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Pluies de mousson dévastatrices dans le nord de l’Inde

NEW DELHI (Reuters) – Des crues soudaines et des glissements de terrain provoquées par des pluies de mousson précoces ont fait au moins 560 morts dans le nord de l’Inde, rapportent samedi les autorités, qui s’attendent à un bilan définitif beaucoup plus lourd.

Maisons, voitures, camions ont été emportés dans les eaux du Gange et les disparus se comptent par milliers.

Des milliers de militaires participent aux opérations de secours. Les hélicoptères de l’armée de l’air récupèrent les survivants, beaucoup de pèlerins et de touristes, dans les régions touchées, au pied de l’Himalaya.

Quelque 33.000 personnes ont été secourues jusqu’ici cette semaine, selon le ministère de l’Intérieur. Des trains spéciaux ont été affrétés pour les reconduire chez eux.

« Nous ferons tout ce qui est humainement possible », a promis le ministre de l’Information Manish Tewari face à la presse.

Le Premier ministre, Manmohan Singh, a offert 200.000 roupies (2.570 euros) à chaque famille ayant perdu l’un des siens et 50.000 roupies (640 euros) aux blessés.

Le chef du gouvernement a également promis 10 milliards de roupies (128 millions d’euros) à l’Uttarakhand, l’Etat le plus durement affecté.

Les sommes seront puisées dans un fonds national de secours.

Les pluies se sont réduites samedi mais d’autres fortes précipitations sont attendues en début de semaine prochaine.

Sruthi Gottipati; Jean-Stéphane Brosse pour le service français


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La reprise de la consommation d’antibiotiques inquiète

Il y a un peu moins d’un an maintenant, c’était au mois d’Août 2012, on se réjouissait de la baisse de la consommation d’antibiotiques en France. Un rapport de l’Agence française du médicament révélait ainsi une baisse de la consommation de 13,5% au cours de la décennie écoulée.

Oui mais quelques mois plus tard l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) tempérait cette « bonne » nouvelle en précisant que cette baisse  « limitée » s’était principalement concentrée sur les 5 premières années.

Depuis 2006 en effet la tendance est repartie à la hausse. A l’automne dernier l’InVs écrivait ainsi « Les cinq premières années ont été marquées par une baisse régulière de la consommation, quel que soit le niveau des pathologies hivernales, tandis que les six dernières se sont caractérisées par une évolution en dents de scie, à pente légèrement ascendante ».

Aujourd’hui cette tendance est malheureusement confirmée par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Après avoir réuni et analysé pendant deux ans les principales données relatives à la consommation d’antibiotiques en France, l’agence en est arrivée à la conclusion que la consommation était bien repartie à la hausse et que la France restait à un niveau de consommation nettement supérieur à la moyenne européenne (+30%). La France n’est toutefois plus le premier consommateur en Europe comme au début des années 2000.

Pour en arriver à ce constat, l’ANSM s’est reposée sur  les déclarations obligatoires de ventes de ces médicaments par les industriels et sur les données de remboursement en médecine de ville (régime général) fournies par l’Assurance Maladie.

Les principaux constats ont été :

  • une baisse de consommation d’antibiotiques de près de 10 % entre 2002 et 2012, avec toutefois une augmentation de 3 % au cours de ces cinq dernières années ;
  • une consommation d’antibiotiques très majoritaire en ville (90 %) pour laquelle les génériques occupent une place centrale (78 % de la consommation antibiotique en ville est représentée par des génériques) ;
  • 70 % des prescriptions d’antibiotiques en ville sont réalisées par un médecin généraliste. Parmi celles-ci, 11 % ont néanmoins pour origine une prescription hospitalière ;
  • les femmes représentent 57,3 % des patients utilisant des antibiotiques. Cette utilisation est significativement plus élevée que celle des hommes entre 15 et 34 ans, puis baisse et se stabilise. A l’inverse, le niveau d’utilisation par les hommes augmente après 55 ans et ne cesse de progresser ensuite ;
  • en ville, un écart de près de 30 % est observé entre la région dont la consommation est la plus élevée et celle dont la consommation est la plus faible ;
  • l’antibiotique le plus consommé en ville est l’amoxicilline (32 % de la consommation totale). A l’hôpital, l’association amoxicilline et acide clavulanique (Augmentin et ses génériques) est l’antibiotique le plus consommé (33 %) et un possible pourvoyeur de résistance ;
  • le développement des résistances aux antibiotiques est d’autant plus préoccupant que le nombre de substances actives disponibles diminue (- 29 entre 2000 et 2012) et que la recherche sur de nouveaux antibiotiques s’est considérablement ralentie.

L’occasion de rappeler que le nouveau Plan Antibiotiques fixe un objectif chiffré en matière de réduction des consommations de l’ordre de 25% d’ici 2016. Pour atteindre cet objectif l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) appelle à ne pas relâcher les efforts afin que les habitudes de prescription et le comportement du public puissent à terme être efficacement infléchis.

Aujourd’hui, et alors que la situation française est loin d’être satisfaisante, il est plus que jamais nécessaire de renforcer les efforts de moindre usage, en cohérence avec le Plan national pour préserver l’efficacité des antibiotiques.

Parmi les évolutions qui préoccupent l’ANSM on retrouve l’extension de l’usage des céphalosporines de 3ème génération; le recours de plus en plus fréquent à l’association amoxicilline-acide clavulanique, ou – concernant le secteur hospitalier – l’usage accru de la colistine et des carbapenems.

Selon des chiffres de l’InVS, il faut savoir qu’aujourd’hui les 3/4 des antibiotiques prescrits en France sont destinés à soigner des angines, otites, sinusites ou encore des bronchites mais aussi de nombreuses affections courantes pour lesquelles l’antibiotique est loin d’être utile (1 cas sur 4).


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Coloration pour cheveux : la Commission européenne donne l’alerte

La Commission européenne vient de lancer un avertissement contre les colorations non naturelles. Dans un rapport rendu au Scientific Committee on Consumer Safety, 36 substances potentiellement dangereuses ont en effet été identifiées dans les teintures.

Le Dr Ian White, dermatologue au St Thomas’ Hospital à Londres, qui est à l’origine de ce rapport met en garde contre les substances utilisées pour les colorations châtain ou brunes qui promettent de durer jusqu’à six semaines. Celles-ci peuvent entraîner des démangeaisons, des sensations de brûlures, la chute des cheveux et, dans le pire des cas, déclencher des problèmes respiratoires.

Depuis 2011, deux cas de décès de femmes britanniques ont été associés à la toxicité des ingrédients utilisés dans les colorations, mais sans certitudes. En novembre 2011, Julie McCabe, une mère de 38 ans, est morte d’une crise cardiaque après avoir passé un an dans le coma. Elle avait été transportée à l’hôpital car elle souffrait d’un problème respiratoire qui avait commencé juste après l’utilisation d’une coloration. Un mois plus tôt, Tabatha McCourt, 17 ans, a été prise de vomissements soudains et d’évanouissements après s’être teint les cheveux. Elle est décédée quelques heures plus tard à l’hôpital.

Un avertissement sur les boîtes de coloration

Depuis novembre 2011, les boîtes de coloration doivent afficher un message d’avertissement, afin d’indiquer aux clients d’effectuer un test allergique avant toute utilisation. Pour autant, « ces messages n’attirent pas autant l’attention que ceux sur les paquets de cigarettes. Ils doivent être plus explicites », estime le Dr White.

La Commission européenne souhaite toutefois relativiser les risques : entre un utilisateur de coloration non naturelle sur cinquante et un utilisateur de coloration non naturelle sur cent a déjà souffert de réaction allergique.

Nos gènes humains ne sont pas brevetables

« Nos gènes humains ne sont pas brevetables » par le Docteur Erard de Hemricourt ». Les scientifiques attendaient cela depuis plus de vingt ans et c’est désormais chose faite : la semaine dernière, la Cour Suprême des États-Unis a rendu un jugement à l’unanimité qui fera date dans l’histoire de la médecine et de la recherche médicale : nos gènes humains et notre ADN ne peuvent être brevetés.

Tout simplement, comme le disent les juges de cette cour, notre ADN et nos gènes étant un produit de la ‘Nature’, il eut été inconcevable que pour des raisons de protection ou des motifs commerciaux, un quelconque brevet puisse être attribué à la découverte et à la manipulation de certaines séquences génétiques de notre ADN.

Par contre, la Cour Suprême a laissé la possibilité de protéger par brevet tout matériel génétique crée en laboratoire et notamment l’ADN synthétique, sorte d’ADN artificiel aussi appelé ADN complémentaire.

Sous cette affaire de justice se cache une autre affaire, essentiellement commerciale liée aux brevets déposés en son temps par la compagnie Myriad concernant deux gènes de prédisposition héréditaire au cancer, les gènes BRCA1 et BRCA2. Peut-être que ces deux noms n’évoquent rien pour la plupart des individus mais c’est en raison de la présence de ces gènes de prédisposition que l’actrice américaine Angelina Jolie avait pris la décision de se faire opérer de ses deux seins par double mastectomie. En effet, le BRCA1 et le BRCA2 correspondent à des gènes de prédisposition pour plusieurs types de cancer dont en particulier celui du sein et de l’ovaire et la mère et la tante de l’actrice américaine qui étaient décédées de ce cancer possédaient dans leur matériel génétique l’un de ces gènes.

Depuis la découverte de ces deux séquences génétiques il y a une vingtaine d’années, la société américaine Myriad détenait un brevet qui interdisait tout simplement les autres compagnies, les autres universités ou laboratoires scientifiques à faire de la recherche sur ces gènes. Les patientes qui voulaient se faire tester pour la présence de ces deux gènes de prédisposition devaient immanquablement passer par les kits de détection élaborés par la société Myriad et payer le prix fort.

Cette décision de justice apporte bien entendu un soulagement énorme pour les chercheurs (mais aussi les patients et patientes) qui vont pouvoir désormais utiliser toutes les séquences génétiques naturelles déjà brevetées ou non pour faire avancer la recherche médicale et les soins anticancéreux.

Par contre, comme le soulignent d’autres experts dans ce domaine, les sociétés de biotechnologie devront se trouver ou réinventer un nouveau modèle économique car il faut savoir que les investissements dans la recherche génétique coûtent très chers et prennent beaucoup de temps. Sachant qu’il sera de plus en plus compliqué de protéger ses recherches par un brevet, il existe un risque faible mais réel que par souci de rentabilité, certaines compagnies, des laboratoires et même des universités hésitent à investir des millions de dollars dans cette recherche et s’en éloignent tout simplement.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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19 juin 2013 : Journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose

Journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose le 19 juin 2013.  L’objectif de la Journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose est d’informer et de sensibiliser le grand public et les médias sur cette maladie génétique méconnue et récolter des fonds pour soutenir les familles, les enfants drépanocytaires et la recherche. Les dons récoltés permettront de financer la recherche et une partie des missions de l’A.P.I.P.D., Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose.

La drépanocytose est la maladie génétique la plus transmise dans le monde  par des parents qui peuvent être porteurs sains, ignorant ainsi qu’ils risquent de donner naissance à un enfant atteint.

C’est une affection du sang, qui provoque une dégénérescence des globules rouges, source de crises extrêmement douloureuses d’une espérance de vie amoindrie. Issue d’une mutation des gênes pour résister au paludisme, elle est apparue dans des zones telles que l’Afrique, les Antilles, le bassin méditerranéen, l’Amérique du Sud, mais est aujourd’hui répandue sur toute la planète qui compte  plus de 50 millions de personnes touchées, pourtant, bien qu’étant la première maladie génétique au monde, paradoxalement, elle est  la plus mal connue de surcroit, oubliée.

depreaction

Avec  plus 500 000 nouveaux cas par an dans le monde, 20 000 malades et 150 000 porteurs sains avérés en France, c’est un fléau que l’on ne peut aujourd’hui ignorer.

Elle a été découverte il y a 100 ans, identifiée il y a 50 ans, et reconnue par l’Union africaine, l’UNESCO et les Nations-Unies au milieu des années 2000. Le 22 décembre 2008, une résolution de l’ONU la déclare « priorité de santé publique ». Une journée mondiale, le 19 Juin lui a été consacrée.

La drépanocytose est la première maladie génétique en ile de France et aussi la plus dépistée, un dépistage qui reste ciblé aux personnes dites « à risque ».

« Bien qu’étant la maladie génétique la plus fréquente en France, la drépanocytose n’a pas bénéficié de la même attention que d’autres maladies génétiques. Il est temps de mettre fin à cette situation en rétablissant la qualité des soins et les qualités de tous, devant la maladie. » (Allocution en 2009 de madame Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la santé).

La première association, l’A.P.I.P.D., a vu le jour en 1988, et mène jusqu’à aujourd’hui un combat sans trêve pour soutenir les malades, la recherche et l’information. L’association  est à l’origine du DREPACTION, une semaine de sensibilisation et d’appel aux dons et à la générosité pour fêter la journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose le 19 Juin.

Cette maladie fait désormais partie des quatre priorités de santé publique. Partout dans le monde, les malades, les familles, les anonymes organisent chaque année des manifestations autour de la pathologie, ils œuvrent pour que cette maladie puisse enfin être éradiquée de la surface de la terre. Grâce au succès et à la popularité du Téléthon, la recherche sur les maladies génétiques a énormément progressé.

Des avancées notables ont été obtenues pour une maladie très voisine, la bêta-thalassémie qui a pu être traitée avec succès chez un jeune homme en 2010, ouvrant de grands espoirs quant à la découverte rapide d’un traitement. La drépanocytose est une maladie galopante qui nous concerne tous, elle a été longtemps considérée comme la maladie des « noirs », ce qui est faux,  aussi, le métissage a néanmoins favorisé l’émergence de cette maladie génétique.

DREPACTION 2013 (semaine de sensibilisation à la drépanocytose)

Où ?

Partout en France hexagonale, les DOM –TOM et à travers le monde.

Quand ?

La semaine du 12 au 19 Juin 2012

Pourquoi ?

L’objectif sera d’informer et de sensibiliser le grand public et les médias sur cette maladie génétique méconnue, la Drépanocytose, et récolter des fonds pour soutenir les familles, les enfants drépanocytaires et la recherche. Les dons récoltés permettront de financer la recherche et  une partie des missions de l’association.

Comment ?

Il s’agit de mobiliser pendant une semaine tous les acteurs de lutte contre la drépanocytose dans l’hexagone et dans les DOM-TOM autour des activités et manifestations telles que l’organisation de manifestations sur le plan national, la collecte de fonds à travers des appels à la générosité, l’organisation de conférences-débat, l’appel au don du sang, le receuille de témoignages de malades drépanocytaires.

Plus d’informations : www.apipd.fr / www.jennyhippocrate.fr


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Consommation d’antibiotiques : les Français encore trop accros

D’après un rapport de l’agence du médicament, publié ce mardi, la France a « un niveau de consommation d’antibiotiques nettement supérieur à la moyenne européenne ».

En cette période de fin d’année scolaire, les bulletins de notes tombent. Et il n’y a pas que les élèves qui y ont droit. Ainsi, selon un rapport de l’agence du médicament (ANSM) publié ce mardi, la France pourrait se voir décerner ce commentaire : « après une période de progrès, il y a de la relâche ». La « matière » étudiée par l’agence est la consommation d’antibiotiques. Ainsi, si l’Hexagone n’est plus le premier consommateur en Europe comme c’était le cas au début des années 2000, elle est dans une période de rechute. Plus précisément, selon l’ANSM, la consommation a notablement diminué entre 2000 et 2012 (-12,5%) en France, mais elle a augmenté de 3% au cours des cinq dernières années.

Cette « légère tendance à la hausse » est confirmée par les premiers chiffres 2012, selon ce document, disponible en ligne, qui s’appuie sur des données des industriels et de l’Assurance maladie. D’après ces nouveaux résultats, la France a « un niveau de consommation d’antibiotiques nettement supérieur à la moyenne européenne, même si elle n’est plus le premier consommateur en Europe comme au début des années 2000″, note l’agence sanitaire. La progression enregistrée en 2012 est d’autant plus préoccupante qu’elle ne peut être attribuée à une incidence plus forte des pathologies hivernales, relève l’ANSM qui pointe l’usage « non justifié » d’antibiotiques pour des maladies virales (la grippe par exemple, ndlr).

La surveillance de la consommation d’antibiotiques fait partie du Plan Antibiotiques 2011-2016 dont un objectif est une réduction des consommations de ­ 25 % d’ici 2016. Ce n’est donc pas gagné.

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Pesticides : toujours plus de preuves de leurs effets nocifs

Photo : Karl Bauer (cc 3.0)

Il y a quelques semaines à peine, des médecins du Limousin lançaient un appel contre l’utilisation des pesticides afin d’alerter sur les risques sanitaires qui y sont associés.

Aujourd’hui ils se voient confortés par les résultats d’une expertise collective de l’Inserm. Objectif : effectuer un bilan de la littérature scientifique permettant de fournir des arguments sur les risques sanitaires associés à l’exposition professionnelle aux pesticides, en particulier en secteur agricole et sur les effets d’une exposition précoce chez le fœtus et les jeunes enfants.

Et selon les experts de l’Institut, il semble bien exister un lien entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte: la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non Hodgkinien, myélomes multiples).

Un constat qui ne fait que confirmer une autre étude publiée il y a un peu plus d’un an. A l’époque une équipe française dirigée Isabelle Baldi (Inserm / Université Victor Segalen Bordeaux 2) révélait, après une longue étude menée durant 12 ans sur des viticulteurs bordelais particulièrement exposés à ces produits phytosanitaires.  que les fonctions cérébrales des agriculteurs se dégradaient plus rapidement chez ceux qui avaient été exposés à des pesticides.

D’autre part, cette expertise a permis de confirmer que les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance pouvaient être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant.

Des constats d’autant plus inquiétants que les pesticides sont présents partout dans l’environnement. On peut les trouver dans l’air (air extérieur et intérieur, poussières), l’eau (souterraines, de surface, littoral, …), le sol, et les denrées alimentaires (y compris certaines eaux de consommation).

Cette analyse de la littérature scientifique internationale suggère  qu’il existe entre-autres :

– une augmentation du risque de cancer de la prostate chez les agriculteurs, les ouvriers d’usines de production de pesticides et les populations rurales (entre 12 et 28% selon les populations)

– une augmentation de risque de lymphomes non hodgkinien et de myélomes multiples existe chez les professionnels exposés aux pesticides du secteur agricole et non agricole

– une augmentation du risque de développer une maladie de Parkinson chez les personnes exposées professionnellement aux pesticides.

– une augmentation significative du risque de morts fœtales (fausses-couches) ainsi qu’une augmentation du risque de malformations congénitales lors d’une exposition professionnelle maternelle aux pesticides.

– une augmentation du risque de malformations congénitales chez les enfants des femmes vivant au voisinage d’une zone agricole ou liée aux usages domestiques de pesticides (malformations cardiaques, du tube neural, hypospadias).

– une diminution du poids de naissance, des atteintes neurodéveloppementales et une augmentation significative du risque de leucémie.

Plus d’infos à ce sujet, sur le site de l’Inserm en cliquant ici

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Jiroemon Kimura, l’homme le plus vieux du monde, est mort à 116 ans

Le doyen de l’humanité est mort mardi laissant derrière lui une descendance de plus de 50 individus. Décédé à 116 ans, il était le dernier homme à être né avant 1900 et vivait dans le village de Kyotango au Japon, plus connu sous le nom de « village des centenaires ».

Quelques années supplémentaires et il aurait pu dépasser le record du monde, mais non, Jiroemon Kimura, est décédé mardi de sa belle mort. Ce Japonais était devenu en avril dernier, le doyen de l’humanité à l’occasion de son 116e anniversaire, durant lequel il s’était vu félicité par Shinzo Abe, membre du gouvernement. « Vous nous avez donné de la fierté », avait-il dit à l’homme qui gardait le sourire aux lèvres, malgré son grande âge.

Inscrit au Guinness des Records, Kimura vivait dans la municipalité de Kyotango et avait travaillé 40 ans comme postier avant de prendre sa retraite et de devenir agriculteur jusqu’à ses 90 ans. Né en 1897, il était également le dernier homme au monde ayant vécu avant 1900, lui permettant ainsi d’assister aux deux guerres mondiales, à la mort de Martin Luther King, le premier pas de l’Homme sur la lune ou encore le naufrage du Titanic.

Il aurait par ailleurs connu plus de 60 ministres et au moins 3 empereurs durant sa vie. Et côté privé, le Japonais n’aurait pas non plus chômé puisqu’il laisse derrière lui une longue descendance de 7 enfants, 14 petits-enfants, 25 arrière-petits-enfants et 14 arrière-arrière-petits-enfants.

Le secret de sa longévité

Au cours de sa vie, de nombreuses personnes lui ont demandé quelles étaient les astuces expliquant une telle longévité. A cela, Jiroemon Kimura répondait qu’il ne fumait pas, buvait peu, se levait tôt et ne remplissait jamais son estomac. « Manger léger et vivre longtemps » est un précepte japonais, aimait-il rappeler. Mais les scientifiques parlent plutôt d’une autre piste. Kimura vivait à Kyotango, le village réunissant la plus forte population de (…)
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Journée mondiale du donneur de sang 2013: vers 100% de dons volontaires

Journée mondiale du donneur de sang 2013: vers 100% de dons volontaires

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La Journée mondiale du donneur de sang a lieu le vendredi 14 juin 2013. Le thème retenu par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour cette année est : « Donner son sang, c’est sauver des vies« .

La Journée mondiale du donneur de sang permet de sensibiliser à la nécessité de disposer de sang et de produits sanguins sécurisés. A l’occasion de la 10e anniversaire de la Journée mondiale du don de sang, l’Organisation mondiale de la Santé exhorte tous les pays du monde à s’approvisionner intégralement en sang auprès de donneurs de sang volontaires.

Cadre mondial d’action: vers 100% de dons volontaires non rénumérés

Ce cadre mondial d’action en vue d’obtenir 100% de dons de sang volontaires a été élaboré conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Ce cadre a pour objectif de fournir des informations et des éléments d’orientation sur le rôle capital joué par les donneurs de sang volontaires pour assurer la disponibilité d’un approvisionnement stable et suffisant en sang sûr destiné aux transfusions; et proposer une série de stratégies interconnectées et des suggestions pour des mesures concrètes à appliquer aux niveaux national et communautaire afin de développer les programmes de donneurs de sang volontaires avec un engagement et un soutien accrus des pouvoirs publics, des partenaires et autres parties prenantes.

Il est destiné à fournir des indications et un soutien aux pays cherchant à mettre en place des programmes efficaces de donneurs de sang volontaires, à supprimer progressivement les dons de sang familiaux/de remplacement et à éliminer les dons rémunérés.

Son ambition est d’obtenir 100% de dons de sang volontaires non rémunérés dans tous les pays du monde. Elle est basée sur la reconnaissance du fait que les donneurs de sang volontaires non rémunérés constituent le fondement d’un approvisionnement sûr et durable en sang. Sans un système basé sur le don de sang volontaire non rémunéré, en particulier le don de sang volontaire régulier, aucun pays ne peut assurer un approvisionnement suffisant en sang pour l’ensemble des patients nécessitant une transfusion.

Les pays les plus développés ont une longue histoire du don de sang volontaire, mais un certain nombre de pays en développement et en transition ont également atteint ce but. Leurs expériences démontrent que cette ambition peut être réalisée, même lorsque les ressources sont limitées.

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Des sirops contre la toux jugés dangereux

Deux coroners ayant enquêté sur la mort de deux personnes âgées remettent en question la vente libre de la plupart des sirops contre la toux.

Le Dr Pierre Guilmette et Me Andrée Kronström s’inquiètent en effet que de nombreux sirops commerciaux contiennent du dextrométhorphane, une substance potentiellement dangereuse. Ils demandent au gouvernement du Québec d’ajouter ce produit à la liste de médicaments qui doivent être vendus derrière le comptoir, de sorte que seuls les pharmaciens en aient le contrôle. Ils invitent également ces derniers à retirer le dextrométhorphane des tablettes avant même qu’un possible changement législatif les en oblige. Le tout dans le but que «monsieur et madame Tout-le-Monde cessent de s’automédicamenter avec une telle substance», explique le Dr Guilmette, en entrevue au Soleil.

Le Dr Guilmette et Me Kronström tirent leurs conclusions de leurs enquêtes sur les morts d’Yvon Boucher, 64 ans, et Marcel D’Amour, 65 ans, tous deux décédés au printemps dernier à la suite d’une intoxication accidentelle, alors qu’ils voulaient soigner leur toux avec du sirop.

M. Boucher aurait été victime d’un malaise cardiaque ayant été causé involontairement par un cocktail dangereux, lui qui prenait déjà du Prozac pour traiter sa bipolarité et du Biaxin pour soigner sa bronchite. «Le dextrométhorphane peut produire des interactions avec une foule de médicaments, dont une grande majorité d’antidépresseurs et certains antibiotiques. Dans le cas de M. Boucher, cette combinaison s’est avérée mortelle», signale le Dr Guilmette.

Dans le cas de M. D’Amour, c’est tout simplement un surdosage qui aurait été fatal, une situation qui aurait pu être évitée s’il avait obtenu les conseils d’un pharmacien, soutient la coroner Kronström.

L’Office des professions ainsi que l’Ordre des pharmaciens du Québec assurent qu’ils vont s’attarder aux conclusions du rapport des coroners, mais il est encore trop tôt pour savoir si les sirops contenant du dextrométhorphane seront retirés des tablettes. «Il faut trouver le juste milieu», tempère la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Diane Lamarre. Elle souligne que le Québec est déjà plus restrictif que d’autres provinces, où l’on peut se procurer le médicament dans les épiceries et les stations-services.

Mme Lamarre considère par ailleurs qu’il est pratique pour bien des personnes d’avoir accès à ce type de produit sans avoir à se présenter à un comptoir de pharmacie. «Le médicament qui cause le plus de mortalité par intoxication, c’est l’acétaminophène [Tylenol]. Or, personne ne demande à ce que tous les acétaminophènes ou anti-inflammatoires soient retirés des tablettes», dit-elle, en ajoutant que les pharmaciens sont déjà en train de réfléchir à des mesures concrètes pour alerter les patients à propos des risques de certains produits en vente libre.

Les sirops contenant du dextrométhorphane affichent parfois l’abréviation «DM» dans leur appellation, mais il vaut mieux consulter la liste des ingrédients sur l’étiquette du flacon.

Une substance inefficace?

Le Dr Pierre Guilmette soutient que même après 60 ans d’utilisation, l’efficacité du dextrométhorphane n’a jamais été démontrée. Il s’appuie sur des études récentes ayant comparé l’emploi de ce médicament contre un placebo et du miel, et où ce dernier se serait avéré le meilleur pour contrôler la toux. «C’est bien certain que dans mon rapport, je fais mention du fait que cette substance est inutile, à tout le moins dangereuse, et puis les gens pourront tirer leurs propres conclusions», prévient-il.

Si les chercheurs sont unanimes à l’égard de l’inefficacité du dextrométhorphane chez les enfants de moins de six ans, Diane Lamarre affirme pour sa part qu’il n’y a pas de consensus pour le reste de la population. Chose certaine, et le Collège des médecins va dans le même sens, c’est que les médicaments sous forme liquide comme les sirops sont souvent banalisés, de sorte que les gens sous-estiment souvent la posologie suggérée.