Archives de catégorie : ACTUALITES

Infections nosocomial​es-endosco​pie / Stop à la désinformation !

Suite à la parution d’un article d’un journal satirique qui accuse pêle-mêle les gynécologues, les urologues et les gastro-entérologues d’être responsables de « 30.000 infections nosocomiales après avoir subi une endoscopie », de nombreux patients annulent leurs rendez-vous de coloscopie et gastroscopie alors que cet examen pourrait leur éviter un cancer digestif.

La SFED (Société Française d’Endoscopie Digestive) s’élève contre la confusion entretenue entre les différentes catégories de techniques (endoscopie digestive et échographie endocavitaire) et contre l’amalgame réalisé, entre les procédures de nettoyage de ces appareils totalement différents, les sondes endocavitaires devant suivre un avis du Haut conseil de santé publique d’octobre 2008.

sfedLa SFED rappelle que les procédures de nettoyage – désinfection des endoscopes souples digestifs (munis d’un optique et d’instruments chirurgicaux) ainsi que les contrôles microbiologiques des endoscopes sont extrêmement rigoureux et définis par des textes précis (circulaire n° 591 du 17/12/03 et recommandations DGS/DHOS mars 2007 sur les éléments d’assurance qualité en hygiène relatifs au contrôle microbiologique des endoscopes et à la traçabilité en endoscopie) qui ne sont pas les mêmes que pour le nettoyage des sondes d’échographies, par exemple.

Le risque infectieux généré par une endoscopie digestive effectuée dans les conditions normales est très faible. Il est estimé à 1 infection pour plus de 2 millions d’explorations représentées par les gastroscopies et les coloscopies réalisées en un an en France.

Ce faible risque doit être comparé au bénéfice très important de dépister en endoscopie des maladies graves, en particulier dans le cadre du dépistage et de la prévention du cancer colo rectal : 35.000 nouveaux cas en France chaque année, 17.000 morts, en grande partie évitables si les sujets à risque de cancer colorectal ou dépistés par les tests fécaux bénéficiaient d’une coloscopie de dépistage avec ablation éventuelle de
polypes dans le même temps.

La SFED déplore cette désinformation à l’heure où dans l’esprit du « Plan cancer » tout devrait être fait pour motiver le public à se faire dépister.

Ceci est un communiqué de la Société Française d’Endoscopie Digestive


News Santé

Le cancer existait déjà à l’époque de l’homme de Néandertal

La disparition de l’homme de Néandertal reste toujours un mystère. En revanche, il semble bien que notre cousin ait déjà souffert du cancer, alors que les scientifiques estimaient que l’apparition de cette anomalie cellulaire était bien plus tardive.

L’analyse d’une côte d’un homme de Néandertal vivant dans la région de Krapina, en Croatie, il y a 120.000 ans, a révélé la présence d’une tumeur osseuse, écrivent des chercheurs de l’université du Kansas dans la revue PLOS One.

Jusqu’à présent, les premières traces de cancers avaient été détectées dans des momies égyptiennes au maximum âgées de 4.000 ans, expliquent les scientifiques à la BBC.

Parce que le squelette n’est que partiel, les chercheurs n’ont pas pu mesurer l’impact de la tumeur sur la santé de cet individu. Mais selon eux, cela prouve que le cancer n’est pas apparu récemment, comme d’autres experts l’affirmaient.

La crème solaire diminue de 24% le vieillissement de la peau

La crème solaire diminue de 24% le vieillissement de la peau

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Appliquer de la crème solaire quotidiennement ralentirait le vieillissement de la peau, selon une étude menée par l’équipe du Docteur Adele Green en Australie et publiée mardi dans la revue Annals of Internal Medicine.

L’application quotidienne de la crème solaire diminuerait de 24% le vieillissement de la peau, selon une étude du Queensland Institute of Medical Research (QIMR) financée par le Conseil australien de la santé et de la recherche médicale et le fabricant de crèmes solaires Ross Cosmetics.

Le Docteur Adele Green et ses collègues du Queensland Institute of Medical Research ont mené l’enquête dans la région australienne du Queensland sur 903 volontaires âgés de 25 à 55 ans durant quatre ans et demi. L’échantillon a été divisé en deux groupes.

Les chercheurs ont demandé aux participants du premier groupe de se mettre de la crème solaire à leur convenance et à ceux du deuxième groupe d’appliquer une protection avec un Facteur de Protection Solaire (FPS) de 15 ou plus sur les bras, le cou, les mains et le visage au quotidien et d’en remettre une couche après avoir transpiré.

Les résultats parus dans la revue Annals of Internal Medicine confirment qu’une application quotidienne de la crème solaire réduit les risques de vieillissement de la peau.Crème solaire et vieillissement de la peau

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Cancer – un traitement adapté pour soigner les enfants à domicile

Les enfants souffrant de cancer recevront à domicile un traitement adapté grâce à la convention de coopération conclue entre le CHU de Toulouse et l’Hospitalisation à Domicile (HAD) de la Clinique Pasteur, une innovation structurelle puisqu’il s’agit du 1er modèle sites associés public/privé de France.

Les 150 à 180 jeunes patients âgés de 0 à 18 ans suivis chaque année dans l’unité d’Hémato-Oncologie pédiatrique du CHU et leurs parents apprécient l’hospitalisation à domicile qui allie le réconfort et la sérénité d’un environnement familial rassurant aux soins de qualité prodigués par un établissement expert ouvert 7j/7 et24h/24. Concrètement, la chimiothérapie de l’enfant est débutée le premier jour au centre de référence, le CHU de Toulouse. Elle est ensuite poursuivie en hospitalisation à domicile.

Les critères d’admission sont établis en collaboration avec les deux équipes et sous la coordination du réseau Oncomip pédiatrique. Les formations, la mise à jour des procédures et leur respect sont assurés par l’équipe du réseau.

Ce nouveau partenariat fait suite à la collaboration déjà nouée en cardiologie entre le CHU de Toulouse et la Clinique Pasteur.

En savoir plus sur les trois acteurs de la coopération

L’unité d’Hémato-Oncologie de l’Hôpital des Enfants au CHU de Toulouse est l’unique centre de référence en oncologie pédiatrie en Midi-Pyrénées (accréditation INCA en décembre 2007). Les équipes ont intégré un dispositif d’annonce, un soutien psycho-social et éducatif… à leur prise en soins.

Le réseau Oncomip Pédiatrique (Oncologie Midi-Pyrénées Pédiatrique) : depuis décembre 2000, Oncomip a pour objectif de rapprocher le lieu de traitement et de vie des patients atteints de pathologies néoplasiques afin d’améliorer leur qualité de vie. A son actif, une collaboration étroite entre le CHU référent et les Centres Hospitaliers Généraux, l’HAD Pasteur et les infirmières libérales. Les procédures de soins paramédicaux et médicaux sont un support à la prise en charge des enfants atteints de pathologies malignes par ailleurs inclus dans des protocoles thérapeutiques ou essais cliniques nationaux ou internationaux. Elles fournissent un support théorique de référence et permettent une harmonisation des procédures de soins pour les différentes équipes intervenants dans le cadre du réseau.Ces procédures ont été rédigées par l’équipe de l’Unité d’Hémato-Oncologie en collaboration avec les autres équipes pédiatriques de l’Hôpital des Enfants à Toulouse. Elles comprennent des procédures médicales, paramédicales et des modes opératoires.

L’Hospitalisation À Domicile (HAD) de la Clinique Pasteur se définit comme un établissement de santé à part entière, par nature polyvalent et généraliste, qui permet le maintien à domicile du patient tout en lui garantissant la qualité et la sécurité des soins d’un établissement de santé.
Créée en 2005, l’HAD Pasteur compte aujourd’hui trois sites (Toulouse, siège de l’HAD et les antennes de Carbonne et de Quint-Fonsegrives) et prend en charge les enfants situés sur l’ensemble du territoire Haute-Garonne Nord.

L’équipe de l’HAD Pasteur est composée d’une directrice, de médecins coordonnateurs, de cadres de santé, d’infirmières responsables dont une puéricultrice coordinatrice et d’une vingtaine de soignants. Cette équipe est spécialisée dans la prise en charge de la douleur, en soins palliatifs, en pédiatrie (oncologie) et dans l’ensemble des activités de soins complexes répondant aux critères d’admission en Hospitalisation à Domicile.

Article de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés


News Santé

Médicaments de ville : une baisse des dépenses en 2012

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Une bonne nouvelle pour les comptes de l’Assurance-Maladie. En 2012, les remboursements de médicaments de ville ont en effet enregistré une baisse de 0,8%.

Cela représente 22,66 mds € contre 22,84 mds € en 2011.

« Après la stabilité qui a été constatée en 2011, cette baisse constitue un facteur déterminant dans le respect des objectifs de l’Ondam pour l’année 2012, les médicaments représentant le 1er poste de dépenses pour les soins de ville » écrit l’Assurance-Maladie dans un communiqué de presse.

Pour expliquer cette baisse, elle évoque notamment :

des baisses tarifaires significatives qui ont généré un économie de plus de 830 M€ au total (contre 479 M€ en 2011);
l’accord conventionnel conclu entre l’Assurance Maladie et les représentants des pharmaciens d’officine en avril 2012 destiné à redynamiser la substitution des génériques par le renforcement du dispositif « tiers-payant contre génériques »

Associé  aux autres mesures conventionnelles mises en œuvre, cet accord a permis au total d’ enregistrer un bond de près de 12 points du taux de substitution générique. Ce dernier a ainsi atteint 83,6% à fin 2012 contre71,7% en avril 2012.

la baisse des volumes observée en 2011 (-0 ,8%) s’est poursuivie (-1,3%), concernant la majorité des classes thérapeutiques : anti-inflammatoires, anti-ostéoporotiques, anti-alzheimer, psychotropes…

Cette baisse s’explique en partie par le déremboursement de médicaments dont le service médical rendu a été considéré comme insuffisant par la  HAS (ndrl : Haute Autorité de Santé).

Parallèlement à ces facteurs de baisse, l’analyse des dépenses de médicaments a également révélé la concentration de la croissance sur certaines classes thérapeutiques ou au sein d’une même classe thérapeutique, sur certains produits.

Globalement, ce sont les médicaments prescrits en cas de pathologies lourdes et graves qui continuent d’être le principal moteur de croissance des dépenses.

Certains se distinguent tout particulièrement avec une augmentation soutenue. C’est notamment le cas des traitements

– des hépatites (+68,7%) avec l’arrivée sur le marché de deux nouveaux médicaments : Incivo® et Victrelis®;
– des médicaments anti-rhumatismaux spécifiques (+15,2%), dont la croissance est étroitement liée à celles d’Humira®
– des anti-TNF alpha, médicaments indiqués notamment dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn et des traitements de la dégénérescence maculaire liée à l ’âge (DMLA) (+25,3%) : Lucentis® a enregistré une forte croissance en 2012, devenant le 1er médicament remboursé (389 M€).

D’autres médicaments, indiqués dans le traitement de maladies chroniques, enregistrent également une croissance significative :

– les médicaments anti-diabétiques progressent fortement depuis la fin des années 2000 (+5,6% en 2012 et +6,8% en 2011).
– Dans le traitement du cholestérol, alors que la classe des hypolipémiants voit ses dépenses diminuer de 7,1% en 2012 (baisses de prix, médicaments génériques), les montants remboursés de Crestor® augmentent de 9,2%

Conclusion de l’Assurance-Maladie : si le dynamisme de certaines classes ou de certains médicaments est lié à une réelle innovation thérapeutique et traduit un progrès important dans le traitement de pathologies graves notamment, l’augmentation de certains produits trad uit encore la persistance d’un phénomène de « fuite » hors du répertoire.


News Santé

Les jeunes, en bonne santé… apparente

Les 15-30 ans se déclarent plutôt en bonne santé… même s’ils sont de plus en plus nombreux à fumer et à consommer de l’alcool, surtout lors de fêtes. Sans oublier qu’ils sautent fréquemment le petit-déjeuner et dorment de moins en moins… C’est en substance les principaux constats tirés du Baromètre Santé Jeunes 2010 publié ce mercredi.

« Comment va la France de demain ? » Pour répondre à cette question, l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) réalise depuis quelques années des baromètres Santé, centrés notamment sur les 15-30 ans. Et cela auprès d’un panel représentatif de la population française. L’occasion de « dresser un portrait de la jeunesse et de sa santé dans toute sa diversité », comme le souligne cet institut qui dépend du ministère de la Santé.

Une impression de bonne santé. Globalement, 96% des interrogés se déclarent en « bonne santé ». Ils sont également 48% à se dire en « excellente santé ». Cette perception tend toutefois à diminuer avec l’avancée en âge. La proportion passe par exemple de 59% chez les 15-19 ans à 38% parmi les 26-30 ans.

Le dentiste boudé… Huit jeunes sur dix ont également déclaré avoir consulté leur médecin généraliste au moins une fois dans l’année. Une proportion encourageante… relativisée par les auteurs de ce Baromètre : « il est probable qu’une partie de ces visites s’explique par un motif administratif : certificat d’aptitude au sport, certificat de vaccination… » En revanche, la visite annuelle chez le dentiste est effectuée par seulement un jeune sur deux.

Pas envie d’arrêter de fumer… En matière de produits psychoactifs, les 15-30 s’estiment « plutôt bien informés » notamment sur les risques. Ils sont pourtant plus nombreux à fumer (44% de fumeurs dont 36% de fumeurs réguliers). « Après 10 ans de diminution régulière entre 2005 et 2010, la consommation de tabac est repartie à la hausse », souligne l’INPES. Ils apparaissent également peu concernés par des perspectives de (…) Lire la suite sur destinationsante.com

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Le régime nordique, une alternative locale au régime méditerranéen?

Le régime méditerranéen est souvent encensé comme moyen de prévenir certaines maladies, notamment cardio-vasculaires . Au menu, huile d’olive, légumes, fruits secs et frais, poissons…

Mais quand on vit au Danemark ou en Suède, on fait comment si on veut se lancer? La Méditerranée n’est pas la porte à côté et il n’est pas forcément facile de trouver les aliments nécessaires.

Alors un groupe de chercheurs en nutrition, venus d’Islande, de Suède, du Danemark, de Finlande et de Norvège, a décidé de plancher sur un régime nordique «sain» et bon pour la santé, à partir de produits locaux comme le hareng, l’huile de colza, les myrtilles… Les résultats sont publiés dans le Journal of Internal Medicine, rapporte NPR.

Pour tester ce régime alimentaire, les chercheurs ont observé des personnes atteintes du syndrome métabolique, qui préfigure plusieurs maladies.

Baies et poissons au menu

Un groupe a donc mangé (pendant 18 à 24 semaines) en suivant ce régime nordique «sain», principalement composé d’ingrédients locaux: des baies (groseilles, myrtilles…), de l’huile de colza, des céréales complètes, des légumes racines, trois repas de poisson par semaine (de préférence des poissons gras comme le saumon et le maquereau).

Ils pouvaient le reste du temps manger végétarien, ou de la volaille et du gibier, mais pas de viande rouge. Le tout en évitant le sucre. Quelques similitudes, donc, avec le régime méditerranéen…

L’autre groupe s’est contenté d’un régime nordique «moyen», comprenant du beurre à la place de l’huile de colza, moins de légumes et de baies, sans restriction sur la viande rouge, le pain blanc et le sucre.

Les chercheurs n’ont pas vu de changement dans la pression artérielle ou la sensibilité à l’insuline chez les sujets testés. Mais le rapport entre bon et mauvais cholestérol s’est nettement amélioré. Un «marqueur de l’inflammation» a également été modifié, ce qui peut entraîner une réduction (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Cancer de la prostate : des biopsies ciblées

Le diagnostic du cancer de la prostate repose en grande partie sur la biopsie. Laquelle consiste à prélever des échantillons prostatiques par voie transrectale, pour ensuite les analyser. La difficulté : prélever au bon endroit, c’est-à-dire dans la zone que l’on suspecte être porteuse d’une tumeur. Pour améliorer la précision de cet examen, le chirurgien-urologue dispose lors de l’intervention, dans certains centres hospitaliers français, d’une console (développée par la société Koelis). Cette dernière associe le cliché de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à l’échographie per-opératoire. Cet appareil présente plusieurs avantages : il permet des biopsies plus fiables et moins nombreuses. Un vrai plus pour les patients.

« L’IRM est la technique d’imagerie médicale la plus performante pour déterminer une zone suspecte dans la prostate », explique le Dr Eric Potiron, chirurgien-urologue à la clinique urologique Nantes Atlantis. Or « la biopsie se réalisant à l’aide d’instruments métalliques, il est impossible de faire une IRM en cours d’opération ». Aujourd’hui, la plupart des prélèvements sont effectués par voie transrectale, à l’aide d’une échographie en temps réel. Mais « cette technique d’imagerie seule n’est pas fiable. » Résultat, « il arrive de prélever une vingtaine de carottes de prostate sans réussir à ‘viser’ la tumeur suspecte », poursuit-il.

Voilà pourquoi Urostation a été mise au point. Il s’agit d’un outil d’imagerie permettant de superposer l’image d’une IRM prostatique – réalisée avant l’opération – à celle d’une échographie en 3D en temps réel. « Les instruments nécessaires pour la biopsie modifiant la forme de l’organe, l’Urostation adapte l’image de l’IRM aux changements observés à l’échographie », précise Eric Potiron.

Vers moins de prélèvements

Aujourd’hui, 12 appareils sont disponibles dans le monde. Essentiellement aux Etats-Unis et au Japon, mais également en Europe (notamment en Belgique, en France, en Suède et en Suisse). Cette (…) Lire la suite sur destinationsante.com

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La chirurgie ambulatoire doit se développer

La chirurgie ambulatoire est à la traîne en France rapporte le site InformationHospitaliere.com qui se fait l’écho du dernier rapport publié sur le sujet par la Haute Autorité de santé (HAS) en collaboration avec l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap),

Ce dernier révèle en effet que la chirurgie ambulatoire tarde à se développer sur le territoire français et qu’il est important d’en développer significativement l’activité dans les années à venir.

La chirurgie ambulatoire c’est quoi ? Elle permet la sortie du patient le jour même de son intervention dans des conditions de qualité et de sécurité optimales grâce à  l’anticipation de toutes les étapes de la prise en charge et à la maitrise des risques.

Pour que cela fonctionne, elle doit reposer sur la gestion et la synchronisation des flux multiples : raccourcir les circuits, connaître et anticiper l’arrivée des patients, la disponibilité des professionnels de santé, des brancardiers, de la logistique. Le contrôle et l’autonomisation des flux doivent permettre de limiter au maximum les temps morts, réduisant ainsi l’attente des patients. Pour converger vers cette organisation, ces principes fondamentaux doivent être connus, partagés puis portés par la gouvernance de l’établissement dans sa mise en œuvre.

Oui mais selon la Haute Autorité de santé, il est aujourd’hui particulièrement difficile de développer la chirurgie ambulatoire en France. C’est pourquoi avec l’Agence nationale d’appui à la performance (ANAP), elle a mis en place un partenariat visant à produire des éléments de référence,  pour guider les travaux au sein des établissements de santé et auprès des professionnels. Objectif : contribuer à créer les conditions de développement de la chirurgie ambulatoire par la mise en œuvre d’une stratégie commune HAS/ANAP, en phase avec la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et le programme pluriannuel de gestion du risque des Agences régionales de santé.

Cette semaine elle a ainsi publié une série de recommandations organisationnelles, de guides et d’outils pour les accompagner les professionnels dans le développement de la chirurgie ambulatoire.

Au total 16 recommandations, issues des pratiques observées sur le terrain et construites avec les expert, ont ainsi été élaborées selon 3 grands principes directeurs : une approche ascendante issue du terrain ; la recherche dans le monde industriel de techniques organisationnelles transposables dans les établissements de santé et l’accompagnement par des experts professionnels de terrain tout au long de la démarche.

A cela s’ajoutent des guides, des fiches techniques et des outils pour expliciter, évaluer et mettre en œuvre ces recommandations. Il s’agit là  d’accompagner les acteurs de terrain en permettant notamment à l’établissement d’établir un diagnostic de situation dans son environnement, d’évaluer son niveau de maturité de l’organisation, d’identifier les principes de mise en œuvre de son projet de développement.


News Santé

C’est la semaine nationale de prévention du diabète

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A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 9 juin, se déroule la 2eme semaine nationale de prévention du diabète. Organisée par l’Association Française des Diabétiques, elle a pour but d’informer et de sensibiliser le public sur le diabète afin de le prévenir au mieux.

Il faut savoir que la maladie touche près 3 millions de personnes en France (soit 5% de la population) et que 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Et les prévisions sont loin d’être optimistes puisqu’on estime que d’ici 10 à 15 ans, 1 Français sur 10 sera touché si rien n’est fait.

C’est d’autant plus inquiétant que le diabète est une épidémie silencieuse. Le développement du diabète de type 2 peut passer inaperçu pendant de longues années… une période de 5 à 10 ans pour s’écouler entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. C’est ainsi que l’on estime à 700 000 le nombre de diabétiques qui s’ignorent.

Parce que le diabète peut avoir des complications dramatiques, il est urgent de créer une prise de conscience dans l’opinion sur les réalités de cette maladie.

Il faut quand même savoir que le diabète est la première cause de cécité avant 65 ans ; la deuxième cause de maladies cardiovasculaires mais aussi la première cause d’amputation hors accidents (8 000 par an) ;

Plus de 3 000 nouveaux cas d’insuffisance rénale terminale sont recensés chaque année. En tout, ce sont 30 000 décès par an qui sont imputables au diabète.

Parce qu’il est indispensable d’enrayer cette épidémie silencieuse, les Français vont être incités durant cette semaine à tester leur risque de diabète.

Comment ? Tout d’abord en rencontrant les bénévoles des 105 associations locales de l’AFD, qui interviendront sur les marchés, dans les galeries marchandes ou encore dans les transports en communs sur tout le territoire.

Autre possibilité, le net ! Un site ludique et pédagogique www.contrelediabete.fr a été mis en ligne pour tester le risque de diabète en quelques questions et en moins d’une minute.

En fonction des résultats du test (risque faible, modéré ou élevé), les participants se verront proposés des conseils ou seront orientés vers les professionnels de santé (pharmaciens et médecins) afin de déboucher sur un dépistage et une éventuelle prise en charge.

Le diabète, c’est quoi ? Le diabète est une maladie chronique et hétérogène qui se caractérise par un taux de sucre trop élevé dans le sang. Ce phénomène est dû à un mauvais fonctionnement du pancréas qui ne fabrique plus ou pas assez d’insuline. Une personne est diabétique lorsqu’à jeun et à deux reprises son taux de sucre dans le sang est supérieur ou égal à 1,26 g/l ou ≥ à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.

Il existe deux types de diabète :

Le diabète de type 1 :

Le diabète de type 1 est une maladie « auto-immune » qui touche les enfants ou les jeunes adultes et se caractérise par une insuffisance ou une absence de fabrication d’insuline par le pancréas. En hyperglycémie chronique une personne atteinte du diabète de type 1 est insulinodépendante et doit suivre un traitementrigoureux en apport d’insuline.

Contrairement au diabète de type 2, on ne peut prévenir l’apparition du diabète de type 1.

Le diabète de type 2 :

Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente du diabète qui touche 2,7 millions de personnes en France. Ce diabète peut se développer sous deux formes :

– L’insulinopénie : le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais en faible quantité par rapport au taux nécessaire de sucre dans le sang.
– L’insulinorésistance : le pancréas fabrique de l’insuline mais celle-ci agit mal dans l’organisme.

Activité physique et alimentation : les 2 atouts anti-diabète

Il n’existe pas de cause précise pour le diabète de type 2, mais un ensemble de facteurs favorisants :

> L’hérédité :40 % de risque de développer la maladie avec un parent diabétique et 70 % de risque avec 2 parents
diabétiques.

> Les facteurs environnementaux :Une mauvaise alimentation ou une vie sédentaire peuvent être responsables du surpoids. Si l’on ne peut rien faire contre l’hérédité, ces 2 facteurs doivent faire l’objet de toutes les attentions des personnes à risque.

> L’activité physique :L’activité physique stimule l’entrée du glucose dans les cellules musculaires et peut retarder, voire empêcher, l’apparition de certains diabètes de type 2. Par ailleurs, elle permet de diminuer les doses d’insuline à s’injecter.

> L’alimentation : Quelques règles simples de diététique sont indispensables pour mieux vivre avec un diabète. En effet, un excès de graisse, surtout au niveau abdominal, entraîne une moins bonne action de l’insuline et une augmentation de la glycémie. Le sucre reste donc dans le sang et favorise le diabète.

Pour plus d’infos deux sites : celui de l’Association Française des Diabétiques ou www.contrelediabete.fr un site sur lequel vous pourrez donc tester votre diabète mais aussi obtenir des tas d’infos, des conseils et des témoignages .


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