexe entre la sérotonine et la signalisation mitochondriale dans le cerveau, selon une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry.

Des études ont impliqué ces deux voies séparément dans le trouble bipolaire, mais le lien entre les niveaux du neurotransmetteur sérotonine et le dysfonctionnement mitochondrial n’avait pas encore été établi.

Les chercheurs du RIKEN Center for Brain Science au Japon rapportent maintenant que le dysfonctionnement mitochondrial affecte l’activité des neurones sérotonergiques chez la souris ayant des mutations de l’ANT1.

Les mitochondries sont les organites vitaux qui fournissent de l’énergie à toutes les cellules et des lésions mitochondriales ont été trouvées, par exemple, dans l’imagerie cérébrale de personnes bipolaires et dans les cerveaux post-mortem de personnes atteintes de la maladie.

Environ 20 % des personnes atteintes d’une maladie mitochondriale souffrent également d’un trouble bipolaire.

Le fonctionnement altéré de la sérotonine, d’autre part, semble être impliqué dans le trouble bipolaire puisque les médicaments qui ciblent les niveaux de sérotonine ont un effet sur la maladie.

« Notre étude suggère que le dysfonctionnement mitochondrial peut altérer l’activité des neurones sérotonergiques dans le trouble bipolaire, et c’est la première fois que ces deux sources de données sont liées », explique Tadafumi Kato.

Kato et ses collègues se sont penchés sur des souris ne possédant pas le gène ANT1 dans le cerveau seulement.

Comparativement aux souris non mutantes, les mitochondries de ces souris ne pouvaient pas retenir le calcium et présentaient des pores plus perméables. Les souris mutantes ANT1 ont également montré une plus faible impulsivité dans les tests de comportement et, conformément à cela, leur cerveau a montré un taux élevé de sérotonine. Cet état hypersérotonergique est probablement le résultat d’une cascade de changements qui commence par la perte du gène ANT1 et le dysfonctionnement des mitochondries qui en résulte.

Une activité sérotonergique accrue peut alors, dans un cercle vicieux, altérer davantage les mitochondries.

Les neurones sérotoninergiques se détérioraient dans une région du cerveau appelée raphe dorsale, une région également touchée par la maladie de Parkinson – une autre affection qui peut avoir ses racines dans la dysfonction mitochondriale, soulignent les chercheurs.

Selon Kato, la mutation ANT1 ne cause pas nécessairement le trouble bipolaire, mais elle est associée à un risque élevé. L’implication de cette recherche est que les thérapies émergentes pour le dysfonctionnement mitochondrial pourraient un jour traiter le trouble bipolaire.

Pour plus d’informations sur les troubles bipolaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Riken.
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Voyage de vacances : 4 facteurs psychologiques qui contribuent à se remettre du stress du travail

Une étude a examiné les mécanismes et les facteurs psychologiques par lesquels les expériences de voyage peuvent permettre de récupérer du stress lié au travail.

La chercheure en psychologie Chun-Chu Chen de la Washington State University et ses collègues ont développé un modèle selon lequel la récupération par rapport au stress pendant les vacances entraîne une amélioration de la satisfaction de vie au retour.

Ils ont interrogé 507 personnes qui avaient voyagé, sans enfants, dans les trois mois précédents.

S’appuyant sur des théories en psychologie et sur des études dans le domaine des loisirs, ils ont évalué quatre facteurs contribuant à réduire le stress et à refaire le plein : l’autonomie (le libre choix des activités), la relaxation, le détachement et la maîtrise (qui réfère aux « activités qui distraient du travail en offrant des expériences stimulantes et des possibilités d’apprentissage »).

L’autonomie était une condition nécessaire dans le lien entre les expériences de voyage et une satisfaction accrue par rapport à la vie. Et, son effet sur la satisfaction s’exerçait par l’intermédiaire de la relaxation, du détachement et de la maîtrise. (Êtes-vous satisfait(e) de votre vie ?)

Des vacances plus courtes peuvent faciliter une voie passive de soulagement du stress (relaxation et détachement), tandis que des vacances plus longues peuvent faciliter une voie active (maîtrise).

Cette étude a été présentée à la conférence APacCHRIE 2017.

6 composantes du bien-être psychologique

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Researchgate (conference paper).
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