Archives de catégorie : ACTUALITES

Prothèses PIP : la bataille de l’indemnisation s’ouvre au civil

Six distributeurs à l’étranger et 1600 porteuses de prothèses mammaires demandent plus de 50 millions d’euros d’indemnités à l’allemand TÜV, pour négligence dans sa mission de certification.

A un mois du grand procès pénal des dirigeants du fabricant de prothèses mammaires au gel frauduleux PIP (qui s’ouvrira le 17 avril), les victimes se sont tournées ce vendredi vers le tribunal de commerce de Toulon pour demander la condamnation de l’organisme certificateur allemand TÜV Rheinland et une indemnisation du préjudice qu’elles estiment avoir subi.

Pour les six anciens distributeurs des prothèses à l’étranger – un bulgare, un brésilien, un italien, un syrien, un mexicain et un roumain – et près de 1600 porteuses, la fraude de PIP n’a été possible que parce que TÜV a failli dans sa mission de contrôle. L’enjeu est important pour TUV puisque les distributeurs réclament 28 millions d’indemnités et les porteuses de prothèses, principalement sud-américaines, 16 000 euros chacune, pour préjudice moral et d’anxiété, soit un total supplémentaire de plus de 25 millions. Pour les parties, c’est la bataille de l’indemnisation qui se joue puisque Jean-Claude Mas et quatre autre dirigeants qui vont comparaître au pénal, sont insolvables.

Différentes lectures de la directive européenne

Me Olivier Aumaître, défenseur des distributeurs, estime que la directive européenne, qui régit la certification des dispositifs médicaux comme les prothèses, et le contrat passé avec PIP donnaient au certificateur des «pouvoirs étendus». Il pouvait ainsi faire des inspections inopinées, des tests d’échantillons, des saisie des stocks . Ce qu’il n’a jamais mis en œuvre, même lorsque l’Europe a relevé le niveau de dangerosité des implants mammaires en 2003. «Si TÜV a jugé bon de ne pas le faire, c’est à ses risques et périls ..Il a raté complètement ses audits de surveillance», a ajouté Me Laurent Gaudon, conseil des porteuses qui a souligné qu’en quinze ans, il n’y avait jamais eu de contrôle (…)

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Médicaments : jusqu’à 80 % des principes actifs produits en Chine ou en Inde

L’Académie de pharmacie déplore une « perte quasi-complète d’indépendance de l’Europe en sources d’approvisionnement en matières actives pharmaceutiques (qui) se conjugue à l’éventuelle perte du savoir-faire industriel correspondant ». En, clair, de plus en plus de médicaments sont produits à l’étranger pour des raisons économiques ce qui occasionne plusieurs problèmes.

Relocaliser la production en Europe

Ainsi « 14% des ruptures de stocks de médicaments auraient pour origine une difficulté d’approvisionnement en matières premières à usage pharmaceutique. 60 % à 80 % des matières actives à usage pharmaceutique sont fabriquées dans les pays tiers à l’Union européenne, principalement en Inde et en Asie, contre 20 % il y a trente ans ».

Misant que sur le long terme la différence de coût de production entre les pays tiers et l’Europe se réduira, l’Académie de pharmacie préconise « d’engager une politique volontariste de relocalisation de la fabrication des matières actives pharmaceutiques tenues pour stratégiques au plan de la protection de la santé publique. »

Mieux contrôler la conformité des médicaments

Il convient dans un premier temps de définir une liste des principes actifs concernés prioritairement par cette relocalisation. Il s’agit principalement de médicaments tels que les antibiotiques, antirétroviraux, anticancéreux, anesthésiques, anticoagulants, immunoglobulines …et aux matières actives indispensables aux traitements d’urgence.

En attendant et afin de garantir la qualité des médicaments importés dans l’Union européenne, les pays exportateurs devront, à partir de juillet 2013 conformément à la la Directive 2011/62/UE, établir « une confirmation écrite assurant que chaque substance importée dans l’Union européenne est conforme aux standards qualité européens et que chaque site de fabrication est inspecté de façon régulière par ces autorités. »

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Maladies neurodégénératives : lancement du projet AgedBrainSYSBIO

Le projet AgedBrainSYSBIO sur la biologie des systèmes des protéines synaptiques et du vieillissement a été officiellement lancé le 18 mars à Paris. Le projet AgedBrainSYSBIO s’appuiera sur ce vaste ensemble de données, les croisera avec d’autres bases de données à grande échelle sur le vieillissement et intègrera tous ces savoir-faire, ces technologies et ces résultats. Grâce à l’implication de quatre PME européennes, les résultats de ce programme devraient se traduire rapidement en études précliniques.

Un groupe européen de laboratoires universitaires et de scientifiques travaillant pour des PME industrielles s’apprête à combiner la biologie des systèmes intégrés & la génomique comparative afin d’étudier le vieillissement du cerveau humain et/ou les pathologies les plus fréquemment liées à l’âge, avec une attention toute spéciale portée à la maladie d’Alzheimer d’apparition tardive, avec pour but d’identifier et de valider de nouvelles cibles moléculaires et de nouveaux biomarqueurs. Ce programme de recherche de quatre ans est coordonné à l’Inserm par le professeur Michel Simonneau.

AgedBrainSYSBIO est un projet de recherche collaboratif européen financé par la Commission européenne au sein du programme Health Work du 7e programme cadre. Ce consortium pluridisciplinaire réunit 14 équipes de recherche universitaire et de l’industrie de renommée internationale travaillant en Belgique, en Estonie, en France, en Allemagne, en Israël, au Royaume-Uni et en Suisse.

Journée mondiale de la maladie de ParkinsonLe vieillissement est sans conteste un processus complexe car il affecte la détérioration de la plupart des aspects de notre vie. Le déclin cognitif est en passe de devenir l’un des principaux problèmes de santé publique liés au vieillissement : près de 50 % des adultes de plus de 85 ans souffrent de la maladie d’Alzheimer, qui représente le type de démence le plus fréquent.

Comme d’autres autres maladies neurodégénératives chroniques, la maladie d’Alzheimer évolue lentement et progressivement. Toutefois, s’ajoute pour les personnes qui en souffrent une perte constante de contact avec les autres en raison des pertes de mémoire, des difficultés à s’orienter, de la perte des capacités de langage, de parole et de jugement et de la dépression qu’elle engendre – entre autres nombreux symptômes.

En 2013, d’après les estimations, plus de 24 millions de personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer. 4,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, soit un nouveau cas toutes les 7 secondes. Cette maladie constitue donc bien l’un des principaux problèmes de santé publique aujourd’hui, en termes de coûts tout autant qu’en termes d’étiologie, de guérison et de prise en charge. Pour répondre à ces questions, le financement pour la recherche par la Commission européenne est crucial en l’absence actuelle de médicaments curatifs.

Au cours des dernières années, les études d’association pangénomiques (GWAS, Genome-Wide Association Studies) ont joué un rôle important dans l’identification de gènes responsables du risque génétique associé à la maladie d’Alzheimer. Ces approches, qui se fondent sur la comparaison génétique de grandes cohortes de patients et de personnes âgées non malades, et auxquelles trois partenaires universitaires ont participé (Inserm U894, Institut Pasteur de Lille, Université d’Anvers), ont été largement financées par l’Europe.

De plus, de nouveaux ensembles de données ont été construits et ont apporté des informations de pointe sur les interactions protéine-protéine, leur localisation dans le neurones humains. Dans un autre domaine, de nouveaux modèles (drosophile et souris) ont aussi été produits . Enfin, l’analyse de gènes dont l’évolution est accélérée chez les êtres humains ouvre une voie intéressante pour la recherche. Toutefois, jusqu’à présent, malgré l’importance des données disponibles et des modèles in vitro et in vivo existants, ces approches n’ont pas été traduites en succès cliniques.

Le projet AgedBrainSYSBIO rassemble 14 équipes de recherche universitaires et issues de l’industrie Ces scientifiques partageront leurs résultats et leur savoir-faire sur :

– la découverte de gènes de la maladie d’Alzheimer d’apparition tardive grâce aux études GWAS,
– la génomique fonctionnelle comparative dans les modèles de souris et de drosophile,
– les approches transgéniques chez la souris, concernant la recherche sur les cellules souches pluripotentes humaines induites (hiPSC)

. Les PME européennes participant au projet apporteront leur expertise complémentaire. QURETEC (Estonie) sera un partenaire capital pour les solutions de gestion des données et les analyses bioinformatiques. HYBRIGENICS (France) est un leader mondial du domaine de la protéomique comparative et des analyses d’interactions protéine-protéine. GENEBRIDGES (Allemagne) commercialise de nouvelles stratégies de modification de l’ADN dans les cellules de mammifère. ReMYND (Belgique) est un leader dans le domaine du développement de traitements de modification du repliement incorrect des protéines contre la maladie d’Alzheimer.

L’une des premières étapes du projet consistera à identifier les interactions menant au développement du phénotype au cours du vieillissement normal et en cas de pathologies. Ces travaux permettront en fin de compte la validation de nouvelles cibles pour des médicaments et de nouveaux marqueurs, avec pour objectif la prévention et la guérison des problèmes cognitifs liés au vieillissement.

Pour Michel Simonneau, professeur à l’École Normale Supérieure de Cachan et coordinateur de cet effort « ce projet ambitieux intègre les nombreuses initiatives européennes, comme JPND[1], ainsi que des programmes de recherche nationaux traitant du problème sociétal que posent les maladies neurodégénératives. Ce projet reçoit l’aide décisive de 4 petites et moyennes entreprises (PME), ce qui nous permettra d’obtenir des solutions potentielles pour la guérison et la prévention de ces maladies fréquentes liées à l’âge. Les liens établis entre l’université et l’industrie constituent la force motrice de ce programme de recherche et nous espérons qu’ils seront à terme bénéfiques à tous. »

Le consortium AgedBrainSYSBIO est coordonné par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm, professeur Michel Simonneau) et rassemble des scientifiques de renommée internationale spécialisés dans la biologie des systèmes de la synapse et quatre petites et moyennes entreprises (PME) ayant un rôle clé dans le projet. Les PME impliquées assureront la traduction des résultats du projet en application clinique.

[1] JPND, EU Joint Programme – Neurodegenerative Disease Research (programme conjoint européen – recherche sur les maladies neurodégénératives).

Communiqué – Salle de presse de l’Inserm – AgedBrainSYSBIO, une initiative de recherche contre les maladies neurodégénératives

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Premiers secours : les bons gestes en cas d’accident

Quand un accident de la route survient, que l’on soit victime ou juste témoin, la panique nous empêche parfois de savoir comment réagir. Pascal Cassan, médecin conseiller national de la Croix-rouge française, nous explique les gestes à faire et ceux à éviter.

Le rôle du premier témoin est fondamental ! Il assure le balisage et protège les lieux de l’accident évitant ainsi le « suraccident. » Il faut : – Allumer ses feux de détresse dès que l’on est en vue de l’accident et ralentir. Garer son véhicule idéalement après le lieu de l’accident sur la bande d’arrêt d’urgence s’il y en a une.- Laisser les feux de détresse en marche.- Enfiler son gilet de haute visibilité désormais obligatoire dans tous les véhicules- Faire descendre immédiatement tous les occupants du véhicule et les mettre en sécurité sur le bas-côté, derrière les glissières de sécurité si elles existent- Baliser de part et d’autre à une distance de 150 ou 200 mètres avec l’aide de témoins qui, placés en sécurité sur le bord de la route, peuvent utiliser tous les moyens pour se faire voir : lampe électrique, linge blanc. En l’absence de témoins, utiliser les triangles de présignalisation.- Veiller à ce que personne ne fume aux abords de l’accident pour éviter tout risque d’incendie.

S’il est vrai que bouger un blessé peut endommager sa moelle épinière et entraîner une paralysie définitive ou même son décès, il existe des situations ou, si l’on n’agit pas très rapidement avant l’arrivée des secours, le décès de la victime sera inévitable. Le risque pris en le dégageant est alors plus faible que celui de ne pas le faire.Cette décision doit donc être prise si la victime, les sauveteurs ou les deux sont exposés à un danger immédiat : si la victime est étendue au milieu de la route, ou inconsciente dans une voiture qui commence à prendre feu.Faut-il retirer son casque à un motocycliste accidenté ?Il ne faut pas retirer le casque d’un motard accidenté par contre il faut, si possible, (…) Lire la suite sur TopSante.com

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Premiers secours : les bons gestes en cas d’accident

– Couper le contact des véhicules accidentés si possible et serrer le frein à main.

– Après avoir évalué rapidement l’état et la situation des victimes, alerter les secours : Samu 15, Pompiers 18 en donnant un maximum de renseignements, pour qu’ils puissent envoyer les moyens techniques et humains nécessaires. Sur les autoroutes et voies rapides, utiliser de préférence une borne d’appel d’urgence si elle se trouve à proximité. Elle indiquera automatiquement votre position aux services d’urgence.

– Si le véhicule est en feu n’utiliser un extincteur que s’il s’agit d’un feu naissant, sinon évacuer.

– S’il n’y a pas de danger immédiat, ne pas chercher à sortir les victimes de leurs véhicule.


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Juxtaposées, les cellules de votre corps représentent la distance de la Terre au Soleil

Nous sommes tous, sans le savoir, à la tête d’une entreprise composée de 5 milliards de cellules qui se renouvellent chaque jour. Michèle et Michel Bontemps nous font voyager au cœur de cet écosystème. Extrait de « Il était une fois nos cellules » (1/2).

75 milliards de cellules dans notre corps

 

 

« Le corps humain n’est pas seulement, comme le considèrent les médecins, une association d’organes tous différents qui appelleraient donc des traitements spécifiques pour chacun d’entre eux. Le corps humain est, des son origine, une cellule qui va se diviser en deux, puis encore en deux, et cela de manière exponentielle, en milliards de cellules. La cellule est, en fait, l’unité fondamentale de presque tous les organismes vivants.

LE TISSU CELLULAIRE

Chaque cellule suivant sa structure et sa fonction est intégrée dans une région bien précise de l’organisme. Lorsque plusieurs cellules se rassemblent en un même endroit, elles forment un tissu.

Il existe, bien sur, une multitude de types de cellules, chacune exerçant une fonction particulière. L’homme est, en réalité, un organisme pluricellulaire dont les cellules se regroupent en organes. L’ensemble des organes qui constitue votre organisme est enveloppé par le tissu cutané, qui le sépare du milieu extérieur. Le fonctionnement de chaque cellule est aussi complexe qu’un organisme tout entier. Au centre de la cellule, il y a le noyau. C’est dans le noyau qu’est contenu le matériel génétique, l’ADN (acide désoxyribonucléique).

LA DISTANCE DE LA TERRE AU SOLEIL !

Une cellule mesurant 0,07 millimètre, si l’on juxtaposait toutes les cellules du corps, on obtiendrait une distance de 15 000 kilomètres. C’est sans compter avec l’ADN qui multiplie ce chiffre par 10 000, soit 150 millions de kilomètres : la distance de la Terre au Soleil…

Chaque cellule contient l’ensemble du matériel génétique et est, a ce titre, omnipotente, mais elle se spécialise et se différencie pour former des tissus. (…)lire la suite sur Atlantico

Au menu idéal de vos cellules : 15% de protéines, 55% de glucides et 35% de lipides
Des sous-titres dans les lunettes pour les malentendants, des cellules souches pour créer des organes par impression 3D
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Rétine artificielle : les premiers succès

En partenariat avec Le Figaro , des membres de l’Académie des sciences répondent aux grandes questions de l’actualité scientifique. José-Alain Sahel, ophtalmologiste, fait le point sur la rétine artificielle.

Un aveugle peut-il recouvrer la vue? Aujourd’hui, cette question ne relève plus de la science-fiction notamment pour traiter les dégénérescences rétiniennes d’origine génétique telle la rétinopathie pigmentaire. Le principe consiste à pallier la perte des photorécepteurs (cellules qui transforment la lumière) en générant une activité électrique au sein de la rétine.

Après capture par une microcaméra installée sur des lunettes, l’information visuelle est traitée informatiquement et émise vers une puce qui stimule électriquement, en réponse à la lumière, les cellules nerveuses encore fonctionnelles dans la rétine, en particulier celles formant le nerf optique. Une fois le signal parvenu au cerveau, les images traitées au niveau cortical produisent la sensation visuelle.

Un essai clinique international multicentrique, entrepris en 2008 sur 30 patients, dont quatre Français opérés au Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris, a démontré la sécurité du système Argus II de l’entreprise californienne Second Sight. Les performances visuelles remarquables en termes d’orientation, de détection d’objets et de lecture ont abouti au marquage «CE» et, tout récemment, à la prise en charge, aux États-Unis, par la Food and Drug Administration (FDA), en attendant la décision de remboursement en France pour une cohorte complémentaire de patients.

Un des patients français présentait les meilleures capacités de lecture de tout l’essai (10 mots par minute). Ces performances impliquent une forte collaboration des patients dans la phase cruciale de réhabilitation qui suit l’intervention. L’implant testé comporte une plaque de 60 électrodes, ce qui donne une image constituée au mieux de 60 pixels ou 60 points de niveaux de gris variables. (…)

Lire la suite sur Figaro.frProthèses PIP : la bataille de l’indemnisation s’ouvre au civil
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CANCER DU CÔLON : Stratégies thérapeutiques innovantes et personnalisées

Le mois de mars est consacré à la lutte contre le cancer colo-rectal. A cette occasion, le service d‘Oncologie Digestive de l’hôpital de la Timone, dirigé parle Pr Jean-François SEITZ, en lien avec la fondation reconnue d’utilité publique : A.R.CA.D – Aide et Recherche en CAncérologie Digestive organise le mardi 26 Mars le 5ème forum Patients : Cancer colo-rectal.

Ce forum organisé sous forme de conférence-débats est animé par plusieurs spécialistes et experts médicaux. Chacun présente un sujet en lien avec les traitements et la prise en charge du cancer du côlon et du rectum. Une partie des interventions est consacrée aux aspects pratiques. Objectif : favoriser les échanges afin que le public ait une meilleure connaissance du déroulement de la prise en charge, des options thérapeutiques et des acteurs impliqués dans le suivi de la maladie.

L’importance du dépistage

Aujourd’hui en France, 4 hommes et près de 3 femmes sur 100 risquent de développer un cancer du côlon-rectum au cours de leur vie avant 75 ans. Troisième cancer le plus fréquent, avec 37.400 cas annuels, le cancer colo-rectal est la deuxième cause de mortalité par cancer, après celui du poumon. Malgré ces chiffres éloquents, il reste beaucoup à faire pour améliorer le dépistage car face à ce fléau la meilleure arme repose sur une détection précoce de la maladie.

85 médecins contre les pesticidesEn effet, lorsqu’un cancer du côlon est diagnostiqué tôt, les chances de guérison approchent les 100 %. Le dépistage est réalisé grâce au test « Hémocult », un test qui consiste en la détection de traces de sang dans les selles, tous les deux ans. Il s’adresse aux femmes et aux hommes à partir de 50 ans qui sont invités à consulter leur médecin généraliste. Les traitements des cancers colorectaux varient selon le stade d’avancement de la maladie. Ils peuvent être simples et rapides ou longs et contraignants (ablation chirurgicale, chimiothérapie…).

Stratégies thérapeutiques innovantes et personnalisées

La stratégie thérapeutique utilisée au sein du service Hépato gastro-entérologie et oncologie de la Timone s’appuie sur la multidisciplinarité des équipes médicales. Une coordination étroite est établie entre les services de chirurgie, d’oncologie digestive, de radiothérapie, des laboratoires de biologie oncologique et d’anatomie pathologique. Ce regroupement, en un seul lieu, de compétences et de technicité en oncologie digestive est un atout majeur pour traiter les cas les plus complexes de façon immédiate, précise et efficace.

Grâce à ce fonctionnement, propre au CHU, des plans personnalisés conformes aux traitements les plus avancés sont déployés. Le programme thérapeutique est ainsi associé à un planning personnalisé, un atout majeur pour proposer des traitements plus rapides et ainsi augmenter les chances de guérison.

Rappelons que l’AP-HM est un acteur majeur dans le développement de nouvelles thérapies ou de nouvelle stratégies notamment en cancérologie parmi les domaines les plus étudiés nous retrouvons les tumeurs digestives. En 2012, 30 essais cliniques avec des médicaments ou stratégies thérapeutiques innovantes étaient en cours dans le service d’oncologie digestive à la Timone et plus de 200 patients ont été inclus ou suivis dans ces essais cliniques. Ces essais permettent de proposer aux malades un accès précoce aux innovations thérapeutiques : nouvelles molécules, nouvelles stratégies, techniques innovantes.

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Le cancer, une maladie qui aggrave la pauvreté

Le cancer aggrave la pauvreté pour les malades et leurs proches, selon un rapport révélé par l’ »Observatoire des cancers » au cours de la Semaine nationale de lutte contre le cancer. Si ce phénomène était déjà observé en 2011, il n’a fait que s’accentuer en 2012, dévoilant les difficultés toujours plus importantes pour les malades à faire face à leurs dépenses quotidiennes, conséquences de leur cancer. Le soutien financier de la Ligue contre le cancer a par exemple augmenté de 8 % pour les malades, portant à 20 000 patients le nombre total de personnes aidées par cet organisme en 2012.

D’après le rapport de l’ »Observatoire des cancers » dont c’est la deuxième édition, ce sont les actifs et les femmes (59 et 65 % respectivement) qui sont les premiers touchés par les difficultés financières qui concernent pour la moitié des demandeurs les dépenses quotidiennes, pour 1/4 les dépenses liées à la maladies par manque de prise en charge et pour 17 % l’assistance personnalisée.

Au delà de l’annonce de la maladie, les patients souffrent également dans leur quotidien, raison pour laquelle la Ligue contre le cancer veut interpeller le gouvernement. Pour ce faire, un Plan cancer est en cours de réalisation et devrait aborder, entre autre, la question de la précarité avant et après le cancer.
A travers ce plan, cet organisme veut aussi proposer des solutions concrètes pour aider les malades en situation de pauvreté.

L’Observatoire a aussi interrogé les proches des personnes malades. De cette enquête il ressort que les aidants sont conscients du soutien qu’ils doivent apporter, ils sont souvent informés mais démunis. Ils ont besoin de relais, de formation pour aider à administrer le traitement. Ce sondage révèle aussi pour les proches des malades que le cancer est encore très souvent associé à la mort, malgré un taux de guérison qui est de 60 % aujourd’hui. Un effort considérable reste donc à faire concernant la représentation de cette maladie.

Le cancer augmente les difficultés financières des plus démunis

L »‘Observatoire sociétale des cancers » tire la sonnette d’alarme. Du fait du cancer, les personnes les plus démunies voient encore davantage leurs difficultés financières s’accentuer.

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L’ANSM mise en examen dans l’affaire du Mediator

PARIS (Reuters) – L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), anciennement Afssaps, a été mise en examen mardi en tant que personne morale pour homicides et blessures involontaires dans l’affaire du Mediator, apprend-on de source judiciaire.

Les juges chargés du dossier reprochent à l’ANSM des « fautes de négligence commises entre 1995 et 2009 », dit l’agence dans un communiqué.

Le Mediator, un coupe-faim présenté comme antidiabétique et distribué par les laboratoires Servier, aurait fait de 500 à 2.000 morts entre 1976 et 2009.

L’ANSM dit qu’elle apportera « sa pleine et entière contribution à la justice afin que puisse être établie toute la vérité à laquelle les victimes, leurs familles et les usagers ont droit. »

Elle souligne que depuis la loi du 29 décembre 2011, les relations de l’Agence avec les industriels ont été « profondément modifiées ».

« Un dispositif renforcé de prévention et de gestion des conflits d’intérêts est mis en place, posant une exigence nouvelle de transparence des liens d’intérêts des acteurs des décisions de santé », écrit-elle.

Enfin, le processus décisionnel de l’ANSM a été modifié de telle sorte que les procédures de suspension des produits de santé mis sur le marché puissent désormais être déclenchées rapidement en toute indépendance et transparence.

En février, deux anciens salariés de l’ANSM soupçonnés d’avoir perçu des rétributions des laboratoires Servier avaient été mis en examen dans l’enquête.

Le président-fondateur des laboratoires Servier ainsi que six entités juridiques de son groupe ont été mis en examen en décembre dernier pour « homicides et blessures involontaires » dans le cadre de cette affaire.

Jacques Servier, âgé de 91 ans, était déjà poursuivi depuis septembre 2011 pour « tromperie sur la qualité substantielle d’un produit, escroquerie et obtention indue d’autorisation », et ses sociétés pour les deux derniers chefs.

Le Mediator, retiré du marché en 2009, provoquait des valvulopathies, affections cardiaques mortelles, selon des expertises. Les laboratoires Servier sont soupçonnés d’avoir dissimulé la vraie nature du médicament.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser


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