Archives de catégorie : ACTUALITES

Vague de maladies sévères des poumons liées au vapotage chez des jeunes aux États-Unis

Les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américains enquêtent sur 94 cas possibles de maladies pulmonaires sévères associées au vapotage qui ont été signalés dans 14 États américains entre le 28 juin 2019 et le 15 août 2019, selon un communiqué publié le 17 août.

Ces cas concernent surtout des adolescents et de jeunes adultes.

Plusieurs ont dû être hospitalisés, rapporte le New York Times. La plupart avaient de la difficulté à respirer à leur arrivée à l’hôpital. Certains présentaient également des douleurs thoraciques, des vomissements et d’autres affections. Certains ont subi des lésions pulmonaires graves qui ont nécessité des semaines de traitement dans des unités de soins intensifs, précise le quotidien.

Les cas ont été rapportés dans les États du Wisconsin, de l’Illinois, de la Californie, de l’Indiana et du Minnesota. D’autres États ont également rapporté des cas qui sont sous investigation.

Il n’y a pas d’évidence qu’une maladie infectieuse soit à l’origine de ces maladies. Certains cas dans chacun des États sont similaires et semblent être liés à l’utilisation de produits d’e-cigarette.

Plus d’informations sont nécessaires pour déterminer ce qui cause les maladies. Les investigations se poursuivent.

Pour plus d’informations sur le vapotage et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CDC, New York Times.
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Pénurie de médicaments : 26 médecins hospitaliers proposent des solutions (France)

Dans une tribune publiée le 18 août dans Le Journal du dimanche, le Pr Jean-Paul Vernant et 25 médecins hospitaliers proposent des solutions aux pénuries de médicaments.

En 2018, selon l’Agence du médicament (ANSM), « on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement dont les malades sont les premières victimes lorsque cela concerne des médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible ».

C’est 20 fois plus qu’en 2008 (44 signalements).

Ces pénuries touchent des médicaments peu couteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée.

Les auteurs expliquent :

« Il y a dans la fabrication d’un médicament plusieurs intervenants. D’une part des laboratoires de chimie qui produisent le principe actif, d’autre part des laboratoires pharmaceutiques qui font le travail de façonniers et qui, après l’ajout d’excipients, fournissent le produit fini au dosage requis sous forme de gélules, de comprimés ou d’ampoules. Alors que ces laboratoires pharmaceutiques résident pour la plupart en Occident, la production des principes actifs de 80 % des médicaments passés dans le domaine public a été depuis plusieurs années, pour des raisons de moindre coût, délocalisée en Inde et en Chine.

Ces différents intervenants peuvent être à l’origine de ruptures d’approvisionnement. Une malfaçon du principe actif peut être à l’origine d’une pénurie qui sera d’autant plus grave et prolongée que le laboratoire en cause en est le seul producteur. Mais le plus souvent les ruptures d’approvisionnement sont liées à une incapacité plus ou moins prolongée de production des laboratoires pharmaceutiques -qu’ils soient eux-mêmes façonniers ou qu’ils aient confié cette tâche à des sous-traitants – souvent médiocrement intéressés par la fabrication de médicaments de faible rentabilité. Dans la plupart des cas, après des semaines ou des mois de pénurie, les médicaments réapparaissent sur le marché avec des augmentations non contrôlées des prix. »

« Les mesures actuelles visent à gérer les pénuries et non à les prévenir ».

Afin de prévenir les pénuries, ils soutiennent l’idée que :

  • « soient imposées dans l’urgence, aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, la constitution et la gestion de stocks de médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) sous forme de produits finis pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible » ;

  • « soit rapatriée en Europe la production des principes actifs – ils y étaient encore fabriqués il y a une quinzaine d’années » ;

  • « soit créé un établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen, sinon français, comme aux Etats-Unis. » (Là-bas, « plus de 500 établissements hospitaliers se sont réunis pour fonder un établissement pharmaceutique de ce type produisant des médicaments passés dans le domaine public ».)

Article complet dans Le Journal du Dimanche : Pénurie de médicaments : « Il faut relocaliser la production en Europe »

Une raison fréquente des pénuries de médicaments sans précédent en France (2018)

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Fibromyalgie : une pathologie des petites fibres nerveuses dans la moitié des cas

Une étude de plus grande envergure a été publiée en août dans la revue Annals of Neurology.

Nurcan Uceyler du laboratoire de neuroscience de l’Université de Wuerzburg (Allemagne) et ses collègues ont mené cette étude avec 117 personnes atteintes de fibromyalgie.

Les données ont été comparées à celles de participantes souffrant de dépression majeure ou de douleur généralisée chronique ainsi que de femmes en santé.

La densité des petites fibres dans la peau a été évaluée au moyen de 5 tests portant sur la morphologie, la fonction et les propriétés électrophysiologiques : biopsie de la peau, microscopie confocale cornéenne, microneurographie, tests sensoriels quantitatifs et potentiels évoqués par la douleur.

La sévérité des symptômes était notamment évaluée au moyen du Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test).

La densité des fibres nerveuses était réduite à différents sites de biopsie chez 63 % des participantes atteintes de fibromyalgie. (Critères diagnostiques de la fibromyalgie)

Comparativement à celles atteintes de fibromyalgie dont l’innervation cutanée était normale, celles qui présentaient une réduction généralisée de la densité des petites fibres présentaient une plus grande intensité de la douleur, une invalidité plus grande, plus de paresthésie et plus d’anxiété. Elles avaient également une densité et une longueur de fibres nerveuses cornéennes plus faibles.

Ces résultats soulignent l’importance du système nerveux périphérique pour les symptômes de la fibromyalgie, concluent les chercheurs.

Le fait que les participantes atteintes de fibromyalgie présentant une réduction généralisée de l’innervation cutanée avaient également une réduction plus importante de l’innervation cornéenne indique une neurodégénérescence étendue, soulignent-ils.

Les mécanismes par lesquels cette réduction de l’innervation causerait les douleurs de la fibromyalgie demeurent à préciser.

Les résultats d’une revue systématique de la littérature scientifique, publiée en avril 2019 dans la revue Seminars in Arthritis and Rheumatism, a recensé 935 études portant sur la pathologie des petites fibres dans la fibromyalgie. De ce nombre, 8 articles complets répondaient aux critères pour être inclus dans une méta-analyse combinant les données de 222 participants. Cette analyse a montré une prévalence de la pathologie chez la moitié des personnes fibromyalgiques (49 %).

Des anomalies dans le traitement de la douleur par le système nerveux central sont également démontrées dans la fibromyalgie, rappelaient les auteurs de cette analyse. (Sensibilisation cérébrale à la douleur dans la fibromyalgie : actualités)

Les contributions relatives des systèmes nerveux central et périphérique à la pathogenèse de la fibromyalgie font toujours l’objet de débats.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Annals of Neurology.
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Résidus de pesticides sur les fraises : celles du Québec aussi

Qu’en est-il des fraises québécoises ? Pendant longtemps, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a refusé de rendre public son rapport sur la présence de pesticides dans les fruits et les légumes, rapporte Radio-Canada.

Ce que le vérificateur général du Québec a déploré en 2016. Le MAPAQ vient finalement de donner accès à une base de données partielle rapportant les résultats de tests effectués sur 211 échantillons de fraises entre 2007 et 2016.

Radio-Canada résume :

« Ces informations révèlent que 81 % des échantillons de fraises analysés contenaient les résidus d’au moins un pesticide ; du lot, 17 % contenaient plus de cinq pesticides différents.

Sur l’ensemble des résidus de pesticides retrouvés sur les fraises, 14 sont des cancérigènes possibles ou probables, dont le captane et le tétraconazole (deux fongicides) et le bifenthrine (un insecticide). Sur les 211 échantillons analysés, dans un seul cas, soit 0,47 %, la limite maximale de résidus de pesticides fixée par Santé Canada a été dépassée. »

« Même si on respecte les niveaux de risque, certains produits ont des effets toxiques potentiels », explique Onil Samuel, conseiller scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), interrogé par Radio-Canada. « Une dizaine [d’entre eux] sont des cancérigènes possibles ou probables et qui ont, par exemple, des effets endocriniens. »

Les études sur lesquelles Santé Canada se base pour fixer les limites maximales de résidus de pesticides sont en vaste majorité issues de l’industrie, souligne de son côté Maryse Bouchard de l’Université de Montréal. C’est un manque d’indépendance qui n’est pas souhaitable.

L’autre source d’inquiétude, selon la chercheuse, c’est l’effet cocktail. Les limites maximales de résidus fixées par Santé Canada sont déterminées pour chaque pesticide pris isolément.

Il faut impérativement laver les fraises à l’eau courante pour éliminer le plus de traces de pesticides, est-il rappelé.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada.
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Les aliments riches en flavonoïdes réduisent les risques liés à la cigarette et l’alcool

Les aliments riches en flavonoïdes, comme les pommes et le thé, protègent contre le cancer et les maladies cardiaques, en particulier chez les fumeurs et les grands buveurs, selon une étude publiée dans la revue Nature Communications.

Les flavonoïdes, qui se trouvent dans les aliments végétaux, sont antioxydants et anti-inflammatoires.

Nicola Bondonno de l’Université Edith Cowan et ses collègues ont analysé les données d’une cohorte de 53 048 Danois suivie pendant sur 23 ans.

Les personnes qui consommaient habituellement des quantités modérées à élevées d’aliments riches en flavonoïdes étaient moins susceptibles de décéder de toute cause, d’un cancer ou d’une maladie cardiaque.

Les chercheurs ont pris en compte de différents facteurs (alimentaires et autres) pouvant influencer le risque de mortalité.

Bien que l’étude ait révélé un risque de décès plus faible chez l’ensemble des personnes qui consommaient des aliments riches en flavonoïdes, l’effet protecteur semblait être plus fort chez les personnes à risque élevé de maladies chroniques dues au tabagisme et chez celles qui consommaient plus de deux boissons alcoolisées standard par jour.

Mais la consommation de flavonoïdes ne contrebalançait pas complètement les risques accrus de décès causés par le tabagisme et la consommation élevée d’alcool.

Les participants qui consommaient un total d’environ 500 mg de flavonoïdes par jour présentaient le risque le plus faible de cancer ou de décès lié à une maladie cardiaque.

« Il est important de consommer une variété de composés flavonoïdes que l’on trouve dans différents aliments végétaux. Ce qui est facilement réalisable : une tasse de thé, une pomme, une orange, 100 g de bleuets et 100 g de brocoli fournissent une large gamme de composés flavonoïdes et plus de 500 mg de flavonoïdes totaux », souligne la chercheure.

La nature exacte de l’effet protecteur n’est pas claire, mais il est probable qu’elle comporte plusieurs facettes.

« La consommation d’alcool et le tabagisme augmentent l’inflammation et endommagent les vaisseaux sanguins, ce qui peut augmenter le risque d’une série de maladies », dit-elle.

« Il a été démontré que les flavonoïdes sont anti-inflammatoires et améliorent la fonction des vaisseaux sanguins, ce qui pourrait expliquer pourquoi ils sont associés à un risque moindre de décès par maladie cardiaque et cancer. »

La prochaine étape de recherche consistera à examiner de plus près quels types de maladies cardiaques et de cancers sont les mieux protégés par les flavonoïdes.

Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Edith Cowan University, Nature Communications.
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S’attendre à être presque toujours heureux et détendu est nuisible

Le stress et l’anxiété sont inévitables et ils jouent souvent un rôle utile dans la vie quotidienne, a souligné la psychologue Lisa Damour dans une présentation au congrès annuel de l’American Psychological Association qui s’est tenu au début du mois d’août.

Le stress survient habituellement lorsqu’une personne fonctionne à la limite de ses capacités – lorsqu’elle se pousse ou qu’elle est forcée par les circonstances à dépasser ses limites familières, explique-t-elle.

« Fonctionner à la limite de nos capacités renforce souvent celles-ci et ce niveau modéré de stress peut avoir une fonction d’inoculation, qui conduit à une résilience supérieure à la moyenne lorsque nous sommes confrontés à de nouvelles difficultés », dit-elle. (Ce qui ne tue pas rend plus fort, dans une certaine mesure)

Quant à l’anxiété, elle « est un système d’alarme interne (…) qui nous avertit en cas de menaces à la fois externes – comme un conducteur qui dévie de sa voie – et internes – comme lorsque nous avons procrastiner trop longtemps et qu’il est temps de nous mettre au travail ».

« Considérer l’anxiété comme parfois utile et protectrice permet d’en faire bon usage. »

Lorsqu’en consultation « une cliente dit qu’elle s’inquiète au sujet d’un test à venir pour lequel elle n’a pas encore étudié », illustre-t-elle, « je lui assure rapidement qu’elle a la bonne réaction et qu’elle se sentira mieux dès qu’elle se mettra dans ses livres ».

Cela ne veut pas dire que le stress et l’anxiété ne peuvent pas être nuisibles.

« Le stress peut devenir malsain s’il est chronique (ne laissant pas la possibilité de récupération) ou s’il est traumatique (psychologiquement catastrophique). »

« En d’autres termes, il cause du tort lorsqu’il dépasse tout niveau qu’une personne peut raisonnablement absorber ou utiliser pour développer sa force psychologique », explique la psychologue.

« De même, l’anxiété devient malsaine quand son alarme n’a pas de sens. Parfois, les gens se sentent régulièrement anxieux sans aucune raison. À d’autres moments, l’alarme est totalement disproportionnée par rapport à la menace, par exemple lorsqu’un élève fait une crise de panique pour un quiz d’importance mineure. »

« Lorsqu’excessifs, le stress et l’anxiété peuvent causer une misère persistante, mais peuvent aussi contribuer à une foule d’autres symptômes psychologiques et médicaux, comme la dépression ou un risque accru de maladie cardiovasculaire ».

« Une personne qui se sent dépassée par le stress devrait, si possible, prendre des mesures pour le réduire et/ou demander l’aide d’un professionnel qualifié pour apprendre des stratégies de gestion du stress. Pour la gestion de l’anxiété, certaines personnes trouvent un soulagement dans des livres qui les aident à évaluer et à remettre en question leurs propres pensées irrationnelles. Si cette approche n’est pas fructueuse, ou préférée, un professionnel qualifié devrait être consulté », conseille-t-elle.

« Ces dernières années, les techniques de pleine conscience ont aussi émergé comme constituant une approche efficace pour gérer le stress et l’anxiété », mentionne-t-elle. (Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s’initier)

Elle appelle les psychologues « à jouer un rôle actif pour fournir un contre-message à ce qu’elle appelle “l’industrie du bonheur”, ou à ces entreprises du mieux-être qui vendent l’idée que les gens devraient se sentir calmes et détendus la plupart du temps ».

Les psychologues, dit-elle, veulent favoriser le bien-être, mais sans fixer la barre à être heureux presque tout le temps. « C’est une idée dangereuse parce qu’elle est inutile et irréalisable. Si vous avez l’impression qu’il faut toujours être joyeux, votre expérience quotidienne peut s’avérer plutôt misérable. »

Pour plus d’informations sur le stress, l’anxiété et le bien-être (bonheur), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Psychological Association.
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Risque de cancer du sein : la viande rouge comparée à la volaille

La consommation de viande rouge est liée à un risque accru de cancer du sein, alors que celle de volaille est liée à un risque réduit, selon une étude publiée dans l’International Journal of Cancer.

Dale P. Sandler du National Institute of Environmental Health Sciences américain et ses collègues ont analysé des données concernant 42 012 femmes qui ont été suivies pendant 7,6 ans en moyenne.

Au cours de cette période de suivi, 1 536 cancers du sein invasifs ont été diagnostiqués.

Les femmes qui consommaient la plus grande quantité de viande rouge avaient un risque 23 % plus élevé que celles qui consommaient la plus petite quantité.

Inversement, les femmes dont la consommation de volaille était la plus élevée avaient un risque réduit de 15 % comparativement à celles dont la consommation était la plus faible. Le risque était encore plus faible chez celles qui avaient remplacé la viande rouge par la volaille.

Les résultats demeuraient inchangés lorsque les analyses tenaient compte de facteurs de risque connus du cancer du sein ou de facteurs de confusion potentiels comme le statut socioéconomique, l’obésité, l’activité physique, la consommation d’alcool et d’autres facteurs alimentaires. Aucune association n’a été observée pour les pratiques de cuisson ou les substances chimiques formées lors de la cuisson de la viande à haute température.

« La viande rouge a été identifiée comme un cancérigène probable. Notre étude s’ajoute aux données suggérant que la consommation de viande rouge peut être associée à un risque accru de cancer du sein, alors que la volaille peut être associée à un risque réduit », conclut le chercheur.

« Le mécanisme par lequel la consommation de volaille diminuerait le risque de cancer du sein n’est pas clair. »

Pour plus d’informations sur la viande rouge et la santé et sur le cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, International Journal of Cancer.
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Arthrose : un risque cardiovasculaire accru est en partie dû aux médicaments

L’arthrose a été associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire. Une étude publiée en août dans la revue Arthritis & Rheumatology suggère qu’une partie substantielle du risque provient de l’utilisation de médicaments antidouleurs de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Ces médicaments incluent l’ibuprofène (Advil…) et le naproxène (Aleve) ainsi que divers AINS d’ordonnance.

Aslam H. Anis de l’University of British Columbia (Canada) et ses collègues ont analysé des données concernant 7 743 personnes atteintes d’arthrose et 23 229 personnes témoins en santé qui ont rarement ou jamais utilisé des AINS.

Comparativement aux personnes en bonne santé, celles atteintes d’arthrose présentaient un risque d’insuffisance cardiaque accru de 42 %, un risque de coronaropathie (maladie coronaire) accru de 17 % et un risque d’AVC accru de 14 %.

Après avoir tenu compte de facteurs tels que le statut socioéconomique, l’indice de masse corporelle (calcul rapide de votre IMC et de votre poids idéal), l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et d’autres facteurs de santé, les chercheurs ont calculé que 41 % du risque accru d’événement cardiovasculaire était attribuable à l’utilisation des AINS.

Pour plus d’informations sur arthrose et sur les AINS, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, Arthritis & Rheumatology.
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Café et migraine

Les personnes qui souffrent de migraine rapportent que les conditions météorologiques, les troubles du sommeil, les changements hormonaux, le stress, les médicaments et certains aliments ou boissons peuvent provoquer des crises, soulignent les auteurs d’une étude parue en dans l’

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« Bien que certains déclencheurs potentiels, comme le manque de sommeil, ne peuvent qu’augmenter le risque, le rôle de la caféine est particulièrement complexe, car elle peut déclencher une crise, mais elle peut aussi aider à réduire les symptômes ».

« L’impact de la caféine dépend à la fois de la dose et de la fréquence, mais comme il y a eu peu d’études prospectives, il y a peu de données pour formuler des recommandations pour les personnes souffrant de migraines. »

Afin de déterminer l’effet de la caféine selon la dose et la fréquence, Elizabeth Mostofsky et ses collègues de la Harvard T.H. Chan School of Public et du Beth Israel Deaconess Medical Center ont mené une étude avec 98 personnes souffrant de migraines fréquentes.

Chaque jour pendant 6 semaines, les participants ont rapporté leur consommation de café, de thé, de boissons gazeuses et de boissons énergisantes contenant de la caféine, en plus de remplir deux fois par jour des rapports détaillés sur les maux de tête, indiquant le début, la durée et l’intensité ainsi que les médicaments contre la migraine utilisés. Ils ont également fourni des renseignements sur d’autres déclencheurs, notamment la consommation de médicaments, de boissons alcoolisées, les niveaux d’activité, les symptômes dépressifs, le stress psychologique, le sommeil et le cycle menstruel.

Une ou deux portions de boissons caféinées n’étaient pas associées au risque de crise de migraine le même jour, mais trois portions ou plus l’étaient. Cependant, chez les personnes qui consommaient rarement des boissons contenant de la caféine, même une ou deux portions augmentaient le risqu.

Ces résultats étaient constants même en tenant compte des changements quotidiens dans la consommation d’alcool, le stress, le sommeil, l’activité physique et les menstruations.

Pour plus d’informations sur la migraine et sur le café et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Beth Israel Deaconess Medical Center, American Journal of Medicine.
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Un important bienfait de l’optimisme

Les personnes qui sont les plus optimistes ont tendance à dormir mieux et plus longtemps, montre une étude publiée dans la revue Behavioral Medicine.

Rosalba Hernandez, professeure en travail social à l’Université de l’Illinois (États-Unis), et ses collègues ont mené cette étude avec plus de 3 500 personnes âgées de 32 à 51 ans.

Les niveaux d’optimisme étaient mesurés au moyen du Test d’Orientation de Vie révisé (faites le test).

Les participants ont fait état de leur sommeil à deux reprises, à cinq ans d’intervalle. Ils rapportaient, pour le mois précédent, la qualité et la durée globales de leur sommeil, leurs symptômes d’insomnie, leur difficulté à s’endormir et le nombre d’heures de sommeil réel chaque nuit.

Une partie des participants ont porté des moniteurs d’activité pendant trois jours consécutifs deux fois par an. Ces dispositifs ont recueilli des données sur la durée du sommeil, la proportion de temps de sommeil et de temps éveillé au lit et l’agitation pendant le sommeil.

Les chercheurs ont tenu compte dans leur analyse de plusieurs variables, dont certaines caractéristiques sociodémographiques, l’état de santé et les symptômes dépressifs.

Les personnes les plus optimistes étaient plus susceptibles de déclarer qu’elles dormaient suffisamment (de 6 à 9 heures par nuit). Elles étaient 74 % plus susceptibles de ne présenter aucun symptôme d’insomnie et à rapporter moins de somnolence diurne.

« Le manque de bon sommeil est un problème de santé publique, car une mauvaise qualité de sommeil est associée à de multiples problèmes de santé, dont des risques accrus d’obésité, d’hypertension et de mortalité de toutes causes confondues », souligne la chercheure. « La disposition à l’optimisme (la croyance que des choses positives se produiront à l’avenir) émerge comme étant un atout psychologique d’une importance particulière pour la survie sans maladie et une meilleure santé. »

« Bien qu’une association significative et positive ait été trouvée entre l’optimisme et un sommeil de meilleure qualité, les résultats devraient être interprétés avec prudence », souligne la chercheure.

« Bien que les scientifiques ne soient pas certains du mécanisme exact par lequel l’optimisme influence le sommeil, ils émettent l’hypothèse que la positivité peut atténuer les effets du stress en favorisant la capacité d’adaptation, ce qui permet aux optimistes de se reposer paisiblement. »

« Les optimistes sont plus enclins à s’engager dans une adaptation active axée sur les problèmes et à interpréter les événements stressants de façon plus positive, ce qui réduit l’inquiétude et les pensées ruminatives lorsqu’ils s’endorment et tout au long de leur cycle de sommeil », note la chercheure. (Les optimistes gèrent mieux leur stress)

Ces résultats renforcent ceux d’une étude précédente dans laquelle Hernandez et ses co-auteurs ont constaté que les optimistes, âgés de 45 à 84 ans, étaient plus susceptibles d’avoir une santé cardiaque idéale.

Pour plus d’informations sur l’optimisme, le stress et le sommeil, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Illinois, Behavioral Medicine.
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