Archives de catégorie : ACTUALITES

Les diététistes (nutritionnistes) ne peuvent plus porter le titre de naturopathes (Québec)

« La ligne est souvent mince entre les nutritionnistes et les naturopathes. » L’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ) vient d’interdire à ses membres de porter les deux titres afin d’éviter toute confusion, rapporte Radio-Canada.

Les clients ont de meilleures chances de se faire rembourser par leur compagnie d’assurance lorsqu’ils consultent en naturopathie. Mais les diététistes ne pourront plus émettre de reçus de naturopathie.

« Les naturopathes et les diététistes n’ont pas la même formation. La confusion des genres, la confusion des titres peut présenter un risque pour le public. Notre mission, notre mandat, c’est la protection du public », souligne Paule Bernier, présidente de l’OPDQ.

« Les diététistes ou nutritionnistes, les deux signifient la même chose au Québec, doivent compléter un baccalauréat de quatre ans en nutrition pour être reconnus par l’OPDQ. Mais la naturopathie, elle, n’est pas soumise aux mêmes règles. La formation des naturopathes varie, car il a plusieurs associations qui les représentent »,précise Radio-Canada.

Avec cette décision, l’OPDQ souhaite encourager les compagnies d’assurances à rembourser davantage les reçus des nutritionnistes.

Psychomédia avec source : Radio-Canada.
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Fortes chaleurs : conseils de Santé publique France

Santé publique France rappelle les conseils de gestes simples à adopter pour lutter contre la chaleur.

Précautions à prendre

  • Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
  • Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ;
  • Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ;
  • Evitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché, musée…) ;
  • Evitez les efforts physiques ;
  • Maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
  • Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches et, dès que nécessaire, osez demander de l’aide ;
  • Consultez régulièrement le site de Météo-France pour vous informer.

En voiture et lors de longs trajets

  • Pensez à emporter de l’eau et un brumisateur pendant les trajets en voiture ;
  • Arrêtez-vous régulièrement pour vous reposer et vous rafraîchir ;
  • Sur certaines aires d’autoroute des fontaines à eau ou des zones de brumisation sont mis à votre disposition ;
  • Si possible, décalez votre trajet aux heures les moins chaudes ;
  • Ne jamais laisser une personne seule dans une voiture, surtout un enfant car la température dans l’habitacle peut augmenter très vite.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
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Sports : les gazons synthétiques inquiètent des scientifiques

Des scientifiques s’interrogent sur les effets des gazons synthétiques des terrains de sport pour la santé, rapporte Radio-Canada.

Les petites billes noires, qui se retrouvent immanquablement dans les chaussures, chaussettes et vêtements, sont des pneus de voiture recyclés et broyés. En moyenne, on retrouve 20 000 pneus dans chaque terrain.

Soccer Québec recense 225 de ces terrains dans la province, rapporte Radio-Canada. Des dizaines d’autres sont utilisés pour le football.

Ces terrains inquiètent l’entraîneuse de soccer Amy Griffin, ancienne gardienne de l’équipe nationale américaine qui entraîne l’équipe de l’Université de Washington depuis 22 ans.

« “On retrouve les granulats dans nos yeux, dans notre bouche, sur nos éraflures, a expliqué Griffin à Radio-Canada Sports. (…) Après nos entraînements, j’oblige mes joueuses à prendre une douche et à mettre leurs vêtements au lavage avant d’aller en classe.”

Griffin craint que les granulats de pneus puissent causer le cancer. Elle a commencé à avoir des doutes en 2009 quand elle s’est rendu compte que deux gardiennes de but de la région avaient développé des lymphomes. Depuis, elle a rencontré neuf autres personnes dans la même situation, et huit d’entre elles étaient des gardiennes.

Elle recense depuis les cas de cancer parmi les athlètes passant de longues heures sur les gazons artificiels. Sa liste, non scientifique, contient aujourd’hui 253 noms. Parmi les joueurs de soccer, près de 60 % sont des gardiens, alors qu’ils ne représentent que 10 % des membres des équipes.

L’organisme Environment and Human Health Inc., composé d’une dizaine de scientifiques de la santé, a financé une étude du professeur Gaboury Benoit, chimiste à l’École de foresterie et d’études environnementales de l’Université Yale.

On a encore du mal à le quantifier, mais je suis convaincu, dit-il, qu’ils constituent un risque, surtout pour les jeunes enfants, a affirmé Gaboury Benoit. Notre étude a trouvé une centaine de substances chimiques dans les granulats de pneus et une vingtaine d’entre elles sont des agents cancérigènes et autant sont des irritants pour le système respiratoire.”

Le chimiste s’inquiète surtout de la présence des HAP, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, un groupe de contaminants de l’environnement reconnu prioritaire au Canada, selon l’Institut national de santé publique du Québec. »

Les résultats d’une grande étude, amorcée en 2015, menée par trois agences gouvernementales américaines, dont l’Agence de protection de l’environnement, sont attendues au cours des prochains mois.

Sur le site de Radio-Canada : Des scientifiques s’interrogent sur les effets des gazons synthétiques pour la santé.

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Végétariens, flexitariens, végétaliens, véganes… : petit lexique

Végétarisme, flexitarisme, végétalisme, véganisme… Voici ce qui distincte ces différentes pratiques alimentaires qui peuvent aller de la simple exclusion de la viande rouge à l’exclusion de tout produit d’origine animale.

Les végétariens

Les végétariens excluent généralement la viande de leur alimentation. Ils sont de différents types selon qu’ils autorisent certains types de viande (souvent en faible quantité) et de produits d’origine animale :

  • les ovo-végétariens autorisent les œufs ;
  • les lacto-végétariens autorisent les produits laitiers ;
  • les lacto-ovo-végétariens autorisent les œufs et les produits laitiers ;
  • les pesco-végétariens autorisent le poisson ;
  • les pollo-végétariens autorisent le poulet.

Pour les puristes, ces deux derniers types ne font pas partie des végétariens puisqu’ils consomment de la viande.

Les flexitariens (ou semi-végétariens)

Les flexitariens, ou semi-végétariens, n’ont pas arrêté complètement la consommation de viande mais l’ont diminuée (ex. une ou deux fois par semaine) et ont augmenté leur consommation d’aliments végétaux.

Les végétaliens (ou végétariens stricts)

Les végétaliens, ou végétariens stricts, excluent tout ce qui provient de la production et de la sous-production animale : œufs, produits laitiers, miel, additifs alimentaires d’origine animale… Certaines personnes se revendiquant du végétalisme acceptent néanmoins la consommation de miel.

Les véganes

Le régime végane est plus un mode de vie qu’une alimentation. Les véganes ne mangent pas tout ce qui provient des êtres vivants mais aussi ne porte pas de vêtements ou du maquillage issus de l’exploitation animale. Le terme « véganisme » a fait son entrée dans le Larousse en 2015.

Pour plus d’informations sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

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Voyages organisés et « packages dynamiques » : les voyageurs désormais mieux protégés en Europe

« Parce que les voyages ne se passent pas toujours bien, la réglementation européenne est renforcée pour mieux protéger les consommateurs en cas d’imprévu », rapporte le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« La transposition d’une directive européenne de 2015 modifie en profondeur le code du tourisme en matière de voyages organisés. Pour toute réservation à compter du 1er juillet 2018, vous gagnez de nouveaux droits. »

« Ces droits s’appliquent pour les séjours achetés clés en main auprès d’un tour-opérateur, comprenant un vol, une nuit d’hôtel, des excursions – ce que la réglementation désigne sous le terme “voyages à forfait”. Mais ils vous concernent aussi si vous organisez vous-même votre voyage sur un site Internet en couplant au moins deux prestations, hôtel + avion, train + location de voiture (les professionnels parlent alors de “package dynamique”). »

La nouvelle réglementation concerne notamment les informations préalables renforcées, la réduction de prix en cas de prestation non réalisée, l’avance de frais remboursée en cas de problème, une meilleure prise en compte des attentats, épidémies, éruptions volcaniques…

Sur le site de 60 Millions de consommateurs : Voyages organisés : vous serez mieux protégés.

Voyage de vacances : 4 facteurs psychologiques qui contribuent à se remettre du stress du travail

Pour plus d’informations sur les vacances et les voyages, voyez les liens plus bas.

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Un lien entre les aliments ultratransformés et le syndrome du côlon irritable

Des chercheurs français, dont les travaux sont publiés dans l’American Journal of Gastroenterology, ont constaté un lien entre les aliments ultratransformés et le syndrome du côlon irritable (syndrome de l’intestin irritable).

Laure Schnabel et Chantal Julia de l’Université Paris 13 (Inserm) ont, avec leurs collègues, évalué l’association entre la consommation d’aliments ultratransformés et quatre troubles gastro-intestinaux dits fonctionnels :

  • le syndrome du côlon irritable,
  • la constipation fonctionnelle,
  • la diarrhée fonctionnelle,
  • la dyspepsie fonctionnelle.

Ils ont analysé les données alimentaires de 33 343 participants (principalement des femmes : 76,4 % ; âge moyen : 50,4 ans) de la cohorte NutriNet-Santé sur le Web.

Les aliments ultratransformés représentaient 16,0 % des aliments consommés en poids et 33,0 % de l’apport énergétique (calorique) total. Leur consommation était associée à un âge plus jeune, au fait de vivre seul, à des revenus plus faibles, à un indice de masse corporelle (calcul) plus élevé et à un niveau d’activité physique plus faible.

Parmi les participants, 3516 ont déclaré un syndrome du côlon irritable (10,5 %), 1785 ont rapporté une constipation fonctionnelle (5,4 %), 1303 ont rapporté une diarrhée fonctionnelle (3,9 %) et 396, une dyspepsie fonctionnelle (1,1 %).

Après ajustement des données pour tenir compte des facteurs de confusion, les participants qui se situaient dans le quartile le plus élevé pour la proportion d’aliments ultratransformés avaient un risque de syndrome du côlon irritable 25 % plus élevé que ceux se situant dans le quartile inférieur.

D’autres études longitudinales sont nécessaires pour confirmer ces résultats et comprendre l’impact relatif de la composition nutritionnelle et les caractéristiques spécifiques de l’alimentation ultratransformée dans cette relation, soulignent les chercheurs.

Les aliments ultra-transformés « qui nous empoisonnent » dénoncés par « 60 Millions »

Pour plus d’informations sur le syndrome du côlon irritable et l’alimentation ultratransformée, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Journal of Gastroenterology.
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Alimentation : attention à 3 tactiques trompeuses des fabricants

Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) a publié, le 14 juin, un rapport dénonçant des tactiques trompeuses que les fabricants de l’agroalimentaire utilisent régulièrement à travers l’Europe.

Il souligne « trois pratiques qui enjolivent la qualité réelle des aliments
et boissons
 » :

  • « des produits industriels étiquetés “traditionnels”, “artisanaux” ;

  • des boissons et produits laitiers avec peu ou pas de fruits qui mettent en avant des fruits sur l’emballage ;

  • du pain, des biscuits, des pâtes, etc. avec très peu voire pas de fibres, étiquetés “complet” ou “multicéréales”. »

Le problème vient principalement d’un manque de règles européennes qui définiraient dans quels cas les fabricants peuvent utiliser ces termes.

Dix organisations de consommateurs, membres du BEUC, ont repéré ces pratiques trompeuses. Parmi ces organisations figurent notamment : CLCV et UFC-Que Choisir (France), la Fédération romande des Consommateurs (Suisse) et Test Achats/Test.

Les trois catégories de tromperies décrites ne sont potentiellement que la partie émergée de l’iceberg, souligne le BEUC.

« Le consommateur ne peut pas s’imaginer que dans une boisson “Ananas – coco” ces fruits ne représentent même pas un tiers du produit », souligne Monique Goyens, directrice générale du BEUC. « Ou que de la chapelure étiquetée “recette de grandmère” contienne des ingrédients industriels. »

Le BEUC demande :

  • « des définitions européennes des termes communément utilisés sur les étiquettes, tels qu’“artisanal”, “traditionnel” ou “naturel” ;

  • des seuils minimums de céréales complètes pour pouvoir utiliser les allégations comme “complet” et “multicéréales” ;

  • des seuils minimums pour les produits qui soulignent sur l’avant de l’emballage certains ingrédients tels que les fruits ;

  • l’indication sur l’avant de l’emballage du pourcentage des ingrédients mis en avant (tels que les fruits). »

Sur le site du BEUC : Food Labels: Tricks of the Trade – Our recipe for honest labels in the EU (Rapport en anglais complété d’articles des organisations membres dont certains en français).

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : BEUC.
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Le burnout serait fréquent chez les psychothérapeutes

Le burnout (épuisement professionnel) est fréquent chez les psychothérapeutes, selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychology.

Les psychologues Gabrielle Simionato et Susan Simpson de l’University of South Australia ont analysé 40 études sur le sujet portant sur près de 9 000 psychothérapeutes.

Un peu plus de la moitié des psychothérapeutes interrogés rapportaient un burnout modéré à élevé.

Un modèle classique en psychologie considère le burnout comme étant constitué de trois composantes : la fatigue physique et émotionnelle, la dépersonnalisation et un sentiment réduit d’accomplissement personnel. L’épuisement physique et émotionnel était la composante la plus fréquente chez les psychothérapeutes.

Un certain nombre de facteurs étaient en corrélation avec l’épuisement professionnel (sans que la causalité soit établie).

Les taux d’épuisement professionnel étaient plus élevés chez les psychologues qui avaient moins d’expérience et chez ceux qui avaient moins confiance en leurs capacités professionnelles.

Plusieurs études ont montré que le manque de soutien social en milieu de travail ou à l’extérieur était associé à l’épuisement professionnel.

L’analyse a mis en évidence un certain nombre de stratégies et de comportements de protection, dont le maintien de limites personnelles afin de maintenir une certaine séparation émotionnelle des problèmes des clients.

Comme dans les recherches précédentes, le perfectionnisme était lié à l’épuisement professionnel.

Certains traits de personnalité (appartenant au modèle des 5 grands traits de personnalité ou « Big Five ») étaient aussi liés à un risque plus élevé de burnout. C’était le cas du névrotisme (probablement en raison d’une sensibilité accrue aux événements négatifs). Les psychothérapeutes moins agréables (aimables…) et moins extravertis avaient aussi tendance à rapporter plus d’épuisement professionnel. (TEST : Quels sont vos grands traits de personnalité ?)

Parmi les suggestions pour diminuer les taux de burnout, les auteurs suggèrent l’importance de la mise en place de limites et de support.

Les superviseurs devraient tenir compte du fait que les thérapeutes qui ont confiance en leurs capacités sont susceptibles d’éviter la surcharge émotionnelle, et donc s’assurer que leurs succès soient reconnus et que leurs difficultés soient mises en contexte.

« Par ailleurs, l’influence probable des facteurs de personnalité souligne la nécessité pour les gens d’être globalement adaptés aux défis particuliers d’un poste. Un thérapeute (…) doit être à la fois techniquement qualifié et avoir un tempérament adapté, faute de quoi il peut en payer le prix au fil du temps », soulignent les auteurs.

Pour plus d’informations sur le burnout, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : The British Psychological Society, Journal of Clinical Psychology.
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Sel et mortalité : des résultats précédents ne sont pas confirmés

La consommation d’aliments riches en sel contribue de façon linéaire à l’hypertension artérielle, mais cette relation linéaire s’étend-elle à un risque accru de maladie cardiovasculaire et de décès ?

Des études récentes ont contesté cette relation mais une étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology la confirme.

L’étude suggère qu’une façon inexacte d’estimer l’apport en sodium peut aider à expliquer les résultats paradoxaux d’études précédentes selon lesquels des apports trop faibles en sel pourraient aussi augmenter la mortalité. (Trop peu de sel augmente le risque d’AVC, de crises cardiaques et de décès, suggère une grande étude)

« Le sodium est notoirement difficile à mesurer », explique Nancy Cook de l’Université Harvard. « Le sodium est caché – vous ne savez souvent pas combien vous en prenez, ce qui fait qu’il est difficile d’estimer la quantité qu’une personne consomme à partir d’un questionnaire diététique. Les excrétions de sodium sont la meilleure mesure, mais il existe de nombreuses façons de les recueillir.

Nancy Cook et ses collègues des universités Harvard, de Calgary, Queen Mary de Londres et des US Centers for Disease Control and Prevention ont analysé des données provenant de près de 3 000 personnes souffrant de préhypertension, suivies pendant 24 ans.

Ils ont évalué l’apport en sodium de multiples façons dont des estimations fondées sur la moyenne d’échantillons d’urine multiples et non consécutifs.

Ils ont obtenu une relation linéaire dans laquelle toute augmentation de l’apport de sel est liée à une augmentation de la mortalité.

Des méthodes d’évaluation moins fiables expliqueraient les résultats de certaines études, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur le sel et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Brigham and Women’s Hospital, International Journal of Epidemiology.
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